drunk matt. (speed rp lol)

La perspective folle d’un possible Crunch au Stade de France avec les deux anglais enthousiasmait la petite française plus que de raison, même si elle n’oubliait pas que Jonny était le centre de cette sortie et que c’était pour lui que tout cela se passait. "Ok then, sounds like a plan!" Ça serait le premier match international qu’elle irait voir! Et en fait, il valait peut-être mieux qu’elle soit là pour superviser, ne serait-ce que pour les ramener du stade à l’hôtel en toute sécurité, si l’Angleterre venait à gagner ce match. Archambault ne put s’empêcher de remarquer l’insécurité de Matt quand elle parla de lui petit. Ne se doutant pas de ce à quoi il ressemblait. Elle lui offrit un sourire plein de bienveillance avant d’ajouter "Well I’m sure you still were the cutest little boy and that I would have still liked you back then nonetheless" À vrai dire, elle se fichait assez de ce à quoi il ressemblait. Elle n’était pas avec lui pour son physique, elle n’était pas si superficielle qu’on pouvait le croire. Même si évidemment, il était beau et elle ne pouvait pas le nier, c’était juste un bonus. Elle sourit quand il lui dit « you’re the best. » avant l’arrivée du petit demi de mêlée et d’ouverture du BO. Tandis que Matt s’offusquait, Louise et Jonny se mirent à rire avant de se faire un high-five, sur le bon bras de Louise heureusement, juste pour agacer Whitford, par habitude. "Sure! I hope those plans include getting a shirt though, I don’t want people to see my man shirtless, right Archambault!" À croire que les deux avaient la garde partager de Whitford à l’entendre parler. "Agreed Halfpenny!" Si ces deux-là continuaient à s’allier ainsi, Whitford aurait du fil à retordre! Jonny recommença ensuite à se goinfrer mine de rien tandis que Louise était à peine au début de son assiette.

Il ne voyait pas meilleur plan que fêter le Grand Slam en cas de victoire de l’Angleterre. Pour ça, il fallait vite se jeter sur les places restantes et préparer la surprise à son meilleur ami. « I’m glad you’re coming. Is your laptop on? I need to book the whole trip! But I’ll do that after lunch! » Matt était plus que content que Louise se joigne à eux, parce que ça rendait les choses officielles. Si on remarquait la présence des Biarrots, il était peu probable qu’ils restent incognitos toute la soirée. La jeune femme cherchait à se montrer des plus bienveillantes à son égard, même en ce qui concernait un sujet sensible. Elle ne pouvait pas comprendre, mais il n’était pas véritablement enclin à lui raconter les maux de son enfance, alors il se contenta de lui rendre son sourire et de hausser les épaules, comme si ça n’avait pas d’importance. « Yeah, if you say so... » Il était convaincu que Louise n’étaient pas de celles qui jugeaient sur le physique. Ca ne faisait aucun doute. Les deux personnes les plus importantes dans la vie de Whitford après sa petite famille semblaient se délecter de le faire bisquer et de le torturer à deux. Aussi, Matt ne comptait pas se laisser abattre, préférant nettement surenchérir en sortant des bêtises plus grosses que lui. « Just to make you both feel uncomfortable, I will wear no shirt for the whole day! » Ce qui reviendrait à passer pour un con chez le médecin et ailleurs s’ils décidaient de sortir, mais il n’était pas à ça près. Il avalait en revanche son assiette goulument sans se préoccuper du reste. Il avait même de la sauce tomate sur la lèvre, mais il ne s’en rendait même pas compte. Fier d’avoir fini son assiette, il finit par réaliser qu’il n’avait rien sur lui à part les clés de sa villa. « That’s a wrap! By the way Lou, we’ll go to my place before heading to the doctor as I need to take my wallet and stuff! » Et prendre une douche également, parce que si Jonny l’avait prise ici, lui comptait mettre des vêtements propres. Il se mit d’ailleurs à sourire, convaincu qu’il obtiendrait de la part de Louise une grande opportunité : « May I drive your beautiful car, lady? » Avec un peu de chance Iris avait pris sa voiture et il n’aurait pas d’autre choix puisqu’elle ne pouvait pas conduire dans son état.

"Matt, you do realize that I’m a community manager, right? My laptop is pretty much never off!" Elle n’avait pas songé à l’éventualité que cette sortie pourrait officialisé leur couple à vrai dire, elle pensait juste à passer un bon moment avec les deux anglais pour un match qui s’annonçait plus qu’énorme. Louise préféra ne pas en rajouter sur le sujet, comme elle, il avait des parties de son histoire qu’il préférait occulter pour l’instant, alors elle se contenta de déposer un baiser sur sa joue pour le réconforter. Quand le rugbyman annonça qu’il allait se trimballer torse nu toute la journée, la première réaction de Louise fut de répondre en haussant les épaules "Fine by me, I like the view!" avant de se rendre compte que si elle pourrait apprécier cette vue, toutes les filles qui croiseraient leur chemin le pourrait aussi, et ce fut au tour de Louise de ressentir une pointe de jalousie "On second thought, other girls may enjoy the view to and that’s not something i’ll enjoy very much" Pourquoi tu as dit ça Louise, tu tends le bâton de ta jalousie pour te faire battre. "I shouldn’t have said that, should I?" Se tournant vers Jonny. "Nope" lâcha-t-il entre deux bouchées de pâtes. "He’s going to torture me for the rest of my life with this, isn’t he?" Dit-elle en grimaçant. Ce à quoi Halfpenny répondit, toujours d’un grand réconfort. "yup that’s very likely… good luck with that », finissant son assiette à peu près au même moment que Matt. Voyant cela, Louise se mit à manger plus activement, elle se contenta donc de hocher la tête en guise d’acquiescement quand Matt dit qu’ils devraient passer par chez lui, ne souhaitant pas parler la bouche pleine. Elle prit ensuite les assiettes vide et débarrassa la table, par habitude, mettant tout dans le lave vaisselle. "Sure, but if you crash it, you’re a dead man Whitford!" Ça ne se voyait pas comme ça, mais Louise adorait sa voiture, elle l’appelait d’ailleurs son bébé mais c’était un détail qu’elle se passerait bien de signifier au rugbyman.

« I do but Lou, last night you took care of ourselves, so it could have been off ! » Il n’était pas convaincu qu’elle ait eu le temps de travailler la veille alors que son petit ami lui envoyait des messages assez burlesques. D’ailleurs, il préférait ne pas les relire, trop honteux. Le baiser de Louise lui éveillait d’autres souvenirs en tête, pas plus glorieux, mais plus appréciables. Mais tant que Jonny n’était pas en forme, Matt se promettait de ne pas trop en faire et de rester sobre – du moins en termes de sentiments amoureux, car la sobriété n’était pas au programme du weekend. A sa provocation, Louise semble ne pas réaliser dans un premier temps qu’elle vient de tomber dans son piège, et il arque un sourcil comme pour la faire réagir, mais elle n’a même pas besoin de ça. Voilà qu’elle réalise qu’il s’affichera en public. Whitford exulte et éclate de rire : « Jealous, Archambault? Those stalkers on askfm must be in town today! Le’ts meet them all! » Il en rajoute une couche, sans se rendre compte que ses propos peuvent blesser la jeune femme. Il joue, elle doit bien le savoir. Il n’a que faire des ‘mattwhitfordsbae’, ‘mattwhitfordswife’ et autres ‘mrswhitford’. Elle cherche Jonny du regard la petite Française, qui lui se plait à l’accabler par son manque de compassion. Matt assiste à la scène, interdit. Ils sont en train de parler de lui comme s’il n’était pas dans la pièce, il croit rêver. [color=indianred]« Sorry to bother you but you know I am here, I can hear you!” Et comme les deux complices l’ont compris, Whitford se plait à en rajouter une couche: « You’re so cute Lou, when you’re jealous! » Elle risque effectivement de s’en souvenir longtemps. Louise ne lui laissa même pas le temps de débarrasser la table qu’elle l’avait déjà fait. Il grimaça. Elle ne se ménageait pas. En revanche, elle n’était pas contre lui prêter sa voiture sauf qu’elle formulait tout de suite une menace qui eut don de faire ricaner l’Anglais. « Well if I crash it, we’ll all be! » Elle ne pourrait donc plus lui reprocher. « But glad to hear you don’t trust me! » Comme s’il était un chauffard ! Il aimait la vitesse, mais il ne s’était jamais planté ! Du moins pas depuis deux ans. « We may borrow my mum’s car then. Not sure Jonny will appreciate being in the trunk ! »

"Which reminds me that there’s a guy that’s still waiting for the club’s help to find a « mystery girl » he was sat next to at your last game…. Oops" Louise, community manager slash cupidon. Elle s’occupait du facebook de l’équipe quand elle avait reçu le premier message de Matt qui avait pris toute son attention la veille. Du coup, elle avait un peu tout laisser en plan. Pauvre supporter en mal d’amour devrait attendre un peu plus tard pour avoir son aide, quoi qu’elle n’était pas officiellement censé travailler sur celui-ci, le club étant en pause. Il mentionna ensuite ses fans sur askfm, piquant la jalousie de la jeune française à son plus bas niveau. "Fine then I’ll stay here with Jonny and show him all of my bras while you do that!" Comme si elle allait vraiment le faire. Pas crédible une seule seconde, c’était tout ce qu’elle avait pu trouver comme répartie. En plus de ça, Jonny crut bon d’ajouter "Hey, don’t drag me into this" Il avait bien choisi son moment pour retrouver sa loyauté envers son ami d’enfance, tiens. "Ok, I’ll go in Toulon to see Drew Mitchell play all in my underwear!" Tu t’enfonces petite Archambault. Le rouge lui monte au joue. Elle qui avait promis de ne plus amener Drew Mitchell sur le tapis, c’était raté. Il en rajouta une couche. "Hey don’t laugh at me », lui lançant un torchon à la figure. Pas très efficace comme attaque mais ce tout qu’elle avait sous la main à part son assiette et malgré sa jalousie, elle n’était pas violente à ce point, voir pas violente du tout d’ailleurs. "oh come on, it’s not like you trust me with yours either!" Faisant référence à une conversation qu’ils avaient eu sur instagram où la perspective de Louise conduisant sa précieuse Audi n’enchantait pas spécialement l’anglais. "Jonny will definitely not appreciate being in the trunk! Jonny can take Louise on his laps though!" Dit-il en souriant innocemment, bien conscient que cette option ne serait pas vraiment approuvée par son camarade de rugby.

« Well, the man should have asked her out! His loss! » Il est dur dans ses propos, mais le sourire qu’il affiche montre bien qu’il plaisante. En même temps, Louise n’est pas censée être une agence matrimoniale. Il trouve cependant l’anecdote drôle, car l’homme avait eu 80 minutes pour dire quelques mots, et il n’avait pas osé. En espérant qu’il trouve cette femme. La bataille de la jalousie bat son plein entre Whitford et Archambault. Ils se rendent coup pour coup, mais un point de non-retour les guette. Elle se plait à essayer de faire basculer la situation en utilisant Jonny comme un peu plus tôt et Matt prend sur lui parce qu’il sait que son ami ne ferait jamais une chose pareille, comme Matt n’irait jamais mater la copine de son meilleur ami, du moins quand il en a une. « Your...bras? Jonny doesn’t care ! » Il secoue la tête, une moue dépitée sur le visage, comme pour constater qu’elle est tombée bien bas, et Jonny prend évidemment son parti, alors il poursuit en riant : «You see ! » Rien de plus jubilatoire que d’avoir raison. Sauf que Louise pousse le bouchon encore plus loin, utilisant le point sensible qu’est Drew Mitchell alors qu’elle lui avait promis de ne plus l’amener sur le tapis. Aussi, le visage de Matt se ferme. Il ne rit plus, et il la fustige du regard. « I thought you’d never bring him up again ?! » C’est tout ce qu’il se contente de dire. Il ne renchérit plus. Il préfère se taire pour éviter de regretter par la suite. Du moins sur ce sujet. Il passe à autre chose au moment même où il reçoit le torchon dans la figure, dans un éclat de rire. « Your tea towel smells worse than Jonny’s socks ! » Et il lui renvoie dessus, sans ménagement. Quant à sa voiture, c’est vrai qu’il aurait du mal à la prêter à Louise, comme il ne la prêterait à personne en dehors de sa famille. « Well you know what people say here: Danger! Woman driver ahead! » Il est fier de sa blague vaseuse, mais il ne le pense absolument pas. Jonny se met à parler à la troisième personne du singulier et Matt se tape le front de sa main. Ils ont touché le fond. Loin d’être satisfait par la proposition de Jonny, Whitford préfère se priver de conduire la voiture de la jeune femme. « No way! You can drive, I will have her on my lap. » C’est préférable.

"Not everyone has your confidence though" Elle par exemple était bien loin de l’avoir. Si elle avait été dans le cas de l’internaute, elle n’aurait surement pas osé non plus et elle n’aurait pas non plus osé envoyer un message au club, elle aurait juste rêvasser à tout ça sans jamais y faire quoi que ce soit. En voyant les deux jeunes gens s’embrouillaient avec leur jalousie, il songea un instant à dire  « ooh mommy and daddy are fighting it’s getting ugly! » mais il s’abstint, inutile d’envenimer les choses, ces deux-là le faisait très bien par eux même.  "you made me…" souffla-t-elle, à peine audible. Elle soupire, se mettant de dos, faisant la vaisselle de ses casseroles pour se donner contenance, ne pas faire le bébé boudeur, pour se calmer aussi. Il avait le don de faire ressortir en elle ces plus bas instincts, ceux qu’elle réussissait à se cacher à elle-même la plupart du temps. "I’m sorry », la valse des excuses depuis le réveil. I’m sorry I didn’t sleep with you last night, i’m sorry i’m bringing up drew mitchell everytime you make me nervous or jealous. Il faudrait peut-être songer à tout bonnement ne pas sortir de tes gonds pour une simple plaisanterie de bas étage, non? Elle se retourne tandis qu’il continue de titiller ses nerfs, elle lui lance un torchon qu’elle se reprend en pleine figure. Elle l’enlève de son visage tout rouge. Rouge de honte? Rouge du claquement que le torchon a produit sur son visage? Peut-être un peu des deux. Jonny se regarde les pieds quand on parla de ses chaussettes, avant de hausser les épaules. De toute façon, l’attention n’était pas sur lui. "Oh, I’m sure your mom would love to hear that when you borrow her car!" Répondit-elle en haussant les sourcils à sa blague sur les femmes au volant. "Well what if I’m not letting Jonny drive my car and only you, what are you gonna do about it Whitford?" Jonny s’insurge "Why wouldn’t you let me drive your car i’m a safer driver than he is!" Puis comprenant que tout ça n’était qu’un stratagème de plus pour lui rendre la monnaie de sa piece, il rajoute "ooooooooh!… yeah can’t drive, you heard the lady, sorry mate!"

« Yeah, if I was waiting for you, nothing would have happened ! » Bien que dans l’histoire, Matthew n’ait pas été des plus à l’aise parce qu’il l’avait invitée à sortir pour bien plus qu’une simple nuit, ce qui avait nettement changé la donne. D’ailleurs, il tâtonnait toujours avec elle, lui faisant des blagues comme si elle était sa meilleure amie alors qu’elle était censée être bien plus. C’est toujours elle qui met de l’eau dans son vin la première. Matt en a conscience. A chaque fois, elle est au bord de l’explosion, supportant difficilement les joutes verbales qu’ils se destinent et finit par s’excuser. Sauf que pour une fois, il se rend compte qu’il lui fait du mal en surenchérissant de la sorte, alors dans un soupir, il avoue : « Stop being sorry. It’s no big deal. » Il songe à réserver le banter à ses coéquipiers, son attitude devrait être toute autre avec elle. Mais ce n’est que de courte durée car il ne peut pas s’empêcher de faire une remarque sur le torchon qui ne sent pas plus mauvais qu’un autre, il est juste humide. Et le visage de Louise en dit long sur son état, alors Matt se lève pour la rejoindre et l’enlace de ses gros bras lui soufflant à l’oreille : « Sorry… » Avant de lui déposer un baiser sur la joue, se rasseyant à sa place. D’ailleurs il a déjà à se justifier sur sa blague sexiste. Il hausse les épaules regardant Jonny. « Don’t worry, my mum drives like a real man, my dad taught her! Jonny knows that! » Colleen venait souvent les chercher à l’école de rugby quand ils étaient petits notamment quand elle était encore étudiante en école d’infirmières. Louise a décidé de ne pas le laisser gagner la bataille et lui met des bâtons dans les roues. Sauf qu’évidemment Matt n’avait mis en place tout cela que pour Jonny et Louise, afin de sortir l’un de sa déprime et d’emmener l’autre chez le médecin. Jonny s’insurge d’abord avant de se ranger du côté de Louise et pendant tout ce temps, Matt ne dit rien. Il se contente de les observer, avant de prendre sa parole à son tour. « Simples. Jonny you stay here, I get home to pick up my stuff, drive Lou to the doctor, then head to my Mum and Dad’s and borrow my mum’s car. Finally back here to pick up Jonny. » A chaque problème sa solution n’est-ce pas. Il se contente de sourire.

"Well, can you blame me? You’re so tall and scary!!!!" Dit-elle sur le ton de la plaisanterie. Il lui en mettrait probablement pour son grade et elle se prendrait un « you’re the tiny one » en pleine poire, mais elle prenait le risque. Elle non plus ne savait pas où mettre les pieds dans cette relation. Où s’arrêter dans ce jeu de jalousie. Elle avait toujours peur d’aller trop loin, de le blesser, de le faire fuir. Alors elle s’excusait parce que même si tout ça était très rapide, elle ne voulait pas le perdre, pour une conne blague. Il lui dit d’arrêter de s’excuser. Ce n’était pas la première fois qu’on le lui disait, d’ailleurs ça ne lui rappelait pas de bons souvenirs. Elle avait envie de lui dire que si, c’était « a big deal » qu’elle ne voulait pas le blesser et qu’elle n’était pas le genre de filles à ne pas tenir ses promesses et à sortir de ses gonds mais elle se voyait difficilement faire ça devant Jonny alors elle se tut. Elle ferma les yeux quand il l’entoura de ses bras, s’excusant, déposant un baiser sur sa joue. Elle rouvre les yeux quand il va s’asseoir et se justifie de sa blague sexiste, de façon assez peu convaincante.  "Ok that didn’t even make sense, at all? A lot of women learn to drive with dudes, so if that’s true then how do you know i’m a « woman driver » and not a « man driver »? And ok then, we’ll see how she likes that joke later then? If it’s no issue for her. " Jonny s’abstint de faire tout commentaire, faisant même des signes de mains « you’re on your own with that one mate! » Louise l’écoute ensuite le rugbyman lui exposait un plan tarabiscoté pour éviter qu’elle se retrouve sur les genoux de l’autre rugbyman anglais du Biarritz Olympique. " « simples »? really? do you hear yourself" dit-elle en riant "that sounds like a lot of trouble just to prevent me from being on jonny’s lap? what do you think is going to happen if i’m on his laps anyway? he’s your best mate! plus what is he supposed to do all alone in my appartement during all that?" Jonny était au spectacle entre ces deux-là, il était à deux doigts de demander du popcorn, comme s’il n’avait pas assez manger. "dude you’re so screwed with her, she’s good!" Commentaire qu’il émit comme si il était devant un feuilleton télévisée dans son canapé.

Il pouffe de rire à la remarque de sa petite amie. Il n’a pas franchement l’air effrayant selon lui. Pas du tout même. «  Me scary ?! I’ve got a baby face ! Erik Lund is scary!  »Il fait certes partie de la moyenne haute chez les hommes puisqu’il mesure un mètre quatre-vingt-huit mais elle fait partie de la moyenne basse, et comme elle doit s’y attendre, il le lui rappelle : « And you’re the short one, baby Hobbit!  » Au fond, il trouve cela mignon. S’il y a une chose qui ne l’est pas, c’est leur jalousie maladive qui chez l’un comme chez l’autre, est incontrôlable. Ni Louise ni Matt ne maitrisent réellement leurs sentiments. C’est comme s’ils en avaient à revendre, comme si ça dépassait l’entendement et à chaque fois, ils allaient beaucoup trop loin. Peut-être avaient-ils besoin de se faire confiance. Et Matt était prêt à le faire, mais il semblait incapable d’arrêter de la torturer avec ses blagues douteuses. Peut-être parce que la relation exclusive toute mignonne l’effrayait. Ce qui ne l’empêche pas d’offrir certains moments de tendresse à la jeune Archambault parce qu’il ressent bien quelque chose pour elle, il ne peut le nier. Mais quand il met de l’eau dans son vin, elle repart à la charge, et il est presque las de devoir se justifier sur ses propos. « Come on Louise ! That was only a joke! Why are you so pissed at everything I say?!  »Il s’est même levé, exaspéré de devoir s’expliquer alors qu’il n’a jamais pensé qu’elle était une mauvaise conductrice; la seule fois où il était monté avec elle en voiture il était trop bourré pour s’en rappeler. Et comme pour lui signaler qu’elle n’est pas près de faire la remarque à sa mère, il préfère lui rappeler qu’il ne l’a même pas encore présentée à sa famille. « And well, go and tell my mum, but don’t forget to introduce yourself!  »Ironie du sort, ce n’est pas l’envie qui en manque, mais selon lui, c’est peut-être un peu tôt. Jonny se défile et Matt lui répond par un tirage de langue enfantin. Il est conscient de la futilité de ses agissements, et il est presque d’accord avec Louise, mais il refuse de s’avouer vaincu, alors la solution miracle lui apparait enfin. « What about security, young lady? If we get caught with you on his lap or mine, what are you going to do?  » Et il fustige Jonny du regard en lui lançant : « And I’m not screwed!  » Still standing. Jonny avait bien raison, c’était pire qu’un mauvais soap opera.

Elle fait une petite moue, le regard plein de malice quand il dit avoir une tête de bébé. N’ajoutant rien de plus, quoi que l’envie de le taquiner sur sa peur du rugbyman de plus de deux mètres lui eut vaguement traversée l’esprit. "So I’m a baby hobbit now? I just keep getting shorter as days go with you, don’t I?" Elle lâcha un léger rire n’ayant même pas la force d’essayer de paraître outrée. Si elle était si jalouse c’est qu’elle savait que trop bien qu’il pourrait se lasser d’elle, habituer à enchainer les conquêtes, elle savait que c’était un risque, elle savait dans quoi elle s’engageait avec lui et elle essayait de se freiner constamment, pour éviter de souffrir si ça venait à arriver. Ça la bouffait meme si elle évitait d’y penser. Elle savait que c’était une possibilité. C’est pourquoi elle avait si longtemps essayé de résister. "Matt I was not being serious! I’m not ready to meet your mom!" Elle avait beau l’avoir vu de loin à des matchs, elle n’était pas terrifiante, mais la petite community manager n’était pas prête encore à se présenter à la famille du rugbyman comme elle n’était pas prête à le présenter à sa famille. Son père le détesterait probablement et lui dirait qu’il n’est pas assez bien pour elle. Pas qu’il méprise les rugbymen mais il ne les porte pas non plus dans son coeur, encore moins pour sa petite fille. Ils n’étaient pas prêts pour ça Louise en était convaincue. Elle le voit se lever exaspérée, ne sachant pas quoi faire. Elle se tourne vers la fenêtre enfouissant sa tête dans ses mains. Elle n’avait pas assez dormi pour gérer convenablement toute cette situation. "Ok I’ve to admit you have a point there…" Elle se creuse les méninges, étant persuadée qu’il y avait mieux à faire que la solution abracadabrantesque de Whitford. "Ok how about this : You two get my car - and i will hunt you both down if anything happens to it!!!!! - you go home do what you have to do! Put on a shirt Matt! Go get your mom’s car and you come back here to get me, while i take a shower and get dressed to go to the doctor, that way jonny isn’t alone at my house for god knows how long and i’m on this lap - that’s a bummer - and everyone’s happy! How does that sound, big guy?" Plutôt fière de sa solution bien qu’inquiète pour sa précieuse Mercedes, il fallait bien qu’elle commence à lui accorder sa confiance, d’une manière ou d’une autre.

Matt a encore beaucoup de mal à lui donner des surnoms plus connotés que le simple ‘Lou’. Il trouve ça tellement niais, qu’il se voit mal l’appeler par un autre diminutif. Même si apparemment, il a utilisé ‘baby’ à tort et à travers la veille alors qu’il était saoul. Tout est donc une question de perspective. Il l’a d’ailleurs réutilisé en prenant soin de rajouter Hobbit à la suite. Stupide, mais plus facile à encaisser pour lui. « At least that means you’re getting cuter! » s’exclame-t-il en lui faisant un clin d’œil. Elle le sait déjà suffisamment ce qu’il pense d’elle, n’est-ce pas ? C’est la première fois qu’il fait des efforts pour une fille, elle est la seule chanceuse à bénéficier de ce traitement de faveur, si on peut considérer qu’elle est chanceuse. Il n’a pas envie de faire n’importe quoi avec elle, il ne sait juste pas encore comment se comporter pour que leur relation soit normale. Il demandera des conseils à son père, sans aborder véritablement le sujet. Son père sera toujours plus discret et moins intrusif que sa mère qui voudra savoir tous les détails parce qu’elle s’inquiétait de l’attitude de son fils qu’elle trouvait dénigrante envers la femme et qu’elle en avait assez de le voir à la une de la presse people avec une nouvelle pouf à ses bras. Louise en tout cas, ne semblait pas vouloir rencontrer les Whitford tout de suite, et grand bien lui fasse ! « She won’t bite you but she would definitely ask me a whole bunch of questions. »Elle était curieuse, et elle serait inévitablement trop heureuse pour oublier de faire le rapprochement avec sa propre histoire, ce qui mettrait son ainé dans l’embarras. Et il refusait qu’elle lui sorte toutes les photos de lui enfant, ça serait la pire chose qu’il puisse lui arriver. Matt remporta la bataille de la voiture, quoi que Louise trouva une idée bien meilleure aux yeux de tous. Parce que Matt n’aurait pas à se justifier de la présence de Louise à ses côtés, il aurait le temps de se refaire une beauté et il n’aurait plus qu’à la récupérer pour l’emmener chez le médecin. Il haussa les épaules et s’avança vers Jonny pour lui ébouriffer les épaules : « Sounds like a plan. My mum would be delighted to see Jonnyboy! » Et puis, il se motiva à quitter les lieux au plus vite, histoire que tout son plan d’offrir à Jonny l’occasion de voir en direct le Grand Slam ne soit pas foutu en l’air. « Let’s go Half-a-penny, we’re on a big journey! Hopefully mum would let us have some cookies! » Il était convaincu que Gracie et Alisha ne lui en avaient pas laissé, mais que Gabriel en avait mis de côté. « Where did you put your keys, Archie ? » Il s’approcha d’elle, ouvrant ses bras pour l’enlacer et il déposa un baiser sur ses lèvres, lui lançant : « Behave till we’re back! »

"Nice save on that one, Whitford!" Répondit-elle en le gratifiant d’un immense sourire, les joues roses. Pas encore habituée aux compliments. Elle préférait ne pas se poser de questions sur leur futur tous les deux, ça ne résulterait qu’en angoisse de le perdre. Elle prenait comme ça, ça venait, consciente d’être une privilégiée dans le traitement qu’il lui accordait. Elle restait cependant réaliste, l’un comme l’autre n’était pas prêt pour la présentation aux parents. "I know… I’ve seen her cheering for you at trainings and games. I just don’t think either of us are ready for those questions just yet…" Un sourire bienveillant se dessina sur ses lèvres. Il n’était visiblement pas prêt à aborder certaines parties de son enfance, il avait éludé la discussion précédemment et elle n’avait pas besoin de tout savoir maintenant, ça les mettrait tous les deux mal à l’aise. Ils avaient déjà du mal à se dépatouiller entre eux, inutile de tout accélérer encore plus. Ils avaient le temps. Ça viendrait. Elle découvrirait son passé et il découvrirait sa relation compliquée avec son père entre amour et déception. Du coup, le plan de Louise tombait à pic. Elle avait de la suite dans les idées pour une fois. Ça permettrait à tout le monde de se remettre de la soirée de la veille. À Matt et Jonny d’avoir un peu de temps à deux, notamment pour découvrir ce qu’il s’était passé la veille chez l’ouvreur anglais. À Matt de ne pas avoir à expliquer ce qu’il se passait avec Louise à sa mère. Et à Louise de prendre une bonne et longue douche bien méritée, ainsi qu’une tenue un peu plus jolie, coquetterie de fille complexée d’avoir un petit ami aussi convoité oblige. Elle devait juste faire le sacrifice de prêter son bébé à son copain avec tous les risques que ça pouvait engendrer. "You know it! I’m the son she never had… Well before Gabriel that is!" Assena-t-il plein de sa taquinerie, il n’avait pas eu beaucoup la parole depuis un certain moment, il fallait bien qu’il sorte une chose de cet acabit pour rattraper le temps perdu. "Woooo yay cookies!" Se frottant la pense. Louise les regarda attendrie. Elle attrape les clés sur le comptoir de l’entrée et les tend au rugbyman avant de l’enlacer "Hey, I’ll behave! Jonny I’m counting on you to keep an eye on that one! " Ajouta-elle taquine "Careful with my car!" Limite menaçante, toujours sur le ton de la plaisanterie cependant, avant de se radoucir "No seriously drive safely, if you feel sick, stop the car and call me!" Maman poule le retour.

« That’s my specialty ! » Se sortir d’une situation indélicate, peut-être. Faire des compliments, beaucoup moins. Mais il voulait croire que ça viendrait, car il n’y avait rien de négatif qui émanait de la petite Archambault. Il se voyait mal ne pas trouver de compliments qui lui siéraient. Louise connait bien la mère du jeune Whitford, parce que Colleen, elle est là à tous les matchs, avec son petit garçon et ses filles quand elles en ont l’envie. Parfois, elle vient à l’entrainement juste pour que Gabriel passe un bon moment, et tout le monde apprécie cette femme. Parce qu’elle est dévouée à son métier d’infirmière, mais aussi parce que ses enfants sont toute sa vie. Ca surprend souvent de voir une femme si jeune puisqu’elle n’a que trente-sept-ans, avoir un enfant de vingt-et-un ans, mais elle ne dira jamais qu’elle regrette. Bien au contraire. Mais c’est parce qu’elle couve un peu trop sa progéniture que Matt craint de devoir lui parler de sa première relation sérieuse. « Yeah, I wouldn’t know what to say. » Dit-il en haussant les épaules. En revanche, aborder le sujet avec son entraineur de père, ce sera beaucoup plus aisé, même si au fond, ils n’ont jamais mené la même vie. Pour autant, ça ne les empêchait pas d’être très proches. Jonny était persuadé de faire bien meilleure impression que Matt auprès de sa mère, ce qu’il contredit immédiatement en jouant les prétentieux , se recoiffant pour en rajouter : « Dream on! My mum wouldn’t swap me for anyone, she always says I’m perfect! » Sauf quand elle le trouve dans les journaux pour autre chose que le rugby, mais elle commence à avoir l’habitude. « And Gabsters is a mini-me ! » Il est fier de son frère, pas seulement parce que ce dernier lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Il ne l’échangerait pour rien au monde. Alors qu’il récupère les clés de la main de Louise, qui met en place un long système de recommandations, dont Matt fait presque fi, et il s’écarte d’elle en lui souriant : « I’m fine, don’t worry. We’ll be back shortly! » Du bout du doigt, il lui touché le nez, et il ouvre la porte, gueulant sur Jonny pour qu’ils se mettent en route. La journée est loin d’être terminée.

Elle secoua la tête amusée de cette remarque. Sa spécialité? Oui plutôt, il fallait bien qu’il se rattrape même si elle-même n’était pas en reste sur les remarques désobligeantes. Chacun d’eux avait sa manière de se faire pardonner même si ils s’obligeaient à rester soft face au meilleur ami de l’anglais. Pour ce qui était du sujet de la rencontre avec la famille, ils étaient sur la même longueur d’onde. Pas prêts du tout. "Don’t worry about it!" Répondit-elle, pleine de bienveillance. Elle les suivit silencieuse vers l’entrée de l’appartement, les laissant reprendre leur « usual banter ». "Yeah that’s what she tells you so you don’t feel bad about yourself! Bless her sweet little heart!" Solennellement la main sur le coeur pour prononcer ces mots. La mère de Jonny n’avait pas autant de soucis à se faire avec son fils. On ne parlait de lui que pour son rugby. Sa vie personnelle était trop barbante pour être vendeuse de torchons à scandale. Il ne disait jamais un mot plus haut que l’autre, sauf sur le terrain et ne faisait jamais rien de fou ou d’extravagant. Sa seule « folie » c’était sa voiture et même ça il l’utilisait dans les règles, pas un pv, pas un excès de vitesse. "Nah mate, he has my eyes!" Génétiquement impossible, mais il en fallait plus pour arrêter Halfpenny. Une tape sur l’épaule de Matthew avant qu’il n’aille prendre sa copine dans ses bras. Il les regardait faire, une once de jalousie, mais aussi de joie de les voir si bien ensemble. Il préférait d’ailleurs se concentrer sur le second sentiment plutôt que le premier. Jonny ne se fait pas prier plus longtemps et Louise les regarde partir, refermant la porte derrière eux quand ils n’étaient plus à porter de son regard. Elle lâche un long soupir. Enfin un moment de répit. Pas que leur présence l’eut déranger au contraire, la fatigue de cette nuit presque blanche lui tombait juste d’un coup sur le buffet. Elle ramassa les bouteilles de bières vide, les mettant dans la poubelle, puis direction la salle de bain pour prendre sa douche, pourvu qu’elle ne s’endorme pas dessous.