risibles amours.

lia non. non, ne pleurs pas. tu réalises tes larmes lorsqu'il t'en parle. tes lèvres vibrent, tremblent. tes yeux piquent. ton corps le réclame, ton coeur saigne, tandis que ta conscience te rappelle que tu es une bombe humaine. dangereuse. prête à faire exploser son quotidien. tu le sens, numa, se rapprocher de toi. te serrer dans tes bras. il agrippe tes larmes. les chasses. ce surplus d'émotions te déstabilise, énormément. lia, regarde-moi. tu n'oses pas, plus. tu ne veux pas attirer sa compassion. lui faire oublier la rancœur qu'il doit probablement posséder à ton égard. ne pleur pas ... tu es si belle ma lia, ne pleur pas pour moi. douloureuse salive. tes mains s'agrippent à son corps. à ses cheveux, sa nuque. nourrie par sa force, sa chaleur et sa présence. ne me promets rien, je n'ai pas besoin de promesse, j'ai seulement besoin de toi et tu dévies. ton regard dévie pour s'ancrer de nouveau dans le sien. je ... tu veux que je m'éloigne ? non ! voix cassée, souffle coupé. je ne veux pas que tu partes. tu tiens son visage dans les paumes de tes mains. ton regard lui indiquant toute l'estime et l'amour que tu éprouves à son égard. ton regard scintillant. vos lèvres se frôlent. se caressent. tu déposes un baiser sur sa joue. tu le savoures. l'apprécies. caresse le temps. mais je ne veux pas que nous souffrions de nouveau. tu ne veux pas le faire souffrir par ton besoin constant de renouveler ton air. d'explorer. de voyager. de découvrir. et de partager. tu ne veux pas le faire souffrir par cette absence de frontières contrôlant ton coeur et corps. et tu ne veux pas non plus souffrir, toi aussi, en te laissant porter par cette émotion que tu ne sais pas comment appréhender, maîtriser, contrôler. numa, je t'aime. et tu l'embrasses de nouveau. parce que c'est plus fort que toi, plus fort que tout.

ses pleurs te font mal, son mal-être t'atteint de plein fouet. tu serais capable de tout donner pour qu'elle retrouve son si beau retrouve. pour qu'elle brille de nouveau, de mille feu, tu serais prêt à beaucoup trop de choses pour cette femme, parce que tu l'as dans la peau. parce qu'elle te fait vibrer comme jamais personne ne t'a encore fait vibrer. non ! je ne veux pas que tu partes qu'elle finit par dire, la voix cassée, le regard ancré dans le tien, ses mains qui t'encerclent le visage et toi, qui oublie simplement de respirer. ses lèvres s'approchent pendant que ses mots tournent en boucle dans ton esprit. elle ne veut pas que tu partes, que tu t'éloignes, parce qu'elle aussi, elle tient à toi. parce qu'elle aussi à besoin de son contact, affreusement dépendant de son toucher. ses lèvres se posent sur ta joue. mais je ne veux pas que nous souffrions de nouveau. tu fermes les yeux, tu fermes tes paupières devant ce dilemme. toi non plus, tu ne veux pas souffrir, tu ne veux pas qu'elle souffre. numa, je t'aime. qu'elle finit par dire. ses lèvres capturent les tiennes, tu n'as pas le temps de réagir, tu n'as le temps de rien. tu oublies une nouvelle fois de respirer pendant que ces trois petits mots t'assaillent, ces trois petits mots avec tellement de sens. tu en as tellement rêvé de ce moment, tellement rêvé qu'elle te les souffle de nouveau. tu le voulais plus que tout, et voilà qu'elle se lance, la première fois que vous vous voyez. tu réagis finalement, tu réagis en posant tes mains sur ses hanches, tu réagis et tu réponds à son baiser avec passion. avec envie, avec présence. tu réponds, simplement, pendant que tes mains résistent à parcourir son corps, résistent pour rester sur ses hanches. sagement. le baiser se stoppe, irrémédiablement, tu as besoin de parler. besoin de t'exprimer, besoin de lui dire. je n'ai jamais cessé de t'aimer lia. que tu souffles contre ses lèvres. c'est simple, c'est sincère, c'est surprenant mais tellement libérateur, comme si tu attendais ça depuis le début, comme si c'était tout ce don tu avais besoin depuis toujours. qu'elle te regarde de cette manière, qu'elle te scrute de cette manière, qu'elle te touche. ta main vient doucement caresser sa joue. tu ne veux pas parler, tu ne veux plus parler, mais il le faut. pour ton bien, pour le sien. pour le vôtre. il faut qu'on se laisse du temps. le temps de retomber sur nos pieds, le temps d'apprécier je ... je ne veux pas aller trop vite. tu sous-entends parfaitement que si tu lui donnes tout maintenant, tu as peur de souffrir de nouveau, tu as peur d'y laisser plus que ton coeur cette fois.

vos corps qui se trouvent, vos âmes qui réapprennent à s'aimer. c'est comme une évidence, votre évidence. tu ne pensais pas que retrouver numa se passerait de cette manière. que tes lèvres retrouveraient le goût des siennes. que ton corps retrouverait son désir pour le sien. non, tu ne pensais pas que tu étais toujours éperdument amoureuse de numa. tu ignorais que ton centre de gravité dépendait toujours de lui. de l'impact qu'il possède dans ta galaxie. vos lèvres se séparaient l'une de l'autre. tu en profites pour reprendre ton souffle. ton pouls saccadé. ton ventre pétillant. tu possédais beaucoup de difficulté à maintenir cette fièvre qui t'anime. je n'ai jamais cessé de t'aimer lia. c'est trop. c'est beaucoup trop. tes yeux brillent de nouveau. touché par sa surprenante honnêteté. tu étais partie en lui faisant croire que tu ne l'aimais plus pour lui permettre de réapprendre à aimer une autre. tu as échoué. le brisant par la même occasion, pour rien. il faut qu'on se laisse du temps. le temps de retomber sur nos pieds, le temps d'apprécier je ... je ne veux pas aller trop vite. tu comprends son besoin, ses mots. tu refermes tes lèvres entrouvertes. douloureusement, tu le repousses de nouveau afin de descendre de la table sur laquelle ton corps était suspendu. jambes un brin tremblantes, tu essayes de reprendre ton souffle. de retrouver tes esprits. j'irai à ton rythme numa. ta main vient glisser le long de son bras. puis tu t'écartes, encore, pour t'occuper de tes pâtes dont l'eau est en ébullition. tout comme ton corps. mais ... je pense à ta petite-amie, je n'ai pas envie d'être ... enfin de t'imposer quoi que ce soit. tu joues avec ta lèvre. je ne veux pas que tu la quittes pour moi, surtout si tu étais heureux avec elle. malgré tout ce qu'il vient de te dire, de t'avouer. tu ne veux pas, une fois de plus, endosser le rôle de celle qui vient perturber l'ensemble de son quotidien. tu sors les pâtes, ça t'occupe les mains. tu continues la préparation. soucieuse de bien faire.

Elle s'écarte, doucement, de toi, recule, t'échappe, puis finit devant la casserole. tu la regardes, sans rien dire, tu la laisses faire, tu ne sais pas quoi faire en même temps, tu ne sais pas comment réagir devant elle, parce que tu l'aimes. tu l'aimes ta lia. plus que tout, et c'est ce qui te laisse sans voix, c'est ce qui fait que tu es là, tel un pantin qui attend son ordre. j'irai à ton rythme numa qu'elle prononce simplement, et tu sens un poids en moins. il s'envole, se libère, te laisse en paix, simplement. alors tu souffles un bon coup. mais ... je pense à ta petite-amie, je n'ai pas envie d'être ... enfin de t'imposer quoi que ce soit. je ne veux pas que tu la quittes pour moi, surtout si tu étais heureux avec elle. qu'elle parle, qu'elle dit, doucement, en restant accrochée à sa préparation. tu t'approches, doucement, derrière elle, tes mains se posent tendrement sur sa taille pendant que tes lèvres trouvent le chemin de sa nuque, de son cou, de sa mâchoire, tu y déposes de légers baisers. tu préfères que je reste avec elle ? tu joues, peut-être un peu trop avec le feu, mais tu as besoin de décompresser, mais surtout et avant tout, de lui dire la vérité, c'est sûrement pour ça que tu continues tes baisers avant de lui murmurer quelques mots dans le creux de l'oreille. je t'ai menti lia. je n'ai personne dans ma vie. je n'ai pas de demoiselle qui m'attend quelque part, je ne vais pas quitter quelqu'un pour toi, parce que je n'ai personne. je pensais ... je pensais me protéger, nous mettre des barrières, pour ne pas flancher, pour ne pas se blesser mais je suis trop faible. trop faible devant toi, je ne peux pas résister. tu déposes un dernier baiser dans son cou avant de te reculer, pour la laisser préparer. tu la regardes faire, passionné par chacun de ses gestes, par tout ce qu'elle fait. tu l'aimes, de trop. peut-être que tu y perdras ton coeur une nouvelle fois, peut-être bien, mais tu ne peux pas faire autrement quand tu es devant elle.

son corps qui retrouve le tien. courte distance, les minutes ne vous ont pas arracher l'un de l'autre. vous restez proches. c'est magnétique. inconscient. ses lèvres qui te parcourent et qui t'empêchent de te concentrer sur le mouvement de tes mains. ses lèvres qui te parcourent et ton désir pour lui qui ne cesse de s’accroître au fil des secondes. tu le sais, tu vas finir par exploser, et ne plus être capable de te maîtriser.  tu préfères que je reste avec elle ? ton palpitant loupe un battement. ton couteau tombe sur la table de travail. ce n'est pas ce que tu veux, mais c'est ce que tu penses être bon pour lui. tu fermes tes paupières, tu as besoin d'air. tu comprends qu'il essaye probablement de te blesser. en embrassant ta peau, tout en évoquant cette femme qui a su capturer son coeur. je t'ai menti lia. je n'ai personne dans ma vie. je n'ai pas de demoiselle qui m'attend quelque part, je ne vais pas quitter quelqu'un pour toi, parce que je n'ai personne. je pensais ... je pensais me protéger, nous mettre des barrières, pour ne pas flancher, pour ne pas se blesser mais je suis trop faible. trop faible devant toi, je ne peux pas résister. instantanément, un soupire s'échappe de ta cage thoracique. du soulagement. il s'éloigne. tu secoues ton visage, à la recherche d'une quelconque envie de terminer la préparation de ce repas. mais tu mens, tu te mens à toi-même. tu n'as pas faim. tu n'as aucunement envie de rester loin de numa. c'est terminé ces conneries. tu ne peux plus être malhonnête envers toi-même, envers lui, envers tout le monde. tu l'aimes. tu l'as toujours aimé. pourquoi es-tu là ? pourquoi es-tu revenue à biarritz ? réfléchis. tu te pinces la lèvre, secoues de nouveau ton visage. doucement, tu viens laver tes mains. ton corps bouillonne. tu n'en peux plus. je suis désolée numa. c'est trop. beaucoup trop. et tu reviens auprès de lui. pour l'embrasser. c'est violent, brûlant. son corps plaqué contre le mur. tes mains qui remontent le long de son torse, sous son t-shirt. tu as besoin de le sentir, besoin de le toucher. tes lèvres qui s'embrasent contre les siennes. ton corps qui se colle autant que possible contre le sien. tes hanches qui dansent avec les siennes. ton souffle qui s'écrase sur sa peau. tu as besoin de lui, maintenant. je n'arrive pas à contrôler ce que je ressens ... pour toi. l'une de tes mains s’enfonce dans ses cheveux afin d'attirer son visage sur le côté. tes lèvres capturent sa nuque. tu l'embrasses, le mords, le pince. ça glisse, ça caresse, ça pique. c'est une multitude d'émotions. un tourbillon de sensations. arrêtes-moi avant qu'il ne soit trop tard. si tu le peux numa, fais-le. puisque moi, je suis faible.

tu t'écartes, tu t'éloignes d'elle, tu lui laisses le temps qu'il faut, alors tu te recules simplement, sans pourtant la perdre des yeux. elle se balade, ses gestes sont fluides, certains. tu l'observes, terminer sa préparation. je suis désolée numa tu ne comprends pas, pas tout de suite alors qu'elle te lance ces mots là. elle s'excuse, oui, mais de quoi ? qu'est-ce qu'elle a fait ... de plus ? de moins ? tu as du mal à comprendre. jusqu'à ce qu'elle revienne vers toi. ton corps recule sous l'effet, se bloque contre le mur pendant que tes mains s'écrasent dans son dos, au niveau de sa chute de rein. tu la sers, contre toi, tu la tiens alors que ses lèvres trouvent les tiennes. c'est violent. c'est passionné. tu abdiques, tu te laisses faire, complètement.
je n'arrive pas à contrôler ce que je ressens ... pour toi. elle écarte ta tête, ses lèvres trouvent ton cou, ta nuque, tu souffles, c'est rauque, c'est empli d'émotions intenses, émotions qu'elle te procure. toi non, tu n'arrives pas à le contrôler. c'est trop fort, trop intense, trop vous. tu ne peux pas faire grand chose contre, tu le sais. alors vous cédez, simplement. arrêtes-moi avant qu'il ne soit trop tard tu ne réfléchis pas plus longtemps. tu ne veux pas l'arrêter, non, tu ne peux pas l'arrêter. tes mains trouvent ses hanches, trouvent son corps, l'agrippe avec force. et tu la soulèves, l'obligeant ainsi à passer ses jambe autour de ton corps. tu l'emmêles au tien, elle n'a plus le choix, elle est là, contre toi. une te des mains sagement positionné sous son fessier, l'autre qui longe son dos pour se plaquer contre sa nuque. je n'ai pas envie, d'arrêter. que tu murmures simplement contre son oreille. c'est passionné, c'est vous. simplement vous. vous ne pouvez pas vous empêcher de vous sauter dessus, comme si c'était le destin, comme si vous n'aviez pas le choix. et c'est comme ça que tu termines à l'étage, gravir les marches, à la poser sur son lit. tu retires ton t-shirt, tu le jettes, quelque part avant de t'attaquer à ses vêtements à elle. tu la surplombes, de ton corps, tu la gardes sous tes yeux alors que tes lèvres redécouvrent son corps. le parsemant de multiples baisers.