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 dazzle w/Louise

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dazzle w/Louise _
MessageSujet: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyMar 8 Mar - 20:10


LOUISE & FABIAN
In the mirror you’re a work of art
But this is real life

(show me)

Soirée douce, lune qui point, planquée par les nuages, dans le ciel d'encre, emmitouflés, les loups sont de sortie. La meute avance, délégation diplomatique d'un genre particuliers, l'excitation grignote les particules, le calme s'éloigne, les mecs se marrent, animent les rues qu'ils traversent, des sourires canailles aux lèvres, ourlées sur des canines qui luisent réverbérant les rayons de l'astre nocturne qui règne là-haut. Les pas s'alignent, dextres, rythme régulier, chorégraphie impregnée au fil du temps qui s'effiloche, des rires gras qui résonnent, des qualités et des travers appris, à trop se côtoyer, soudés, ils pilent quelques instants, rue du Port Vieux, qu'ils longent, Fabian se demande si la route sera encore longue, suiveur, présent dans le cortège par le fruit d'un guet-apens qu'il leur pardonne volontiers. Marco prend alors la parole, pour répondre à la question de son ami, sur la même longueur d'onde. « C'est pas loin, les mecs. Apparemment, la fiesta se déroule rue Dalbarade » - zone pavillonnaire paisible, accueillant le temps d'une soirée les sales rejetons biarrots, bordure de mer et vieille chouette en prime, pour romantiser le cadre , pitoyablement receleur de rêves. Acoriola se passe une main sur le visage, où les preuves s'affichent, délit de manque de sommeil, marchand de sable recherché activement par toutes les agences gouvernementales fabiannes. Des sourcils se froncent, des paroles retentissent, balaient le silence qui veut s'installer, les lampadaires sont allumés, les habitations, elles, éclairées, la chaleur diffuse dans les cœurs, au sens figuré. « Qui organise, déjà ? » - Benjamin demande, geste emphatique, la clope qu'il porte aux lèvres est entamée aux trois quarts , question extrêmement pertinente, il fallait bien qu'il y en ait un qui la pose. Fabian se concentre alors, pendu aux lèvres de son fanfaron de pote qui affiche un sourire crade, celui qui hurle à tous les bandits présents que ce soir, il y aura de la baise. « Une fille. Et tu la connais d'où ? » - souffle Fabian, bonnet vissé sur le crane, le nez enfoui dans le col de son caban, mauvaise habitude, il ne fait pas si froid que ça, la mer adoucit l'air. « Je l'ai accosté dans la plus pure tradition » - qu'il se vante, Marco, grand brun au regard ténébreux, un serial dragueur, serial emberlificoteur, un connard de grand championnat. « A la plage ? Au supermarché ? Me dis pas dans les transports en commun ? » - moqueur, Benjamin semble avoir visé juste. « Bah,quoi ? C'est pas interdit » - se justifie Marco, décidant d’accélérer le pas, lançant un « on s'active les calandres, ce soir, on ne s'impose aucune limite ». Fabian secoue la tête, dépité par le niveau de ses camarades. Se disant que ses potes ont vraiment les crocs. (…) Akerbeltz emprisonnée en main, Fabian observe ses amis, consterné. Marco explore la cavité buccale d'une parfaite inconnue tandis que Benjamin, lui, explique pour la sixième fois la théorie des cordes avec des airs de grand expert ( alors qu'il n'y connaissait quedalle avant de mater un documentaire sur Arté , genre, la veille). Si la question du pourquoi sa présence en ces lieux se pose toujours, elle disparaît aussitôt, emportée au loin par la silhouette qui vient découper son champ de vision, rayonnante à sa manière, inconsciemment, un sourire vient étirer ses lèvres, creuser des fossettes sur son minois. « Mademoiselle Archambault » - il n'est même pas sûr de connaître son prénom. Mais c'est peut-être l'occasion de. « Vous me suivez, c'est ça ? » - combien de fois se sont-ils croisés ces derniers jours ? « Quelle que soit la raison, je préfère ma version » - ajoute-t-il, buvant une gorgée de sa bière en se demandant qu'est-ce qu'elle peut bien foutre là, la princesse, dans une fête squattée par des prolos comme lui.  


Dernière édition par Fabian Acoriola le Mer 9 Mar - 19:01, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyMar 8 Mar - 21:45

Après une énième journée passée au stade de rugby, à prendre des photos des entrainements et faire des mini-interviews des plus bateaux "alors comment vous vous sentez après cette série de victoire?", "comment vous préparez vous pour ce prochain match face à Narbonne, à Narbonne?", elle pouvait enfin rentrer chez elle. Se poser. Loin des odeurs de vestiaires. Un bon bouquin, un bon bain chaud, un petit épisode de série, des nems à faire livrer et au lit. Enfin ça, c'était le plan qu'elle s'imaginait en route pour son appartement luxueux du centre ville qu'elle partageait avec sa meilleure amie. Le plan auquel elle s'était accroché toute la journée, qui l'avait fait tenir. Manque de bol, à peine la porte de l'appartement ouverte, sa colocataire s'éclama d'une voix suraigüe. Louiiiiiiiise, t'es rentrée, ce soir chaton on sort! Adieu doux rêve de bain moussant et bougie parfumée. Il n'y avait absolument aucune chance que celle-ci lui laisse le choix de rester faire la vieille meuf sans vie sociale ce soir-là. La petite brune qui partageait son appartement étant apparement en train de se préparer dans sa chambre, elle ne vit pas l’air déconfit de Louise, les épaules baissées, se passant les mains sur le visage quand celle-ci lui répondit d’une voix peu enjouée.  ok…. Pas de quoi défaire l’enthousiasme légendaire de son amie, loin de là. Elle sortit la tête de sa chambre, le sourire aux lèvres.  Va prendre ta douche, je t’ai sélectionnée des tenues, et je te coifferais! Great, se dit-elle ironiquement à elle-même. La petite Archambault releva le visage vers sa meilleure amie en souriant, se dirigeant vers la salle de bain. La douche, le seul moment de détente qu’elle aurait de la journée. La brune tapait déjà à la porte. Dépêche toi on va être en retard! Bien gentiment, Louise sortit de sa douche. Une loooongue et interminable séance à jouer la poupée Barbie de la jeune femme et voilà Louise toute apprêtée. Coiffer de boucles gracieuses qui entouraient élégamment son visage, d’une robe de soirée, un peu (beaucoup) trop courte à son goût qu’elle passerait probablement sa soirée à rabaisser tant bien que mal, d’escarpins et d’un maquillage léger, la voilà quittant le confort douillé de son appartement, pour le froid de la nuit biarrote. Game face on, pretend you’re having a good time. Arrivée à la soirée. Elle ne connait personne, elle reste accroché comme une moule à son rocher à sa meilleure amie. À peine le temps de se retourner pour prendre un verre de ce qui semblait être le breuvage le moins alcoolisé de la soirée dans un goblet rouge comme ceux des soirées étudiantes dans les séries américaines. Elle regarde autour d’elle, tel un lapin pris dans les phares d’une camionnette dans la nuit noire. Pas une seule tête connue. Un vrai cauchemar. À l’aide, que quelqu’un lui vienne à l’aide. Pendant le trajet, on lui avait vendu ça comme une soirée avec pleins de beaux garçons. Tout ce qu’elle voyait c’était des males en manque de chair, et à peine potable pour la plupart, quoi qu’elle n’était pourtant pas du genre à juger sur le physique. Elle n’avait juste pas envie d’être là ce soir j’imagine.  Mademoiselle Archambault Oh non, quelqu’un qui connait son nom de famille. Cauchemar le retour. Elle se retourne, grimaçante, se demandant à quel sauce elle allait être mangé et se sentit soulagé de tomber sur Fabian Acoriola, un garde du corps, vigile, un truc du genre, elle n’était pas sûre à cent pour-cent de la terminologie à adopter, engagé par son père pour une de ses nombreuses soirées mondaines et par le club de temps à autres. Un visage familier. Son nouveau rocher, pourvu que celui-ci ne soit pas aussi mobile que son amie. Elle lui sourit.  C’est Louise ici. Ici, elle n’était pas la fille de son père, elle était juste Louise, la fille qu’on avait trainé de force en soirée, qui était bien loin d’être à sa place. Vous me suivez, c'est ça ? Elle posa sa main sur sa poitrine, faisant mine d’être gênée, hollywood here she comes.  J’avoue, je suis démasquée, je ne vis que pour suivre vos beaux yeux partout.  Le compliment sur ses yeux était probablement de trop et déplacé et quand elle s’en rendit compte il était bien trop tard pour le retirer. Elle rougit et combla ce moment gênant en buvant une gorgée de la boisson qu’elle s’était servie précédemment. Elle grimaça au gout de celle-ci et posa le verre sur la proche table qu’elle avait trouvé à porter de bras, hors de question qu’elle en boive une seule goutte de plus. Quelque soit la raison, je préfère ma version Elle laissa échappé un petit rire cristallin. Qu’est-ce qu’elle foutait là, elle se posait bien la même question, pourtant depuis l’arrivée du militaire de carrière, elle ne se sentait plus aussi mal à l’aise de précédemment. À tort ou à raison, l’avenir nous le dirait.
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyMer 9 Mar - 20:11

S'il a de beaux yeux, que peut-il dire des siens. Tout compte fait, à laisser ses iris couler sur son visage (et le reste), il ne sait pas s'il préfère vraiment sa version. Les deux provoquent une certaine satisfaction de superbe. Il change de position, son corps conscient répondant à la proximité de la belle brune qui vient d'ajouter sa présence à la sienne. Malgré les lumières tamisées et la musique crachée par les baffles, dernier titre du DJ nordique à la mode ces derniers temps, il se sent bien. Musique empruntée d'un répertoire qui n'est pas le sien, il subit le goût lamentable, agacé mais pas intolérant au point de mettre la main sur le proprio pour lui faire comprendre que la liste de lecture relève du grand n'importe quoi et n'aurait absolument rien à envier à une version plus épurée d'une attaque atomique. Hiroshima rebaptisée Dalbarada avec non pas un « e » mais un « a » pour le côté dramatique. Il se gratte l'arrière du crâne, Mademoiselle Archambault, il la connait d'une soirée organisée par un ponte des finances, notable ou notaire, il n'y comprend fichtrement rien, Acoriola. Il n'est jamais  allé à grande école et, du temps où ses camarades de classe s'illustraient dans des matières en dégustant des appréciations « très bien », lui, il escaladait les échafaudages, repeignant les immeubles en dégustant les caprices climatiques ( le vent, la pluie, les connasses qui détestaient le bruit). Il déglutit, porte à nouveau la bière à ses lèvres, mésaise profond, Louise qu'elle dit s'appeler n'est pas le type de fille qu'il croise dans les soirées du genre, le genre de fille est là-bas, un peu plus loin, à subir le rentre dedans adolescent, riant à gorge déployée, rudoyé par les hormones qui se détraquent à la vue d'un spécimen du sexe opposé. Gaucherie virile du mec qui ne sait pas quoi dire, Fabian se distingue en bonne caricature, figé, se posant un tas de questions, ne trouvant rien d'autre qu'un tas d'autres questions et putain, aucune réponse valable. « Tu veux peut-être boire autre chose ? » - demande-t-il, après avoir observé quelques minutes d'un silence poids lourd. Remarquant le tutoiement familier, il se ravise : «Enfin, vous. Vous avez l'air d'avoir besoin d'aide. Un conseil, dans ce genre de soirée, évitez  les boissons ouvertes , privilégiez les canettes fermées, les bouteilles... » - Fabian et ses déformations professionnelles invoquées par l'insouciance des donzelles, celles qui tombent constamment dans les filets des prédateurs sexuels. Si ses potes en ont ( c'est accablant) le parfait profil, il n'empêche qu'il peut bien offrir quelques minutes de son précieux temps, pour dispenser aux crédules du coin quelques conseils avisés. Histoire que le lendemain, lesdites crédules n'aient pas à composer avec les incertitudes d'une nuit de débauche, dépourvue de réminiscences. Tout compte fait. « Désolé, oubliez, c'est juste l'habitude » - l'expérience qui s'exprime à travers chaque mot, chaque regard qu'il lui lance. Il ne faudrait pas que Louise aille s'encanailler avec un des messieurs présent. Quelque part, dans sa tête de gars bien pensant, elle se trouve en haut d'une pyramide. « Fabiaaaaaaaaan » - jappement à l'appui, bruits indistincts chahuteurs, les potes viennent se rappeler à son bon souvenir, des fois qu'il les oublie. Ils sont là, à mimer des gestes évocateurs, à le vanner, à l'encourager, la psychologie masculine brute de base est infiniment ordurière. Résultat d'un cerveau primitif, celui situé sous ceinture. Acoriola agite son majeur, bien haut, qu'il puisse aveugler les trois cons qui ne veulent pas lacher la grappe. « Ne faites pas attention à eux » - articule-t-il, pour mieux se faire comprendre de Louise, la voix enrouée par les cordes serrées. Il n'a jamais envisagé la jeune femme, pas avec ce regard, pas  sous cet angle là, pas sous le prisme du champ des possibles et des probables. Elle est plutôt séduisante, faut avouer, baisable pour reprendre l'expression favorite de Marco. Mais, non. « Ils sont pas plus évolués que des protozoaires » - constate-t-il, déjà regrette-t-il d'avoir prononcé ces mots. Elle va croire qu'il essaye de l'impressionner en utilisant un mot compliqué pense-t-il ( grande première, il pense). Ceci n'est pas une partie de Scrabble.

 


Dernière édition par Fabian Acoriola le Mer 16 Mar - 18:30, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyMer 9 Mar - 23:50

 De longues minutes de silence et plus rien à boire puisqu’elle s’était débarrassé de son verre au goût douteux. Elle passa ses mains dans ses cheveux, passant toute la masse de ceux-ci d’un coté de son visage. C’était bien joli ces boucles faussement naturelles et ses cheveux longs mais ça avait pas mal d’inconvénients. Quoi que pour le coup ça l’occupait, ça lui évitait de rester planter là à ne rien faire, ne rien dire, comme une pauvre sotte qu’elle était. Elle n’avait pas beaucoup de conversations et malgré ce que pourrait laisser penser son métier elle était loin d’être plus sociale que ça dans sa vie privée. Elle ne se trouvait pas particulièrement intéressante et avait toujours peur de déranger quand elle parlait. Vieux traumatisme d’enfance peut-être où elle allait tout enjouée parler de ses dernières passions à son père qui n’en avait absolument que faire et qui la repoussait d’un revers de main. Pas le temps pour ses gamineries… À cet instant précis, elle aurait aimé être une de ses filles qui parlait de choses absolument dérisoire avec la plus grand conviction du monde, faisant mine que ces paroles futiles était des plus importantes. Elle aurait aimer parler. De n’importe quoi. Juste faire la conversation. Sur n’importe quel sujet. Si seulement, elle avait préparer des petites fiches de conversation comme elle le faisait pour les interviews avec les joueurs. Elle aurait du faire actrice. Elle semblait adorer que sa vie soit toute écrite devant elle. Mais non, elle était planté là, mourant d’envie d’avoir une conversation avec le jeune militaire en face d’elle, ne serait-ce que pour faire passer le temps, que sa colocataire se décide enfin à revenir et partir de cette endroit qui commençait à être plutôt glauque en étant sobre. Peut-être qu’elle était un peu trop prude ou trop dans son moule mondain. Peut-être qu’elle n’était qu’une petite fille riche arrogante et qu’elle devrait apprécier cette soirée. Peut-être qu’il fallait qu’elle se lâche. Mais ce n’était tout simplement pas elle tout ça.   Tu veux peut-être boire autre chose ?   À vrai dire, elle n’avait pas vraiment soif et cette première expérience de boisson l’avait pour le moins refroidie mais elle avait peur que si elle disait non, il s’en aille, trouver quelqu’un de plus intéressant, la laissant là, à nouveau seule. Il fallait qu’elle s’intègre, si tout le monde appréciait cette soirée, c’est qu’il devait y avoir une raison.  Elle n’irait sûrement pas jusqu’à fourrée sa langue de la bouche du premier inconnu qui passait mais après tout une boisson ça n’engageait à rien.  Oui, espérons que j’aurais un peu plus de succès avec celle-là. Elle n’avait même pas fait attention au tutoiement qu’il avait employé, c’était tout ce qu’il y a de plus naturel pour elle. Quand il se ravisa pour repartir au vouvoiement, elle ne le reprit cependant ça, il voulait probablement mettre de la distance entre eux. Il savait qui était son père depuis la soirée en question et comme à chaque fois que quelqu’un savait qui était sa famille, elle ne devait que ça. La fille de Monsieur Archambault. Louise cessait d’exister réellement. Enfin, vous. Vous avez l'air d'avoir besoin d'aide. Un conseil, dans ce genre de soirée, évitez  les boissons ouvertes , privilégiez les canettes fermées, les bouteilles...   Ouais, visiblement, son jeune d’actrice n’était pas si au point que ça, et Fabian avait senti à des kilomètres que ce genre de soirée n’était pas vraiment son domaine de prédilection.  Oui, j’ai vu assez de séries criminelles pour savoir que c’est rarement une bonne idée les boissons inconnues laisser sans surveillance. À nouveau un léger rire. Pour dissiper le malaise qu’elle sentait depuis le début de la soirée. Son mécanisme de défense. En tout cas bien joué, Louise maintenant non seulement il connait ta famille mais en plus il sait que t’es une no-life qui passe son temps à regarder des séries en tout genre, beaucoup plus que tu n’oses l’avouer, franchement chapeau. Désolé, oubliez, c'est juste l'habitude  Elle avait envie de dire « non, c’est rien c’est même mignon, vous en faites pas. » mais elle s’était abstenu. Après la remarque sur ses yeux, inutile de s’enfoncer, vraiment. Elle baissa la tête et commença à jouer avec le petit pendentif en forme de ballon de rugby autour de son cou, histoire de faire quelque chose de ses mains, comme si à ce stade là ça pourrait l’aider en quoi que ce soit. Quelqu’un interpella le jeune homme. Ce que Louise ignorait encore puisqu’elle ne connaissait pas le prénom de celui-ci. Elle comprit bien vite en le voyant répondre à la meute qu’il s’adressait à lui, apprenant ainsi par accident son prénom. Les voyant gesticuler ainsi, elle haussa les sourcils avant de lâcher ironiquement, sans vraiment s’en apercevoir  Charmant… Avant de se retourner vers son compagnon de soirée dirons nous, tirant un peu sur sa jupe qui avait décidé de remonter pendant ce mouvement furtif, un peu trop à son goût.  Ne faites pas attention à eux, ils sont pas plus évolués que des protozoaires.  Protozoaires… Protozoaires… Rappelle-toi tes lointains cours de SVT, Louise. Son regard se perdit dans le vide quelques secondes. Cherchant dans son cerveau avant de se rappeler la définition et de rire, en décalé, une bonne grosse minute après qu’il ait prononcé sa phrase. Si la mission était de passer pour une gourdasse de première, c’était une grand réussite.  C’est rien, je vais prendre ça comme un compliment sur le fait que je suis bien habillé ce soir, on va dire. Comme si elle savait recevoir les compliments. Comme si s’en était un. Elle voulait juste comblé le silence, ne pas rompre la conversation. Trouve quelque chose à dire Louise bon sang, parle tu sais faire pourtant, avec les joueurs tu le fais tout le temps, pose une question, même bateau, trouve quelque chose à dire, parle!  Donc je suppose que vous ne travaillez pas ce soir, sinon je ne serais pas rentré? Super, donc de toutes les choses dont tu pouvais parler, tu lui parles de son boulot alors qu’il est clairement à cette soirée pour s’amuser, et tu lui envoies un pique, super stratégie pour le faire rester à papoter… Idiote.
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dazzle w/Louise _
MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyJeu 10 Mar - 19:37

« Fabian, cabron, vamos a incendiar el cenicero, tu viens ? » - Marco souffle, sa poule sous le bras, depuis l'autre bout de ce salon transformé en salle de fête, où les corps s'agglutinent, contribuant  au réchauffement climatique (en tout cas, à celui de la baraque). Surprenant qu'il ait entendu la question de son ami, surtout depuis là où il se tient. Fabian lui fait signe de prendre de l'avance. Marco rit. Toujours aussi taquin. Acoriola secoue la tête réprobateur et  reporte  aussitôt son attention sur Louise dont il entend le rire. Il se racle la gorge, avec ce sourire amusé étirant ses lèvres de part en part. Elle n'a pas l'air aussi à l'aise qu'à l'accoutumée. Elle qui semble du genre à pouvoir  s'adapter à n'importe quel environnement, même le plus hostile. Qui pourrait la détester ? N'est-ce pas le genre de fille à réussir absolument tout ce qu'elle entreprend ? A laquelle on pardonne les fautes au nom de cette joliesse qui fait que, certains mecs ici présents, se rincent salement l'oeil  ? Celle dont des foutus ont surement déjà adoré la terre qu'elle a foulé ? « J'imagine qu'il n'y a rien que je puisse faire pour qu'on fasse table rase de cette petite erreur de rien du tout » - il se penche, un peu vers elle, décimant perceptiblement quelques centimètres. « Même si je ne travaille pas, je peux toujours vous mettre à la porte sinon » - ajoute-t-il, dans un chuchotement. Il reprend sa position, se débarrassant de sa bière en déposant la bouteille vide sur la table la plus proche, il revient se planter  face à Louise et se contente de la dévisager d'un air grave, furtivement. Quelques secondes tout au plus. Rien qui ne puisse lui inspirer de la gêne, en tout cas, selon sa toute puissance d'homme. « Je crois qu'on est parti du mauvais pied » - même si, tout dépend du point de vue. Il n'est pas du genre à prendre ombrage, tout d'abord parce qu'il n'est pas le plus rancunier des hommes, ensuite parce qu'il ne donne pas assez dans le subtile pour réussir à saisir la portée de ses maladresses. Tout ce qu'il retient, c'est qu'elle s'amuse constamment à radoter un fait passé. Et qu'il est peut-être temps, ce soir, de faire quelque chose pour qu'elle arrête de le taquiner. Il étire son bras dénudé, saisit une cannette de panaché et la lui tend, offrande, calumet de la paix version 2.0. Il la fixe l'air de suggérer d'enterrer la hache de guerre, au moins le temps de cette soirée. Ça a un côté assez inespéré qu'il aimerait saisir à bras le corps. Ne pas perdre une occasion que tout revienne dans l'ordre.  Après tout, pour l'instant, il apprécie sa compagnie, malgré cette fâcheuse tendance à réussir là où d'autres ont échoué :  titiller ses nerfs (et sa curiosité). Il se met en branle avant de se retourner dans sa direction, vérifiant qu'elle lui emboîte le pas - « Je dois aller m'en griller une » - parce qu'il a beau arborer un air serein, il n'en demeure pas moins en manque  de nicotine. Ses cellules ont (grandement, inhumainement)  besoin de s'imprégner de toutes les substances cancérigènes d'une sublime gauloise. « Alors, si t'as une autre pique à me balancer, je te propose de l'encaisser en fumant ma sibiche tranquillement dehors » - il repasse au tutoiement, décidant de cracher sur les formalités du genre, préférant instaurer un climat de confiance, familier , intime. Sur ces paroles, il se dirige vers la baie vitrée, derrière laquelle un jardin prend forme.

 


Dernière édition par Fabian Acoriola le Sam 12 Mar - 13:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyVen 11 Mar - 16:57

 Une phrase en espagnol. Elle regrettait d’avoir pris allemand LV2 au lycée… Quoi qu’à bien y réfléchir, elle n’aurait probablement pas compris cette phrase si elle avait été dans la langue germanique non plus. Elle suivait du regard le-dit Marco, un peu confuse vis à vis de cette situation. Le « tu viens », seule partie de la phrase qu’elle avait compris lui mit cependant un petit coup de stress. Allait-elle à nouveau se retrouver toute seule. Allait-elle devoir explorer la maison à la recherche de sa meilleure amie? Elle avait un peu peur de ce qu’elle pourrait y découvrir. D’ailleurs, elle se demandait bien comme son amie pouvait se trouver bien dans une telle soirée, ça la dépassait un peu à vrai dire… Louise était en effet bien loin d’être dans son élément. Jetez là en pâture au milieu de rugbymen de plus de deux mètres, c’est facile elle s’en sort, les doigts dans le nez. Mais jetez là dans une de ses soirées baisodromes et gueule de bois et elle était comme la jeune adolescente qu’elle avait un jour était, celle dont on se moquait parce qu’elle était petite, celle qu’on détestait parce que ses parents étaient riches et il fallait le lui faire payer en l’humiliant publiquement. Elle avait beau avoir reléguer tous ses mauvais souvenirs au fin fond caché de sa mémoire, cette soirée ne les lui rappelait que trop. Mais, elle essayait de jouer le jeu, de faire bonne figure, de s’en sortir avec des rires et des blagues vaseuses.   J'imagine qu'il n'y a rien que je puisse faire pour qu'on fasse table rase de cette petite erreur de rien du tout   Elle fit mine de réfléchir intensément à cette question. Il se pencha vers elle, elle ne bougea pas d’un cil. Elle avait, peut-être à tort, une certaine confiance en lui. Il n’avait pas l’air d’avoir un mauvais fond, même si le personnage qu’il était lui était bien mystérieux.   Même si je ne travaille pas, je peux toujours vous mettre à la porte sinon ], qu’il lui chuchota à l’oreille. Elle haussa les sourcils, amusée. Un phrase de the Royals, lui vint à l’esprit, celle de la princesse Eleanor à son nouveau garde du corps. « there’s a slight chance that you might amuse me, mr. hill » Cette réplique faisait écho en elle à cet instant précis sans qu’elle sache réellement pourquoi d’ailleurs. Elle ne répondit rien, ne voulant pas l’offenser et se retrouver effectivement à la porte, soit ça soit parce qu’elle n’avait pas réellement de répartie cinglante à son grand désespoir. D’ailleurs, à bien y penser, se faire mettre à la porte de cette soirée ne serait peut-être pas la chose la plus horrible qui puisse lui arriver ce soir.     Je crois qu'on est parti du mauvais pied Elle le regarde dans les yeux puis baisse les yeux vers la canette qu’il lui tendait, fait une moue, suspense à deux balles, avant d’avancer doucement sa main pour se saisir de la cannette, l’ouvre et repose son regard sur le militaire, un air faussement sérieux sur le visage, avant de lui faire un large sourire et de répondre simplement  Merci! Elle but une gorgée de son breuvage. Pas si mal, ça ferait l’affaire. Je dois aller m'en griller une Elle acquiesça d’un signe de tête, elle n’avait rien de mieux à faire de toute façon et tant qu’elle était avec lui ça éloignait les males en chaleur de cette soirée. Et puis, sa compagnie était loin d’être déplaisante après tout.  Alors, si t'as une autre pique à me balancer, je te propose de l'encaisser en fumant ma sibiche tranquillement dehors   À nouveau une mine songeuse parcouru son visage tandis qu’il ouvrait la baie vitrée pour sortir, le froid s’engouffrant par cette nouvelle ouverture, l’hiver était décidément bien là. Elle commençait déjà à regretter d’être sorti et de ne pas avoir pris une veste plus chaude que ça, ainsi qu’un pantalon plutôt que la robe courte suggérée par sa colocataire multi-casquette, styliste, maquilleuse, photographe, psy.  On verra…, ajouta-t-elle finalement, taquine, de la malice plein les yeux.  
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptySam 12 Mar - 13:18



Il ouvre la baie, quelques musards chuchotent, les lumières sont allumées. Fabian esquisse un sourire à la vue du patio, agrémenté d'une piscine. L'utilité lui échappe, surtout lorsqu'il considère le fait que la plage n'est qu'à quelques mètres de là. Encore des caprices dont seules des poches un tantinet pleines peuvent faire preuve. Fête de plébéien, organisée dans une baraque de rupins. Il se passe une main dans les cheveux, frissonnant à peine au contact de l'air frais. Pourtant, ses sourcils se froncent lorsqu'il pose le regard sur Louise. Remarquant, avec retard impardonnable, qu'elle est courtement vêtue ( et plutôt attirante dans sa robe). Assez longue pour laisser place à l'imagination, il lève le regard, espérant ne pas avoir été pris sur le fait. Il n'assumerait pas le dérapage oculaire, encore moins de trouver la jeune femme à son goût. A la place, il cherche son paquet de clopes dans la poche arrière de son jean , le briquet, lui, se situe dans la poche avant. L'étui bleu emprisonné dans sa paume, il se rend compte qu'il n'a pas été très avenant. « J'ai oublié de te demander si , la fumée, tout ça, ne te dérangeait pas ? » - il arque un sourcil, tapotant le paquet pour en faire sortir une longiligne. Il l'attrape de ses doigts libres et la coince quelques instants entre ses deux lèvres. Il range aussitôt le paquet, il n'en fumera qu'une seule. Il essaye d'arrêter depuis trois ans. Échec après échec, ses potes étant tous de grands consommateurs, sa volonté vrille invariablement. Aucune réticence, il farfouille alors à la recherche de son zippo. La flamme lèche quelques secondes l'embout de sa sèche tandis qu'il s'en saisit alors pour tirer une longue taf. La fumée imprègne chaque bronche, éthérisant l'étendue pulmonaire, il n'est vraiment pas loin de soupirer d'aise. Il réduit ses prises , aussi, chaque sibiche a pour lui une incidence inouïe. Et puis, ça ne ferait pas de mal à ses finances s'il rayait cette mauvaise habitude de son interminable liste de mauvaises habitudes. Fabian expire , orientant sa tête de telle manière que la fumée n'atteigne pas sa compagne. « Louise, puisqu'ici c'est Louise, dis-moi, tu es venue seule ? » - parfait exemple de question ambivalente pouvant être interprétée par une femme comme une question-à-message subliminal. Il se pince les lèvres quelques instants, la gauloise coincée entre son pouce et son index. « C'est juste ... » est-ce qu'il exprime le fond de sa pensée, au risque de passer pour le mec le plus lourd du monde ? « afin d'être sûr que tu aies quelqu'un avec qui rentrer, plus tard... » - peut-être qu'elle n'avait pas besoin qu'il précise, Louise a l'air d'être une fille simple, qui ne se prend pas la tête et qui, vraisemblablement, est complètement mordue de rugby, à en croire le pendentif sur lequel il pose longuement le regard. Regard qu'il relève pour rencontrer celui de la brunette, se grattant la nuque. Il porte à nouveau sa clope à ses lèvres. Il remarque qu'elle tremble légèrement. «Tu me la tiens, une minute » - il lui tend la cigarette. « je reviens » - il pénètre à nouveau, croise Benjamin en pleine démonstration d'intelligence, agrémentant son discours de « mécanique quantique à la sauce relativité ». De quoi filer un mal de crâne aux deux filles qu'il essaye d'impressionner – mais qu'il assomme, surtout. « Benjamin, parles leur plutôt de ta mission en Syrie » - Marco et Benjamin sont des frères d'armes. Fabian s'éloigne, pour atteindre le débarras à l'entrée où une pile de manteaux s'élève. Par chance, il repère facilement le sien. Il revient auprès de la jeune femme en lui lançant un : « J'ai vu que tu avais froid » - il récupère sa cigarette qui s'est consumée sans lui. « Ouais, je suis la définition du mec idéal » - lance-t-il, pour faire un trait d'humour.   
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyDim 13 Mar - 3:26

 Louise était on ne peut plus habituée à ce genre de « luxe », elle avait longtemps hésiter entre une villa et son appartement du centre-ville avec vu sur la plage, et la piscine était un argument qui avait pas mal fait pencher la balance du coté de la villa. La plage, les vagues, le sable c’était pas pour tout le monde. Elle aimait les deux, mais préférez la piscine, pour ne pas avoir à se montrer en maillot de bain devant tout le monde, à cause de ses nombreux complexes, qu’elle ne laisse pas paraître. Et puis la piscine c’est plus reposant pour nager. Enfin, elle se contentait de la plage… Tout ça pour dire que la présence ne l’interloquait pas autant que le militaire. Elle l’aurait même probablement fait rêver s’il ne faisait pas si froid. Elle avait d’ailleurs mis ses mains sur ses bras, histoire de se réchauffer discrètement, bien loin de vouloir se plaindre, Fabian, ou quiconque d’autre dehors d’ailleurs, n’était pas son chevalier servant, on était pas dans un de ses films où la fille bat des cils et rétorque d’une voix mielleuse « j’ai froid! » attendant que son prétendant lui passe sa veste, en gentleman.  Elle finirait par s’habituer, comme elle s’habituait au froid pendant les entrainements de rugby ou les matchs, le froid, la pluie… C’était pas bien grave, une cigarette ça ne prenait pas si longtemps à fumer de toute façon, si? Elle remarqua qu’il s’attardait sur sa tenue, elle ne savait plus où se mettre et maudissait sa meilleure amie de l’avoir affublée d’une telle tenue. Ne laissant rien paraître, bien trop polie pour ça.     J'ai oublié de te demander si , la fumée, tout ça, ne te dérangeait pas ?    Même si ça avait été le cas, elle se serait bien passé de le faire remarquer. Et puis, au lycée, la bande avec qui elle trainait le plus souvent à l’époque fumait donc, elle avait un peu pris l’habitude même si elle même n’avait jamais été tenté d’en fumer une. Trop phobique du cancer qu’elle était persuadée qu’elle attraperait de toute façon à un moment dans sa vie à cause de ses gènes sans doute. Elle secoua la tête, esquissant un sourire. Elle le regarda faire le rituel de tout fumeur, du moins c’est comme ça qu’elle le voyait,  se disant que c’était tout de même séduisant un homme qui fume, même si elle en ignorait bien la raison.   Louise, puisqu'ici c'est Louise, dis-moi, tu es venue seule ? . Elle prenait bien innocemment la question, ne s’imaginant pas une seule seconde pouvoir suscité une version ambigüe à celle ci. Pour un homme comme lui en tout cas. Il la prenait pour cette gamine riche à qui tout réussit. Gamine tant par rapport à leur différence d’âge que par le contexte de leur première rencontre. Elle s’apprêtait à lui répondre quand elle le vit se pincer les lèvre et ajouta    C'est juste ... afin d'être sûr que tu aies quelqu'un avec qui rentrer, plus tard... Elle fronça légèrement les sourcils bien confuse quant à ce qu’il venait de se passer dans la tête de l’homme en face d’elle.   Non, je suis venue avec ma colocataire, slash meilleure amie, slash empêcheuse de tournée en rond, qui m’a légèrement abandonné à mon triste sort comme tu peux le voir. Première fois qu’elle utilisait le tutoiement pour s’adresser à lui. C’était un peu étrange à ses oreilles mais elle s’y ferait. Il lui tend sa cigarette, lui dit qu’il revient. Elle la prend entre son index et son majeur, allant s’adosser au mur le plus proche histoire de ne pas rester planté comme un piquet, histoire de s’occuper, tirant une nouvelle fois légèrement sur sa robe de sa main libre, ça devait un tic. Elle le voit revenir avec son manteau, elle hausse les sourcils, pour le moins surprise de ce geste.  J'ai vu que tu avais froid Elle lui sourit, échangeant la cigarette contre le manteau, échange de bon procédés comme on dit. Elle l’enfila rapidement, fourrant ses mains dans les poches de celui-ci histoire de se réchauffer. Ouais, je suis la définition du mec idéal  Cette remarque eut pour effet de faire échapper un léger rire des lèvres de la jeune community manager. Je vois ça! What’s the catch? Qu’est qu’il y a écrit après la petite astérisque en fin de contrat en tout petit caractère? Sous entendu, rien n’est parfait, elle avait lâché un bout de phrase en anglais, ne trouvant pas la tournure adéquate en français. Essayant de continuer sur le trait de l’humour, pas forcément avec le plus grand des succès d’ailleurs…
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyDim 13 Mar - 19:10



Il s'adosse au mur, la cigarette à nouveau à ses lèvres. L'air frais enveloppe leurs silhouettes projetées en ombre sur le sol, il y a une lanterne accrochée à un mètre d'eux. De cette manière, le basque distingue les iris de la belle qui pétillent. Il rit de bon cœur, secouant la tête en haussant les épaules, d'un mouvement du menton, il lui fait bien comprendre un « va savoir ». Il expire la fumée en s'humectant les lèvres. « Pourquoi est-ce que je serai doté d'un défaut de fabrication ? » - ton léger, paupières qui se plissent dans une attitude de suspicion. Sur le papier, il possède toutes les qualités requises, de toute façon, avec lui, çà a toujours été ça, le réel problème. La discordance profonde entre l'image qu'il projette et son véritable lui. Le lui profond qui échappe à toutes les femmes et qui, semble-t-il, le fera à jamais. Il y a quelque chose de révoltant dans cet esprit profondément méfiant exacerbé chez le sexe opposé. Donnant naissance à une impression constante de devoir toujours devoir faire ses preuves. Il n'y a ni astérisque, ni clause. Rien que la vérité vraie, celle qui est bien moche et qui fait mal : personne n'est parfait. Le visage de son ex se superpose quelques instants à celui de Louise, Fabian se retrouve à cligner des paupières pour chasser l'image et, tandis qu'il déglutit, perturbé par l'hallucination inédite en son genre, il entreprend d'écraser son mégot dans un cendrier placé là. Il pense que les organisateurs ont pensé à tout. Il ne faudrait pas que les péquenauds dégueulassent leur palace. Il se gratte la barbe, en songeant qu'il ferait bien d'y passer un coup de rasoir. S'il avait pensé tantôt à ne consommer qu'une seule gauloise, l'envie se fait pressante, elle le prend au collet, l'obligeant de cette bien triste manière à chercher désespérément la compagnie d'une seconde longiligne. « Well, no one's perfect. Perfection is a myth and reality just ...another illusion » - lance-t-il, en langue de shakespeare , avec un accent typiquement français. Il se dit que la Archambault incarne une personnalité assez picaresque. Il se dit qu'elle n'est peut-être pas sacrément enquiquinante et qu'il est , peut-être, possible d'améliorer les choses. C'est en bonne voie. Fabian se dit un tas de choses tout en allumant sa mauvaise habitude numéro machin, en gardant son attention focalisée sur la brune. Les hommes aussi, peuvent faire deux choses à la fois. Ils sont les heureux détenteurs de deux cervelles. Bien qu'une ne soit pas plus évoluée qu'un...qu'un protozoaire pour reprendre son expression. « C'est surprenant mais, ce que les femmes devraient savoir , avant de se lancer dans quoique ce soit, c'est que le mec idéal n'est pas forcément parfait » - Confucius devrait sortir de son corps. Il y a quoi dans ces gauloises, Fabian songe, en observant le cylindre. Et c'est à Marco de revenir à la charge. Parce qu'il ne peut pas s'en empêcher. Marco le coq. « Salut, toi » - souffle-t-il à l'attention de Louise, avant d'orienter ses mirettes sur son pote qui le fixe avec perplexité. « J'ai fini mes clopes, tu m'en files une » - Fabian lève les yeux au ciel et finit par lui tendre son paquet. « Putain, frérot, t'en as pas marre de ces gaulemachin qui ont un goût d'mouscaille ». En tout cas, il comprend vite que c'est à prendre ou à laisser. Il s'en contente non sans grimacer, sa seigneurie fera un effort, apparemment. « Alors, tu n'fais pas les présentations ? » - Fabian rit. Le grand classique. Puisqu'il semble si insistant... « Marco-Louise, Louise-Marco. Marco a un micropénis » précise-t-il, en amenant à nouveau sa cigarette à ses lèvres, satisfait d'une blague dont il est le seul à apprécier l'incidence. Marco étouffe un rire. Humour de mec. Pas sûr que ce soit du goût de la candide. 
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyDim 13 Mar - 19:48


intervention d'aléas de la vie
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tiens tiens, marco semble intéressé par la douce Louise, d'ailleurs, il ne se prive pas et commence à la draguer en envoyant des coups d'oeil à son ami Fabian. il le prie de les laisser en paix.
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyLun 14 Mar - 15:58

Pourquoi est-ce que je serai doté d'un défaut de fabrication ? Louise prit une mine songeuse, le regardant de haut en bas, faisant mine de chercher, de réfléchir. Challenge accepted se dit-elle à elle même avant de répondre, de la malice plein les yeux. oh, je trouverais bien. Elle but une gorgée de son panaché qu’elle avait presque oublié dans tout ça. Elle était bien loin de s’imaginer ce qu’il se passait dans la tête du militaire, elle avait dit ça sur le ton de la plaisanterie. Elle ne connaissait pas son passé. Peut-être était-elle aller trop loin dans ses propos. Si elle avait su, elle se serait probablement confondu en excuses pour une bonne demi-heure. Elle n’avait pas un mauvais fond, loin de là, quoi qu’on puisse penser d’elle.    Well, no one's perfect. Perfection is a myth and reality just ...another illusion  Elle hocha la tête. Elle ne pouvait qu’acquiescer à cela. Beaucoup pensait d’elle que sa vie était parfaite, qu’elle était belle, qu’elle n’avait pas de complexe, que l’argent de sa famille pouvait régler tous les problèmes qu’elle pouvait avoir. La réalité des choses faisait que son argent, ou plutôt celui de sa famille lui apportait plus d’embarras qu’autre chose, on la jugeait sur ça. La réalité c’est qu’elle avait des complexes, trop petite, pas assez musclée, t’es sûre que je suis pas grosse? Qu’elle avait peur de s’attacher de peur de souffrir mais qu’elle le faisait quand meme, beaucoup trop vite, beaucoup trop fort et qu’elle finissait irrémédiablement par en souffrir. Alors oui, les mots du jeune Acoriola faisait écho dans sa petite tête de community manager.   C'est surprenant mais, ce que les femmes devraient savoir , avant de se lancer dans quoique ce soit, c'est que le mec idéal n'est pas forcément parfait  Elle se dit que la même chose pouvait être dite pour les hommes. Les femmes étaient censé vouloir une carrière, mais aussi vouloir des enfants, et bien sûr être toujours jolie et désirable en faisant tout ça. Elle s’abstint de faire la remarque, se disant que c’était ni le moment ni le lieu pour ça. Elle se contenta de hocher la tête en prenant un nouvelle gorgée de panaché. Le dénommé Marco vint alors s’imposer dans la discussion, saluant une Louise plus que mal à l’aise avec les personnes qu’elle ne connait pas, surtout ceux du sexe opposé. Quand il la salua, elle le salua d’un signe de main, ne sachant pas vraiment comment agir. Nouvelle gorgée de panaché, pour se donner contenance, genre tout va bien, je suis pas mal à l’aise du tout, tout va bien! Heureusement, il ne semblait être venu que pour une cigarette et l’attention de l’ami du militaire s’était détourné d’elle, la voilà soulagée. Répit de courte durée, il revient à la charge, insistant auprès de Fabian pour faire les présentation ce qu’il fit, à sa manière. Marco-Louise, Louise-Marco. Marco a un micropénis Elle haussa un sourcil ne sachant pas où se mettre et lâcha juste un simple  bon à savoir… reportant ses doigts autour de son pendentif ballon de rugby, signe de nervosité. La remarque de Fabian, ne semblait pas déranger Marco plus que ça, qui se mit à la draguer ouvertement. Elle cherchait du regard si elle ne trouvait pas Iris pour lui proposer de partir, commençant à rougir, ce que le-dit Marco prit comme un signe qu’il lui plaisait. Ni une ni deux, en toute confiance, Marco demanda à Fabian de partir.  En fait, je crois que c’est moi qui vais vous laisser tous les deux, il faut que je trouve mon amie. Elle ne tenait plus et son éternelle politesse ne faisait plus la taille face son grand inconfort dans cette situation, elle ouvrit la baie vitrée et s’engouffra dans la maison essayant de se frayer un chemin entre les couples, envoyant un texto à Iris qui ne répondait pas. Un vrai cauchemar.
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyMar 15 Mar - 20:44



Marco est bourré, il allume la cigarette, en ne quittant pas Louise du regard, carnassier, danse dans ses iris une étincelle porteuse de bien des promesses. Et Fabian capte le mal aise qui se déploie dont la source n'est nulle autre que la jeune femme, qui baisse les yeux, intimidée par l'attitude entreprenante de l'hispanique sûr d'un charme mis à mal par le degré d'alcool qui se distille lentement dans ses veines. Attitude ordurière que le bouclé condamne, d'un œil sévère. Mâchoires serrées, poings démangeant, priant d'aller finir leur trajectoire sur le visage de son grand pote qui se comporte vraiment comme le dernier connard. Fabian se redresse, abandonne sa cigarette à peine entamée, elle va finir sous sa semelle. Putain, rien à foutre du cendrier, l'attention portée sur le lourdaud qui semble vouloir empiéter sur. Rien, il rejette la pensée dévoyée pour pousser un profond soupire. « Laisse-nous seuls »  - suggère Marco, sur un ton impératif qui finit d'agacer Fabian, le nerfs beaucoup trop à vif pour reculer aussi facilement. C'est sans compter Louise qui décide de se défiler, fuyant leurs agissements territoriaux. Acoriola n'a même pas le temps de la retenir, déjà pénètre-t-elle dans la bâtisse, disparaissant derrière la cohorte de corps qui chauffent ce qui sert de piste de danse. Grognement guttural, il détourne son attention sur Marco, qui fume, innocemment. Irrité, Fabian lui arrache la cigarette des lèvres, en plus de lui infliger une pression telle qu'il se retrouve accolé au mur. « Tu fous quoi ? » - siffle Marco interloqué, les mains hautes. « J'peux te poser la même question. T'es complètement torché, enfoiré » - articule Fabian, d'un ton calme, maître de la tempête qui fait rage aux tréfonds. L'envie de lui envoyer son poing dans la figure est plutôt aguichante. Et, fut un temps où il aurait volontiers cédé à la tentation de voir l'hémoglobine couler, des hématomes prendre forme sur son visage et lui filer une gueule de panda. Mais, ce temps est révolu, du moins semble-t-il l'être. Il suffirait d'un rien pour que ce qui est relégué au passé, redevienne d'actualité. Un rien comme Marco s'imposant à Louise. Un rien comme. Profonde inspiration. «T'es vraiment une cause perdue » - finit-il par reprendre, en lui refusant un regard. Décidant d'aller retrouver la brunette. Soucieux de l'image projetée, soucieux  que la confusion ne donne à l'image une occasion de se distordre. Parce qu'il n'est pas comme Marco, Fabian. Parce qu'il est pourtant ami avec Marco, Fabian. Parce qu'il sait comment est Marco, sobre. Et que Louise, elle, non. Les raisons sont diverses et celle qui s'impose à lui le révolte plus que tout. Alors, il la renie. A l'intérieur, les couples sont partout où il pose les yeux. C'est dégueulasse, pense-t-il, peut-être un brin envieux. Il la cherche dans cette marée de corps agglutinés lorsqu'il la trouve, dans un coin, les mirettes rivées sur son téléphone. « Louise, je te présente ... » - il débute, se ravisant parce qu'il n'a pas à s'excuser pour le comportement de son pote, parce qu'il en a marre. « Marco est lourd mais, il a un bon fond » - pourquoi justifier ? « En même temps, t'es sublime et il n'est qu'un homme » - phrase surfaite, il se flagelle intérieurement. « En fait, il n'a absolument aucune excuse. Écoute, on oublie cet épisode » - bonne idée. Et s'ils s'oubliaient, hein ? 


Dernière édition par Fabian Acoriola le Mer 16 Mar - 18:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyMar 15 Mar - 22:08

Elle commençait à paniquer dans son coin, commencer à hyper-ventiler, rafraichissant frénétiquement sa boîte de réception, espérant y voir un message d’Iris lui disant, oui pas de soucis, on rentre j’arrive. Rien. À tous les coups, elle était partie sans elle, se dit-elle. Pourquoi l’avait-elle écouter, pourquoi l’avait-elle suivie sans broncher. Sa main libre commençait à trembler sans qu’elle ne puisse la contrôler. Elle commençait à avoir les larmes aux yeux mais elle ne se laisserait pas aller. Si il y a bien une chose qu’elle avait appris au Biarritz Olympique, c’était ne jamais montrer ses faiblesses. Ne jamais pleurer, surtout pas. Elle sera la mâchoire, pour retenir tout ça. Prenant une grande inspiration. Louise, je te présente ... Elle leva les yeux vers le bouclé. Mâchoire toujours verrouillée. Elle regarda autour de lui espérant qu’il n’était pas là pour lui présenter un autre de ses amis. Pas de Marco ni quiconque d’autre avec lui. La voilà soulagée.   Marco est un lourd mais, il a un bon fond Elle l’avait, elle hocha la tête silencieuse. Ne sachant pas quoi lui répondre.  En même temps, t'es sublime et il n'est qu'un homme Désolé c’est pas nous, c’est nos teubs, on les contrôle pas. L’excuse masculine de base. Si elle répondait, désolé mes ovaires ont dit non, ça marchait aussi ou? Et puis sublime? Elle avait beaucoup de mal à y croire. Potable tout au plus, mais sublime… Ou alors pour un mec bien bourré, se dit-elle. Elle n’en souffla rien. Elle le regardait se confondre en excuses.    En fait, il n'a absolument aucune excuse. Écoute, on oublie cet épisode Elle baissa les yeux, remettant une énième fois ses cheveux en place.  Tu me demandes beaucoup d’oublier ce soir… Ça sonnait plus méchant sorti de sa bouche que ce qu’elle n’aurait voulu. Elle soupira.  Désolée d’être partie comme ça et désolée de cette remarque désobligeante… I just en français Louise, ne laisse pas ton cerveau dérivé vers l’anglais encore une fois, tu passes pour une fille qui se la pète je suis bilingue après un voyage à l’étranger. Ils ne peuvent pas savoir que ton cerveau est juste… bizarre.  Je suis pas méchante… je suis juste… fatiguée on va dire… Je crois que je vais rentrer, j’ai pas ma place ici. Regardant autour d’elle, cette soirée n’avait visiblement pour but qu’une seule chose et, elle n’était pas ce genre de fille… Elle se demandait bien comment elle allait rentrer au centre-ville sans la voiture avec laquelle elle était venu avec sa meilleure amie. Elle pourrait toujours appeler Teddy pour qu’il vienne la chercher, quoi qu’il était un peu tard pour ça, maintenant qu’elle regardait l’heure sur son portable. Pas étonnant qu’elle soit si fatiguée.  

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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyMer 16 Mar - 19:31



Fabian demeure quelques instants ,interdit, les bras ballants. Louise s'exprime, acide. L'envie d'effectuer les pas esquissés pour la rejoindre ,en sens inverse, histoire d'aller coller une beigne à son acolyte, se fait pressante à chaque mot qu'elle prononce et qui le conforte dans l'idée qu'elle est gênée, harassée, dégoûtée. Mais Marco est un appui au quotidien, un sale môme rencontré dans les rangs, un survivant, comme lui. Tiraillé, il se fait neutre. La chanson aux paroles indistinctes lui bousille l'oreille interne, décimant ses cellules auditives. Tandis que son crâne , sous pression, menace d'exploser. Sa vision se floute temporairement. Le spots de lumières, bien que doux, lui paraissent menaçants. Il ferme les paupières. Compte jusqu'à dix. Les rouvre. « Non, reste » - il s'entend lancer, d'un ton brusque, un brin bourru. « Pourquoi ce s'rait à toi d'être désolée ? T'as fait aucun mal » - il se donne le droit de penser que ce ne sont pas aux femmes de toujours présenter des excuses. Parce qu'il a beau n'être qu'un  mecton dans la moyenne, il n'est pas assez abruti pour ne pas remarquer ses yeux injectés de sang, gonflés de flotte. Il boue intérieurement, davantage en tout cas. « Toi,reste. Et nous, nous on s'tire » - il ne supporte pas d'être à l'origine de son embarras, même s'il ne l'est qu'indirectement. Cabré, il refuse le mauvais rôle. Désarçonné, il se pince alors les lèvres, crispé, les muscles bandés, il est nerveux et quiconque jetant sur lui son regard, pourrait le constater sans trop d'effort. Il se passe une main sur le visage, résonne alors un long soupire. « Tu es vraiment fatiguée ? » interroge-t-il, les paupières plissées, tellement suspicieux. Il scrute dans son regard les signes du mensonge éhonté, les signes qui prouveraient qu'il ne s'agit que d'une feinte. Il pourrait parier qu'elle n'est pas plus fatiguée qu'étrangère à l'ambiance qui règne dans le coin. Pesante, décourageante. « Très bien alors, je te raccompagne » - il statue, en haussant les épaules, conscient qu'il s'impose à elle. Il ne lui donne pas le choix. Si elle compte quitter les lieux, elle le fera si et seulement si, elle est accompagnée et sa copine si chère à son cœur n'a pas l'air d'être disponible. « Fixer ton téléphone du regard ne risque pas de te dépatouiller » - même s'il se voit plutôt lui cracher un : elle est où ta meilleure amie, hein ? Dans sa lancée, il pourrait également lui faire remarquer qu'elle n'aurait peut-être pas du s'habiller de la sorte. Mais, qui est-il pour l'accabler de reproches ? Elle n'en n'a pas besoin. Et, il n'est personne. Il n'est personne. Pas même le garde du corps, juste Fabian Acoriola. Le gars qu'elle ne connait pas, qu'elle ne doit même plus vouloir connaître. « On y va » - il lui fait signe de le suivre, il prend les devants.


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MessageSujet: Re: dazzle w/Louise   dazzle w/Louise EmptyVen 18 Mar - 18:13

Elle était décidé à partir et ce n’était pas les excuses du militaire qui y ferait quoi que ceci soit. Elle n’était pas à sa place ici. Elle était mal à l’aise et l’échéance n’avait été que retarder par la rencontre fortuite avec Acoriola. Eux qui étaient à l’origine partie pour enterrer cette vieille querelle futile de leur premier rencontre, c’était plutôt mal parti à présent même si rien de tout ça n’était de la faute de Fabian et elle en était consciente. Il lui demande si elle était vraiment fatiguée, sous entendant que ça ne pourrait être qu’un prétexte fallacieux pour s’éclipser. Pourtant elle l’était bel et bien, fatiguée. Avant même de venir elle était fatiguée et cette crise de larmes faible et idiote en était la preuve. Elle avait d’ordinaire plus de nerfs que ça. Elle hocha la tête pour confirmer ses dires. Il voulait la raccompagner. Elle soupire. Maintenant non seulement il la prenait pour la petite fille riche de son père mais en plus il la pensait fragile. Tout ce qu’elle avait construit comme image pour elle même était inexistant pour lui et ça la mettait mal à l’aise. D’autant plus qu’elle ne savait pratiquement rien de lui.  Te sens pas obligé. Vraiment. Je peux prendre soin de moi et rentrer seule. Je passe mon temps à me dépatouiller avec des rugbymen   à longueur de journée, je peux gérer des rues vides et noires… T’es pas en service,  je dirais rien à mon père si c’est ça qui t’effraie. Du tout. Elle ne parlait que très peu à son père. Il n’appréciait pas que sa douce petite fille chérie ait décidé de suivre sa propre voie et de travailler avec des rugbymen. Au fond, ça partait d’un bon sentiment, il voulait juste la protéger. Mais bon, pour elle s’était un peu lourd, alors ils ne se parlaient plus vraiment sans être en froid pour autant.   Fixer ton téléphone du regard ne risque pas de te dépatouiller  Mais pour qui se prenait-il? Elle lui aurait bien dit un peu plus crument le fond de sa pensée mais elle ne le connaissait pas assez pour savoir comment il réagirait si elle lui répondait méchamment. Et puis, elle était de plus en plus fatiguée, elle n’avait pas la force de luter.   On y va  Elle lui lance un regard noir avant de se raviser. Elle soupire, regarde une nouvelle fois son portable pour vérifier qu’Iris n’avait pas répondu à son message.  J’ai pas trop le choix, j’imagine. Dit-elle, se faufilant entre les couples pour atteindre la porte d’entrée. Elle regarde la rue, n’aperçoit pas la voiture de sa meilleure amie, elle l’avait bel et bien abandonnée là. Elle soupire une nouvelle fois. Elle connait cette rue. Plusieurs rugbymen du BO y habitent. Tout y est si calme. On attend plus la musique qui émane de la villa, juste le bruit des talons inconfortables que Louise avait au pied. Elle ne parlait pas, bien loin d’avoir envie de faire la conversation, elle n’avait qu’une hâte, arriver à son immeuble et pouvoir effacer toute cette soirée de sa mémoire.  
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