drunk matt. (speed rp lol)

Comme Louise l'avait pressenti dès les premiers textos du rugbyman, celui-ci avait décidé de fêter la victoire au six nations de l'Angleterre dignement et elle avait eu beau résister infiniment aux appels de l'anglais, la situation semblait dégénérer elle n'avait pas eu d'autres choix de que venir chercher les deux anglais pour les ramener chez elle, sous prétexte de bières, où elle pourrait surveiller qu'ils ne se blessent pas bêtement. Et oui elle pourrait éventuellement avoir le coup de main de sa colocataire pour stopper les assauts de drunk Matt, ce qui ne serait surement pas de tout repos, elle comptait pas mal sur le fait qu'il finirait pas s'endormir éventuellement. Elle prit donc la voiture d'Iris qui comportait 4 places, plutôt que son coupé cabriolet mercedes qui n'en avait que deux. Arrivée devant l'habitation de Matt où les deux compères étaient en train de faire la fête, elle envoya un texto à celui-ci, attendant bien sagement qu'il daigne sortir. Elle finit par sortir de la voiture pour les attendre au cas où ils auraient besoin d'aide pour arriver jusqu'à la voiture. Affublée d'un pyjama qui consistait en un tee shirt un peu trop court à manches longues et d'un bas de pyjama d'homme un peu trop grand avec des ballons de rugby. Elle avait prévenu ce n'était pas l'attirail le plus sexy qui soit bien que la peau de son ventre et de ses hanches était quelque peu visible. Elle avait un peu froid mais elle n'avait pas eu le temps d'attraper autre chose, trop inquiète qu'il arrive quelque chose à ces deux-là.

Ca faisait tellement longtemps qu’ils attendaient cette victoire en Six Nations. Jonny et Matt avaient été comme des gamins devant leur téléviseur après la belle victoire des leurs, mais toujours plus enjoués quand l’Ecosse avait scellé le sort du championnat. Il fallait fêter la victoire de l’Angleterre dignement, et les deux compères s’en étaient donné à cœur joie. Suite à de nombreux textos les plus loufoques les uns que les autres, Louise était venue chercher les deux rugbymen, pour le plus grand bonheur d’un Matt Whitford plus saoul que jamais. Il fallait sortir. Maintenant toujours un Jonny qui se débattait en chantant, ce n’est que lorsque Matt vit le dernier message qu’il relâcha son étreinte et qu’il foutu une claque sur le dos de Jonny en lui disant : « Louise is waiting for us, beers are coming ! » Il n’en fallut pas plus pour que Jonny se lève. Quant à Matt, il claqua la porte de chez lui, tentant de mettre la clé dans la serrure pour fermer la maison : « Il est oùùùù le trou ? » Il était hilare et finit par rejoindre Louise qu’il enlaça plus que chaleureusement, titubant comme un pilier de bar. « Sexyyyy babyyyyy ! C’est pas ta voiture ! » Perspicace l’homme saoul qui contemplait avec envie, la jeune femme de tout son long, des idées plein la tête. « Kiss me ! » Quémanda-t-il, sentant l’alcool à des kilomètres.

Louise regardait Matt faire, amusée, prête à bondir s'il avait besoin d'aide. Elle n'avait pas imaginé le première fois qu'elle verrait le jeune homme torse nu devant elle de cette façon. Et si on lui demande, elle nierait même l'avoir imaginer un seul instant. Elle ouvrit la portière pour Jonny qui s'y engouffra bien sagement. Louise se retrouva rapidement dans les bras de Matt, essayant de ne pas trop apprécier ce contact chaude. Elle avait une mission, les mettre en sécurité pour qu'ils dessoulent. Il fit remarquer que ce n'était pas sa voiture. Perspicace en effet. Difficile de fourrer deux rugbyman et une demoiselle aussi menue soit-elle dans une voiture a deux places. Il quémanda un baiser. Elle le lui accorda... plus ou moins. Posa à peine ses lèvres sur celle du rugbyman, essayant de ne pas respirer les effluves d'alcool qui émanait de lui. "Now please, get in the car!" demanda-t-elle de la voix la plus douce qu'il soit, ouvrant la portière tant bien que mal tandis qu'il l'enlaçait toujours. Lui faisant les yeux doux pour qu'il accepte, jeu dangereux peut-être. Jonny lui était toujours assis sagement derrière chantant swing low sweet chariot à plein poumon sur la musique qui n'existait que dans sa tête.

Louise n’avait pas l’air aussi enclin que Matt à rechercher le contact. Lui l’enlaçait presque comme si elle était sa bouée de sauvetage et qu’il s’apprêtait à couler, elle cherchait définitivement à faire en sorte qu’ils gagnent son appartement sans aucun dommage et qu’ils se mettent au lit sans broncher. Mais c’est mal connaitre l’Anglais qui après avoir quémandé un baiser qu’il obtint, ne semble pas satisfait et affiche une mine bougonne : « That wasn’t a kiss, it was a fucking joke ! » Il a l’air d’un enfant boudeur au corps d’homme sculpté par la salle de musculation chaque jour. Et il se cramponne à elle alors qu’elle lui demande de rentrer dans la voiture. Les yeux doux qu’elle lui offre le font sourire et avant de se décider à la lâcher, il lui vole un baiser, gloussant comme un enfant tentant de monter dans la voiture. C’est compliqué pour lui, il tâtonne et se cogne même la tête au montant de la voiture en jurant : « Oh fuck ! Jonny can you just stop SHOUTING IN MY FUCKING EAR ?!!! » Il se tient la tête, des maux de tête le guettent, à moins que ce soit la bosse qu’il aura demain. Pauvre Louise, elle va avoir du pain sur la planche. L’enthousiasme de Jonny est si communicatif, qu’à son tour, Matt se met à chanter à tue-tête l’hymne anglais.

Oui bon sa tentative de je te donne ce que tu veux pour que tu fasses sans broncher ce que je te demande avait moyennement marché. Son air d'enfant boudeur lui aurait presque fait lâché un aww qu'elle fit en sorte de réfréner. Histoire de ne pas lui donner motif de satisfaction. Le voilà enfin dans la voiture. Non sans mal. Mais première étape de la mission accompli. Lâche rien Louise, tu tiens le bon bout. Elle monte dans la voiture, à la place du conducteur et démarre, monte le chauffage, toujours frigorifiée de  ne pas s'être plus habillé en sortant de son appartement. Elle plisse les yeux du chant des deux rugbyman qui décidément avait bien fait de ne pas faire chanteur de carrière. Pendant de bien longues minutes, elle tenta de rester sérieuse, tout le long de la route menant à son appartement du centre ville. Une fois arrivé, elle descend de la voiture. Ouvre les portières d'abord à Jonny, puis à Matt, faisant attention à ce qu'il ne se cogne pas en sortant. Au moins ils n'avaient pas vomi dans la voiture, Iris l'aurait tué c'est déjà ça. Direction l'ascenseur pour le dernier étage. Courage Louise tu peux le faire. Voilà la porte de l'appartement. Elle les fait rentrer, Jonny s'affala sur le canapé et demanda de la bière, recommençant à chanter.

Bizarrement, Matt qui est torse nu et n’aura rien à se mettre de plus ne grelotte pas. Il ne doit même pas se rendre compte du froid, et puis le trajet n’est pas bien long en chantant et tapant sur les vitres pour rythmer leurs paroles. Le jeune Whitford suit sans rechigner, sans même ouvrir la bouche une fois à l’extérieur de la voiture. Au moins, il ne dérangera pas les voisins. Et puis ils montent dans l’ascenseur, et là son sourire se fait bien plus ravageur, contemplant ‘sexy baby’ dans son pyjama pas franchement très désirable, mais la fille qui le porte l’est. Une fois à l’intérieur de l’appartement dans lequel Whitford n’avait encore jamais mis les pieds puisqu’il avait toujours attendu Louise à l’extérieur, il ne cherche pas à s’y retrouver. En fait, il attend juste le moment où Jonny s’affale sur le canapé comme une baleine échouée sur la plage qui crie à l’agonie en s’époumonant sur le refrain inlassable de ‘Swing Low, Sweet Chariot’, pour se tourner vers Louise et attraper son visage, la bousculant presque contre le mur, sans le vouloir, maladroit au possible, pour lui déposer un baiser, puis deux sur les lèvres, comme s’il venait de percuter qu’elle était là. « I missed you, babe ! » Lui se fichait bien des bières que Jonny quémandait comme s’il était au pub. Lui tout ce qu’il voulait, c’était sa..copine? Pas le temps de se poser la question.

Enfin arriver à l'appartement, elle referme derrière elle. Le plan c'est de mettre Matt au lit et d'entendre le lendemain pour qu'il soit sobre de nouveau. Ça c'était le plan idéal dans sa tête. La réalité... Bien loin d'être aussi simple. Jonny a peine affalé sur le canapé que Louise se retrouve le visage entre les mains bouillantes du rugbyman, l'alcool devait le réchauffer, ses lèvres prisent d'assaut de baiser. Garde ton sang froid Louise. Pas comme ça. Le contact avec le mur laisserait probablement une bosse à celle-ci. Entre deux baisers, à bout de souffle, elle posa ses mains sur le torse du rugbyman. "Matt... please... stop.... not like this..." Peu de conviction dans sa voix. Pourtant c'était bien ce qu'elle voulait. Qu'il arrête, le mettre au lit et voir ce que ça donnerait le lendemain. Les chants de Jonny avait ramené Iris dans la pièce. Tant mieux une diversion.  "Matt... tu connais Iris!" En français, puisque l'italienne ne parler pas un mot d'anglais. Elle en profita que l'attention de Matt était posé quelques secondes sur l'italienne pour s'éclipser donnant une bière à Jonny qui la sirota sans broncher, tel un bébé qui s'arrêtait de pleurer avec son biberon.  Un gros bébé quoi... Louise revient vers Matt, bien décidé à mettre son plan à exécution coute que coute.  "Come you should rest!" L'amenant dans sa chambre, probablement pas le plan le plus judicieux qu'elle eut... Rien de tout ce qui se passait n'était bien judicieux d'ailleurs. Elle aurait peut-être dû y réfléchir à deux fois.

Matt n’a pas l’alcool mauvais tant qu’on ne le provoque pas, aussi, s’il est plutôt joyeux comme peut l’être Jonny, il est également en proie à un sentiment autre que celui de son acolyte de toujours. Louise possède un effet dévastateur sur le jeune Whitford. Elle l’attire irrémédiablement comme un aimant et même si l’alcool aide fortement, il mourrait d’envie de se retrouver seul avec elle. L’embrassant avec ferveur, il se voit une nouvelle fois repoussé par la jeune femme, sans comprendre. Quelle mouche la pique-t-elle ? « Why not ? Am I that repellent? » Il est vexé le jeune homme et il n’a même pas le temps de lui dire quoi que ce soit parce qu’Iris a fait irruption dans la pièce, loin d’être bercée par les chants intempestifs de Jonny Halfpenny, le DJ de la soirée. Alors que Matt se retourne pour poser le regard sur Iris, il manque de se vautrer en s’empêtrant entre ses deux jambes qui ne répondent plus correctement et il se rattrape au mur comme il peut, explosant de rire. « Salut Iris, tu peux dormir avec Jonny ! » Mais il est pris d’un tel fou rire qu’il lui accorde bien peu d’attention. Combien de verres a-t-il bu ? Probablement une bonne quinzaine, voire vingtaine. Il est bien loin de s’en remettre et de décuver. Jonny a dû boire un peu moins, car il semble encore disposé à en boire une autre. Il a l’air d’un vrai gamin, mais au moins, il ne se met pas à broyer du noir en pensant à May. Louise revient et emmène Whitford jusqu’à ce qui doit être sa chambre. Souriant comme un benêt, il se laisse guider jusqu’à ce qu’il pousse la jeune femme sur le lit, ricanant de plus belle pour venir se coucher sur elle et lui lancer malgré ses gloussements intempestifs : « You too, you should reeeeeest babyyyy ! » Et il recommence à capturer ses lèvres, comme si sa vie en dépendait.

Repoussant, il était bien loin de l’être. Elle aurait préféré qu’il le soit. Cela aurait rendu sa tâche beaucoup plus facile. Comment pouvait-il même songer qu’elle pouvait le trouver repoussant quand elle n’avait de cesse de lui faire comprendre qu’elle n’avait d’yeux que pour lui. Si peu repoussant qu’elle essayait de lister ses défauts pour se donner du courage, mais cette liste finissait toujours par tourner au positif, par être ce qui faisait son charme à ses yeux. Court répit. Le temps de donner une bière à Jonny pour le faire arrêter de chanter un peu et pour Matt de suggérer à Iris qu’elle dorme avec Jonny. Louise regarda sa meilleure amie mimant avec sa bouche un « désolé » même si l’une comme l’autre savait tout à faire lire leurs expressions sur le visage. Retour auprès de Matt qu’elle essayait tant bien que mal de convaincre de dormir, l’emmenant dans la chambre, ne fermant pas la porte derrière eux, au cas où. Sans trop comprendre comment elle se retrouva allonger sur son lit, Matt sur elle de tout son long, l’embrassant infiniment. Dur de résister quand ton séduisant rugbyman de boyfriend ne semble vouloir que ça. Entre deux baisers, elle ferma les yeux, comme si ça allait lui faire oublier au combien il était attirant et se mordit la lèvre inférieure. "I can’t, Matt… Trust me I do want to but… I can’t" Elle rouvre les yeux et plante son regard dans celui du rugbyman posa sa main qu’elle avait réussi à sortir de sous celui-ci par on ne sait quel miracle sur la joue de celui-ci, l’air on ne peut plus désolé. Elle avait peur qu’il le prenne mal et elle ne savait pas comme il allait réagir, mais elle ne pouvait juste pas faire ça ce soir, pas comme ça.

Le jeune homme ne se souviendra probablement pas de tout ce qu’il s’est passé ce soir. De son escapade sur le toit avec Jonny qui disait vouloir quitter le rugby pour tenter l’aventure the Voice, ou le nombre exceptionnel de verres et bouteilles au sol dans son salon, ou même la bataille de chantilly qu’ils ont faite sur le canapé. Tout avait été démentiel et les voisins s’étaient même plaints, mais il n’était plus là-bas pour rendre des comptes. A ce moment-même, il n’avait d’yeux que pour la jolie demoiselle qui avait su s’immiscer dans sa vie sans crier gare. Et puis lui, le papillon de nuit, retombait dans ses travers à vouloir tout mêler au plaisir de la chair, aux intenses séries de baisers fiévreux. Dormir, il n’y songeait pas. Et pourtant, la fatigue commençait à le happer, sans qu’il ne s’en rende compte. L’alcool pesait beaucoup plus lourd, et il aurait presque voulu se tirer des claques. Une claque, il en prit une nouvelle au sens figuré. Elle se refusait à lui. Elle avait beau être particulièrement douce avec lui à chaque refus, elle le frustrait pourtant bien plus que ce qu’elle pouvait l’imaginer. I can’t, résonne dans sa tête et il soupire, las de répéter des assauts qui ne fonctionneront pas quoi qu’il advienne. Il ne peut réagir que de cette façon, et puis, il se sent tout d’un coup bien groggy, comme si on l’avait drogué. A bout de force, le jeune rugbyman se laisse retomber sur le corps pourtant bien frêle de sa petite-amie, le sommeil ayant frappé sans crier gare. Matt s’est endormi et c’est peut-être une bonne nouvelle pour Louise. Enfin, si elle arrive à s’extirper de là.

Elle ne le repoussait pas de gaité de coeur, loin de là. Mais c'était la seule chose à faire. Elle essayait de lire son le visage du rugbyman ce qu'il se passait dans sa tête. Elle n'était pas encore très douée pour ça avec lui. Ça viendrait avec le temps probablement. Il s'effondra de sommeil littéralement sur elle, un poids mort sur sa poitrine, était-ce lui, ou était-ce la culpabilité qu'elle ressentait de lui avoir dit non, de l'avoir blesser dans son ego. Elle essaya de se dégager, rien à faire, elle le regarda dormir en soupirant avant d'elle même sombrer dans le sommeil, longtemps après. (...) Au petit matin, elle est recroquevillée dans un coin du lit, enlaçant un coussin, un gros bleu sur l'épaule/l'omoplate, souvenir de sa rencontre impromptu avec le mur la veille. Elle se réveilla ayant un peu froid le grand rugbyman ayant visiblement gagner la bataille pour la couette cette nuit là. Elle se retourne encore dans le brouillard, tombant nez à nez avec Matt, visiblement déjà réveillé. Elle lui sourit timidement, se demandant à quelle sauce elle allait être manger aujourd'hui...

Au petit matin, le jeune Whitford s’éveilla la gueule enfarinée par ses excès de la veille. Se retournant dans le lit, les yeux à peine entrouverts, il fut surpris de constater qu’il n’était pas dans son lit. Il le sentait au confort du matelas, à la rigidité de ce dernier. Alors, il chercha à ouvrir les yeux, aveuglé par un semblant de lumière. Où était-il ? Il ne se souvenait pas de la veille. C’était le trou noir. Tout ce dont il se souvenait, c’était d’avoir fait la fête dès lors que l’Ecosse avait vaincu la France. Il n’était pas chez Jonny, il ne reconnaissait pas le mur. Ce n’est que lorsqu’il pivota sur la gauche, toujours lové dans une couette bien chaude qu’il tomba sur la silhouette de la jeune Archambault encore endormie. Il avait beau creuser dans sa mémoire pour se remémorer sa nuit, rien n’émanait de son cerveau en veille. Mais s’il se trouvait là dans un lit avec Louise, ça ne laissait entrevoir que très peu de scénarios. Il se contenta de la contempler pendant un instant, avant de constater qu’elle possède un large hématome sur l’épaule. Il ne l’aurait pas tapée, n’est-ce pas ? Troublé, il se rassure un peu quand elle se retourne vers lui et qu’elle lui sourit timidement, ce qu’elle n’aurait pas fait s’il l’avait violentée. S’étirant de tout son long, il lui rendit son sourire après un long soupir. « Hi ! Are we at your place ? I’m sorry, I can’t remember anything…» Désolé, il l’est, parce que s’il s’est passé quelque chose, il aurait aimé en avoir un certain souvenir, surtout avec elle.

Elle le regarda amusée le voyant tout plein de sa bonne grosse gueule de bois et de remords pour les possibles actes qu'il avait pu commettre. Elle se tourna complètement vers lui pour lui faire face, fronçant un peu les sourcils quand elle s'appuya sur le bleu de son épaule. Elle prendrait soin de ça plus tard. Pour le moment, il allait falloir qu'elle sorte le rugbyman du brouillard dans lequel il était plongé vis à vis de la soirée. Elle aurait presque tenté de faire mine de rien "oh you don't remember? you proposed to me last night and then we had wild sex!" mais elle avait trop de compassions pour sa mine désolée pour lui faire ça. "Hey... Yeah we are... You guys needed beer so I came to get you so you didn't hurt yourselves... Jonny's here too.. on the couch last time I saw him... Though you didn't quite come for the beers yourself..." Elle n'était pas sûr de devoir lui dire ce qu'il s'était passé ensuite. Elle ne voulait pas l'embarrasser et elle ne voulait pas qu'il se souvienne qu'elle l'est repoussé et qu'il lui en veuille, comme elle avait pu le lire sur son visage juste avant qu'il ne sombre dans le sommeil. "Are you ok?" Demanda-t-elle, simplement, peut-être un peu inquiète, instinct de maman poule du BO en plus de l'instinct de... quoi qu'elle soit pour lui.

A la grimace qu’elle esquisse, il s’inquiète, affichant une moue contrite et il ne peut s’empêcher de lui demander : « Did I hurt you last night ? » Il se le demande, et puisqu’ils sont ici tous les deux, ça ne fait pas de doute pour le demi d’ouverture du Biarritz Olympique qui commence à culpabiliser. Elle lui avoue qu’ils sont venus chercher des bières chez elle, ou du moins qu’elle les a conduits ici dans ce but, et Matt fronce les sourcils, comme sceptique. « Lou, I had 4 packs of beers at home, don’t tell me we drank the whole lot ? » Qu’est-ce qu’elle pourrait en savoir? En tout cas, cela ne laisse rien présager de bon sur l’état de sa villa. Mais il chercha à déchiffrer ce qu’elle avait pu lui dire d’autre, bien que ses maux de têtes soient bien intenses et qu’il peine à comprendre où elle voulait en venir. « Lou, what happened ? I just can’t remember ! » Dit-il en se relevant légèrement pour s’appuyer sur son coude, se rendant compte qu’il était torse nu, et commençant à se faire des idées. Il était dans le coltard, des nausées dansant la salsa dans son estomac, crevé comme s’il n’avait pas dormi de la nuit, et pourtant il chercha à la rassurer : « Yeah, I think. And you, are you ok ? » Parce que si elle se souciait de lui, il voulait en faire de même et il approcha timidement sa main de la joue de la jolie française remettant une mèche derrière son oreille d’un geste doux.

Le voyant s'inquiéter de ce qu'il avait pu lui faire, elle lui fit un sourire qui se voulait apaisant et réconfortant avant de dire de la voix la plus douce qu'il soit "Uhm, no you were juste.... how do I put it... really happy to see me I guess? My shoulder met the wall while we were kissing.... it's nothing just a bruise!" Elle embellit un peu les choses, histoire de ne pas le faire se sentir plus coupable qu'il ne l'ai déjà, après tout, au final tout se finissait bien. Elle n'était juste pas aussi solide physiquement que les rugbymen avec qui elle travaillait.   "Well you were pretty wasted when I got there..." Difficile d'enrober cette vérité là, surtout qu'elle ne savait pas exactement ce qu'il avait pu se passer, elle avait juste reçu des sms et elle les avait récupérer tous les deux à l'extérieur de la villa, donc elle n'avait pas plus d'informations que ça. Elle se racla la gorge avant de reprendre la parole essayant de trouver les mots justes. "So... when i said you didn't come for the beers, you did come for something, or... someone... You kinda... really wanted to have sex and I kinda... may have... rejected you and you seemed to feel really bad about it... i'm so sorry..." Elle avait dit sex, tout bas comme si c'était un gros mot et elle baissa le regard sur les coussins une fois cette déclaration faite, culpabilisant un peu (beaucoup). Yeah I'm alright... just a little sleepless it's all..."