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  Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS)

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 Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS) _
MessageSujet: Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS)    Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS) EmptyDim 3 Juil - 12:26

T'avais passé la journée dans les rues de la ville à faire naître dans les yeux des grands et des petits, des petites paillettes qui te font te sentir bien. Voir les gens heureux te rendait heureuse et tu ne te voyais pas faire un autre métier, il était bien trop passionnant pour que tu penses en changer. Maintenant que tu étais allongée tranquillement sur ton lit, après avoir pris une bonne douche revigorante, tu te demandais ce que tu allais faire pour occuper ta soirée. Tes colocataires n'étaient pas là et tu n'avais pas envie de rester enfermée dedans, alors que la météo avait annoncée une belle soirée, sans aucune goutte de pluie. Après de longues minutes de réflexion, tu décidais d'aller dépenser ton énergie débordante dans sur la plage en courant au bord de l'eau. C'était pas ton sport préféré, mais tu n'avais pas envie d'aller nager, ce qui était rare chez toi, vu qu'en tant normal c'était ton sport préféré. Après avoir enfilé un jogging et un petit top, tu laissais un petit mot pour tes colocataires, même si tu te doutais que tu risquai de rentrer avant eux. Ton choix pour la course se porta rapidement sur plage, vu que tu avais passé toute ta journée en ville. Prendre l'air allait te faire du bien, t'en étais certaine. Arrivée au bord de l'eau, tu regardais rapidement les alentours, étonnée de voir que l'endroit était pratiquement désert. Il n'y avait que quelques surfeurs et quelques familles qui profitaient des derniers rayons de soleil. Lentement mais sûrement, tu te mis à courir au bord de l'eau, un petit sourire sur le coin des lèvres. Te dépenser te faisait du bien et surtout cela te permettait de te vider la tête après une journée à travailler. Tu courrais depuis environs une petite vingtaine de minutes quand tu sentis une douleur envahir ta jambe droite. Tu ne t'étais pas échauffée avant de courir et maintenant tu étais entrain de t'en mordre les doigts. La douleur te surprit tellement, que tu finis les fesses sur le sable, tes mains autour de ton mollet, te demandant si c'était une simple crampe ou un claquage.
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MessageSujet: Re: Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS)    Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS) EmptyDim 3 Juil - 16:17

Berlin.
Klemens y pensait tous les jours à raison de plusieurs heures, de milliers de minutes et autant de secondes. Les souvenirs associés chariaient, le plus souvent, la déception qui ne manquait jamais de l'étreindre comme une compagne particulièrement aimante à laquelle il ne pouvait jamais réellement se soustraire. Tristesse allait de paire avec déception, dégoût s'ajoutait à l'équation et conférait à ce maelstrom d'émotions des nuances grisâtres. Berlin, c'étaient ses ruelles qu'il avait en tête avec constance. C'était sa vie, son quotidien, ce qu'il avait cru discerner comme le berceau de son futur au creux duquel il se voyait évoluer. Jusqu'à ce que tout ne finisse par l'écoeurer, le révolter, le rendre fou, dégueulasse de mépris. Il avait enfilé son sweat shirt d'un geste lent, emprunt de cette lassitude qui était devenue caractéristique. Il avait lancé à Eda, en langue de Goethe, un "j'me tire, m'attends pas, fais ta vie" gardant sur le bout de sa langue l'éventuel "peut être que je ne reviendrais pas". Cette éventualité semblait lui paraître de plus en plus séduisante, il évaluait les raisons de rester et celles de partir ( qui voyaient leur nombre grandir). Il n'y avait qu'un seul moyen d'expulser Berlin de ses pensées : courir. Un seul moyen d'faire taire la frustration putain qui jouait le opportunistes. Un seul moyen d'oublier, un laps bref, floué, chichement chéri. En courant, il faisait un pied d'nez à son moral traitre, il soufflait le chaud, s'essoufflait à atteindre cet objectif avec , toujours, cette folie latente. Merde, vraiment, il n'était plus celui qu'il avait un jour été. Biarritz et Berlin étaient incomparables. Et lorsque l'une l'étouffait, l'autre lui offrait un refuge où, pour ne pas lui déplaire, une plage lui était accessible. Avant de l'atteindre, il parcourait plusieurs kilomètres de bitume. Il le fit, ce soir là, se complaisant de la plus complète solitude. Il alignait les foulées depuis plus d'une heure lorsqu'il vit une joggeuse s'effondrer sur le sable. L'allemand considéra la jeune femme avec indolence, il n'était pas là pour jouer les sauveurs ou les chevaliers servants ou peu importait. Il faillit passer son chemin, décidant de s'illustrer comme le parfait connard, seulement, sa conscience vint mettre en exergue le côté inhabituel. Dans un jeu de " ça n'te ressemble pas, mon vieux". Il grogna, leva les yeux au ciel et dévia de sa trajectoire pour rejoindre la masse endolorie qui se massait le mollet. Le châtain s'approcha avec précaution puis se pencha pour mieux orienter l'angle de son regard. Il n'y connaissait absolument rien en médecine mais , à cet instant, même ses notions d'anatomie se révélèrent inutiles. "Sie Hilfe beno" chiure pensa-t-il, voyant la grimace qui vint déformer les traits de la blondinette. Il s'accroupit et n'eut aucune hésitation avant de porter la main à son mollet : " Vous avez mal an diesel, merde..." si Eda était là songea-t-il. Ses "V", Klemens les prononçait comme des "F" et cette dernière passait son temps à le taquiner là dessus. "Je m'appelle Klemens , je ne suis pas un psychopathe et je vais vous aider à...vous êtes capable de vous relever ?". A dire vrai, il voulait expédier cette affaire et retourner à son train de vie d'ermite qui lui convenait parfaitement. D'ailleurs, il allait sûrement adopter les monosyllabes à l'avenir.
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MessageSujet: Re: Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS)    Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS) EmptyDim 3 Juil - 23:23

Quand tu t'écroules sur le sable encore chaud, tu rages contre toi-même. T'avais fais aucun échauffement, pourtant tu savais que c'était la base avant de commencer n'importe quel sport, même la course. Tu te tiens le mollet en te mordant la langue et en refoulant les quelques larmes qui menacent de rouler le long de tes joues. A cet instant, tu pouvais vraiment qu'en prendre à toi-même et de ta deuxième main, tu frappes rageusement le sable qui s'envolent tout autour de toi. Avec la chance que tu avais, tu venais de te faire un claquage et tu pourrais dire au revoir au sport durant quelques temps. Et ça, tu pouvais pas le considérer, t'avais besoin de cette drogue chaque jour pour te ressourcer et vider ta petite tête blonde. Tu passes lentement deux de doigts de la main qui tient ton mollet sur l'endroit où tu as mal, tu te demandes si tu vas réussir à te relever pour au moins rentrer chez toi. Parce que même si la météo n'annonce pas d'orage, tu ne te vois pas passer la nuit dehors et encore moins sur la plage. Alors que tu essaies de te convaincre qu'il faut te remettre debout, une fois masculine retentit à tes oreilles, ce qui te fait relever la tête bien entendu. Ton regard se dépose sur un jeune homme totalement inconnu à ton répertoire et tu l'écoutes sans rien dire, plutôt étonné de la langue qu'il est entrain de parler. T'avais jamais été doué pour apprendre à parler d'autres langues, tes professeurs en avaient été même désespéré de voir ton niveau à à la fin de tes études. Tu arques un sourcil tout en écoutant le dénommé Klemens, avant de reporter quelques instants ton regard sur ta jambe toujours endolori. Il venait de te poser la question que tu te posais déjà depuis plusieurs minutes. Tu haussas légèrement les épaules pendant que ton regard se redéposa une seconde fois sur ton peut-être sauveur ? Moi c'est Aloïse... Et pour savoir si je peux le faire, il faut que j'essaie. Tes deux mains atterrirent donc à plat sur le sable encore chaud, pendant que tu priais pour pouvoir te relever, parce que tu n'avais pas envie qu'il te porte dans ses bras, même si cela ne devait pas être désagréable. Tu essayas donc de te relever doucement, mais ta jambe te lançais à chaque dois que tu prenais appuies sur celle-ci, ce qui te laissait de plus en plus penser que tu t'étais fais un claquage. Un long soupir s'échappa finalement d'entre tes lèvres. Peut-être que si vous m'aidiez à me relever, je tiendrai ensuite debout. Un petit sourire sur les lèvres, tu lui tendis la main, espérant qu'il veuille bien t'aider à te mettre sur tes deux jambes. Après, tu n'aurais certainement plus besoin de lui, enfin tu l'espérais parce que tu n'aimais pas être considérée comme une victime.
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MessageSujet: Re: Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS)    Dépassée ces limites, ce n'est pas toujours bon (KLEMENS) EmptyLun 4 Juil - 21:11

Un mollet. Un mollet attaché à une jambe, elle même rattachée à une silhouette svelte. Celle d'une jeune femme qui lui sembla pareille à Dita. Physiquement, elle n'en paraissait qu'une pâle copie. Sa carnation d'albâtre n'était rien comparée à celle de cette catin éhontée qui avait pris un malin plaisir à lui piétiner l'coeur d'ses godasses à semelle rouge dont il lui avait un jour fait cadeau. Rien comparée à celle qu'il voyait partout, chaque coin de rue, chaque reflet, chaque instant. Constituant la référence faisandée à laquelle il pensait. Cette fille là, Aloïse comme elle se présenta, n'était rien qu'un mirage, le miroitement obscur d'une Dita mutine dont il gardait , amouraché et bilieux , le souvenir de ses lèvres carmins qui se déposaient sur des coins éculés de son anatomie. Klemens se pinça les lèvres et avisa les dégâts d'un oeil tout sauf expert. Il récupera sa main et se mit debout. Son regard embrassa la plage à la recherche active d'une âme qui veuille prendre la relève. Il y avait, dans cette nouvelle personne qu'il était devenu, une envie ambivalente de se tenir le plus éloigné des conneries sociales qu'il avait aimé par le passé. Ses pensées revêtaient des bordures biaisées et teintées de regrets. Dietz puait la défaite. Il poussa un long soupire, observant la main qu'elle lui avait tendu et demeura immobile quelques nano secondes. S'il se trouvait debout à quelques centimètres d'une inconnue qui semblait souffrir, son esprit vagabondait, soûl, depuis des jours, des semaines, des mois. Et peut être qu'il devait souffrir autant qu'elle, d'un mal sur lequel comme le sien, il n'arrivait pas à foutre d'étiquette. Il songea qu'il devait impérativement faire des efforts au lieu d'apprécier la solitude. Il s'encouragea mentalement, tendant la main, attrapant le poignet de la demoiselle, constatant avec une surprise toute naïve et masculine à quel point il était fin. Il pourrait le briser s'il forçait dessus alors, il le manipula avec précaution, maladresse même. Argh. Il détestait ces réflexions de mauviette qu'il lui arrivait d'avoir. L'expression de son excellente éducation, revenant incessamment à la charge. Klemens Dietz régression de prince avenant à bête irascible. Il lui avait fallu se découvrir des cornes pour amorcer la transformation. Un rien qui avait fait un tout. Puis, le dégoût de soi même, dans la foulée. Il tira, grogna dans le processus même si, vu le poids plume, l'effort fut ridiculement minimal. Sa main droite prenant appui au niveau du poignet, il pivota sur le côté pour que sa main gauche aille quant à elle, empoigner l'avant bras gauche de ladite Aloïse. Elle était debout. L'équilibre était précaire, il le ressentit à travers les vibrations qui lui parvinrent. " Ich glaube" bordel, le français n'était vraiment pas son fort. Il reprit, hésitant : " Moi vais devoir vous portate". Il grimaça, pénaud. Pour être sur d'être compris, il tenta de mimer le geste qui faillit mettre la blonde au tapis. "Entschuldige....c'est le mot allemand pour ...comment vous dites pour Sorry ?" demandait-il sérieusement des précisions vocabulaires ? " J'oublie tous mes devoirs. Sur le dos ou dans mes bras, vous choisisse". Il la fixa, avec concentration.
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