parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao

ಌ

Izao Albin

We begin by joints or condoms ?

prénom : « il a rit » oui, t’as ri. après avoir gueulé et chialé comme une merde quand t'es né, t'as ri. tu ris tout le temps. c’est drôle quand on y pense, comme si ton prénom t’avait influencé sur ton comportement, hein ? isao, c’est l’écriture basique. mais déjà tes parents à l’époque avait décidé d’être originale en t’appelant par un prénom qu’était pas du tout connu, alors ils ont rajoutés leur petite touche de folie pour continuer sur leur lancée. ça s’écrit izao, à une lettre prêt, ça change des choses.nom : albin, t’as décidé de prendre le nom de ta mère quand tu t’es retrouvé assez mature pour comprendre ce que ça signifie. pas que tu renie, ou n’importe quoi d’autre, ton père. mais tu vis avec ta mère l’année, ou en tout cas, c’était le cas. alors tu trouvais ça plus logique de prendre son nom de jeune fille. ton père était d’accord, et elle, même après son nouveau mariage, elle n’a pas changé, elle a gardé son nom de jeune fille. âge, date de naissance : t’es un enfant du printemps et de l’hiver. t’as été conçu en avril, et t’aurais dû naître aux alentours du vingt décembre. mais t’en a décidé autrement, et t’es né un mois et demi plus tôt. le trente et un octobre, si c’est pas beau ça. t’auras vingt-et-un piges à la fin de l’octobre prochain.lieu de naissance : quand tes parents décident de prendre l’avion pour se faire une virée aux états-unis, quand ta mère en est à sept mois de grossesses, ça fait que tu nais sur le territoire américain, et dans les airs. décidément, t’étais destiné à être une énergumène intenable. origines, nationalité : né sur le sol –ou plutôt dans l’air- américain, alors t’as autant la nationalité américaine que française. plutôt sympa pour aller passer des vacances là-bas. sinon, ta mère est québécoise, alors tu peux dire que tu viens du quebec, aussi. orientation sexuelle : tu t’es jamais vraiment posé la question. c’est vite devenu une évidence. tu faisais tout pour les impressionner, tu voyais qu’elles, leurs cheveux longs et blonds qui sentent la lavande, leurs mains fines, leurs lèvres bombées et leur poids de crevette. enfin, quand tu dis leur, en fait, c’est une seule fille, depuis des années. occupation : la vitesse. les sports extrêmes. la gymnastique. d'ailleurs, t'en a fait une de tes plus grosses occupations. t'es étudiant en staps, en gym. mais pour te faire du fric, t’es un saisonnier à biarritz. l’été, sauveteur en mer, l’hiver de te trouve des petits boulots, ça varie selon les années. situation financière : le re-mariage de tes parents avec d’autres personnes fait que t’es à l’aise. déjà que tu l’étais pas mal, déjà, gosse, quand ils étaient ensembles… statut civil : t’es amoureux, depuis que t’as douze piges. t’étais en couple, encore, il y a deux semaines, mais pas avec celle qui te fait rêver depuis le collège. c’est con, mais t’as attendu une connerie, une raison valable pour rompre avec ta copine. et maintenant, t’as qu’une envie, c’est d’aller tout avouer à ta jolie blonde. maintenant qu’elle est à biarritz. maintenant que vous ne vous verrez pas que pendant les vacances. traits de caractère : t'es un gosse. t'aimes t'amuser. t'aimes pas rester sérieux, tu peux pas rester sérieux, c'est impossible. alors en contrepartie, tu t'éclates, pour toujours et à jamais. c'que t'aimes c'est les activités à risque. t'aimes le risque. t'as toujours aimé ça. les sports extrêmes, les sports de vitesse. t'as pas peur, t'as jamais eu peur de ça. pourtant, ta famille, tes potes, ils en ont peur. mais toi, même quand t'es sobre, t'en redemande, encore, toujours. tu vis que par ça. c'est pour ça que t'as commencé les parcours de bmx, puis que t'as continué avec la caisse de vitesse que tu t'es acheté, ou plutôt que t'as laissé tes parents t'acheter -après un caprice de gosse, à dix-huit piges, c'est normal, nan ?-. pourtant t'es pas du genre capricieux. t'as toujours plus ou moins eu ce que tu voulais, et quand tu l'avais pas, tu faisais pas des crises, tu savait que c'était excentrique de ta part. mais la voiture, c'était un cadeau, pour tes dix-huit ans, pour fêter ta majoritée, pour fêter ton arrivée dans le monde des adultes. monde des adultes que tu fuit comme la peste, s'ils savaient. t'as jamais été un gosse calme. t'as toujours été une pile électrique. pendant un moment, tes parents se demandaient si t'avais pas le TDAH. peut-être que si, après tout. et tu l'as toujours, d'ailleurs. parce qu'aujourd'hui encore, tu peux pas t'arrêter deux minutes. faut que tu bouges, faut que tu fasses quelque chose. mais sans te fatiguer, quelque chose qui donne pas à réfléchir, à faire d'effort -on compte pas le sport, c'est carrément un autre monde ça-. pourtant, tu sais écouter. tu sais réfléchir, prendre le temps. mais tu retournes vite à ton hyperactivité. mais derrière ça, t'es un gosse -ouais, un gosse- adorable. t'es gentil, t'es attentionné. tu fais attention à ce qu'il se passe autours de toi, t'es respectueux. pourtant on dirait pas, comme ça, avec ton look, ta tête toujours couverte par un couvre-chef, peu importe lequel, casquette, chapeau, bonnet, capuche. t'es un bon blagueur, aussi. t'as toujours des blagues, t'as toujours quelque chose, pour redonner le sourire. même quand tu fais pas exprès. parce que parfois, tu dis des conneries, sans penser que c'est des conneries. mais tu les dit, et les gens ils les prennent pour des blagues. toi tu comprends pas tout de suite, puis après tu joues le jeu. t'as pas tant envie de passer pour un con que ça, même si c'est déjà arrivé. t'es un gars sincère, aussi. quel que soit l'état dans lequel t'es, stone, bourré, sobre, quand tu veux être sincère, tu l'es. tu seras jamais à faire une déclaration sans vraiment le vouloir vraiment. jamais à dire "je t'aime" à un pote sans que ce soit vrai -en toute amitié-. puis, t'es un romantique, aussi. t'aimes l'authenticité, pourtant, t'as du mal à rester sérieux. mais tu sais que tu peux le faire, au fond, t'en es persuadé. t'es fidèle, aussi. seulement, y'a des moments où tu peux possiblement ne pas voir le mal, quand t'es proche de quelqu'un d'autre que de la personne envers qui tu devrais. tu vois jamais le mal, nan. sauf quand tu fais face à la perte, ou à la presque perte. sauf quand tu te rend compte qu'avec ta non-gêne, tu perds le plus important. et ça marche pour tout. t'es pas conscient des choses jusqu'à ce que tu manques de les laisser partir pour de bon. et le jour où ça arrivera, tu pourras jamais te pardonner d'avoir perdu ceux qui comptent pour toi. parce que t'es possessif. quand t'es attaché, tu peux pas, t'as même carrément du mal à tout laisser tomber, à abandonner. t'aimes pas qu'on touche à ce que tu as, et pourtant, tout le monde n'est pas un objet, et pourtant, tout le monde ne t'appartient pas. alors tu te retiens, et tu laisses passer, mais ça te tord, ça te compresse le coeur, quand on touche à ce que tu aimes. t'as l'impression qu'on veut te l'enlever. et tu ferais tout pour jamais rien perdre.célébrité : will higginson. groupe : on t’a toujours dit que t’étais kiffant.

Banana Split

ton plat préféré : les côtes de bœuf au barbecue. c'est c'que t'aimes le plus au monde. ce truc là, jamais tu pourras t'en passer. printemps, été, automnes comme hiver, t'es obligé d'en faire, qu'il pleuve, neige ou vente, tu t'en fout. t'as toujours dit que le jour de la fin du monde, t'auras le temps de t'en faire pour que ça soit ton dernier repas. autant dire que t'en a fait pas mal, ces derniers temps, des barbecues, avec toutes ces prévisions de fin de l'univers. ta boisson alcoolisée préférée : t'es un fan de whisky. whisky-coca, quand tu veux juste te rafraîchir, mais whisky tout court, un bon vieux whisky, lors des soirées. plutôt chat ou chien : t'es un mec à chat. t'en a toujours eu. chez ton père, chez ta mère, t'avais un chat, pour quand tu venais. aujourd'hui, tu te retrouves avec deux chats. un vieux, et un autre plus jeune. tes parents voulaient pas les garder, maintenant que tu vivraient plus avec eux ou que t'irais pas les voir aussi souvent. ta relation avec tes parents en un mot : sympa. t'as jamais eu de soucis, enfin, si on oublie les soucis d'adolescents lambda. t'as pas été le fils ou le beau-fils parfait, c'est sûr, mais ils ont pas l'air de trop t'en vouloir. t'es un bon menteur : ça dépens pour quoi. quand tu parles de tes sentiments, tu peux pas mentir. quand c'est des vrais sentiments, je parle. quand tu ressens rien, quand tu t'en fout un peu, t'arrives à mentir, y'a pas de soucis. mais sinon t'as jamais beaucoup menti. tes parents te cramaient tout le temps, si c'est pour dire. quelles sont les trois choses que t'apporterais avec toi sur une île déserte : un ordinateur, une voiture de course et ta crevette. définitivement ta petite blonde. une de tes peurs : t'es en flippe dès que tu te rend compte que tu perds quelqu'un. amis, famille... t'aimes pas être seul. être seul et sans soutien. t'as besoin d'être entouré. t'as besoin de personnes autours de toi, sinon tu deviendrais fou. et la perdre elle, ce serait encore pire. mais ça tu t'en rend pas encore compte. ton adolescence en un mot : gigantesque. tellement gigantesque que tu l'a toujours pas finit, ton adolescence. t'es encore un gamin, t'es encore un ado. t'es pas un adulte, tu le sera pas tout de suite, t'as pas envie. tu resteras un gosse toute ta vie. l'éclate c'est pour toi. le pays que t'aimerais visiter : la nouvelle-calédonie. c'est beau, c'est petit, c'est parfait pour toi. ton plus grand regret : pas avoir fait la blague que tu voulais faire à ton prof de math, en terminale. tu regrettes tellement que cette foutue blague, tu l'a oublié. pourtant t'étais sûr qu'elle ferait fureur. mais impossible de remettre la main dessus. ta plus grande fierté : ton bébé -ta voiture de course-, puis tes médailles de gymnastique, de quand t'étais au lycée. un champion régional, oui-oui. ta chanson du moment : tu le sais, vianney.

toi et la clope, c'est souvent ? 2.5, à moitié. tu fûmes pas tout le temps, mais t'as déjà fumé. t'es pas accroc au point de faire une crise de manque, mais t'as pris l'habitude d'avoir une clope dans le bec, de temps en temps, en soirée, au volant... puis tu fumes autre chose que des clopes, aussi. occasionnellement, mais quand même. est-ce que tu vas souvent au McDo ? 4, t'aimes pas cuisiner, sauf le barbecue. ouais, t'es le roi du barbecue toi. du coup, mc do, c'est devenu presque ta deuxième maison. presque, parce que tu trouves quand même à manger autre chose que du gras, dans la semaine. t'aimes les repas gastronomiques ? 5, t'aimes, t'adores même, t'as toujours les yeux émerveillés d'un gosse, quand tu vois une assiette débarquer. pourtant, c'est pas pour ça que t'en mange souvent. en soirée, tu commences d'abord par la bière ? 4, une bière, puis après, c'est whisky. sauf quelques fois, où tu commences directement par le whisky, ou par un whisky-coca. ça dépens de ton humeur, si t'as envie de te laisser aller tout de suite, ou si t'attends une vingtaine de minutes. le petit-déjeuner le matin, c'est obligatoire ? 2, c'est devenu obligatoire, pendant un moment. mais maintenant, tu te lève plus si tôt que ça, sauf quand ton boulot de saisonnier le veut. les animaux, c'est ton truc ? les chiens, les chats, les oiseaux... mais surtout les chats. t'es un homme à chat. genre, y'a les arbres à chats, bah toi, t'es un mec à chats. quand t'en voit un, t'es gaga, tout de suite. faut que tu le papouille. la plage, t'aimes ça ? 5, t'es un fou de la plage. tu fais du surf, parfois, quand tu veux. mais c'est plus excitant quand y'a des requins. sauf que, bah, y'a pas vraiment de requins par ici. tu rêves de vivre à la campagne ? 1, la campagne, aujourd'hui, maintenant, tout de suite, ça te donne pas spécialement envie. ça te fait grimacer, même. mais si t'as une raison valable d'y aller, et bah soit. t'iras. voyager fait partie de tes plans pour l'avenir ? 1, pas tant que ça. t'es bien, à biarritz. puis t'as beaucoup voyagé, train, bateaux... pour rejoindre l'angleterre, lors de toutes tes vacances scolaires, pendant dix ans. alors t'as eu ta dose, pour l'instant. les enfants, ça te fait peur ? 5, t'as la trouille. parce qui dit enfant dit adulte, dit grandir, et t'as pas envie, t'as la frousse de ça. biarritz, c'est une ville animée ? 5, t'as tout ce qu'il te faut, sauf peut-être les requins, qu'il manque. quand tu sors, tu rentres seul(e) ? 2.5, ça dépens de ton état. mais maintenant, tu veux rentrer qu'avec une seule nana. tu respectes le code de la route ? 1, si fûmer, boire, dépasser les limites de vitesse et faire le taré en voiture c'est le code de la route, bah ouais, tu le respecte.

Strawberry fields

Apy

pseudo/prénom : écrire ici. âge : écrire ici. pays : écrire ici. type de personnage : inventé/scénario/pré-lien. qu'est-ce que tu penses de LOL : écrire ici. quel niveau d'intervention laisses-tu à aléas de la vie : écrire ici (pour t'aider). crédits : écrire ici.dernier mot : écrire ici.

Code:: <mt>will higginson</mt>◊ izao albin

ಌ

les objets du passé, du présent, du futur

You call It madness, but I call It love

(la couverture d'avion.) c'est la seule chose que t'ai gardé, de ta naissance. les gosses normaux, en général, ils reçoivent des cadeaux. des doudous, des nain-nains. des teuteutes, des biberons. des couvertures, aussi. toi t'as pas eu de cadeau, tout de suite. toi les cadeaux, tu les a eu quand vous êtes revenus en france. alors en attendant, t'as eu cette couverture, dans laquelle ils t'ont enveloppés, après ta naissance, après t'avoir nettoyés du mieux qu'il pouvaient. c'est pas simple, dans un avion. parce que t'as fais les choses bien, pour ta naissance. c'est sûr que tes parents, ils s'en souviendront toujours de la naissance de leur premier enfant. un trente-et-un octobre, dans un avion en direction de new-york, un mois et demis avant la date déterminée. ta mère à souffert, elle était pas préparée. mais elle a réussie, et t'es né, et t'as gueulé comme un vrai chieur, comme n'importe quel autre gosse. t'es né dans des conditions qu'on pourrait qualifier d’extrêmes, pas étonnant que t'aimes les risques.
(la boîte à dents.) un autre objet, que tu gardes, tu sais pas vraiment pourquoi. c'est ce qui te tient à cœur. tu le fait sans réfléchir. et bah cet objet, il te rappelle quand t'as berné tes parents, la première fois. parce que t'as compris, que la fée des dents elle existait pas. t'étais en grande section de maternelle. tu tenais pas en place, t'avais fouillé la chambre de tes parents, tu cherchais une boîte assez grosse dans laquelle tu pourrais te cacher pour les effrayer. puis t'es tombé sur les dents, toutes tes dents de lait. des tarés, à les garder. tu les avait observées longtemps, tu réfléchissais à ce que ça pouvait être, jusqu'à les comparer avec la dent que t'as perdu, ce jour-là, en te cognant contre la porte. et t'as comprit. et t'as gardé le secret. jusqu'à ce qu'ils t'avouent que y'avait pas de petite souris, de fée des dents. toi tu t'étais marré, ce jour là, en leur disant que tu savais, depuis longtemps. ça avait fait l'hilarité générale, au repas.
(la bague de maman.) elle te l'a donnée quand ils ont signés les papiers du divorce. maman n'en voulait plus, c'est normal, et papa, il n'en voulait pas non plus. enfin, elle te l'a gardée, pendant des années, jusqu'à ce que tu ramènes ta première copine à la maison. ce jour là, elle t'a dit « quand tu trouveras la bonne, tu lui offriras. pas pour la demander en fiançailles, mais pour lui prouver que c'est elle que tu aimes. » t'avais pas compris, sur le coup, pour toi, t'allais pas la donner, t'allais la garder pour toi, parce qu'elle est authentique. c'est la bague de ta mère, après tout. la bague que ton père lui a offert pour la demander en mariage. une preuve de leur union. union qui s'est finit en de bons termes, cependant. de bons amis. t'avais huit ans, quand ça s'est terminé, entre eux. cette bague, tu la garde maintenant, dans un petit étui. elle quitte jamais ta table de nuit, elle est là, bien cachée, bien protégée. tu sais pas si tu la sortiras un jour, t'aimerais bien.
(le cailloux de la boule de neige.) ce cailloux, c'est un bon souvenir pour un mauvais. c'était en angleterre, tu y passais tes premières vacances d'hiver, là-bas. tes parents s'étaient mis d'accord, et toi aussi. tu voulais voir ton père, mais il avait décidé de vivre en angleterre, avec sa nouvelle fiancée. c'était deux ans après le divorce de tes parents. tu passais toutes les vacances là-bas. ça compensait les semaines alternées que tu faisais avant son départ. ce jours là, dans la petite ville d'angleterre où il était installé, il avait neigé. beaucoup. tellement que ta fenêtre était bloquée par toute cette neige. alors en l'ouvrant, t'en avait déjà fait tomber beaucoup, qui ont dégringolées sur le toit. puis, avec ce qu'il restait, t'avais fait une boule de neige, que t'as lancé, sans vraiment faire attention à où tu lançais. pas de chance -ou plutôt gros coup de bol- c'est tombé sur une petite blonde, plus jeune que toi. et en prime, elle s'est reçut un cailloux dans la face, parce que la boule de neige en contenait un. nan mais, sérieusement, comment est-ce qu'un foutu cailloux s'était retrouvé là ? autant dire que t'avais dévalé les escaliers de la maison pour rejoindre la jeune fille aussi vite que t'avais lancé la boule de neige. pour t'excuser, évidemment. et il se trouve qu'elle était ta voisine, ou plutôt celle de ton père. elliot, c'était son nom. et le cailloux, tu l'a ramassé, après t'être excusé. comme si t'avais envie de graver cette rencontre dans ta mémoire, à dix piges, alors que t'avais aucune idée de ce qu'il allait se passer.
(la première médaille.) c'est la première chose que t'as reçut et dont t'as vraiment été fier. parce que t'avais bossé, pour ça. t'avais travaillé dur, tu t'étais entraîné, tu t'étais donné, à fond, comme jamais. ta première médaille de gymnastique. oh, une petite compétition, comme en avait l'habitude ton club. mais c'était beaucoup, pour toi. tellement que t'as appelé ton père, ce jour là. t'avais douze ans, si ta mémoire est bonne. mais oui, ta mémoire est bonne, ta mémoire est toujours bonne, pour ces histoires là. t'as appelé ton père, tu lui a dit, que t'avais gagné, que t'étais arrivé premier. puis tu lui a demandé si elliot était chez ses grands-parents. parce qu'elliot, c'était devenue ton amie. quand t'allais en angleterre, elle était toujours là, et c'était avec elle que tu passais tes vacances. ta première véritable amie fille, hein ? tu voulais lui en parler, à elle aussi. pas pour te venter, mais pour qu'elle soit fière de toi, comme toi tu l'étais. c'est peut-être là, que ta mère, pour te taquiner, à dit que tu étais amoureux de cette petite blonde aux yeux si clairs. t'as nié, mais au fond, tu l'aimais beaucoup, cette elliot.
(le lacet qui t'a valu les points de sutures, là, sur la joue.) ce lacet là, personne n'a jamais su pourquoi tu le gardais. t'avais quatorze ans, quand, en roulant sur ton vélo à toute vitesse dans la forêt à côté de l'endroit dans lequel vous aviez décidés de passer un week-end, avec maman et son nouveau mari, que ce lacet s'est prit dans la chaîne de ton vélo. il était défait. t'étais trop pressé d'aller t'éclater, que t'as oublié de faire cette chaussure là. t'es tombé, la tête la première. mais t'avais pas mal. t'avais juste des étoiles plein les yeux. qu'une envie, recommencer. aller aussi vite. prendre ces bosses en sautant encore plus entre elles. zigzaguer entre les arbres. pédaler avec juste la pointe des pieds, tant t'étais à l'aise. et c'est pareil, à l’hôpital, quand ils t'ont amenés te recoudre, tu suppliais maman de te laisser recommencer, de te laisser reprendre le vélo, que cette fois, tu ferais attention. t'avais pris goût au risque, à l'adrénaline. et t'as toujours en souvenir la cicatrice, là, mais c'est pas si matériel que ça, c'est pas comme le lacet, c'est plus physique.
(la plaque de l'armée de grand-père.) cette plaque, elle compte beaucoup pour toi. autant que la bague de maman, seulement, cette plaque, elle est à toi, grand-père te l'a donné pour toi, t'auras pas à l'offrir. grand-père, père de papa. grand-père, qui avait fait la seconde guerre mondiale, et qui avait cette plaque. un numéro, effacé par le temps, mais tellement authentique, encore une fois. tous les objets que tu gardais étaient authentiques à tes yeux, de toute manière. pour tes seize ans, il te l'a offerte. il avait gravé de nouvelles choses, au dos. il avait fait gravé le dessin simplifié de ton signe astrologique. le scorpion. c'était quand tu fêtais ton anniversaire, avec papa, avec ta belle-mère, avec elliot, avec tes grands parents paternels. c'est un jour que t'oublieras pas, parce que tu te souviens d'elliot, que tu revoyais après des mois sans être venu en angleterre. que tu revoyais, et que tu reconnaissais à peine, parce qu'elle avait changée, parce qu'elle devenait mature, parce qu'elle devenait plus belle que l'enfant qu'elle n'était déjà. et c'est là que tu t'es rendu compte, sûrement, que tu l'aimais peut-être bien plus que tu ne le pourrais. parce qu'elle vivait en angleterre à l'année, alors que toi, tu vivais en france, et l'angleterre, c'était les vacances. et que ta vie était en france, ta vie est en france.
(le bouton du bijoux.) le bijoux. ton bijoux. ton bébé. c'est comme ça que tu l'appelles, ta voiture. t'en prend soin. t'en a toujours pris soin. pourtant, ce jour là, au circuit automobile, y'a ce bouton qui s'est barré. un bouton pas bien important, un bouton pour la clime arrière. mais quand même. tu l'a gardé. cette caisse, tu l'as eu pour tes dix-huit ans. c'était ton gros cadeau. t'avais supplié tes parents, pour l'avoir. et ils avaient cédés, ils s'étaient dit que t'allais avoir dix-huit ans, que t'étais mature, assez pour avoir ta voiture. vitesse, adrénaline. ta soif de sensation fortes avait fait qu'augmenter, depuis l'accident du lacet. t'avais fait des choses énormes pour ton âge. moto-cross, parcours de bmx, hélicoptère, jet-ski... puis après tes dix-huit ans, t'as commencé les choses plus sérieuses. la voiture, oui, le circuit de vitesse. mais aussi l'hélicoptère, le saut en parachute, le saut à l'élastique. l'escalade, aussi. le canoë kayak dans les rivières folles des vallées de france. tout ça avec tes potes. tout ça, complètement déchiré, ou au contraire, parfaitement lucide. t'avais tout fait. et tu le faisais encore. quand tu conduisais ta caisse en revenant des soirées, t'étais généralement bourré. bourré et déchiré. et vous fonciez en ville, la musique à fond, tous les phares allumés. vous vous étiez jamais vraiment fait coffrés. jamais fait prendre en plein "délit". t'avais conscience que c'était dangereux. c'était toujours toi qui conduisait. c'était toi qui disait aux autres d'y aller, de se déchirer, que tu conduisais au retour. mais tu tenais jamais, à ne pas boire, à ne pas fûmer, quand tout le monde le faisait. mais ça avait pas l'air de gêner tes potes. et il s'est jamais rien passé. alors c'était pas si grave, hein ?
(la licorne rose bonbon.) quand tu l'avais vu, dans la chambre d'elliot, en angleterre, tu t'es foutu de sa gueule. littéralement. t'en pouvais plus. tu pensais pas qu'elle avait encore ce genre de peluches. mais au fond, tu trouvais ça adorable. et tu lui avais piqué. tu lui avais chipé sa licorne rose bonbon. en disant que tu lui rendrais, avant de rentrer en france, avant de la laisser, de plus revenir autant qu'avant, parce que t'allais être majeur, t'allais rentrer sur le marché du travail, dans le monde adulte. puis t'as oublié. ça fait bien trois ans, maintenant, que tu l'a, cette licorne. trois ans qu'elle sent déjà plus l'odeur de ta jolie blonde. de ta crevette, comme tu l'appelais toujours. parce que s'en était une, crevette. tu la portais comme tu voulais. quand vous vous bagarriez, t'en faisais ce que tu voulais, sans être trop violent, non plus, même pas du tout. t'étais toujours doux. tu faisais toujours attention, à pas lui tordre un poignet, à pas lui tirer ses longs cheveux blonds. et aujourd'hui, maintenant qu'elle est à biarritz, tu te dis que tu dois lui rendre. mais t'oublies encore, pourtant, vous vous voyez souvent. mais tu veux pas la quitter, finalement, cette licorne. elle te rappelait elliot. mais la blonde doit l'attendre, depuis le temps. alors tu lui rendra.

t'as craqué aussi vite genre, je pensais pas que t'allais débarquée comme ça le lendemain
en tout cas t'es canon comme d'hab hâte de lire tout ça

noooooon, c'est pas vraiiii, j'suis innocente, je vois pas de quoi tu parles. parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 591700345

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 591700345

merci ma belle, faudra qu'on se trouve un lien parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 3034868720

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 3034868720

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 2389628975

owi, m'offre toute entière avec chacune de mes personnalités

j'espère bien parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 3034868720

Invité

Re-bienvenuuuuue. I love you

Dis donc, tu deviens aussi faible que nous. parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 2928427356

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 2928427356

j'prend exemple sur les bonnes personnes parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 3034868720

mercii

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 2287049494

Invité

Rebienvenue à toi avec ce personnage.
Bonne rédaction!

mercii

Invité

bienvenue chez toi chaton

will

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 478423410

rebienvenue I love you

Invité

rebienvenue parmi nous
bébé will parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 478423410

mercii vous trois parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 2389628975

t'es...

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 2150148810

tous mes persos filles veulent aller dans le lit de ton izao. parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 993098006

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 993098006

(et moi jdis pas non à aller dans celui de sexywill parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 3128847970

parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 3128847970

)

m'enfin, bienvenue parfois je teste ton rire, je dis n'importe quoi, si ça ne te fait pas sourire, j'ai manqué ma proie. | izao 2287049494

~~et après on dit que je suis folle, blablabla, hein~~

» (Bendo) Je manque d'espace, je manque d'air pur
» (Bendo) Je manque d'espace, je manque d'air pur
» (romane) | sourire colgate, clin d'oeil clooney et c'est dans la boîte.
» Parce que parfois je fais mumuse. (a)
» (esteban) parfois je suis trop bavarde