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 (esteban) parfois je suis trop bavarde

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(esteban) parfois je suis trop bavarde _
MessageSujet: (esteban) parfois je suis trop bavarde   (esteban) parfois je suis trop bavarde EmptyMar 28 Juin - 16:33


C'est peut-être ça la vie : beaucoup de désespoir
mais aussi quelques moments de beauté
où le temps n'est plus le même

@Esteban Cortez

Margaux est sagement installée sur le canapé immaculée de cette chambre d’hôtel qui n’est pas la sienne. Elle fait tache au milieu de toute cette beauté. Elle n’aurait jamais séjournée dans pareil endroit. Margaux n’est pas habituée à ce genre de vie, non, elle est confortablement installée dans sa vie monotone de solitaire. Sa main caresse doucement la chevelure blonde que se trouve confortement installée sur ses cuisses. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de son chat, il s’agit du petit garçon qu’elle garde depuis maintenant deux semaines. Une rencontre solaire dans ce parc de jeux où la jeune femme était allée se ressourcer. Depuis la mi-juin, la jeune blonde avait retrouvé sa vie de célibataire. Son petit-ami venait de rompre par sms avec elle après trois semaines de réelle relation. La jeune femme était amoureuse depuis toujours de ce garçon-là. Il lui avait dit qu’elle méritait quelqu’un de mieux que lui. Quelqu’un qui avait plus confiance en lui, qui pourrait s’occuper d’elle. Margaux s’était remise en question, qu’est-ce qu’elle avait fait de mal pour que le rugbyman lui dise de telles âneries ? Il était évident qu’elle devait tourner cette page. Elle devait mettre un trait sur cette histoire qui n’existerait plus jamais. Elle l’avait attendu depuis toujours, se préservant pour lui et au final, il rompait au premier obstacle. Elle avait appelle son travail, leur disant qu’elle ne pourrait pas assurer sa fonction de kiné pour des raisons personnelles. Elle ne pouvait pas être dans la même ville que lui, dans le même lieu de vie et ne pas pouvoir espère mieux qu’un regard. La personne à qui elle avait loué son appartement avait vite trouvé locataire. Elle se retrouvait seule, sans emploi et sans logement à partir de mois de Septembre. Le week-end qui avait suivi, elle avait été au parc dans l’espoir de retrouver l’innocence qu’elle avait à quatre ans. Seulement, c’est peine perdue ! Devenir adulte et conscient, c’est la pire des choses qui puissent arriver. C’est à ce moment-là que ce petit garçon était venu là voir. Après quelques regards pour voir à qui appartenait l’enfant, elle avait commencé à jouer avec lui. Les enfants Margaux, elle aime ça. Elle aime passée du temps avec, les enfants c’est bien moins cruels que les adultes. Ils te dissent les choses comme ils le pensant. Quand c’est plus grand, les choses sont dites à demi-mot. Le père était arrivé en panique. Il avait dû répondre à son téléphone et avait dû perdre son gosse quelques instants. Heureusement pour la petite tête d’ange, il n’était pas tombé sur une personne malhonnête. Après quelques mots d’excuses, Margaux avait voulu se retrier, mais le petit garçon s’était mis à hurler. Il lui avait tendu les bras. Elle se sentait mal à l’aise en voyant le regard du père. Il lui avait posé une seule question et elle en été choqué. Là au milieu du parc, il était en train de lui demander si elle avait de l’expérience avec les enfants et si elle était disponible durant l’été. Elle n’avait personne à voir, personne avec qui sortir. Maona lui avait dit de lui laisser du temps après sa rupture avec son copain. Jonny était parti et Greg bien trop occupé dans sa salle de sport. Elle avait un été devant elle, mais plus rien de prévu. Elle avait alors acceptée cette surprenante proposition. Depuis quelques temps, le petit garçon ne voulait pas dormir dans son lit quand elle était-là. Elle n’en avait pas parlé à son père, car elle savait parfaitement qu’il désapprouverait surement ça. C’était leur truc à tous les deux, c’était leur secret. Elle observe alors son téléphone qui est encore sur le message qu’elle vient t’envoyer. Elle se sent drôlement stupide, qu’est-ce qui lui a pris à la fin ?
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MessageSujet: Re: (esteban) parfois je suis trop bavarde   (esteban) parfois je suis trop bavarde EmptySam 2 Juil - 10:08

Il se plait à Biarritz. Il refuse de l’admettre mais depuis qu’ils sont arrivés ici, son fils et lui, il a l’impression de retrouver quelque chose qui lui manquait en Espagne. Ses racines. A son arrivée, il a plutôt été chargé de faire un travail de repérage auprès d’ingénieurs, afin de voir les avancées des uns et des autres, ayant été toujours bien reçu. On lui a même proposé un emploi, mais il a savamment refusé, car sa vie n’est plus ici, mais à Barcelone, sa terre d’accueil. Mais aujourd’hui, il a laissé Ugo à la gentille fille qu’ils ont rencontrée au parc. Elle lui fait un peu penser à Isabel, la mère d’Ugo, qu’il ne connaitra jamais. Elle était aussi jolie que Margaux, Isabel, avec ses longs cheveux blonds. Mais jamais elle n’a voulu de son propre fils alors que la jeune Laurence elle, semble être plus que contente de lui rendre service en lui gardant son fils. Après ses quelques rendez-vous, Esteban n’est pas rentré tout de suite. Aujourd’hui, c’était le moment. Il a fait un détour à pied, par son quartier de naissance, à l’endroit même où sa mère s’est encastrée dans un camion en grillant un feu-rouge au carrefour. Il n’y a plus une seule fleur, plus rien qui indique l’accident. Elle est tombée dans l’oubli, et elle le mérite. Elle n’avait qu’à se reprendre en main. Elle le lui avait promis. L’alcool fait bien des ravages, la drogue encore plus. Pourtant plein de rancœur, le jeune Esteban continue sa route vers le cimetière, proche duquel il vivait et ça, c’est une belle ironie. Il pense à Ugo, qui lui aussi vit sans sa mère, sauf que lui, il ne l’a jamais connue. L’histoire se répète étrangement. Au cimetière, pas une seule fleur sur la tombe de sa mère. Personne ne s’en est soucié, elle est rongée par les mauvaises herbes. Il reste là un moment, regardant la pâle pierre tombale qui n’a rien à voir avec celles érigées à côté de la sienne. Demain, il portera des fleurs. ‘Stet’, elle l’appelait. C’était moins long qu’Esteban, et ça avait une certaine connotation latine, mais il ne s’est jamais demandé dans quel sens. Il regarde l’heure et sort son téléphone pour avoir des nouvelles de son fils. S’engrange une courte discussion avec la babysitter, avant qu’il ne décide finalement de se rendre chez le fleuriste et d’orner la tombe de sa mère. Quand il rentre enfin à l’hôtel, dans l’appartement de luxe qu’il paie grassement, il remarque qu’il a oublié de répondre au message de la jeune femme. Son message était plutôt bizarre. Elle a l’air de s’être attachée à Ugo, et si c’est assez mignon, il n’en reste pas moins méfiant parce que son fils l’apprécie également, peut-être un peu trop. Rentrant dans la pièce principale, il trouve la jeune femme assise sur le canapé, vêtue d’un short et d’une chemise à lui comme elle le lui a spécifié. « Bonjour Margaux ! » Dit-il dans un sourire, alors qu’il s’avance vers elle mais reste debout. « Ugo dort encore ? » Probablement, puisque ce dernier n’est pas dans la même pièce et n’a pas couru jusqu’à lui à son arrivée. Aucun mot sur son SMS surprenant toutefois.
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MessageSujet: Re: (esteban) parfois je suis trop bavarde   (esteban) parfois je suis trop bavarde EmptyLun 4 Juil - 19:00

Ugo a finalement retrouvé son lit. Il n’arrivait pas à s’endormi, il ne voulait pas lâchée la jeune vacancière. Margaux adorait le petit Ugo, mais maintenant, qu’elle savait que la famille Cortez allait repartit en Espagne, elle ne voulait pas qu’il s’accroche à elle. Elle avait du mal à se mettre l’idée qu’il ne ferait plus partie de sa vie. En deux semaines, elle s’était liée d’amitié avec le petit garçon. Il était un rayon de soleil pour elle. Elle n’avait pas eu le temps de s’apitoyer sur son sort. Rare était les moments où la jeune fille pensait à son ex quand elle était avec le petit blond. Elle avait trouvée en Ugo, un moyen d’oublier sa vie l’espace de quelques heures. Elle attendait à chaque fois un message du père pour aller le garder. Voilà deux semaines qu’elle jouait le rôle de baby-sitter et qu’elle adorait déjà le petit Ugo. Elle se sentait tant à l’aise avec les enfants, c’est moins cruel que les adultes. Depuis deux-trois jours, le même rengaine se rejouer, Ugo ne voulait pas dormir dans son lit, il voulait dormir avec Margaux. Seulement, elle n’avait pas céder à ce caprice. Elle le laissait dormir dans ses bras quelques instants et une fois qu’il s’endormait elle le porter jusqu’à son lit. Si elle le laissait faire, il risquerait de s’attacher à elle et que le retour vers sa ville natal serait compliqué pour lui. Pour le petit et son père, même si Esteban lui demander – dans un moment de folie – de les suivre en Espagne, elle refuserait. Elle s’attacherait encore plus au petit et ça serait mauvais pour sa relation avec le père. Elle ne le connaissait pas, il lui fessait confiance, mais ils ne s’étaient jamais réellement parler tous les deux. De plus, elle ne savait pas comment, elle devait réagir quand il arriverait un peu plus tard dans l’après-midi. Margaux se sent idiote à cause de ce sms qui en dit trop et pas assez à la fois. Elle se tapait le front avec sa paume, quand elle entend la poignée de la chambre s’actionner. Elle pose ses mains sur ses jambes à moitié couverte. Elle s’est rendu compte que le père d’Ugo ce n’était pas de la chiffe molle, elle nage dans ce short. C’est un autre type de gabarit ou alors c’est qu’elle est trop menue. La bordelaise relève alors la tête quand la voix grave de l’homme remplis la pièce, avec un sourire, elle lui retourne « Bonjour Esteban » elle hoche la tête quand il lui demande si son fils dort encore. « oui. Il a eu du mal à trouver le sommeil. Comme je vous l’ai dit, il a eu mal aux jambes » Ugo lui avait désigné ses jambes quand elle lui avait demandé où il avait mal. Elle se rappelait que les enfants fessait souvent des poussés. Après elle n’était pas puéricultrice, mais en bonne kiné, elle avait massé le petit bout de choux. « il a passé un grand moment avec moi sur le canapé et il a trouvé le sommeil, il y a une bonne demi-heure » elle entortille une mèche blonde autour de son doigt avant lui demander « Vous voulez que je vous laisse tranquille ? » Elle aimerait qu’il dise oui, car elle se sent gênée à cause de ce sms. Seulement elle voudrait qu’il dise non, elle aimerait en apprendre plus sur eux. Sur pourquoi la mère du petit n’est pas présente ici. Seulement, elle ne veut pas passer pour une fouineuse à poser des questions de but en blanc.
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MessageSujet: Re: (esteban) parfois je suis trop bavarde   (esteban) parfois je suis trop bavarde EmptyDim 10 Juil - 20:30

Alors qu’elle le salue, il reste là, à poser son regard partout dans la pièce, non pas parce qu’il inspecte les lieux, mais parce qu’il ne sait pas où regarder. Il n’est pas mal à l’aise en présence de la jeune femme mais son SMS l’a fait réfléchir, et il se demande s’il lui a laissé croire quoi que ce soit ou bien s’il a mal interprété ses dires. Il ne sait pas. Alors il attend. Son fils dort encore, ayant du mal à trouver le sommeil, ce qui ne l’étonne plus. Ugo est fatigué. S’il ne s’alarme pas outre mesure, il est inquiet quand même. L’air du Pays Basque n’est peut-être pas bon pour le petit Espagnol. Mal aux jambes. Et si c’était autre chose ? Qu’il ne s’agissait pas uniquement de douleurs liées à la croissance ? Il se soucie de son fils, si bien qu’il a déjà envie d’aller le voir dans la chambre, mais il ne tient pas à le réveiller. « Mon pauvre pitchoun… Je devrais peut-être l’amener voir un pédiatre ? Vous en connaissez un bon dans la région ? » Il questionne la jeune femme parce qu’il n’a aucune connaissance de la ville bien qu’il y ait vécu jadis, ce n’était pas avec les yeux d’un adulte qu’il la regardait. Il dort depuis une bonne demi-heure le petit garçon. Regardant l’heure, il se demande s’il n’est pas parti pour faire sa nuit et donc le réveiller tôt le lendemain. Ce n’est pas un drame, il est en vacances, Esteban. Elle lui raconte qu’elle l’a endormie sur elle avant de le recoucher dans la chambre. Elle a l’instinct maternel, la jeune Margaux. Il sourit en faisant ce constat. Il est content d’être tombé sur elle, Esteban, car il sait qu’elle ne fera jamais rien pour causer du tort à l’enfant, contrairement à la mère biologique d’Ugo. Au fond, peut-être que c’est ce qu’elle voulait dire dans son message un peu connoté. Il aimerait la remercier de le dépanner. Après tout, ils ne se connaissent pas et elle passe son temps à lui filer un coup de main. Elle est juste adorable. Cette fille doit avoir beaucoup de succès auprès de la gente masculine. « Merci beaucoup de vous occuper si bien de lui. Je devrais avoir plus de temps pour lui bientôt. » Il ne veut pas lui signifier qu’il la congédiera, mais qu’il ne sait pas ce qu’il aurait bien pu faire sans elle. La jeune Laurence semble être aussi mal à l’aise que lui, et alors qu’il s’approche de la fenêtre pour contempler la rue, il entend la jolie demoiselle lui demander s’il a besoin de tranquillité, et il se retourne vivement, posant son regard sur elle, le visage fermé, la regardant simplement pendant les secondes qui s’égrènent à une allure folle avant de lui répondre : « Vous voulez déjà nous quitter ? Vous ne lui avez même pas dit au revoir. Attendez au moins qu’il se réveille. Enfin, vous faites comme vous le sentez ! » Qu’il s’exprime. Ugo pourrait pourtant dormir jusqu’à tard ou même jusqu’au petit matin, alors peut-être que son excuse est bancale. Peut-être qu’il a également envie d’en savoir un peu plus sur la jeune femme qui s’occupe si bien de son fils. « Je vous sers à boire ? » Il n’attend pas la réponse à sa précédente question, il se contente de proposer.
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MessageSujet: Re: (esteban) parfois je suis trop bavarde   (esteban) parfois je suis trop bavarde EmptyLun 11 Juil - 17:15

Margaux constate qu’il doit être aussi gêné qu’elle. Qu’elle est idiote en ce moment. La baby-sitter a relut une bonne centaine de fois son sms, celui qui lui disait implicitement qu’elle aimerait qu’Esteban et Ugo reste. La nouvelle de leur départ lui avait serré le cœur. Enfin plus le fait de ne plus jamais voir Ugo lui fessait du mal. En deux semaines, elle s’était énormément attachée au petit blond. La Bordelaise voit le visage du père changer quand elle lui parle du mal de jambes du petit. « Pour s'assurer que ce n’est rien de grave, ça serait préférable. Malheureusement non, je n’en connais aucun » elle n’a pas d’enfants, ni d’amies qui ont eu même de enfants. Elle pourrait toujours demander aux parents des enfants qu’elle a déjà gardés ici où ils allaient, mais elle ne sait même pas s’ils sont toujours dans la région. La seule qui pourrait la renseigner et à l’autre bout du monde. « Je peux toujours voir, si celui qui me suivait quand j’étais enfant exerce encore. Ma mère en était satisfaite. » Elle se souvient vaguement d’y être allé, mais ne serait absolument pas lui donner un nom ou un numéro. S’il avait eu Ana, sa mère en face, elle aurait su le rassurer ou lui dire de ne pas s’inquiété. Sa mère avait eu l’habitude d’être en contact avec les enfants, sa mère avait travaillé dans une école et pendant les vacances dans un centre à a jusqu’à il n’y a pas si longtemps. C’était peut-être pour ça que Margaux avait cette fibre maternel, durant les vacances, elle allait prêtée main forte à sa mère. Les enfants, c’est son truc, si elle n’avait pas été reçue à son école de kinésithérapeute, elle se serait orientée vers la puériculture. « C’est avec plaisir. » La jeune Laurence l’aide juste de temps à autres. De toute façon, elle n’a rien de faire mieux. Elle préfère garder Ugo que d’aller faire le lézard sur la plage. Elle hausse un sourcil quand il lui dit qu’il devrait avoir un peu plus de temps pour lui. Ça veut donc dire que la rupture sera plus rapide que prévue. Margaux ne dit pas grand-chose, ne relève même pas. A quoi ça sert de toute façon ? Elle n’a aucun pouvoir de décision sur leurs vies. Elle s’apprête à se redresser du canapé quand il lui dit qu’elle ne peut pas partir sans dire au revoir à Ugo. « Je pensais simplement que la journée avait été longue pour vous et que vous aviez besoin de vous détendre. Je vais attendre un peu, je n’ai personne qui m’attend » enfin si, Mr Celeste, mais il arrivera à survivre quelques temps en solitaire. Ce chat aime bien trop dormir pour se soucier de son absence, enfin quand l’appel de l’estomac se fera sentir, il sera que Margaux n’est pas dans l’appartement. Il lui propose si elle souhaite boire. « Oui bien sûr. » Elle s’approche de lui, elle n’avait jamais fait attention qu’il était si grand. Elle se mord l’intérieur de la joue avant de se lancer. « Je tiens à vous présenter mes excuses pour mon dernier message. De savoir que je ne m’occuperais plus de votre fils m’a énormément attristée. » au moins, les choses seront clairs !
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MessageSujet: Re: (esteban) parfois je suis trop bavarde   (esteban) parfois je suis trop bavarde EmptyMer 13 Juil - 10:46

Jamais il ne laissera son fils à l’abandon. Pour lui, rien n’est plus important que son petit garçon. Le passé influe tellement sur votre façon de se comporter qu’il songe à sa propre enfance dès que son fils a un problème. Cette histoire de poussée qui pourrait être tout autre chose l’inquiète au plus haut point. Aussi, malgré la réponse négative de Margaux, il sait déjà qu’il est prêt à faire tous les pédiatres de la ville s’il le faut pour ne pas laisser son fils souffrir de la sorte. Elle lui propose ensuite de se renseigner sur le pédiatre qui la suivait quand elle était enfant. Esteban apprécie le geste, mais il ne tient pas à ce que ce soit un vieux médecin croulant qui s’occupe de son fils, sinon il serait allé voir celui qui l’avait mis au monde 27 ans auparavant. « Merci, mais je pense que je vais plutôt aller à l’hôpital ou dans une clinique directement. Les vieux de la veille ne m’inspirent plus trop confiance passé un certain âge. » Il lui sourit, pour lui signifier qu’il ne refuse pas sa proposition parce qu’elle vient d’elle, mais bien parce que chaque détail compte. Il n’a pas l’air comme ça, Esteban, mais il est très pointilleux. On ne devient pas ingénieur sans l’être. Margaux lui rend tellement service ces derniers temps qu’il a presque envie de lui proposer d’aller manger au restaurant pour la remercier. Il ne tient cependant pas à ce qu’elle interprète de la mauvaise manière ce repas de remerciements alors pour l’instant il s’abstient. De plus, elle semble apprécier jouer les baby-sitters alors une question lui vient en tête. « Vous m’avez dit être kiné, c’est bien ça ? Pourquoi ne travaillez-vous pas en ce moment ? » A-t-elle une raison particulière comme lui ? A-t-elle pris un congé sans solde ? Ca l’intrigue de voir que chaque personne est capable de se retrouver dans des situations qu’elle n’imaginait pas. Il la trouve bizarrement silencieuse contrairement à d’habitude et le jeune catalan se demande si cela a à voir avec ce qu’il a pu dire ou s’il s’agit simplement du SMS qui a créé un malaise entre eux. La jeune femme se justifie quant à son envie soudaine de partir mais tient à rester encore un peu. Elle apprécie vraiment l’enfant, ça se sent. « Oh vous savez, c’est une courte journée pour moi, j’ai l’habitude de ne pas compter mes heures ! » Ce qui explique aussi pourquoi il a besoin de ce mois de vacances, parce qu’au fond, il a l’impression de ne pas profiter de son fils qu’il ne voit véritablement que le weekend. Puisque Margaux a soif, le jeune homme se dirige vers le mini-bar pour lui proposer une boisson, mais elle l’atteint avant qu’il n’y arrive, se plantant là devant lui, pour lui parler du sujet qui semblait bien avoir changé la donne. Elle s’excuse, elle se justifie et une petite moue bienveillante vient se nicher sur les lèvres du grand brun qui hausse les épaules. « Il n’y a pas de mal. Malheureusement nous ne vivons pas ici, j’ai mon boulot et mes parents à Barcelone et je n’ai qu’un mois à passer ici pour affaires. » Elle finirait par s’en remettre n’est-ce pas ? « Si vous voulez, vous pourrez nous rendre visite si vous êtes de passage à Barcelone. » Esteban s’accroupit ensuite près du mini-bar et se tourne vers la demoiselle : « Qu’est-ce que vous voulez boire ? Il y a des sodas, du jus de fruits, du vin, du cognac, du whisky et de la bière ! » Pour lui, ça sera une bière.
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MessageSujet: Re: (esteban) parfois je suis trop bavarde   (esteban) parfois je suis trop bavarde EmptyMer 13 Juil - 16:22

Margaux ne prend pas mal sa réponse. Il est tout à fait légitime de préférer voir des pédiatres un peu plus jeunes, bien que les vieux de la ville soient aussi valables. Après tout, c’est lui le père, il sait ce qui est bon pour son fils. Elle hausse doucement les épaules. « Effectivement, je suis bien kiné. Je… euh… » une grande première dans la vie de Margaux, elle est silencieuse ! elle trouve pas ses mots, puis ça ne doit pas vraiment l’intéresser qu’une peine de cœur et foutu en l’air tout ce qu’elle avait prévu. La jeune femme avec un faible sourire lui explique alors la raison de sa non-activité. « pour faire simple, mon ex-petit ami a jugé bon de me large par sms et de me dire qu’il n’était pas préférable que je le suive. Je n’avais pas totalement signé le contrat dans son club de rugby. Pour mon bien, j’ai pensé qu’il n’était pas nécessaire de repartir là-bas, enfin à Bordeaux. » C’est encore frais, ça fait à peine deux semaines. Elle était amoureuse de lui, elle l’était depuis toujours, elle n’avait vu que par lui, elle s’était jamais intéressée à d’autre homme dans l’espoir qu’un jour, ils se remettent ensemble. Aujourd’hui, elle pensait autrement, Margaux ne lui laisserait pas d’autre chance, il avait fait son choix, grand bien lui fasse. Elle tournait la page doucement, il lui fallait du temps. À Biarritz, près des gens qu’elle aime, elle savait que ça serait possible. « j’ai encore quelques semaines devant moi avant de reprendre le travail. » Tout ça s’était grâce à l’Australien, il lui avait une question simple avait fait émerger une vieux rêve. Un rêve auquel Margaux ne pensait plus depuis qu’elle été passée en seconde année de kinésithérapie. Monter son affaire seule, ce n’était pas son truc, mais elle aurait aimé s’associer à une salle. Margaux n’avait jamais osé parler de son rêve fou. Il était resté bien au chaud dans sa tête. Son seul défaut était de douter d’elle, de ne pas se lancer. Elle avait un don pour le massage, on lui avait souvent dit, mais elle avait peur de se lancer dans un rêve trop grand. Aujourd’hui, c’était devenu son seul souci, de mener à bien ce projet. Il l’informe qu’aujourd’hui était une journée courte, mais quel travail fait-il pour trouver qu’elle est courte ? Elle n’en a aucune idée, ils n’ont jamais pris le temps de parler d’eux, Ugo était le seul sujet de conversation et ça ne la déranger nullement. Pour une fois, elle profitait de la situation et agissait sans se limiter. « Ah effectivement Barcelone, ce n’est pas la porte à côté, je ne le savais pas. À part garder votre fils, nous n’avons jamais eu trop l’occasion de discuter ensemble. » Margaux ne savait pas que les deux hommes vivaient en Espagne, son accent n’avait aucune intonation qui lui fessait dire qu’il n’était pas français. Il ajoute qu’elle pourrait leur rendre visite si elle passe dans leur ville. Seulement, elle n’a jamais mis les pieds à l’étranger. Enfin, elle a déjà été plus jeune en Australie, mais l’ancienne Bordelaise ne s’en souvient plus. Les seuls trajets qu’elle fessait été Biarritz/Bordeaux et inversement. La jeune femme n’avait pas une vie d’aventurière pourtant, elle aimerait découvrir le monde, elle se contente de regarder des reportages. Elle l’observe sortir une bière, surement pour lui. « Hum… je vais vous suivre » dit elle un peu bas.
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