(la bande) comme au bon vieux temps.

Y'avait ce genre de journées où tout allait bien. Le réveil, le boulot,la soirée. Pour Lo, ça avait bien commencé. Elle s'était pas réveillée de mauvais poil, c'était déjà ça. Le magasin aussi, c'était bien allé. Elle avait pas été désagréable avec des clients, comme ça pouvait lui arriver. Sa patronne avait hésité à la virer, un jour. Mais faut dire que Lo elle avait de sacrés bons arguments pour vendre ces foutus sous vêtements hors de prix aux clients. Elle avait juste une manière particulière de faire, mais ça rapportait gros. Puis elle était rentrée, crevée à vrai dire, parce que même si elle foutait pas grand chose... bah Lo elle était crevée le soir. Elle trouvera toujours un argument pour l'expliquer, d'ailleurs. Puis elle a commencé à s'emmerder. A pas savoir quoi faire. Elle avait pas envie de ranger l'appartement, elle avait juste envie de sortir. Alors elle a envoyé un message aux gars, pour leur proposer de sortir. Généralement, c'était pas la brunette qui proposait. D'ailleurs, généralement, la fausse-russe elle répondait même pas à ces messages. Elle venait, c'était tout. Elle répondait quand ils commençaient à trop parler. A parler tellement que ça faisait ramer son téléphone, ou qu'elle recevait des notifications toutes les dix secondes. Là elle répondait pour les engueuler. M'enfin, ça changeait pas de d'habitude. Au final ces messages, elle les lit, et elle se marre bien la brune. Bon, jusqu'ici, tout allait bien. Jusqu'à ce qu'un de ces espèces d'energumènes propose d'aller à la plage. De se faire un feu de camp. Enceintes Bluetooth et blagues de merde. Parfois histoires d'horreurs, qui contrairement aux blagues évoluaient au file des années, d'autres fois des discussions un peu plus sérieuses. Mais généralement, ça arrivait pas. Ce genre de soirées, la seule chose que Lo en ressortait de bien, c'était que Y'avait pas souvent des nanas bien chargées à cette heure là sur la plage. Aucune chance donc que les dons juans qui semblaient être là seule famille de la brune décident de s'en faire une ribambelle. Le reste, Lo, elle fuyait comme les gosses. Nan mais sérieusement, la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés sur la plage, ils avaient tous finis à l'eau. Pour ou à contrecoeur. Ce qui est sûr c'est que pour le Bazarov c'était à contrecoeur. Le second problème c'était que ses amis réagissaient, très vite, et à la positive. Et elle savait que quoi qu'elle dise, ils changeront pas de programme de soirée pour elle alors que c'est elle qu'à proposée qu'ils passent la soirée ensembles. Alors elle se contente d'envoyer un simple « vous faites chier. » qui devait bien les faire rire. Puis elle s'habille. Short délavé et troué, débardeur noir assez grand qui descend presque jusqu'à là où le short s'arrête, et ses éternelles converses blanche taille basse. Elle prend pas la peine de se se remaquiller, elle s'en fout, et l'unique touche de mascara de la journée à tenue. Elle embarque son sac, y met son téléphone et sort de chez elle. A pied, la brune mettait pas mal de temps. Surtout que faut dire qu'elle se depechait pas vraiment. Elle prenait son temps. Écouteurs dans les oreilles, elle lance sa musique. Le volume à fond, comme d'habitude.

@aaron dumas @lilo chevalier @morgan céasar @maël lacroix @valentin favreau

incompréhension du regard, de l'esprit et beaucoup d'oubli. incompréhension de personne, d'échange et d’exquis. un jour peut-être tu te mettras à comprendre. ou alors au moins, à chercher. tu devrais. il parait que ça aide dans les rapports humains. parait-il, t'es pas sur toi, t'es sur de rien mais t'es plutôt persuadé d'avoir rien à changer, tes rapports sont parfait. avec presque tout le monde. petit humain sociable au besoin impossible d'aimer tout le monde. aimer ? est-ce vraiment aimer quelqu'un que de renoncer à son corps convoité juste après un texto d'une brune trop fréquentée ? est-ce vraiment aimer quelqu'un quand on la regarde s'éloigner énervée, insultante envers ta personne et pourtant ne te demander que si tu as bien pris ton casque audio dans ton sac après ta journée de répétition. la réponse est claire, la réponse est simple. non Mo' tu n'sais pas aimer, tu sais baiser, parler, fréquenter, embrasser, délirer, danser. mais en rien tu sais aimer. pas de ce mot qui donne des papillons dans le ventre, qui empêche de dormir en fixant les étoiles, sourire aux lèvres, l'air niais. non toi la seule manière que tu sais aimer... c'est de lâcher tout tes plans après le message de Lo'. ça c'est de l'amour, du grand, du beau, du pur. tout laisser en plan pour retrouver ta bande de toujours, sur les banc de sable. puis, pour une fois que c'est Lo' qui propose, t'allais pas refuser c'genre de truc. encore moins avec un temps pareil, tu rêves déjà de l'eau sur ton corps. et aussi de foutre ta meilleure pote à l'eau. ou peut-être Aaron?... ouais Aaron, t'sais pas pourquoi mais le choix vient d'tomber, comme ça.

tu sifflotes, l'air de rien, l'air dans tes oreilles. tu marches d'un pas souple, ton tee-shirt blanc te donnant déjà assez chaud avec ton sac à dos... ba, sur ton dos. t'aurais bien aimé prendre des claquettes, plus facile et moins chaud. mais tu sortais de l'opéra et ce matin à six heure t'as enfilé tes baskets et ce jean usé. alors tant pis, tu fais avec. tu envoies des émoticônes en formes de crotte sur la conversation, autre fois de suite, puis tu te plains qu'Aaron mette du temps à répondre. ouais aujourd'hui c'est Aaron que tu fais chier. avant hier c'était Maël, chacun son tour. tu changes de musique, tes pensées divaguent au son de cet air si brutal. oui brutal. loin des douces mélodies vu durant ta répétition. mais c'est mieux, ça t'met dans l'ambiance. ça te met dans l'univers fou et électrisé qui se créer quand tu vois tes potes. c'est pas nouveau, c'est pas grand chose, c'est juste normal. juste parfait. et tu te félicites d'avoir lâché cette brune pour ce genre de délires en promesse. ok elle était mignonne, mais sans plus. en vérité c'était juste pour éviter de t'éterniser sur le corps d'Alix qui aurait tourné en boucle dans ta tête ce soir. trois jours qu'elle t'ignore, genre vraiment. même pas une parole en répétition. tu te demandes pourquoi les filles sont si pénibles, mais c'est surtout l'absence de son corps qui te met en torture. alors t'avais jeté ton dévolu sur cette brune rencontré y'a deux soir, un peu de blabla. pour laisser le temps passer, laisser sa chance à Alix de venir sonner. mais non, alors tu t'es décidé. mais faut croire que Loroleï sait mettre tes plans à mal même sans vraiment le vouloir. trop douée cette fille. flippante.
tu arrives sur le sable avec ce genre de pensées, un sourire aux lèvres et tes lunettes fixées sur ton nez avec ta casquette sur la tête. l'air tellement débrayé que bordel, on imagine pas qu'il y a une heure t'étais en collant. non vraiment. et tu les cherches, leur petites gueules d'enfoirées.

elle le voit, au loin. son p'tit mo. enfin, grand. parce que faut dire que c'était une naine la lo par rapport aux gars. mais chut, elle aimait pas qu'ils lui rappellent, alors faut pas le faire non plus. elle reconnait bien la dégaine du danseur -qui d'ailleurs en a pas l'air, comme ça, là de loin, parce qu'on dirait presque un clochard parfois ce gars.- alors elle enlève ses chaussures, grimaçant quand ses pieds rejoignent le sable qu'elle déteste. mais c'est pour pas s'en foutre plein les pompes et pour faire du bruit. parce qu'il est dos à elle, parce qu'elle va se venger pour les smileys crotte avec quoi il a spammé leur conversation. un vrai p'tit salopard ce morgan. elle court jusqu'à lui, elle s'en tape de faire du bruit, au final, il a son casque sur les oreilles. et dans le dernier mètre, en même temps qu'elle lui saute sur le dos, elle hurle, comme un cri de guerre. et elle s'accroche à lui, enroulant ses pieds autours du torse du danseur comme un koala. c'était bien les seuls à qui elle pouvait faire ça, mo, ron et les autres. parce qu'ils connaissaient l'espèce de tarée qui résidait dans la cervelle de lo la blasée. parce lo, c'était la blasée aux yeux des autres, et la tarée aux yeux des gars. une vraie plaie. elle enlève le casque audio de mot, pour passer sa main fine dans les cheveux sombres du céasar, sous ses protestations et lui embrasse négligemment le front. affectueuse avec eux, seulement eux. après tout, c'est sa famille ces mecs, elle se verrait pas vivre sans l'un d'eux, et pourtant... « lilo m'a envoyé un message. il peut pas venir, ou il veut pas, j'sais pas trop. y'a sa copine qui s'est barrée, là, tu sais.. il est pas bien. j'crois qu'il va partir, t'sais...» si ça lui fait mal, à lo ? ouais. ouais elle pense que ça lui fait mal. parce que c'est compliqué. parce que c'est prenant. parce que c'est son lilo, que cette blonde à carrément hypnotisé. et parce qu'il va les laisser, elle le sait, au final, lilo, il était pu trop dans le délire des défis avec les gars... c'était bien, au début, jusqu'à ce qu'il commence à sortir avec cette naïs. « et maël bosse ce soir, il peut pas venir non plus. visiblement, on sera que tous les quatre, avec val et ron, si ces enfoirés ce décident à venir. » mais c'est qu'elle reste accrochée à lui, la brune. c'est qu'elle se cale là, contre sa nuque, pendant qu'il répond et qu'il essaye de la faire partir. mais au final, elle s'accroche bien. tellement bien que s'il la fait tomber, il tombe avec elle. ou sur elle. aïe, bad thing. « en attendant on va trouver un endroit, hein ? puis tu vas me porter sur ton dos, parce que j'aime pas le sable et que t'es plutôt confortable comme mec. puis ça va te faire les muscle, allez, c'est cool ça pour la danse. tu fais des portés des fois ? type dirty dancing ou sexy dance ? s'tu veux j'peux t'aider, j'suis un poids plume, ça se sait bien. » y'a cette voix dans sa tête à lo -ah, putain, en vrai cette voix c'est moi- qui se marre. elle ferait tout pour le faire tomber si jamais il acceptait, le brun. et puis d'ailleurs, elle sait bien qu'il en voudra pas de son aide, ça se sait qu'elle est pas douée.

comme lilo est parti et que maël a été supprimé pour inactivité, j'ai dû trouver des excuses (la bande) comme au bon vieux temps. 116022720

(la bande) comme au bon vieux temps. 116022720

tes pied ils avancent seul dans le sable, la musique qui pulse dans tes oreilles t'empêche d'entendre le son de la mer. les vagues qui vont et viennent et s'écrasent sur le sable. ça t'empêche aussi t'entendre ce qui arrive derrière toi. t'as l'impression de manquer d'crever en sentant un poids énorme s'abattre sur ton dos. et il te manque vraiment peu pour t'écrouler. t'arrive cependant à rester debout. comment ? miracle tu dirais alors que ton pied droit s'enfonce devant dans le sable et que tes bras viennent chercher ton équilibre. et tout ça s'enchaine en peu de seconde, tout comme le cris qui passent la barrière de ton casque audio et les notes de musiques mélodieuses. Oui mélodieuses, c'est le cas de le dire lorsqu'on les compare à ce cris féminin qui se mélange entre hurlement de guerre et l'impression d'égorger quelqu'un. Lo', évidement. facilement identifiable par ses actes mais aussi par le fait que c'est surtout la seule présence féminine dans votre groupe et donc la seule à devoir se trouver sur cette plage et à pouvoir te faire vivre ce genre de souffrance. cette fille aura un jour la chance d'te faire crever d'un arrêt cardiaque si ça continue. tu te remets droit la gardant sur ton dos, tes doigts remontent à ton visage descendant ton casque sur ta nuque alors que tu remets ta casquette en place. lilo m'a envoyé un message. il peut pas venir, ou il veut pas, j'sais pas trop. y'a sa copine qui s'est barrée, là, tu sais.. il est pas bien. j'crois qu'il va partir, t'sais... t'fronces les sourcils à ses paroles. what ? la blonde s'est tiré ? léger coup aux trips, ses yeux te faisaient rêver. peut-être aussi cette manière d'te regarder. puis... Lilo, se barrer ? t'imagines pas bien l'affaire dans ta tête. t'imagines aussi très bien ce que ça doit être dans celle de Lo'. dis pas d'connerie.. sois pas jalouse il va revenir ton p'tit moralisateur. tu dis avec un rire. parce que c'est vrai, Lilo c'est celui qui fait le plus de réflexion quand vous continuez vos défis, c'est le mec qui est le plus de l'avis de Lo' sur ces filles accumulées. mais non il peut pas se tirr, tu peux pas l'imaginer... et maël bosse ce soir, il peut pas venir non plus. visiblement, on sera que tous les quatre, avec val et ron, si ces enfoirés ce décident à venir. parfois, tu t'dis que Lo' est vachement forte pou savoir toujours tout. ils l'ont même pas dis dans la conversation public, sinon tu l'aurais vu. alors tu sais pas trop comment elle fait pour toujours vous avoir à l'oeil, pour vous garder sous un espèce de contrôle parental, bien à elle, parce que c'est pas vraiment une figure maternelle, faut voir la vérité... moi qui m'suit motivé à venir, et en faite c'était même pas obligatoire, j'suis dégu'.. tu lances avec un rire passant tes bras derrière toi, sous ses fesses, sans aucune ambiguïté. juste pour la soutenir. entre Lo' et toi, étonnement y'a jamais eut ça. bizarre pour ta petite personne, mais c'est comme ça... t'avances lentement espérant que tes potes vous rejoignent. non pas que t'aimes pas être en tête à tête avec loreleï mais c'est votre groupe quoi... en attendant on va trouver un endroit, hein ? puis tu vas me porter sur ton dos, parce que j'aime pas le sable et que t'es plutôt confortable comme mec. puis ça va te faire les muscle, allez, c'est cool ça pour la danse. tu fais des portés des fois ? type dirty dancing ou sexy dance ? s'tu veux j'peux t'aider, j'suis un poids plume, ça se sait bien. tu lui lances un regard en coin, bordel oui les filles ça parle tous le temps, surtout Lo' surtout les filles qui ne cherchent pas à te séduire comme Lo' justement. les autres savent se taire, voulant te garder un parfum de mystère, mais pas Lo' Loreleï se fiche bien de ça, ou de te rendre fou. tu l'écoutes. compare des trucs qui peuvent se comparer. je pratique pas le "sexy dance" mood.. tu répliques avec un rire en imaginant guère tes journées passé à faire de la danse comme ce genre. rappel moi, t'es déjà venu voir mes ballets ou nan ? parce que si j'fais des portés, va vraiment valoir que tu revois ta culture danse, moi c'est plus le lac des cygnes que Dirty dancing.. tu lâches avec un rire, n'ayant absolument aucun problème avec le fait que dans la tête des gens les portés soit nettement plus sexy avec ce genre de danse et de mec. même si tu es en train de m'parler de ton fantasme de t'faire porter par un mec qui sait lever les bras et te soutenir en l'air... j'en suis capable. tu lâches avec un rire moqueur et amusé continuant d'avancer sur le sable en regardant autour pour vous trouvez un endroit posé et attendre vos potes.

[bon j'ai finis par répondre, au pire les autres viendront après ]

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