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 Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur

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Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur _
MessageSujet: Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur   Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur EmptySam 25 Juin - 21:56

Fais le beau. Accroupie dans le salon, Tanya essaie d'éduquer son chiot qu'elle a adopté ce matin. Sun, un berger allemand. Seulement le petit démon lui apporte un jouet qu'il pose devant elle. Elle se laisse tomber en arrière en rigolant tout en le caressant entre les deux oreilles. On va dire que j'ai dit apporte, d'accord. Son regard se porte sur l'intérieur qu'elle a changé il y a un mois maintenant. Oh non, elle n'a pas acheté, juste bouger les meubles de place pour ne pas avoir l'impression que... Elle secoue sa tête, sachant que ça ne sert à rien de penser à lui. Tu aimes ta nouvelle maison? Elle est assez grande pour toi? Puis, tu as vu.. De la main, elle indique une fenêtre donnant sur un petit jardin. C'était l'une des raisons pour acheter cette maison. Elle qui avait grandie à la campagne, ne voyait pas ses enfants ne pas pouvoir se rouler dans la boue après la pluie ou pouvoir dormir à la belle étoile. L'autre raison était aussi que c'était dans le quartier historique ainsi que pas trop loin de son lieu de travail.

Tanya continue à lui faire visiter la maison, évitant juste une pièce, une chambre. Depuis six mois, elle n'a pas pu y remettre les pieds. Le chiot attendant pourtant mais elle passe à côté.
Ici, c'est ma chambre et tu n'as pas le dro... Demain, elle lui apprendra qu'il ne peut pas monter dans le lit. Elle sourit en le voyant s'enrouler dans la couverture pour le laisser jouer quelques instants.

Une demi heure après, habillée d'un short et d'un débardeur, assise dans le divan, une tasse de thé fumant, Tanya regarde la télé. Zappant plutôt dès que Sun émet un gémissement. Voilà, elle se fait déjà avoir par son chien, d'ici peu de temps, il va vouloir regarder le foot à la télé.

Le temps passe, la nuit tombe, ne laissant qu'un ciel étoilé dehors. A l'intérieur de la maison, Tanya s'est endormie devant la télé comme à son habitude. Sun dort aussi, blottit dans les bras de sa maîtresse. Quand, ses oreilles bougent, il se redresse réveillant la femme à ses côtés.
Qu'est-ce que? A son tour, elle entend un bruit. Instinctivement, elle se lève, attrapant son téléphone. Une sonnerie, deux sonneries. Elle espère qu'il va décrocher. Y a quelqu'un qui essaye de rentrer à la maison. Fais quelque chose Fabrizio.

Tout en parlant, Tanya s'est rendue à la cuisine attrapant n'importe quoi, une poêle massive. Sun la suit, se mettant devant sa maîtresse. Son portable éteint, elle regarde la porte d'entrée. Elle attend que son mari arrive. Puis, dans la cuisine, c'est le meilleur endroit pour trouver tout ce qu'il faut pour blesser un voleur. Le chiot grogne, montrant ses dents, près à défendre sa maîtresse si besoin.
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Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur _
MessageSujet: Re: Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur   Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur EmptyMar 28 Juin - 0:30

Les jambes détendues sur son bureau, Fabrizio observe le tableau sur lequel reposent de nombreux indices, une carte. C’est un travail acharné de plusieurs années qu’ils ont ici et qui n’aboutit à rien. Tant que l’état de la jeune femme qui se trouve à l’hôpital ne se stabilise pas, ils n’ont aucune chance de trouver la bonne voie. Pourtant, il ne baisse pas les bras, mais lui et son équipe sont épuisés. C’est sa première affaire, pas l’unique, mais c’est celle qui a le plus d’importance à ses yeux puisqu’elle est non résolue, que l’homme au visage inconnu continue de faire des dégâts, aussi bien dans la vie de ces femmes qu’il traque, que dans sa vie personnelle à lui. C’est un véritable champ de ruines, mais il n’a jamais eu en tête d’abandonner, de délaisser son travail. Cette pourriture, il la veut derrière les barreaux, il la veut même morte, parce qu’il ne dormira jamais bien s’il le sait en liberté, alors que sa femme est dans les parages. Il lâche un soupir et jette son gobelet de café vide dans la corbeille en se levant de sa chaise. Fabrizio pose une main sur l’épaule du seul collègue qui reste encore à cette heure-là et qui l’héberge gracieusement depuis deux mois. Lui aussi s’est séparé de sa femme, mais la décision ne vient pas de lui, mais d’elle. Elle a trouvé un autre homme, quelqu’un de plus disponible et ça lui a foutu un gros coup au moral, alors il est bien content d’avoir Fabrizio avec lui, dans cet appartement qui lui semble être bien vide. « Je passe prendre quelques affaires et on se revoit un peu plus tard, quand tu te seras décidé à rentrer. » Il acquiesce d’un signe de tête, sans un mot et l’italien disparaît, prend son véhicule pour se rendre dans son ancien quartier. Garé près de son ancien chez lui, Fabrizio reste quelques minutes à observer l’extérieur de la maison. Il n’a pas remis les pieds depuis trois mois, s’était contenté de prendre quelques affaires pour tenir un peu, mais il n’a jamais eu le courage de prendre le reste. Il a pensé qu’après avoir laissé du temps passer, ça aurait rendu les choses moins compliquée, mais c’était une erreur. C’est toujours difficile. Cette maison lui rappelle trop de choses, lui rappelle Elle, son mariage, tout l’amour qu’il lui porte. Il prend son courage à deux mains, quitte son véhicule et tourne la clé dans la serrure. Son portable sonne en même temps, alors il le colle contre son oreille sans faire attention à l’expéditeur de l’appel, mais il s’en rend très vite compte. Son cœur rate un battement au son d’une voix, la sienne et quand l’appel coupe, c’est un soulagement qui s’empare de lui. Non pas parce qu’elle est apeurée, mais parce qu’elle va bien. Il entre, la bouche entrouverte, prêt à souffler son prénom lorsqu’il tombe nez à nez avec une poêle. « C’est moi, pose ça. » dit-il, en lui montrant ses mains, comme s’il cherchait à lui prouver qu’il n’était pas là en ennemi, mais ce n’est pas utile. Elle est là, dans la cuisine, avec ses cheveux qui tombent sur ses épaules. Elle est belle. Elle lui manque. « Je suis désolé, j’aurais dû te prévenir que j’allais passer, mais il se faisait tard… Je pensais que tu dormais. » Ca lui fait du bien de la voir. Elle n’a pas changé, est toujours la même… Avec une boule de poils dans les pattes.
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Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur _
MessageSujet: Re: Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur   Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur EmptyMar 28 Juin - 9:47

La porte d'entrée s'ouvre, Tanya serre entre ses mains la poêle alors que son chiot grogne. Elle est prête à tout pour défendre sa maison. Quoi qu'elle a peur, et si c'était l'un des ses tueurs en séries ou violeurs. Ses yeux fermer, elle essaye de calmer les battements frénétiques de son coeur. Quand une voix qu'elle connait très bien se fait entendre. Fabrizio. Le regarde de la femme est surpris. Son mari chez eux? Sans trop réfléchir, elle fait ce qu'il vient de lui demander. Sun ne bougeant pas des pieds de sa maîtresse. Lui aussi, ne sait pas ce qu'il doit faire. L'odeur de l'homme, il la sentit dans toutes la maison même si c'était minime. Tanya replace ses cheveux derrière son épaule, cherchant quoi dire à celui qui la détruit trois mois plutôt. Oh! Elle a des millier de questions qui passe dans sa tête. Comment vas-tu? Ca été le boulot aujourd'hui? Tu as mangé? Je te manque? Mais elle ne les posera pas. A la place, elle se redresse pour ne pas lui montrer qu'elle est choquée de le voir. Soupir, même. Comme tu peux le voir, je ne dormais pas. Depuis qu'il est parti, son sommeil n'est plus le même, elle ne se sent plus en sécurité vu qu'il ne la serre plus contre lui.

Au bout d'un moment, elle s'avance vers le salon, Sun a ses pieds, s'installant dans le divan.
Tu es venu m'apporter les papiers du divorce? La question est parti comme ça. Elle souffre, à peur de la réponse pourtant, Tanya ne veut pas lui montrer. Je ne les signerai pas de toute manière. C'est dit, un point en moins sur ses frêles épaules. Mais elle a mal, très mal de le voir là, chez eux après trois mois d'absence. L'envie qu'il la prenne dans ses bras, qu'il lui dise qu'elle lui manque est là, c'est normale après tout. Comment peut-il mettre sep ans de relation donc six de mariage à la poubelle du jour au lendemain. Tu aurais dû prévenir. J'aurai pu être avec quelqu'un. Sun tourne autour du policier, le sentant tout en faisant aller sa queue de gauche à droite. Comme le chiot est content, une deuxième personne avec qui jouer. Dégage!

De retour sur ses jambes, Tanya, lui lance un regard mauvais. Croisant ses bras, signe qu'elle est en colère. Dégage, Peretti! Tu n'es plus chez toi! Elle veut qu'il la serre dans ses bras, qu'il lui dise qu'il est désolé. Il sait comment s'y prendre pour la calmer. Retourne chez elle qui m'a remplacée! Jalousie. Elle a raison. Elle connaissait sa réputation avant pourtant, il s'était calmé avec elle. Enfin elle croit. Va retrouver cette salope L'imagination d'une femme bafoué est sans limite. Surtout quand elle est blessée comme est Tanya. Il aurait dû rester près d'elle, la soutenir comme elle, elle a toujours fait. Lui dire des mots rassurants comme la première fois. A la place, il est parti sans se retourner sans lui donner de nouvelle. Et Tanya s'est fait des films. Pour elle, il l'a quitté pour une autre. DEGAGE D'ICI OU J'APPELLE LA POLICE
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MessageSujet: Re: Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur   Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur EmptyMar 28 Juin - 13:43

« Non, je… » Il n’a pas le temps de terminer qu’elle reprend, affirmant ne pas vouloir les signer. Il ne le lui demandera pas pour le moment, le fait est qu’il peine à se lancer dans les démarches. Le divorce, c’est douloureux, surtout après tant d’années à ses côtés, surtout alors que ce n’était pas par manque d’amour qu’il s’en est allé. « J’aurais dû, excuse-moi. » dit-il, alors qu’il accuse le coup. Il l’entend lui demander de partir et ça fait mal. Elle s’énerve et il ne la quitte pas des yeux lorsqu’elle insinue des choses qui ne sont pas réelles. Comment peut-elle penser une seule seconde qu’il l’a quittée pour trouver les bras d’une autre femme ? « Tu sors des absurdités, c’est pas croyable. Au lieu d’inventer des choses débiles, tu ne pourrais tout simplement pas me demander si je fréquente quelqu’un ? C’est ce que tu veux savoir ? » Son ton est un peu sec. Il ne souhaite pourtant pas la blesser, mais il l’est lui-même à cet instant. Peut-être qu’elle n’arrive pas à y voir suffisamment clair avec leur récente séparation et que c’est ce qui la pousse à s’imaginer le pire. « Stop. » C’est lui la police et il n’est pas là pour lui faire du mal, même si psychologiquement, c’est ce qu’il est en train de faire et ça le détruit d’être celui qui la fait souffrir, alors qu’il n’a qu’une seule envie, c’est de la protéger de tout ce qui peut être dangereux. De lui. « Je venais prendre des affaires, simplement. Je ne comptais pas rester, de toute manière. » dit-il, vexé, en rejoignant la chambre dans laquelle il n’a pas mis les pieds depuis son départ et ça lui est encore plus étrange. Il défait la fermeture de son sac, fouille dans l’armoire où sont restées la plupart de ses affaires et récupère ce qu’il peut, ce dont il a besoin. « Je passerai récupérer le reste lorsque tu ne seras pas là. Je te laisserai la clé de ton chez toi lorsque ce sera fait. » C’est impulsif, mais sur le moment, sa réaction le pousse à dire des choses qui dépassent sa pensée. Ces clés, il aimerait les garder pour s’assurer que tout aille bien, pour avoir un certain contrôle sur la vie de sa femme, lorsque ça ne va pas, lorsqu’elle ne se sent pas en sécurité et qu’elle l’appelle comme elle venait de le faire il y a quelques minutes. Les regrets s’installent, alors qu’il s’accroupit aux pieds du chiot qui s’est remis à tourner autour de lui. Fabrizio caresse son pelage, s’efforce de sourire au contact de la boule de poils qui aboie de contentement. « Comment tu l’as appelé ? » Est-ce qu’il aura sa réponse ? Fabrizio se relève doucement, place la lanière de son sac sur son épaule. « Tu peux me détester si tu en as envie, mais ne me mets pas des choses que je n’ai pas fait sur le dos, s’il te plait. » Cette infidélité qui n’a jamais existé./al>
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Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur _
MessageSujet: Re: Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur   Fabrizio // Rentrer chez soi comme un voleur EmptyMar 28 Juin - 14:19

La scène se rejoue sous ses yeux, en le voyant près de l'entrée. Il était fatigué ce soir là, comme maintenant. Le même sac, les mêmes vêtements, lui annonçant qu'il partait. A qui Tanya aurait pu poser des questions? Sa famille à lui, sa belle-famille? Non, elle sait qu'ils sont solidaires et que personne n'aurait vendu la mèche si Fabrizio avait une autre femme dans sa vie. Au faite, elle n'avait pas gardé le contacte avec eux, préférant se tuer à la tâche dans son boulot, essayant d'apprendre à cuisiner mieux. Essayant simplement de récupérer son mari. Durant trois mois, elle s'est fait des films, seule. Même si sa mère et sa soeur lui ont dit que c'était impossible. Même son père qui n'était pas d'accord au début de leur mariage précipité. Son frère avait un jour proposé d'aller lui péter la gueule, après tout, on ne pouvait pas faire pleurer sa princesse. Ca, Fabrizio le savait, c'était la seule menace de son frère le jour du mariage.

Donc oui, Tanya s'imagine qu'il y a une autre derrière tout ça. Jamais, il ne l'aurait quitté. Osant lui dire qu'elle trouva quelqu'un d'autres avec qui avoir des enfants. Donc il y avait quelqu'un. Sinon, il serait resté, l'aurait soutenu du fait qu'elle se croit responsable de la perdre de leur enfant, il ne serait pas partit. La voix sèche, la fait sursauter. Il ose en plus lui répondre, s'énerver alors qu'il est en tord. La jeune femme détourne son regard, ne voulant pas lui montrer qu'elle pleure encore.

Alors, elle se protège, comme elle peut, ne voulant plus se montrer faible, voulant lui faire croire qu'elle n'a plus besoin de lui. Elle hurle, se rendant compte de son absurdité après. La police, c'est lui. Une nouvelle fois, elle soupire, se laisse tomber dans le divan, attrape un des coussins qu'elle sert contre elle, en cachant son visage. Ses larmes silencieuses redoublent quand il lui annonce qu'il repassera quand elle ne sera pas là et qu'il lui rendra les clefs. Il n'a pas le droit, c'est chez lui. Sa place est auprès d'elle, pour le meilleur et le pire. Il a signé, il a dit oui.

La porte de la chambre conjugale ouverte, elle l'entend chercher dans son armoire des vêtements, comprenant que c'est vraiment la fin maintenant. Qu'il ne reviendra plus. Trois mois à espérer, et il récupère ses affaires. Pourtant, elle rigole entre ses larmes. C'est idiot, mais il pensait qu'elle dormait, il aurait fait comment? Lui, qui préférait dormir dans le divan quand il revenait tard du boulot pour ne pas la réveiller. Le nombre de fois qu'elle a posé une couverture sur lui car elle avait peur qu'il est froid.

La question tombe, enfin, il lui faut un moment avant de comprendre qu'il parle du chien.
Sun Tanya, le regarde se relever. Se mord la lèvre. Il ne peut pas partir, pas comme ça, pas maintenant. Je ne te déteste pas, je ne comprends pas c'est tout.

Ils étaient heureux, comme dans tout les couples il y avait des hauts et des bas. Rien ne lui annonçait qu'il allait partir. Qu'elle se retrouverait seule, vraiment seule. Juste des souvenirs, des photos, des échographies. Elle secoue sa tête en continuant à pleurer silencieusement. Déviant son regard vers un point imaginaire. Tu me... Non, elle ne peut pas le dire, pas ça. Alors elle essuie ses larmes, se lève et passe à côté de lui. Je vais te faire à manger, tu n'as que la peau sur les os. Elle rentre dans la cuisine, fait un pas en arrière et le regarde de bas en haut. Juste le temps que tu manges un vrai repas et pas s'est truc dégueux du boulot.
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