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 (Eneko) week-end en perspective

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(Eneko) week-end en perspective _
MessageSujet: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 0:17

« non maman ... ne passe pas me voir, ça ne sert à rien, je serai certainement à la bibliothèque pour travailler.  » tu tentes une nouvelle fois de te défaire de ta mère qui ne cesse de vouloir venir te rendre visite. c'est vrai que c'est comme ça, souvent le week-end, elle passe te voir, t'apporte quelques petits plats. elle vient rechigner sur ton frigo vide et toutes ces choses dont tu te fiches éperdument. elle finit par approuver et raccrocher. tu jettes ton téléphone sur ton lit, et tu ne perds pas de temps pour le rejoindre. tes yeux rejoignent bien vite le plafond pendant que les minutes passes. tu repenses doucement à lui. lui et son regard que tu n'a pas assez croisé. lui et ses mains qui ne t'ont pas touché depuis cette fameuse fois dans son bureau où il t'a proposé de venir en week-end avec lui. un week-end professionnel, évidemment, même s'il t'avait promis plus de choses de l'ordre hors professionnel qu'autre chose. en y repensant, tu sens la température de ton corps monter. lentement, doucement, mais sûrement. il ne devrait plus tarder à arriver, d'ici une petite heure, il devrait être en bas de ton appartement à t'attendre toi. toi. tu finis par bouger de ton lit et prendre une bonne douche pour rafraîchir ce corps qui n'attend pourtant qu'une seule chose dont tu évites soigneusement la pensée. une fois bien fraîche, tu t'attaques à préparer un petit sac de voyage. un week-end, ce n'est pas si long, cependant, tu te dois de prendre des choses présentables, du confortable aussi mais il faut que tu sois divine. divine et sensuel. alors tu ne ménages pas. tu sors tes plus beaux sous-vêtements en dentelles, de même que tu fourres une jupe dans ce sac. tu regardes ton pyjama, et tu te dis que pour une fois, la dentelle reçue par tes amies à ton anniversaire va finalement servir. tu vas éviter les vieux pyjamas dix fois trop grands même si c'est dans ceux là que tu dors le mieux. tu ranges ton sac, et tu le fermes. il n'est pas trop gros et il te semble n'avoir rien oublié. la veille, tu es allée faire ce test, de dépistage, pour le rassurer, et tu as eu le droit à des résultats immédiats. bref, tout était en ordre et tu étais bien contente d'en être rassurée. Cette histoire aurait pu ruiner ton week-end. bref, tu t'assoies par terre et tu sors ton carnet de dessin et commences immédiatement à réaliser des tas de croquis. la semaine a été bien longue. tu n'as pas eu un seul moment en tête à tête avec Eneko. peut-être même qu'il ne voulait tout simplement plus te voir, plus passer de temps avec toi. tu trembles à cette pensée. et s'il avait changé d'avis ? tout simplement ? non, non, il t'aurait au moins prévenu ... quoique. tu n'en sais rien, tu ne sais plus grand chose d'ailleurs. depuis ce jour là, t'es en manque. manque de lui, manque de ses mots, manque de ses gestes, manque d'absolument tout ce qui le compose. il est ton poison, un poison qui te fait vivre. alors que les questions fusent, tu entends sonner. l'interphone de l'immeuble se met en marche et tu accoures pour répondre. « oui ?  » c'est lui, il t'informe qu'il est en bas et ton coeur s'enflamme immédiatement, la douche n'avait donc servie à rien. « j'arrrive. » que tu t'empresses de répondre. tu récupères ton sac de voyage, tu embarques ton sac à main où tu rangs sagement ton carnet et ton téléphone avant de sortir de l'appartement et sortir de l'immeuble. il est là, il est magnifique, tu veux lui sauter au cou, mais ce n'est pas judicieux. après tout, il n'y a rien eu entre vous ces derniers jours. peut-être qu'il t'amène simplement parce qu'il t'a proposé et qu'il regrette. « bonjour. » c'est simple, mais tu ne sais pas quoi dire d'autre. quoique si, tu sais. un mélange de " tu m'as manqué", " je t'ai manqué", "où est-ce qu'on va", "tu as toujours besoin de moi ?", "tu ne regrettes pas, t'es certain?" et toutes ces questions qui se chevauchent. pourquoi est-ce qu'il t'impressionne autant ?

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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 1:05

Gaël est planté dans l’encadrement de la porte, en observant Eneko vérifier ses papiers. Son billet, celui de Maona, ses papiers qui sont calés dans son sac de voyage. Il ne pense rien avoir oublié, mais il a la certitude que si, pourtant. C’est un habitué des déplacements, mais il laisse toujours quelque chose chez lui et s’en rend compte uniquement sur place. « Tu reviens lundi à coup sûr ? » Il acquiesce d’un signe de tête et attrape sa sacoche où sont renfermés tous ses croquis. « Je rentre sur Biarritz dimanche soir. Il n’y aura aucun problème. » Au début, il comptait rentrer lundi matin, c’était plus pratique pour les horaires de vol et ça lui permettait d’avoir plus de temps à Lyon, mais avec la présence de Maona, il a dû réviser ses plans. Qu’elle ne soit pas dans l’entreprise un lundi matin aurait pu éveiller les soupçons. Il n’a pas envie que Gaël se doute de quelque chose, lui qui connait bien Anna. Eneko sait qu’il peut lui faire confiance, mais son bras droit est direct, parfois maladroit. Il laisse échapper des informations, avant de se reprendre à la perfection, mais Anna n’est pas dupe. « Au fait… La nouvelle. Je n’ai pas osé te le demander la dernière fois, mais tu la connais ? » Oui, oui, mille fois oui. Il la connaît. Il en est proche, comme il ne se l’imagine même pas, mais il ne peut pas dire tout ça. Cependant, ça le dérange, cette question. Eneko fronce les sourcils en haussant les épaules. « Nous nous sommes rencontrés une fois. Sans plus. Pourquoi ça ? » Gaël affiche un sourire en s’appuyant contre la porte, ce sourire qui lui déplaît. Il pense à Maona. Il pense à elle autrement que comme une stagiaire. Il aimerait lui dire d’arrêter, mais se contient, attendant patiemment, non, impatiemment, qu’il en dise plus. « La dernière fois dans ton bureau, elle m’a regardé d’une telle manière… » S’il savait. Ca n’avait rien à voir avec lui, ça avait tout avoir avec Eneko. « Son regard m’a fait quelque chose. » Il comprend, il connait, mais il se doit de le stopper. « C’est une stagiaire, Gaël. Pas de relation comme ça au sein de mon entreprise. Et arrête de la mater, bordel ! Elle a l’âge d’être ta petite sœur ! » C’est assez clair comme ça ? Gaël n’est pas étonné, habitué au côté professionnel d’Eneko. Son discours n’est pas différent de la dernière fois : Eneko n’aime pas que Gaël drague au sein de la boîte, ça manque de professionnalisme, alors ça aide. Eneko balaye la conversation d’un geste de la main et sort de la pièce, les doigts crispés sur le sac de voyage. Il place le tout dans son coffre, puis s’engouffre dans son véhicule. Après avoir salué Gaël qui se charge de la fermeture, il prend enfin la direction de l’immeuble de la jeune femme, se pressant de se garer en bas de chez elle et d’appuyer sur l’interphone. Elle répond aussitôt. Cette voix qu’il n’a pas assez entendu cette semaine, volontairement. Il s’est torturé lui-même en ne la recontactant pas, en lui adressant à peine un regard au croisement d’un couloir, pour lui créer ce manque que lui-même a ressenti, pour accentuer cette dépendance qu’il souhaite qu’elle ait. Ca a été horrible. Il y a pensé tout le temps. A chaque fois qu’il s’efforçait de détourner ses yeux, il n’avait qu’une seule envie, cesser ce petit jeu infernal pour s’attarder sur sa silhouette, mais il compte bien se rattraper maintenant que le week-end est là. La porte s’ouvre sur elle et immédiatement, son regard se perd sur son visage, puis descend sur ce petit corps qu’il s’est interdit d’observer longuement ces derniers jours. Elle est encore plus belle que la dernière fois, plus attirante. « Bonsoir. » Vu l’heure, dix-sept heures passé, il s’autorise à la contredire doucement. Il attrape son sac de voyage, le met dans son coffre avec hâte. « Comment allez-vous ? Anxieuse, ou bien… ? » Il s’amuse, ouvre la portière côté passager et saisit sa main, la guidant à l’intérieur de la voiture. Lorsqu’elle est assise, il se penche vers sa ceinture de sécurité pour l’attacher, ses yeux plantés dans les siens, en faisant attention de ne pas la toucher, ni même l’effleurer. « Comment se sont passés ces derniers jours, Maona ? Avez-vous apprécié vos journées dans l’entreprise ? » Demande-t-il, le visage près du sien. Il a envie de continuer à la torturer encore un peu, avant de faire réellement ce qu'il souhaite. « Les journées ont été terriblement chargé pour moi. » Il joue, ne le cache pas, lâche la ceinture de sécurité lorsqu'elle est bien mise et fait le tour du véhicule, se plaçant juste à côté d'elle.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 1:21

tu descends, tu le regardes, tu oses quelques mots alors que tu aimerais en lâcher des milliers. tu te retiens, évidemment, ne sachant absolument pas sur quel pied danser.
« Bonsoir. » oui, c'est vrai, aussi. tu hoches doucement la tête, comme si tu cherchais à t'excuser de tes mots légèrement maladroits. tu es paniquée, tu as peur de ce qu'il pourrait te dire, de ce qu'il pourrait s'apprêter à te dire. tu attends que ça. qu'il parle, qu'il te tienne au courant, qu'il t'informe de ce que tu dois savoir, de ce que tu dois faire. il prend ton sac, le met dans le coffre et tu restes devant la voiture, tu ne sais pas quoi dire.  « Comment allez-vous ? Anxieuse, ou bien… ? » tu hoches une nouvelle fois la tête avant de le suivre jusque dans la voiture.  « très longue semaine ... » que tu souffles doucement alors qu'il s'engouffre pour attacher ta ceinture comme si tu étais une petite enfant, comme si tu en étais incapable de le faire par toi-même. « Comment se sont passés ces derniers jours, Maona ? Avez-vous apprécié vos journées dans l’entreprise ? » il cherche quelque chose, il cherche à te faire parler. veut-il entendre à quel point il t'a manqué, à quel point tu espérais de le croiser à chaque croisement de couloirs. tu ne vas pourtant pas lui dire toute de suite. son souffle t'emmène dans un autre univers et ta petite bulle commence doucement à s'agrandir pour le laisser entrer avec admiration. « Les journées ont été terriblement chargé pour moi. » qu'il t'annonce avant d'arrêter son petit jeu et faire le tour de la voiture. alors que la portière est fermée, tu prends une grande inspiration pour faire face, pour garder la tête froide, mais tu sais très bien que tu n'y arriveras pas. tu es bien trop faible. il vient s'asseoir et met le contact. tu écoutes le moteur, comme pour te donner du courage. « ces derniers jours ont été .... bien trop longs, interminables je dirai même. » tu ne tournes pas la tête vers lui, tu ne le regardes pas jusqu'à ce qu'il démarre et soit obligé de fixer la route. là, tu en profites pour le dévisager, pour l'observer et imprimer tous ces traits qui t'ont affreusement manqué.  « oui, j'ai cru comprendre que vous aviez eu beaucoup de travail ... moi aussi, gaël n'a pas arrêté de nous en donner. » tu ne sais pas pourquoi tu dis ça, pourquoi tu précises ça, peut-être pour lui montrer que d'autres étaient venus s'intéresser à vous, à toi, particulièrement. ses mains se crispent sur le volant et tu as l'impression d'avoir dit une énorme bêtise.  « je ... où est-ce qu'on va ? » tu n'avais pas eu écho de la destination, même si tu avais essayé de la dénicher. sans résultat. cette voiture te dérange un peu, peut-être cette odeur féminine qui règne, à moins que ce ne soit ton esprit qui tente de te rappeler qu'il est marié, même si cette fois, il a pensé à retirer son alliance au préalable.  « vous ... vous m'avez manqué. » tu oses, tu te dévoiles, parce que tu n'es pas renfermée, tu es sensible, tu es honnête et tu ne peux t'empêcher de dévoiler ce que tu as sur le coeur. tu t'empresses d'enchaîner, pour éviter le sujet.  « d'ailleurs, vous étiez si occupé que vous n'avez même pas eu le temps de consulter mes dessins. »
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 2:21

Interminable. C’est bien l’adjectif qu’il avait envie d’entendre. C’est fort pour exprimer son manque ressenti et c’est partagé. Les deux jours qui vont arriver tombent bien. Il essaie de capter son regard, pendant qu’elle s’exprime, mais il n’arrive qu’à voir sa chevelure, sa joue gauche. Les mains sur volant, il démarre enfin, en silence, sentant son corps se tendre entièrement lorsque Gaël rejoint la conversation. Il n’aime pas l’entendre parler de lui, savoir qu’ils sympathisent, alors qu’il a des vues sur elle. Il n’arrive pas à savoir s’il s’est montré si utile, parce que son job de tuteur le lui demandait, ou parce qu’il avait lorgné sur les deux stagiaires. La deuxième, il n’en a que faire, mais Maona. « Gaël a fait quoi d’autre ? » C’est dit un peu trop sèchement, irrité. Il veut s’assurer qu’il n’a pas été au-delà des limites que lui-même lui a imposées, mais il a conscience qu’il ne peut le lui interdire pour autant. C’est comme ça. Si les couples se forment majoritairement sur le lieu de travail, c’est bien pour une raison. Celle qu’ils se côtoient tous les jours, sept heures par jour, plus pour ceux qui ont du retard à rattraper. Mais il n’est pas question qu’il touche à la petite stagiaire. Il se détend néanmoins à sa question, tentant de laisser de côté son adjoint de côté. Ce n’est pas Gaël qui se trouve près d’elle, à cet instant précis. C’est lui. « A Lyon. Vous avez déjà visité Lyon ? C’est une très belle ville. Je vous montrerai, il y a des endroits qui méritent le coup d’œil. Ce serait dommage de passer par là et de les rater. » Eneko sent son regard sur lui, mais ne quitte pas ses yeux de la route, jusqu’à ce qu’elle lui fasse un aveu. C’est dit avec une telle sincérité qu’il ne peut que la croire. Comme réponse, il pose une main sur sa cuisse et effleure celle-ci avec son pouce. Ca le touche, parce qu’elle aussi, lui a manqué, mais de l’entendre, ce n’est pas la même chose. C’est bien plus réel que tout ce qu’il a pu imaginer. « Je vais me rattraper. Vous les avez apportés ? Je les regarderai pendant le trajet, dans l’avion, ou à l’hôtel. » Dans l’avion, il suppose, puisqu’ils vont avoir du temps pour ça. « Vous avez déjà pris l’avion ? C’est généralement comme ça que je voyage, uniquement. C’est moins long que le train, ou la voiture. » En voiture, pour y avoir été une fois, il doit mettre plus de six heures et pas que ça l’aurait dérangé de conduire toute la soirée, mais il aimerait faire autre chose que ça. Pouvoir poser ses mains sur elle, plutôt que sur son volant, par exemple. « Nous en avons à peu près pour une heure quinze, trente. A quelque chose près. L’hôtel est proche du… » Il s’arrête, se disant que si elle connait ce lieu de nom, ce sera moins surprenant. « Vous verrez bien, mais le confort sera là. » Jeune, il aurait pu se contenter de n’importe quelle auberge de jeunesse, d’un hôtel miteux, tant il connaissait que la misère, mais à présent qu’il a les moyens, il en profite pour être bien installé, sans trop faire d’excès pour autant. Tant que c’est bien nettoyé, que ce n’est pas à côté d’une route bruyante et que les lits soient parfaits. « Je vous ai manqué ? » Il rebondit dessus. Maona est passée trop rapidement sur le sujet pour qu’il puisse pleinement en profiter. « Vous avez pensé à moi comment ? » Ca le rend curieux.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 18:16

« Gaël a fait quoi d’autre ? » c'est sec, c'est surprenant, limite angoissant ce ton qu'il emploi pour te demander ça. qu'est-ce qu'il se passe au juste ? tu as l'impression d'avoir manqué un épisode, pire, tu as peur de ce que tu pourrais dire comme s'il n'y avait aucune bonne réponse, comme si tu allais mettre les pieds dans le plat quoique tu puisses dire. tu fermes les yeux, un instant, tu les ouvres pendant un autre. qu'est-ce qu'il a fait d'autre. rien de mal. « je ... euh ... il m'a donné du travail, des choses à faire, à consulter ce que j'avais déjà fait, rien de bien palpitant. » tu murmures, comme si tu avais peur qu'il ne s'offusque encore plus. seulement, il se radoucit, lentement mais sûrement et toi, tu suis le même chemin. « A Lyon. Vous avez déjà visité Lyon ? C’est une très belle ville. Je vous montrerai, il y a des endroits qui méritent le coup d’œil. Ce serait dommage de passer par là et de les rater. » qu'il te répond. tes yeux doivent s'illuminer mais personne ne peut le voir. les siens sont sur le pare-brise, et personne d'autre ne se trouve dans cette environnement mais tu le sais que t'es yeux s'illuminent parce que lyon est une très belle ville que tu as seulement vu en photos. seulement et uniquement, ta mère n'a jamais réellement voulu que tu voyages. partir un week-end à Paris était totalement interdit. pour dire. Lyon te donnait envie, t'avais envie de voir cette ville et ses architectures légendaires. il ne pouvait pas te faire plus plaisir. « non, jamais, je n'ai visité que très peu de ville à part biarritz ... Juste une fois, j'ai eu la chance de passer par bordeaux. rien de plus, alors j'ai hâte ... hâte que vous me montriez tout ça. » que tu argumentes, beaucoup plus à l'aise d'un seul coup. peut-être parce que tu connais la destination, peut-être parce qu'il semble plus détendu, peut-être parce que le vrombissement de la voiture t'apaise. il y a plusieurs possibilités mais la seule qui reste véridique est sa simple présence à tes côtés. il te rassure et t'apaise d'une manière unique. alors tu repenses à lyon et tu as hâte. parce que bordeaux, tu l'avais vu une fois, et encore ... c'est parce que tu avais fugué, ta mère ne voulant même pas que tu vois où tu étais née. heureusement pour elle, quand tu étais arrivée à l'adresse de l'hôpital, ce dernier n'existait pas. une erreur de frappe certainement. alors tu te laisses aller, quelques mots sincères, plaisant, trop d'affection, tu te prends en changeant de sujet. « Je vais me rattraper. Vous les avez apportés ? Je les regarderai pendant le trajet, dans l’avion, ou à l’hôtel. » tu souris pendant que son regard se repose sur la route. « oui, je les ai, vous n'y échapperez pas cette fois. » que tu dis, sur un ton léger, laissant une petite touche d'humour s'élançait. « Vous avez déjà pris l’avion ? C’est généralement comme ça que je voyage, uniquement. C’est moins long que le train, ou la voiture. Nous en avons à peu près pour une heure quinze, trente. A quelque chose près. L’hôtel est proche du… Vous verrez bien, mais le confort sera là. » trop d'informations d'un coup, tu assimiles le tout pendant que tu penses à l'avion, que tu ne connais pas, l'hôtel qui - à ses mots - te semble bien trop luxueux pour toi. tu paniques à moitié. « non, je n'ai jamais pris l'avion. » que tu avoues, sur un ton un peu plus solitaire, plus lointain, comme si c'était une confession de ta part. non, tu n'avais pas vécu beaucoup de choses dans ta vie. « Je vous ai manqué ? Vous avez pensé à moi comment ? » tu rougis, immédiatement alors qu'il revient sur le sujet. ton regard s'immisce sur lui, le pénètre avec une folle intensité. trop d'images se déroulent dans ta tête, formant de magnifiques films. des films qui t'ont habité toute la semaine. « oui vous m'avez manqué. » c'est une petit murmure tout à fait audible puisque tu te rend compte qu'il n'y a même pas de musique dans l'habitacle. t'es timide d'un coup, comme si tu avais peur de lui parler de tes sentiments. tu ne veux peut-être pas le faire fuir. « je pourrai vous raconter toutes les manières dont j'ai pensé à vous mais ... » tu laisses un petit suspense se créer alors que ta main droite vient se poser sur sa main toujours accrochée à ta cuisse, formant de majestueux cercles. « mais je ne souhaite pas vous déconcentrer de votre conduite. » tu termines tes mots, tes phrases, pour lui faire comprendre que ce n'était pas des pensées bien catholiques, qu'au contraire, elles étaient plutôt très érotiques. tu t'es même réveillée un soir, en sueur, avec un rêve des plus appréciables. « j'ai eu le temps ... de penser à beaucoup de choses cette semaine. et vous étiez souvent dans mes pensées. peut-être une simple coïncidence, peut-être était-ce simplement parce que je travaille dans votre entreprise. » tu souris sans le quitter du regard, tu captes toutes ses émotions. si seulement tu pouvais poser tes lèvres sur les siennes. ce doux contact te manque et ton corps réclame. « ou peut-être parce que la dernière fois, j'étais totalement nue sur votre bureau. c'est une possibilité. » tu joues, avec le ton sensuel, avec les mots choisis judicieusement, avec ta main, qui caresse la sienne. alors que tu termines ta phrase, tu entrevois l'aéroport, l'immense parking et tout ce qui va avec. apparemment, vous êtes arrivés. tu trembles légèrement. l'avion, tu vas prendre l'avions avec lui.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 20:48

Il se fait des films, imagine qu’il a pu lui proposer d’aller prendre un verre. C’est bien son genre. De lui cacher la vérité pour vivre ce qu’il lui plaît aussi. Gaël mène sa vie comme il l’entend, même si Eneko n’est pas toujours d’accord avec ce qu’il fait, tant que professionnellement, il se comporte bien, qu’il ne fait pas d’erreurs avec les dossiers en cours… Il a du mal à faire confiance, Eneko. Et concernant Maona, il n’arrive pas à se dire qu’elle peut se balader sous les yeux de Gaël sans qu’il lui fasse une réflexion, ou qu’il la dévore des yeux. Il ne peut pas lui interdire ça, mais une petite voix dans sa tête suggère de le rendre aveugle dans les moments où Maona se trouve dans la même pièce que lui. L’homme ne revient pas sur le sujet qui fâche, même s’il reste dans un coin de tête, pour plus tard peut-être. « Vraiment ? Et Paris, vous connaissez Paris ? » Lui y a fait ses études. C’est à partir de ce moment où il a commencé à bouger en France, voir du paysage, mais avant, lui non plus, n’avait pas eu l’occasion de partir. « Il faut remédier à ça. Biarritz est, à mon sens, la plus belle ville, mais il y a d’autres endroits à voir. Vous avez pensé quoi de Bordeaux ? Je ne m’y suis jamais arrêté. » Pourtant, il en a vu des villes et Bordeaux n’est pas une inconnue sur la carte, mais il n’a pas encore eu l’occasion de séjourner là-bas. Finalement, ils se complètent. « Ah ? Et comment allez-vous vous y prendre pour exiger mon attention ? » Qu’il demande, avec humour lui aussi, rentrant dans son jeu. Plus sérieusement, il ajoute : « J’ai hâte de découvrir tout ça, Mao. » De voir sa créativité, son talent, de voir ses dessins qui la rapprochent encore plus de lui. Il veut entrer pleinement dans son univers, apprendre à connaître autrement que physiquement ce bout de femme qui l’intrigue. « Ce sera une première, donc ? » Un sourire se dessine sur son visage. Il aime qu’elle ait des premières avec lui. Ce sont des souvenirs qu’elle aura en mémoire et qui la ramèneront toujours à lui. « Ca ira, vous verrez. Tout va bien se passer. » Eneko la rassure, en sentant un changement de ton. « Vous me faites regretter d’être au volant. J’ai longuement hésité à prendre un taxi à l’allée. » Pour éviter de se garer au parking et laisser la voiture endormie là, mais c’était plus simple et il avait envie de l’avoir rien que pour elle, sans sentir les yeux d’un chauffeur sur elle. Il regrette tout de même de ne pas avoir les mains libres, ne pas pouvoir l’observer plus longuement que quelques secondes. Il se sent piégé, dans son fauteuil. Les images de ce moment qu’ils ont partagé dans ce bureau lui reviennent en tête. Sa respiration saccadée, son corps nu qui se cambrait sous ses caresses, qui ne demandait que de sentir ses doigts sur lui. Ce prénom qu’elle a murmuré plusieurs fois. Eneko a soudainement chaud et son ton sensuel n’est pas là pour l’y aider, ni sa main sur la sienne et c’est un véritable soulagement que de voir l’aéroport se dessiner sous ses yeux. « Je sens que vous allez vous rappeler de votre voyage en avion, Mademoiselle Chatelain. » Il ne va pas pouvoir rester tranquille. Ses doigts se crispent sur sa cuisse, alors qu’il tente de rester confortablement assis, mais il a la bougeotte. Impossible de rester de marbre face à ses dires, face à ses yeux qui le déshabille. « C’est très frustrant, vous savez, d’avoir une main prise au piège. » Son pouce caresse sa main, puis il se libère de son emprise pour remonter le long de sa jambe, de ce jeans qui fait barrière avec sa peau. « J’ai pensé à vous, moi aussi. A chaque fois que je mettais les pieds dans mon bureau que je ne regarde plus comme avant. » Elle est la première avec qui il a fait ça, sur son bureau. Anna l’a bien vu, mais elle n’a jamais fait rien d’autre que d’y entrer. « Et bien d’autres fois encore. Cette marque, sur votre cou, elle y est toujours ? » Il n’y a pas fait attention lorsqu’il l’a vue, bien trop focalisé sur ses yeux et ce qu’elle portait. Il prend un ticket en entrant sur le parking, trouve une place et se libère enfin du volant. Eneko se tourne enfin pour lui faire face, retirant sa ceinture de sécurité au passage. « Ce ton que vous prenez avec moi, lorsque vous essayez de me séduire… Il me plaît. » Ca lui donne de l’assurance qu’elle n’a pas toujours.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 21:13

lorsqu'il mentionne paris, tu lui réponds par la négative, non, tu n'es jamais montée à la capitale, c'était bien trop loin pour ton tyran de mère. Il faut remédier à ça. Biarritz est, à mon sens, la plus belle ville, mais il y a d’autres endroits à voir. Vous avez pensé quoi de Bordeaux ? Je ne m’y suis jamais arrêté. » tu le regardes, lui, qui semble tant en connaître sur la vie, sur le monde, sur tout ce qui vous entoure, tu l'envies dans un sens d'avoir autant de savoir. il t'impressionne un peu plus encore. lui et son ouverture d'esprit qui a pourtant l'air si fermé. « oh, euh, je n'y suis pas restée longtemps, j'ai tenté une petite fugue, l'adolescence, le caractère tout ça. j'ai pris le premier train pour y aller et mon père n'a pas tardé à venir me récupérer. mon séjour n'a donc pas été très productif. » tu fais une petite mine souriante sans pour autant le quitter des yeux. c'est bizarre de parler de ton père.   « Ah ? Et comment allez-vous vous y prendre pour exiger mon attention ? ... J’ai hâte de découvrir tout ça, Mao. » tu ne réponds pas, tu te contentes d'un fin sourire espiègle alors qu'il tourne son regard vers toi. tu ne veux pas lui dévoiler tes petits secrets et puis, il faut que tu y réfléchisses aussi, pour qu'il puisse se concentrer sur tes dessins et non ton corps. quoique ... est-ce que ça serait si dérangeant que ça ? « Ce sera une première, donc ?  Ca ira, vous verrez. Tout va bien se passer. » il tente de te rassurer, et ça fonctionne dans un sens, surement parce que a main s'appuie un peu plus contre ta cuisse. peut-être parce que t'as l'impression qu'il ne peut rien t'arriver tant qu'il est avec toi.   « Vous me faites regretter d’être au volant. J’ai longuement hésité à prendre un taxi à l’allée. » un léger rire s'enfuie de tes lèvres devant cette phrase prononcée avec tant d’aplomb. tu n'aurais pas refusé, qu'un taxi vous conduire, mais peut-être que tu aurais été beaucoup moins bavarde, beaucoup moins entreprenante en sachant que quelqu'un aurait pu être là, en train de vous écouter. tu n'aurais pas pu dire toutes ces choses. « la prochaine fois, je conduis, si vous voulez. »  t'as comme l'impression que ça ne passera pas, qu'il ne te laissera pas conduire. il est de ces hommes qui aiment faire ce genre de choses non ? conduire ? toi aussi t'aimes bien, et avoir un tel bolide entre les mains serait assez jouissif. faut l'avouer. « Je sens que vous allez vous rappeler de votre voyage en avion, Mademoiselle Chatelain. »  tes joues virent au rouge, immédiatement, alors que ton esprit vagabonde.  « est-ce une promesse ? » tu tentes, le tout pour le tout. « C’est très frustrant, vous savez, d’avoir une main prise au piège. » tu souris, à pleine dent cette fois. il veut en parler, de frustration ? parce que tu y connais un rayon sur le domaine. « oh, j'imagine très bien. trop bien peut-être. un jour, j'ai eu le droit d'atteindre presque l'extase avant que tout ne s'arrête. d'un seul coup. puis l'attende après cet échange a duré des jours. vous avez de la chance qu'on aille pas à lyon en voiture, quoique l'attente se compterait en heure. vous ne faites pas le poids devant ma situation. »  tu le cherches, le provoques légèrement en lui rappelant simplement qu'il t'avait fait bien pire. tellement pire, que tu n'arrêtais pas d'y penser depuis cette fois là. tellement que tu avais besoin qu'il te touche. « J’ai pensé à vous, moi aussi. A chaque fois que je mettais les pieds dans mon bureau que je ne regarde plus comme avant. Et bien d’autres fois encore. Cette marque, sur votre cou, elle y est toujours ? » immédiatement, ta main se pose sur ton cou, tes doigts frôlant cette tâches bleutées qui est bel et bien là, te rappelant tes ébats. la voiture se gare maintenant et il se détache avant de se déplacer vers toi, lentement. il a pensé à toi, et rien que ça te fait plaisir. une sensation de douceur extrême s'empare de ton petit coeur devant ces mots.  « Ce ton que vous prenez avec moi, lorsque vous essayez de me séduire… Il me plaît. » qu'il dit, en s'avançant vers toi, tel un prédateur lorgnant sur sa proie. tu ne bouges pas, tu ne défais même pas ta ceinture. ton regard reste planté dans le sien.  « il vous plaît ? mais est-ce qu'il fonctionne ? » tu t'attardes sur la question qui te semble la plus importante alors que ta main s'échappe de la sienne pour venir frôler sa joue. aussi vite qu'elle est arrivée, elle repars pour détacher ta ceinture et sortir du véhicule. il veut jouer ? il veut être frustré, alors tu vas l'aider. tu refermes la portière et tu t'appuies contre cette dernière, sachant pertinemment qu'il ne tardera pas à sortir. ce qu'il fait.  « je ne voudrai pas être en retard. j'ai hâte de voir lyon. »  tu prends cette voix dont il parlait, tout en faisant le tour du véhicule pour venir le frôler alors qu'il s'attarde sur le coffre, certainement pour récupérer vos affaires. en réalité, tu as hâte d'autres choses, beaucoup d'autres choses. hâte de te retrouver seule, avec lui. mais pas tout de suite, lui aussi doit attendre. « et de vous voir à l'oeuvre, en plein travail. » tu le fixes, de ton regard ravageur alors que tu penses à un tout autre travail. c'est mal, c'est déplacé, mais qu'est-ce que tu apprécies.

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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 21:56

« Une fugue ? » Ca l’intrigue, de savoir qu’elle a tenté de s’échapper de chez elle. Il aimerait en savoir les raisons, même si ça date d’il y a quelques années, que c’était peut-être une erreur, un moment d’égarement. « Votre père a l’air d’être un homme très attentif. Vous vous entendez bien avec vos parents ? » Il n’aime pas qu’on lui pose cette question. Il n’aime pas qu’on l’interroge tout court sur sa vie passée, sa famille, celle qu’il n’a pas créée, sauf son oncle, mais il se permet de l’interroger. Eneko aime qu’elle se confie à lui, qu’elle s’ouvre, sans ressentir de la gêne et il pense que pour avouer avoir fait une fugue dans sa jeunesse, elle est assez à l’aise. « En effet… Vous étiez vraiment de passage. » Eneko ne cache pas son amusement, avant de ressentir toute la pression au fil de ses mots. Ce son qui résonne jusqu’à ses oreilles lui fait du bien. Il aimerait l’entendre plus souvent, plutôt que d’avoir l’impression qu’elle le craint, à certains moments, dû à son changement de ton de voix, parfois plus sec, comme lorsqu’il était question de Gaël. « Non, Mao, non. J’aime conduire. Guider. Etre simple passager n’est pas du tout mon truc, vous l’aurez remarqué. Je ne reste jamais inactif. » Il ne supporte pas ça. Eneko ressent le besoin de bouger, de toujours faire quelque chose, d’entreprendre de nouvelles choses et c’est notamment pour ça qu’il travaille avec des gens dans différentes villes de France. Peut-être plus loin que les frontières du pays, un jour. « Et je crains que mes avances au volant vous déconcentre réellement. Je tiens à la vie. » Qu’il dit, taquin. « Que dit-on déjà, à ce propos ? Femme au volant, mort au tournant ? » Un sourire s’ajoute à cette phrase, pour lui signifier qu’il est en train de jouer avec elle. « C’en est une. » Promesse. Il a déjà des idées en tête, des choses qu’il n’a encore jamais fait avec personne. C’est seulement avec Maona, qu’il a envie d’explorer de nouveaux horizons. La frustration qu’il lui a fait ressentir cette semaine lui revient. Il ne se sent pas gêné de lui avoir fait pareille chose, mais il a l’impression qu’elle s’arrange pour lui rendre la pareille. Et ça marche très bien, il est frustré. « Cet homme qui vous a fait ça est un génie, vous en avez conscience ? Il n’y a pas meilleur moyen de rendre dépendante une femme, qu’en ne lui offrant pas tout ce qu’elle veut tout de suite. » Il doit bien avouer que faire la route en voiture aurait été un calvaire. « J’avoue. Je vous laisse gagnante. Ca m’avait plu, soit-dit en passant. C’était très… jouissif. Excitant. » Très frustrant aussi, parce qu’il aurait aimé venir en elle, la découvrir une nouvelle fois, mais l’attente va payer : il sent que le week-end là va être explosif. Il en a envie. Ca l’a obsédé toute la semaine. « D’après vous, est-ce que ça fonctionne ? » Oui, totalement. Elle le séduit, aussi bien à sa façon de le regarder, que de poser sa main sur sa joue. Un contact bien trop furtif pour lui, qui prend fin trop rapidement. Frustration. Elle a décidé de jouer avec ses nerfs, comme lui a fait il y a quelques jours. Il se remet de son départ, de cet éloignement soudain et sort à son tour du véhicule. Le coffre ouvert, il récupère les deux sacs et referme le coffre ensuite, avant de lâcher les sacs à ses pieds, poser ses mains sur sa taille et la plaquer contre le véhicule. « Vous êtes une sacrée joueuse. » Sa main remonte le long de sa hanche, vers son ventre, puis passe par-dessous son haut. « Je suis très doué dans ce que j’entreprends, Maona. » Ses doigts effleurent son nombril, alors que ses lèvres se rapprochent des siennes. « J’aimerais vraiment… » Il ne termine pas sa phrase, relâche son emprise et récupère les sacs. « Notre avion est dans peu de temps, il faut y aller. » Eneko est frustré, encore, par son charme, par ce qu’elle dégage, ce qu’elle lui fait, mais il ne veut pas être seul dans cette situation. « Venez. » Il referme sa voiture, vérifie bien que le ticket a été calé sur le pare-brise et prend enfin la direction de l’entrée principale, se demandant encore comment il va réussir à se contenir.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 22:17

« Une fugue ? Votre père a l’air d’être un homme très attentif. Vous vous entendez bien avec vos parents ? » tu le regardes, comme toujours, et tu réfléchis à sa question. est-ce que tu t'entends bien avec tes parents ? il te semble que oui. « oh oui, ce sont mes parents. mon père est beaucoup plus compréhensif, ma mère ... c'est un tyran. disons que c'est pour ça que j'ai fugué, il était rare que j'ai le droit de mettre le bout du nez dehors, comme s'il allait forcément m'arriver quelque chose. alors j'ai pris les devants, et j'ai eu l'droit à des sermons, vous vous en doutez. » oui, il t'arrivait de jouer à la rebelle, de faire ce que tu veux, quand tu veux, d'autant plus maintenant que tu ne vis plus avec tes géniteurs. c'était bien mieux pour ton indépendance et ce que tu souhaites réellement faire. « Non, Mao, non. J’aime conduire. Guider. Etre simple passager n’est pas du tout mon truc, vous l’aurez remarqué. Je ne reste jamais inactif. » tu avais deviné juste, il n'aimait pas être spectateur, il aimait être acteur de sa propre vie et tu l'enviais pour cette force de caractère. toi, tu étais parfois trop faible pour diriger. tu étais de celle qui suit, une suiveuse, un petit mouton, de temps en temps. mais on ne pouvait pas de changer n'est-ce pas ? « Et je crains que mes avances au volant vous déconcentre réellement. Je tiens à la vie. Que dit-on déjà, à ce propos ? Femme au volant, mort au tournant ? » tu fais mine de bouder devant ses paroles révoltantes. c'était tellement sexiste. « je vous permets pas, vous pourriez être surpris de ma conduite, dans le bon sens. » t'aime conduire, s'il y a quelque chose qui te masculinise, c'est bien ta conduite quelque peur sportive sur les bords, mais tu n'avais jamais eu d'accidents. en y réfléchissant, tu serais bien trop stressée de l'avoir à tes côtés, te fixant comme tu le fais avec lui. « Cet homme qui vous a fait ça est un génie, vous en avez conscience ? Il n’y a pas meilleur moyen de rendre dépendante une femme, qu’en ne lui offrant pas tout ce qu’elle veut tout de suite. J’avoue. Je vous laisse gagnante. Ca m’avait plu, soit-dit en passant. C’était très… jouissif. Excitant. » tu entends ta respiration, elle s'accélère devant ses pensées affolantes. il n'a pas le droit de faire ça à chaque fois. il gagne sans arrêt, mais tu ne veux pas le laisser gagner cette fois. « une génie. » que tu répètes, sans grande conviction, c'était pas un génie pour toi, il t'avait privé de plaisir alors non, il n'était pas génie, il était un tyran lui aussi. un tyran voulant contrôler ton plaisir. le pire, c'était que ça te plaisait, c'était ce qui faisait peur finalement. « D’après vous, est-ce que ça fonctionne ? » son regard, ses yeux, sa bouche, tout semble t'appeler, comme il semble s'approcher un peu plus de oui ça fonctionne, oui, tu peux le voir dans ses yeux, c'est pour ça que tu sors à la volée, l'attendant près du coffre, qu'il ouvre et ferme allègrement non sans avoir sorti vos affaires et les avoir lâché sur le sol. il te plaque contre la voiture alors que ses mains se perdent sur tes hanches. « Vous êtes une sacrée joueuse. » des frissons te parcourent de toutes parts, tu as déjà du mal à respirer alors qu'il est si proche de toi. le contact se réduisant petit à petit. ton souffle s'accélère, tout comme les battements de ton coeur. « Je suis très doué dans ce que j’entreprends, Maona. » tu n'en doutais pas, mais tu n'osais rien dire, ses lèvres s'approchant des tiennes. il va gagner, il va avoir ce qu'il veut, et tu t'en fiches, parce que tu l'auras aussi. « J’aimerais vraiment… » oui, vas-y, fais le, que tu veux lui crier. mais l'inverse se produit alors qu'il s'écarte. « Notre avion est dans peu de temps, il faut y aller. Venez. » tu fermes tes yeux, et le suis, à contre coeur. tu serais bien restée devant cette voiture, tu aurais bien goûté ses lèvres, mais une fois encore, c'est lui qui décide, lui qui mène la danse. la frustration remonte, al frustration de ce jour dans ce bureau refait surface et il faut l'éteindre au plus vite. tu entres dans l'aéroport alors que tes yeux découvrent ses lieux sensationnels. il y a pas mal de monde d'ailleurs, beaucoup de départ en vacance certainement. en gentleman, il porte ton sac, pendant que tu le suis docilement. il regarde les panneaux, panneaux dont tu ne comprends rien, il rentre dans la foule et tu accélères le pas pour ne pas le perdre de vue. tu ne veux pas rester sur le côté, tu ne veux pas te perdre, tu en veux pas le perdre plutôt. tu suis le pas, jusqu'à ce qu'il arrive devant la jeune femme qui lui demande ses billets. tu les vois les sortir, tu te sens gênée, qu'il achète ça, pour toi. tu ne dis mot, te contentant de délivrer ta carte d'identité, sagement. tu joues à la fille docile, mais tu la vois bien, la femme, faire des yeux doux. ton sang ne fait qu'un tour, tu serais prête à sauter par dessus le comptoir pour l'étrangler puis tu te dis qu'après tout, sa femme doit faire ça tous les soirs alors ... alors tu n'as pas ton mot à dire. tu ne dis mot, une fois encore et le suis. « je ... je ne suis pas rassurée. » que tu souffles alors, tu ne sais pas s'il t'a entendu. peut-être.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 23:10

Ses parents ont l’air de beaucoup l’aimer, de prendre soin d’elle. Ils sont attentifs, s’inquiètent et finalement, même si sa mère est extrême, il voit ça positivement. Elle aime sa fille. Il ne la connaît pas, mais ça se ressent à son comportement, au fait qu’elle ne lui a pas laissé tellement de liberté. Aujourd’hui, c’est une femme qui s’épanouie, même si elle semble avoir souffert de la présence étouffante de sa mère et du fait de ne rien avoir pu voir dans la vie, chose qui peut se corriger et qu’il compte bien faire, à commencer par ce voyage ensemble. Il a l’impression de l’aider à passer le cap de la jeune adulte, à celle d’une vraie femme. C’est comme ça qu’il la regarde. Même si elle a dix ans de moins que lui, il ne la voit pas comme une gamine, même s’il en donne parfois l’impression, notamment en ne souhaitant pas lui laisser le volant, ou en essayant constamment de la dominer, en lui donnant des ordres qu’elle exécute. Il aime ça, être celui qui prend les choses en main. Doit-il comprendre qu’il doit la laisser conduire, un jour, juste pour voir ? Il hésite, mais l’idée de la voir à l’œuvre, qu’elle le surprenne dans le bons sens le tente. « Je suis curieux de voir ça. » Ce n’est pas entré dans l’oreille d’un sourd. « Hm hm. » Il acquiesce. Oui, un génie. Mais elle aussi, finalement. Elle réussi à l’avoir, à lui faire perdre les pédales. Peut-être qu’il arrive à se contenir en s’éloignant d’elle, mais son corps tout entier ne demande qu’à revenir se coller contre le sien, à dévorer ses lèvres qu’il n’a même pas effleuré une seule fois depuis leurs retrouvailles et ça le tue de l’intérieur, maintenant. A trop jouer, on se brûle. Lui est en train de partir en fumée, mais il se rassure en pensant au fait que dans peu de temps, ils seront installés dans l’avion. Normalement, c’est demandé à ce que les passagers soient là quatre heures à l’avance, mais il est tellement habitué qu’il se laisse uniquement le temps d’arriver et d’embarquer. Cet aéroport, il le connaît bien. Ses billets lui sont rendus. Il pose les deux sacs sur le tapis roulant et les voit disparaître. Eneko sent le regard de la femme habillée de bleu, qui lui adresse un sourire en rendant leur carte d’identité. Il ne remarque rien, se contente de reprendre son bien et s’apprête à prendre la direction de la porte d’embarquement, lorsqu’il entend Maona parler. Son regard la dévisage quelques secondes, puis il pose sa main sur le bas de son dos et la tient à l’écart de la queue qui s’est formée près du guichet. « L’avion. » Qu’il devine. C’est la première fois, c’est toujours impressionnant, il le sait. « Vous n’avez pas à avoir peur. C’est sécurisé. Et je suis avec vous. » Il n’est pas habitué à faire tout ça, à être aussi attentif à une femme, comme il l’est avec elle. Anna est une femme indépendante, débrouillarde, féministe dans l’âme, qui ne lui a jamais donné des signes de « faiblesse », des alertes comme celle que vient de lui donner Maona. Alors c’est nouveau. Il apprend avec elle à observer un peu plus. Comme pour la rassurer un peu plus, Eneko se penche vers elle et dépose un baiser sur ses lèvres, très furtif, mais tout ce qu’il y a de plus tendre. Il place son bras autour de ses épaules, la ramène vers lui et reprend à marcher, en direction de la porte d’embarquement. Il y a quelques personnes en face, qui passent devant la sécurité. « Je suis ravi que ce soit avec moi, cette première en avion. » Elle est tellement adorable. Il n’a jamais été aussi sincère. Eneko s’avance dans la file d’attente, en commençant à retirer sa ceinture, en attendant qu’ils arrivent près des bacs. « Vous allez tellement apprécier que vous redemanderez à repartir avec moi lors de mes autres déplacements. Et peut-être que j’accepterai, si vous êtes sage. » Il sait qu’elle ne le sera pas, et c’est justement ce qu’il souhaite. Qu’elle puisse être désobéissante, parfois, qu’elle se heurte à lui, comme elle l’a fait précédemment, en le rendant fou.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyMer 23 Mar - 23:31

tu sens son regard sur toi, il a du entendre, tu ne voulais pas tellement qu'il entende, tu ne voulais pas passer pour la petite gamine qui a peur de l'avion. ce n'est pas tellement de la peur, mais plutôt de l'appréhension finalement. tu ne sais pas à quoi t'attendre, et c'est ça, qui est effrayant. sa main dans ton dos te fait frissonner, immédiatement. « L’avion.  Vous n’avez pas à avoir peur. C’est sécurisé. Et je suis avec vous. » tu n'es pourtant pas plus rassurée, comme si tu avais un mauvais pré-sentiment. tu n'as aucune raison d'avoir peur, pourtant, mais c'est plus fort que toi, seulement à ce moment là, il se penche vers toi, et ses lèvres touchent les tiennes. c'est furtif, c'est rapide, mais c'est tellement doux, et si tendre qu'un fin sourire commence à se dessiner. il l'a fait, il t'a embrassé, et ça faisait des jours que tu attendais ça. ta peur s'envolait doucement, elle restait dans un coin de ta tête, mais ne se permettait pas d'en prendre l'entier contrôle. son bras au dessus de tes épaules te met en confiance et tu le suis jusqu'au contrôle. tu le regardes retirer sa ceinture, ne pouvant t'empêcher de penser à des choses, à des gestes, à tes actes. « Je suis ravi que ce soit avec moi, cette première en avion.  Vous allez tellement apprécier que vous redemanderez à repartir avec moi lors de mes autres déplacements. Et peut-être que j’accepterai, si vous êtes sage. » tu te calmes doucement, pendant que vous avancez dans la file pour passer les contrôles. « je suis toujours sage. »  que tu réponds immédiatement, c'est effronté, c'est tendancieux, c'est même pas forcément véridique, mais tu le fais exprès, reprenant doucement du poil de la bête, comme si son baiser t'avait revigoré, t'avait donné l'envie de rester là, de rester avec lui. en effet, tu étais bien plus concernée pour te trouver avec lui plutôt que de prendre l'avion. alors, s'il fallait passer par la case avion, tu le feras, tu le feras pour être avec lui, pour ce week-end. vous arrivez au contrôle. tu le regarde faire, poser ses affaires dans le bac. tu fais de même avec ton bac, laissant à contre coeur ton sac main contenant la totalité de ta vie. quoiqu'une bonne partie oui. il passe en premier, dessous ces grandes barres de fer. il passe, rien ne se produit, il ne sonne pas. c'est à ton tour, tu passes. tu patientes, ça ne semble pas sonner. tu souffles un bon coup, et tu rejoints le plus vite possible l'autre côté, tu le rejoints pour récupérer tes affaires. ta main frôle son avant-bras. « moi aussi, je suis ravie que ce soit avec vous, la première fois. » l'avion, évidemment, parce que ça faisait un moment que tu n'étais plus vierge. s'il y avait une chose que tu avais réussi à faire passer entre les filets de ta mère, c'était ton premier petit-ami. vous reprenez la route, jusqu'à arriver dans cette semi salle d'attente. il va pour savoir, et tu le suis, mais tu restes debout. t'en as besoin, alors tu restes juste à ses côtés, droite comme un i. « j'ai quand même hâte d'être de nouveau sur terre. » oui, c'est étrange, de dire ça alors que tu n'as toujours pas décollé. « je voulais savoir ... est-ce qu'il y a des choses qu'il faut que je sache pour ce week-end ? » qu'est-ce que tu entends par là ? « je veux dire, il va falloir faire comme si on était au bureau ?  » parce que vous allez croiser des gens ? et t'imagines bien que ce n'est pas une si bonne idée de se montrer au grand jour. alors tu demandes, pour te le mettre dans la tête parce que de toute façon, tu sais qu'à l'hôtel, il n'y aura que vous deux; c'est bien ce qui te rassure. « pas que ça me dérange. » bon, peut-être un peu, c'est toujours compliqué de le croiser sans pouvoir lever ta main vers ses joues. « c'est toujours très intéressant de vous observer en secret. » tu te pinces les lèvres, tes dents s'immiscent par dessus ta lèvre inférieure, que tu mords immédiatement, comme pour te calmer même si ça te fait l'effet inverse.

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(Eneko) week-end en perspective _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyJeu 24 Mar - 0:16

« Vous aimez ça, me provoquer. » Qu’il dit, juste avant de disparaître au contrôle. Il récupère rapidement ses affaires, remet sa ceinture, son manteau noir, les yeux fixés sur son accompagnatrice qui s’avance à son tour. Sa main qui l’effleure le fait frissonner. Il lui en faut peu pour qu’elle l’électrise, à un point où c’en devient presque effrayant. Dans la salle, il y a bien plus de gens qu’il y en avait dans la file. Ils sont venus en avance, peut-être moins à l’aise que lui avec les départs. Lui aussi, au début. C’était la crainte de rater son avion, d’avoir des soucis au contrôle et finalement, il s’y est fait. « On en a pour une heure quinze, à peu près. Le décollage et l’atterrissage sont le plus pénible. Pour les oreilles. » Il sort un paquet de chewing-gum qu’il prend souvent, pour éviter justement d’avoir les oreilles constamment bouchées. « Vous mâcherez ça. Je vous en donnerai un tout à l’heure. » Il jette un œil aux billets qu’il tient dans ses mains, pour revérifier l’heure de décollage. Ca ne devrait pas être très long. Habituellement, Eneko garde toujours sa sacoche près de lui, mais cette fois-ci, il l’a mise dans son sac, sachant très bien qu’il n’en aura pas besoin pendant le trajet. Il n’est pas seul. Il sait déjà comment il va s’occuper et ce n’est pas en travaillant sur ses plans, ou en observant les photos des maquettes réalisées, pour y chercher un dernier défaut. « Moi pas. J’ai une idée de comment je vais vous occuper durant le trajet. Ca va vous faire passer l’envie de revenir sur Terre. » Dit-il, en plantant ses yeux dans les siens avec un petit sourire en coin, rempli de malice. « J’aimerais vraiment vous dire que ce n’est pas utile, mais ce serait bien d’éviter ce genre de gestes, que nous avons lorsque nous sommes ensemble. » Il n’aime pas ça, ne pas pouvoir la toucher, mais l’idée qu’il puisse le faire en toute discrétion, en essayant de ne pas se faire prendre sur le fait, ça lui plaît de le vivre, aussi. « Ce sera seulement lorsque nous serons en contact avec mes clients. Mais le reste du temps, ce ne sera pas utile, vous vous en doutez. Je ne préfère pas prendre ce risque. » Ils peuvent me contacter et même si je m’arrange pour avoir mon téléphone portable avec moi, je ne suis pas à l’abri d’un oubli. Dans le pire des cas, Anna pourrait répondre à un appel et… je ne veux pas imaginer cette possibilité. Cette lèvre, qu’elle est en train de mordre, allume la flamme en lui. Il réduit la distance, place son pouce sur sa lèvre et la tire vers le bas. « J’ai très envie de vous, à cet instant précis. » S’il n’y avait pas tout ce monde, il n’hésiterait pas. A défaut de pouvoir avoir ce qu’il veut, il glisse ses lèvres de son oreille où il souffle légèrement dedans, puis sur son cou où il dépose un baiser sur la marque bleuté. « Elle est énorme, cette marque. » Bien visible, tout ce qu’il faut. Eneko continue son chemin jusqu’à son épaule, s’arrangeant en tirant sur le vêtement pour que ses lèvres atterrissent sur sa peau. Une hôtesse fait enfin son apparition, l’obligeant à relever la tête. « J’ai hâte d’être dans l’avion, vous n’avez pas idée à quel point. » Son cœur bat rapidement. Lui, il le sent. Ces derniers jours passés ont été trop longs pour qu’il attende encore quelques heures, le temps d’arriver à l’hôtel. « Vous êtes prête ? » Il attrape sa main dans la sienne et s'avance vers la porte qui le sépare de l'avion. Les passagers commencent déjà à entrer. « Je ne regrette vraiment pas d'avoir été au cinéma, ce soir-là. » Même s'il se met dans une situation risquée, au final, ça lui est vraiment égal. Eneko vit, à travers elle.
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(Eneko) week-end en perspective _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyJeu 24 Mar - 0:39

oui, tu adores ça, le provoquer, le chercher, le taquiner mais par dessus tout, le sortir de ses songes pour qu'il te regarde toi, qu'il te regarde de cette manière comme si tu étais la seule et unique chose au monde. comme si tu étais merveilleuse. « On en a pour une heure quinze, à peu près. Le décollage et l’atterrissage sont le plus pénible. Pour les oreilles. Vous mâcherez ça. Je vous en donnerai un tout à l’heure. » tu regardes le paquet de chewing-gum, et tu souris, doucement. si ça peut t'aider, alors tu ne diras pas non, puis tes adeptes de ces bonbons. tu sais pourtant que ce n'est pas très classe, de mâcher de cette manière, mais c'est un tic que tu as pris depuis bien longtemps maintenant. « je suis prête à tout, si ça peut m'aider. » que tu réponds simplement. « Moi pas. J’ai une idée de comment je vais vous occuper durant le trajet. Ca va vous faire passer l’envie de revenir sur Terre. » des tas de frissons viennent s'accumuler dans tes muscles, tendant d'imaginer tout ce qu'il peut manigancer. tu as envie de lui, affreusement. « J’aimerais vraiment vous dire que ce n’est pas utile, mais ce serait bien d’éviter ce genre de gestes, que nous avons lorsque nous sommes ensemble.  Ce sera seulement lorsque nous serons en contact avec mes clients. Mais le reste du temps, ce ne sera pas utile, vous vous en doutez. Je ne préfère pas prendre ce risque. » tu souris, doucement, comme pour le rassurer, pour lui assurer que ça ne te dérange pas. « alors je saurai être sage devant vos clients, je serai la parfaite petite stagiaire, ne vous inquiétez pas. »  c'était une chose que tu savais faire, tu le faisais au bureau lorsque tu le croisais dans les couloirs. tu le saluais, poliment avant de reprendre ta route simplement.  « J’ai très envie de vous, à cet instant précis. » la distance réduite, il s'approche, descend ses lèvres vers les tiennes, puis vers son cou. lentement, affreusement lentement.  « Elle est énorme, cette marque. » qu'il s'exclame, en la touchant doucement. oh oui, elle l'était, tu avais passé ta semaine à mettre du maquillage pour la cacher au mieux. « et d'une couleur si vive qu'il n'a pas été aisé de la dissimuler. »  susurres-tu doucement, à son oreille alors que ses lèvres descendent sur ton épaule. malheureusement, il y a l'hotesse qui vient annoncer le départ. d'ailleurs, elle se permet de fixer eneko d'une manière qui te déplaît, encore une qui le veut dans ses draps. c'est pas possible ça. tu boues une nouvelle fois, intérieurement, mais tu n'as aucun droit pourtant. « J’ai hâte d’être dans l’avion, vous n’avez pas idée à quel point. » un petit rire s'échappe et t'apaise, il t'apaise une nouvelle fois, en te montrant qu'en ce moment, il n'y a que toi dans ses pensées, ce qui te rassure immédiatement. il n'y a pas l'autre brune avec ses yeux baladeurs. juste toi.  « Vous êtes prête ? » tu prends sa main, comme pour te rassurer. elle glisse lentement et s'empare de ses doigts. « toujours quand je suis avec vous. »  c'est sincère, tu as seulement besoin de sa présence pour être prête à traverser le monde entier sans t'arrêter. « Je ne regrette vraiment pas d'avoir été au cinéma, ce soir-là. » tu serres un peu plus sa main, alors que ton regard tombe dans le sien. tu es subjugué par tant de beauté, tant de tendresse, tant de dignité, de charisme et de sincérité. « et je ne regrette vraiment pas d'avoir eu des lacets si intéressants » que tu réponds, sur le même ton alors que vous entrez dans l'avion. tu voyais ça ... plus grand, finalement, ce n'est pas si impressionnant, une fois à l'intérieur. il passe devant et tu prends le temps de le suivre alors que l'hôtesse lui indique un coin. il s'arrête devant ce qui doit être votre rangé. deux sièges. il te laisse passer côté hublot et tu souris. peut-être que ça t'aidera à être rassurée. tu t'installes confortablement, tu poses ton sac à tes pieds, et tu le regardes s'asseoir à son tour. « ça y est, j'y suis ... » tu respires un bon coup et t'empares de sa main, comme pour te rassurer pour qu'il ne te laisse pas, qu'il ne s'échappe pas. « alors, d'abord le décollage, et ensuite ? qu'est-ce que vous avez prévu ? ... j'imagine que vous ne souhaitez qu'une seule chose. » tu fais une petite pause avant de reprendre. « contempler mes croquis. » un sourire un coin, ta lèvre inférieure que tu mords délicatement et tes cheveux que tu remets en place encerclant à merveille ton visage. toi, mao, tu es en train de prendre l'avion avec cet homme d'un soir, cet homme d'une nuit, cet homme qui possède ton âme, toute entière. ta main vient se positionner sous ton menton, comme si tu tentais de réfléchir.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyJeu 24 Mar - 1:22

Eneko n’en revient toujours pas, quand il y repense. Cette rencontre était tellement atypique. Il ne pensait pas que ça le mènerait ici, qu’il tiendrait sa main, différente d’Anna. Lui qui prône la fidélité, qui s’était pourtant juré qu’il irait jusqu’au bout des démarches administratives, le temps d’officialiser leur séparation juridiquement. Il ne sait finalement pas résister. Dans l’avion, Eneko cherche leurs deux places et s’assoit dès lors qu’elle s’est installée en premier. Ses yeux ne la quittent pas, son sourire amusé réapparaît. « Oui, vous y êtes. Vous êtes nerveuse. » Ce n’est pas une question, mais un constat qu’il fait en sentant sa main s’emparer de la sienne, se resserrer autour. Il la caresse du bout des doigts, tentant de la détendre un peu, de l’apaiser avec des gestes tendres, comme elle semble en avoir besoin. Les croquis. Il sait très bien qu’il doit y jeter un œil, mais il a surtout conscience qu’il ne pourra pas se concentrer pleinement dessus tant qu’il n’aura pas eu ce qu’il voulait. « Vos croquis, oui. Ils vont attendre encore un peu, j’ai un autre programme, avant de passer par là. Et ça n’a rien à voir avec de l’observation de dessins. » Ca lui plaira, il en est certain, mais ce corps si proche du sien l’appelle beaucoup trop, Maona le sait très bien. Il pose son index sous son menton, l’obligeant à le regarder lui et se rapproche de ses lèvres qu’il capture, qu’il mord à sa place. Alors qu’il les presse avec plus de fougue, d’envie non dissimulée, il descend sa main sur son ventre et reprend là où il s’était arrêté contre sa voiture, en plongeant sa main sous son top. Il remonte le long de celui-ci, en se positionnant de sorte à éviter les regards indiscrets, sur le côté, bien que les passagers qui viennent de s’installer juste en face d’eux, peuvent se retourner et le voir faire, mais il laisse de côté cette idée, continuant son chemin vers ses seins, le droit, qu’il tient dans sa main. « Mais on peut très bien regarder vos croquis. » Qu’il souffle, contre ses lèvres, en rouvrant les yeux et en retirant sa main de son haut, cette fois-ci pour toucher son visage, caler quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille. « Je vous ai dit, aujourd’hui, que vous étiez une belle femme ? Je ne crois pas. » Ce simple compliment qui semble banal, mais pas venant de lui : il ne le dit jamais. Même à Anna, il a arrêté de lui dire ce genre de choses. Alors, à lui, ça ne lui semble pas être une phrase toute faite. Elle lui a manqué. L’hôtesse passe dans le couloir, vérifiant les rangées, les interrompt avec un petit sourire en coin. Eneko est obligé de se réinstaller correctement, juste pour attacher sa ceinture. Il a le souffle court, la respiration rapide, qui trahi son impatience, son désir pour elle. « Ce qui se passe entre nous vous convient ? » Ce n’est pas une relation si habituelle. Ce n’est pas sérieux, même s’il a exigé l’exclusivité et il veut s’assurer que tout va bien, de ce côté-là. Eneko n’est pas à l’abri de lui faire du mal, avec sa situation d’homme marié, même s’il n’a pas la moindre envie d’être l’objet de sa souffrance. Pas de cette façon. « S'il y a quelque chose qui vous dérange, j'aimerais que vous m'en parliez. » Il souhaite être au courant de ces choses-là, peut-être pour essayer de les gérer au mieux, entre eux.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective EmptyJeu 24 Mar - 18:09

Assise sagement sur ton siège, tu redoutes le pire, tu redoutes le moment où les portes se fermeront, ce moment où tu entendras les moteurs se mettre en route et que l'avion commencera à avancer car à ce moment là, tu ne pourras plus rien faire, à ce moment là, tu ne pourras plus faire demi-tour. c'est certainement devant cette idée que tu attrapes sa main, comme pour te rassurer. il est là, avec toi. tout va bien se passer. « Oui, vous y êtes. Vous êtes nerveuse. » tu te contentes d'hocher la tête pour lui signifier que oui, tu es nerveuse, anxieuse, c'est vrai, ce n'était peut-être pas une question, mais tu y réponds quand même, comme si tu avais besoin d'en parler pour que ça sorte. pour que ça te calme. « Vos croquis, oui. Ils vont attendre encore un peu, j’ai un autre programme, avant de passer par là. Et ça n’a rien à voir avec de l’observation de dessins. » ses paroles raisonnent dans ton esprit. ca t'intéresse, beaucoup, bien trop, à moins que tu sois un dessin. ce que tu ne penses pas. à ce moment, ses doigts se faufilent sous ton menton de sorte à ce qu'il se relève, tu croises ses yeux. il est captivant. atrocement captivant. il se rapproche, ses lèvres touchent les tiennes, qu'il vient alors mordiller pendant que ta propre main s'échappe pour se perdre sur sa cuisse, immédiatement. te cachant à la vue de tous, sa main s'échappe sous ton top et se perd sur ton ventre, tes seins, tu soupires doucement de plaisir. tentant de rester discrète. « Mais on peut très bien regarder vos croquis. » il retire sa main, qui se perd maintenant sur ton visage pendant que la tienne serre toujours sa cuisse. « non, je ne veux pas, à moins que ce ne soit pas le croquis. » que tu souffles. encore une fois, tu es déstabilisée. par lui, par ses gestes, ses mots, son regard. il arrive à te rendre dans cet état en si peu de mot que c'en est affolant. affolant pour ton petit coeur. « Je vous ai dit, aujourd’hui, que vous étiez une belle femme ? Je ne crois pas. » qu'il souffle en remettant une mèche de tes cheveux en place. un magnifique sourire vient se perdre sur tes lèvres. ce compliment te touche, parce qu'il te dit que tu es belle ... c'est vrai, mais aussi que tu es une femme. tu n'es pas une gamine de vingt-et-un ans à ses yeux, et tu ne peux demander plus. alors que tu vas répondre, une hôtesse vient vous interrompre. tu souffles, dans ta barbe et t'écartes d'eneko, à moins que ce ne soit lui qui s'écarte de toi. tu rechignes, forcément, car tu commençais tout juste à monter en pression. tu avais presque oublié que tu étais à deux doigts de prendre l'avion. presque. maintenant, ça te revient en pleine face alors que tu attaches ta ceinture. tu trembles à moitié en exécutant la tâche. « Ce qui se passe entre nous vous convient ? » la question sort de tu ne sais pas trop où. tu l'observes, commençant alors à réfléchir à la situation, réfléchir à ses mots, à sa question. est-ce que ça te convient ? tu réfléchis. « S'il y a quelque chose qui vous dérange, j'aimerais que vous m'en parliez. » tu plantes tes yeux dans les siens. oui, bien sûr, qu'il y a des choses qui te déranges. évidemment. sa situation d'homme marié, le fait qu'il appartienne à une autre femme, le fait que tu ne puisses pas l'appeler quand tu veux, ne pas lui envoyer de messages. mais aussi le fait qu'il ne puisse pas venir quand tu veux, parce qu'il a sa vie de famille pendant que toi ... toi, tu es entièrement et seulement dépendante de cet homme qui t'obsèdes. oui, ça te dérange, mais tu es prête à gérer rien que pour avoir des moments comme celui-ci. c'est bien plus important pour toi. « je ... je vous en parlerai, s'il y a des choses qui me dérangent. je sais très bien que je ne peux pas avoir ce que je veux, alors je me contente de ce que je peux avoir. » tu lui fais un petit sourire pour le rassurer, pour qu'il ne s'en fasse pas trop pour toi, il n'en a pas besoin, il doit avoir bien d'autres soucis. « ce qui me dérange le plus, c'est les regards des autres femmes. le regard de l'hôtesse là, le regard de la contrôleuse, je suis même sûr que le regard de la fille d'à côté doit aussi me déranger. » tu fais mine de bouder, doucement, même si c'est juste pour lui faire remarquer que tu es légèrement jalouse, juste léger parce que tu ne peux rien lui demander, rien lui interdire toi. « mais on ne peut rien y faire. » ta main revient sur la sienne. tu penses à sa femme, qu'est-ce qu'il lui a dit pour ce week-end ? il lui a menti ? et ... ses enfants ? il a des enfants ? tu commences à paniquer d'ailleurs, ta main s'accroche sur la sienne en pensant à toutes ces choses et c'est à ce moment que l'avion se décide à décoller. il prend de la vitesse, tu fermes les yeux, tes jambes se remplient et tu souffles. tu souffles pour faire partir cette peur intense qui vient se frayer un chemin dans ton esprit. tu as de la chance, finalement, qu'il décolle à ce moment, au moins tu peux faire passer ton malaise pour ce décollage et non toutes ces questions qui te passent en tête. ces questions qui te font peur comme ... combien de temps avant qu'il ne se lasse de tout ça ?

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