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 (Eneko) week-end en perspective

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(Eneko) week-end en perspective - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 19:13

De ce qu’elle peut avoir, c’est-à-dire ça, ce qu’il lui donne, mais que veut-elle ? Eneko plisse les yeux, essaie de lire dans les siens la réponse à la question qu’il se pose. Que peut-elle attendre d’un homme comme lui ? Maona ignore qui il est réellement, ce qui se cache derrière ce regard, derrière ce mur qu’il s’est forgé lui-même, pour se blinder du monde extérieur. Il n’est pas certain qu’à bien le connaître, elle l’apprécierait. C’est justement tout ce mystère autour de lui, qui intrigue, en général. C’est comme ça qu’il avait réussi à séduire Anna, sans vraiment le vouloir. Il n’aime tout simplement pas parler de lui et s’efforce d’éviter que ça arrive. Lorsqu’elle parle des autres femmes, Eneko tourne la tête vers l’hôtesse qui repart dans le sens inverse, puis sur sa voisine, une rousse qu’il n’avait pas aperçu. Tout ce qu’il voit, c’est la femme sur qui il repose son attention. « Votre jalousie vous va bien. » Ca le flatte, qu’elle le soit autant que lui qui ne supporte pas de voir un homme la reluquer. Eneko ne peut que comprendre. « Je ne suis pas un grand fan des rousses. » Est-ce pour la rassurer, qu’il dit ça ? Avec un sourire en coin, il ajoute : « J’ai une préférence pour les brunes. » Ca ne va pas lui plaire. Eneko garde le silence, durant quelques secondes qui peuvent sembler une éternité après une révélation comme celle-ci, mais il se rattrape : « Mais je vous préfère de loin, avec vos cheveux blonds. Toutes ces femmes, je ne les avais même pas remarquées, c’est pour dire. » Impossible de savoir si elles ont les yeux bleus, ou verts, si elles ont le visage fin, ou rond. Ou encore si elles ont des accessoires. Ca lui est complètement égal. Il s’en bien, néanmoins, que ça la touche réellement. Eneko serre sa main, caresse sa paume avec son pouce, alors que l’avion décolle enfin. Il sort son paquet de chewing-gum pour lui en tendre un, sans la quitter des yeux. Un besoin viscéral de l’observer pendant le début de cette nouvelle expérience qu’elle est en train de vivre, tandis qu’il s’interroge tout de même, en se remémorant ces dernières paroles. Eneko se contente des moments qu’ils partagent, autant que ça se donne, jusqu’à ce qu’elle ce qu’elle ait envie d’autre chose, d’un petit jeune de son âge, avec qui elle pourra faire la fête, qui sera peut-être moins exigeant et possessif qu’il ne l’est. Il est constamment en train de se dire qu’elle pourrait tourner les talons, d’une minute à l’autre, qu’il pourrait la perdre dès lors qu’elle aura décidé que cette situation a assez duré. Alors de savoir qu’elle peut désirer autre chose, ça l’intrigue forcément. « Regardez, le hublot. » La ville se fait de plus en plus petite, l’avion monte de plus en plus dans le ciel, jusqu’à ce que les nuages apparaissent, qu’ils soient l’unique vue. Eneko resserre doucement ses doigts autour des siens et murmure enfin : « Que voulez-vous ? » Depuis le début, il lui demande des choses et elle les respecte à la perfection. Elle est là, à lui faire plaisir. Eneko a l’impression d’être égoïste, de l’enfermer dans un monde qui n’est pas à cent pour cent convenable, il le sait. « Qu’attendez-vous de moi ? » Alors, il tente d’être attentif à ses désirs, d’en parler au moins. Ca va au-delà des rapports physiques qu’ils ont, c’est certain. « Je ne comprends pas comment une jeune femme, aussi attirante que vous, puisse attendre quelque chose de moi. » C’est dingue. C’est fou. Et il aime ça, évidemment, même si ça l’effraie.
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(Eneko) week-end en perspective - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 19:39

oui, tu es jalouse, jalouse de savoir que d'autres femmes peuvent penser à eneko de la même manière que tu penses à lui. il te rassure, légèrement, en te disant que ça te va bien, même si ce n'est pas ce que tu veux entendre. il ne tarde pourtant pas à te dire ce qu'il faut. « Je ne suis pas un grand fan des rousses. J’ai une préférence pour les brunes. » sa phrase t'énerve, son sourire en coin aussi, tu croises tes bras sur ta poitrine. alors comme ça, il préfère les brunes, bravo, et toi alors qu'est-ce que tu es ? une blonde, oui, le stéréotype de la blonde écervelée qui en connait rien de la vie. t'es pas intéressante, t'es rien du tout devant lui alors. alors il intercepte tes pensées avant que tout ne dérape dans ta tête. « Mais je vous préfère de loin, avec vos cheveux blonds. Toutes ces femmes, je ne les avais même pas remarquées, c’est pour dire. » ça te rassure, tu te reprends, tu pars trop vite, trop loin, peut-être parce qu'avec lui, tous tes sentiments sont automatique décuplés, accentués de manière à t'en perdre, complètement. « vous dites ça parce que vous ne m'avez jamais vu en brune. ou en rousse. » tu lui souris à ton tour alors que la conversation diverge légèrement, jusqu'à ce que l'avion décolle. tu fourres le chewing-gum qu'il te tend, et tu fermes tes petits yeux le temps que ça passe. tu sens ton estomac se retourner, te sens tout un tas de choses se passer en toi sans même que tu n'y sois préparée. Ses doigts autour des tiens te rappelle à la réalité. « Regardez, le hublot. » c'est un ordre, comme il sait si bien les donner. tu t'exécutes, tu tournes la tête et regard. si tu étais toute seule, tu aurais certainement sautillé sur place tellement la vue est superbe. magnifique. tu vois ta ville, ta petite ville qui devient de plus en plus minuscule. elle s'éloigne, tu t'éloignes d'elle. tu t'envoles, loin, comme pour commencer de nouvelles choses, comme pour commencer une nouvelle vie. c'est soudain, c'est même inattendu. il y a encore encore une semaine, tu aurais ri au nez de la personne qui t'aurait prédit une telle chose. « c'est superbe. » tu continues de regarder, jusqu'à ce que les nuages dissimulent le tout. à ce moment, tu détournes le regard sur lui. son regard te capte immédiatement. « Que voulez-vous ? Qu’attendez-vous de moi ? » tu ne comprends pas sa question où il veut en venir ? qu'est-ce que tu attends ? tu attends de lui qu'il soit toujours là, toujours là pour toi. Toujours là pour te prendre la main quand ça ne va pas, toujours là pour te complimenter, toujours là pour t'épauler, toujours là pour te toucher, t'embrasser. c'est ça, que tu attends de lui. « Je ne comprends pas comment une jeune femme, aussi attirante que vous, puisse attendre quelque chose de moi. » ton regard se plante dans le sien, tes mains viennent se poser avec une infime douceur sur ses joues de manière à ce que tu encercles son visage. tu t'approches un peu plus de lui, te déliant de cette ceinture bien embêtante. « Eneko ... je, c'est moi qui ne comprend pas comment vous pouvez pour intéresser à une jeune femme comme moi. je n'ai rien d’époustouflant alors que vous ... vous êtes si charismatique, si beau, si ... si tout. vous avez votre vie, certainement une vie bien rangée et pourtant je suis là. je suis là avec vous et je ne comprends toujours pas pourquoi. » tu finis pas lâcher son visage, comme si tu avais peur de l'offusquer, peur d'être trop présente, peur que tes gestes ne le dérangent. tu ne veux pas en faire trop. « tout ce que j'attends, c'est que vous me regardiez comme vous le faites en cet instant, que vous me touchiez comme vous savez si bien le faire. que vous vous intéressiez à moi » que vous m'aimiez, t'as envie de rajouter, que vous quittez votre femme, que vous quittez votre vie pour moi. mais tu n'oseras jamais le lui dire, tu n'oseras jamais le lui demander. tu n'es pas assez courageuse, pas assez forte pour lui faire de telle demande. tu ne peux que rester dans ton coin, à attendre. à attendre quelque chose qui ne viendra jamais. tu n'es pas naïve, tu sais à quoi t'attendre. « et que peut-être vous répondiez à quelques questions. des questions peut-être dérangeantes, des questions dont je ne suis pas encore prête à entendre les réponses. alors oubliez, pour le moment, mes interrogations. » ta main s'échappe de ta cuisse, pour finir sur la sienne.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 20:29

En brune, en rousse, en blonde, Eneko ne changera pas son regard pour autant. Son envie d’être auprès d’elle pour la voir s’épanouir ne disparaîtra pas. C’est trop important. C’est devenu nécessaire. La voir s’émerveiller en même temps que l’avion s’élève dans le ciel lui plaît plus que de raison. Pendant que Maona observe la ville s’éloigner, lui a les yeux posés sur elle, ne ratant pas une seule de ses expressions, jusqu’à ce qu’elle se tourne vers lui. L’occasion est à ne pas rater. Il a besoin de savoir ce qu’elle souhaite exactement, si c’est autre chose que profiter ensemble. « Ce n’est que d’apparence, Maona. Ce que vous dites, c’est uniquement physique. » Lui ne s’aime pas du tout. Il se déteste, même. Il n’a jamais pu dire les trois mots fatidiques à une femme, le « je t’aime », ni même un « je t’adore » pour remplacer cette expression. Ce sont des mots trop forts, qu’on lui a trop peu dit et pas toujours en bonnes circonstances. Eneko ne sait pas ce que c’est, de révéler ce qu’il ressent au fond de lui. C’est pour ça qu’il est bien, dans son travail. C’est bien l’unique environnement qu’il contrôle à la perfection, qui ne lui échappe pas des mains. Ses employés ne vont jamais contre lui, ils s’exécutent, même si ça ne fait pas toujours plaisir. Il arrive qu’il fasse peur, avec le ton qu’il prend, lorsqu’il n’est pas d’accord avec quelque chose. Gaël sait plus ou moins comment le prendre, mais marche toujours sur des œufs avec lui. Gaël ne sait pas toujours comment le prendre. Eneko lui fait pourtant confiance et le laisse prendre des décisions en son absence, sachant pertinemment qu’elles n’iront jamais contre ses principes, ses valeurs et ce qu’il souhaite pour la boîte. Il n’y a que ça, qui va bien dans sa vie. Le reste, c’est chaotique. Il est beau extérieurement, mais intérieurement, c’est un champ de mines, près de l’explosion. Il ferme les yeux au contact de ses mains sur son visage. C’est si tendre, si doux, si inhabituel. Il rouvre ses yeux lorsqu’il ne sent plus ses doigts sur lui, provoquant un énorme vide. « Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous êtes époustouflante, justement. » A son tour, il défait sa ceinture et se positionne de côté, pour lui faire face. « Vous dégagez quelque chose de fort. Vous êtes la lumière, Maona. Vous n’avez pas besoin d’artifice. » C’est sincère. Elle est si… pure. C’est le mot. Elle n’est pas l’obscurité. Elle est une étoile dans la nuit qui le guide jusqu’en haut. « Vous êtes belle. Et je ne parle pas seulement de votre physique. Vous n’avez pas conscience de tout ça, n’est-ce pas ? Personne n’a été assez honnête pour vous souffler toutes ces choses, ou pour même, s’en rendre compte. » Il trouve ça hallucinant, déroutant. C’est ce qui saute aux yeux, pourtant. « Ma vie si bien rangée… » Qu’il répète, en y réfléchissant. Extérieurement, il n’a aucune idée de ce qu’on peut penser de lui, de comment on peut le percevoir. Un homme tyrannique, ça, c’est sûr, mais c’est la première fois qu’on lui dit qu’il a une vie bien rangée, parce que justement, il ne le pense pas, lui, mais il essaie de cacher tous les défauts de sa vie de tous les jours et apparemment, il y arrive bien. Eneko prend note de ses désirs. Ca, il peut facilement faire. Ce n’est même pas difficile d’envisager de la toucher tous les jours tant il en a envie. « Ce n’est pas compliqué, ce que vous voulez. Je le fais déjà. » Eneko n’a pas l’intention de s’arrêter. Il acquiesce d’un signe de tête, se demandant quelles sont ces fameuses questions dérangeantes. « Très bien. » Il prend sur lui pour ne pas insister, mais il est tellement touché par ces choses qu’elle lui a dites il y a une minute à peine, qu’il n’a pas de mal à passer à autre chose rapidement. Eneko prend sa main, puis se lève de son siège, avant de se pencher vers elle pour murmurer, afin qu’elle seule entende : « Venez. Je vais vous faire l’amour. » Il resserre ses doigts autour des siens et l’oblige à se lever et à le suivre, jusqu’au fond de l’allée, jusqu’aux cabines. Il y en a deux et elles sont libres. Il en ouvre une, entre à l’intérieur avec elle et verrouille le loquet. Eneko la bloque subitement contre la porte, saisissant le bas de son top qu’il retire, tandis que ses lèvres se pressent contre les siennes, avec une passion qu’il ne se connaît pas, comme si sa vie en dépendait, comme si c’était la dernière heure qu’ils passaient ensemble, comme s’ils n’allaient plus jamais se revoir. Cette femme, il en est fou. Complètement. Pour tant de raisons qui se bousculent dans sa tête. Alors que ses lèvres ne lui laissent pas le temps de souffler, de ses doigts habiles, il descend jusqu’au bouton de son jeans qu’il défait, avec hâte. Sa peau brûlante témoigne de l’envie qu’il a, ses mains tremblantes du désir qui monte en lui. Eneko a envie d’elle, plus que jamais.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 20:59

« Ce n’est que d’apparence, Maona. Ce que vous dites, c’est uniquement physique. » peut-être bien, mais ce n'est pas de ta faute si tu n'as pas les mots pour le décrire, si tu n'as pas assez de vocabulaire pour trouver les bons mots. tu cherches mais ça en vient pas, parce qu'il t'impressionne. alors tu n'en dis pas plus, tu continues sur autre chose, lentement. « Vous ne vous rendez pas compte à quel point vous êtes époustouflante, justement.  Vous dégagez quelque chose de fort. Vous êtes la lumière, Maona. Vous n’avez pas besoin d’artifice. Vous êtes belle. Et je ne parle pas seulement de votre physique. Vous n’avez pas conscience de tout ça, n’est-ce pas ? Personne n’a été assez honnête pour vous souffler toutes ces choses, ou pour même, s’en rendre compte. » tu ne peux t'empêcher de sentir ces petits papillons qui s'enveniment dans tout ton corps, de ton souffle qui se perd, qui s'essouffle, tu n'arrives même pas à respirer, tu as du mal à accepter autant de compliment, autant de belles choses. personne ne t'a jamais dit ça, jamais avec tant t'aisance, tant de sincérité. jamais avec tant d'émotion. tu hoches la tête, de droite à gauche pour simple réponse, ne souhaitant tout simplement pas l'interrompre. « Ma vie si bien rangée… » qu'il répète, comme s'il essayait de s'en convaincre, immédiatement, c'est ce qui attire ton attention. c'est ce qui te questionne, ce qui fait que toutes ces questions restent sans réponse parce que justement ... justement, tu aimerais en savoir plus, tu as besoin d'en savoir plus sur sa vie, sur sa vie de famille particulièrement. besoin de savoir s'il fait souvent ça. ces choses, qu'il fait avec toi. pourtant, quand tu en parles, il reste muet, il n'en demande pas plus, ce qui te soulage mais t'étonnes énormément. lui, si autoritaire, si exigeant. ce n'est pas normal qu'il passe là-dessus sans s'arrêter. à moins qu'il garde ça en tête pour plus tard, quand tu seras assez faible pour lui avouer tout ce qu'il veut. en cet instant, il se lève et prend ta main en se penchant vers toi. « Venez. Je vais vous faire l’amour. » la passion s'improvise un chemin pendant que l'excitation se jette sur l'autoroute. il te force à te lever, dans un sens, tu serais levée sans même qu'il ne t'y force. tu le suis jusqu'au fond de l'allée. tu évites les regards sur vous, même si tu croises le regard de quelques personnes. tu baisses doucement les yeux comme si tu avais peur qu'ils puissent lire tout ce qu'il s'y passe. la cabine s'ouvre, la porte se referme. verrouillée. il te plaque contre cette dernière. tu n'as le temps de rien. tu te laisses entièrement faire pendant que ses lèvres se pressent contre les tiennes. c'est agréable, c'est sensuel, c'est parfait, c'est vorace, c'est puissant. puissant comme si le temps s'arrêtait, puissant comme s'il allait te quitter demain, comme si demain était un autre jour où votre histoire n'existe plus. tu ne te rends même pas compte de ton top qui jonche sur le sol. ses doigts filent sur ton jean, qu'il déboutonne avec adresse pendant que tu tentes d'arrêter de te demander combien de fois il a fait ça dans sa vie. tu ne remarques même plus que tu es dans un avion, plus rien ne compte, mise à part lui. lui et ses mots, lui et son souffle et son odeur, et ses mains. avec adresse, tu l'aides à retirer ce jean qui était censé faire barrière à ses envies. tu te baisses, l'enlèves allègrement, tout en laissant tes talons rejoindre le tout. tu te retournes, tu colles ton dos à son torse, tes fesses s'écrasant avec force contre sa virilité. tu la sens, tu la presses, tu l'excites comme il t'excite. tu plaques tes mains contre cette porte pour te donner encore plus de force, pour te presser un peu plus contre son corps. ta tête en arrière, tu gémis discrètement en sentant ses mains un peu partout sur ton corps. sur ton âme. « je vous veux ... je vous veux eneko. » sans réellement lui laisser le choix, tu joues, tu te retournes encore, laissant ses mains à l'abandon. tu tournes si vite qu'il n'a pas le temps de te suivre. tes mains s'accrochent à son haut, le retire avec aisance. tu en veux plus, tu es brûlante de désir, pour cet homme. tu ne veux que lui et vite. une fois le haut retirer, alors que toi, tu es déjà à moitié nue, tu t'attaque à son jean, que tu déboutonnes avec tact. tu presses ton corps contre le sien, à moins que ce soit lui qui presse le tien. tu ne sais pas, tu ne sais plus, alors que tes lèvres s'attardent dans son cou.

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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 21:45

Le souffle court, Eneko attend sagement… Non, impatiemment, que le jeans soit retiré, ses chaussures aussi et là il se dit qu’il aurait pu supporter ces dernières pour gagner quelques secondes qui lui sont précieuses, mais il profite au moins de ça pour la reluquer, se mordant les lèvres à la vue qu’elle lui offre. C’est la surprise lorsque Maona se retrouve dos à lui. Il ne s’attendait pas à cette prise d’initiative, encore moins à sentir son fessier sur lui, sur sa virilité qui s’agite. Ses joues deviennent rouges tant elle lui donne chaud. « Oh bon sang… Mao. » souffle-t-il, en posant ses mains sur le bas de son dos, remontant avec ses pouces le long de sa colonne vertébrale, jusqu’à ses cheveux qu’il place sur le côté. Ses doigts se crispent sur les dernières mèches à ce son qui résonne dans la cabine, ce son si excitant. Ses membres se tendent, son cœur explose. Il a envie d’elle, de la sentir, de l’entendre encore, elle, cette femme avec une assurance bien dissimulée, cette femme qui devient presque provocante, de par sa position, ses frottements qui lui font tourner la tête. Eneko s’apprête à se coller un peu plus à elle, à la ramener contre lui, pour avoir accès avec aisance à sa poitrine, quand, encore une fois, elle se retourne. Impossible de faire ce qu’il veut sans qu’elle ne prenne les devants. Pour l’aider, il lève les bras, se débarrassant de ce vêtement qui l’étouffait, qui était de trop. Son corps se colle contre le sien, ses mains se placent sur sa nuque, puis sous l’excitation, il tire sur ses cheveux, doucement, la forçant à relever les yeux vers lui. « Dites-moi encore ça. Qu’est-ce que vous voulez ? » Il veut entendre ce mot. Ce « Vous », pour le désigner. Il penche sa tête sur le côté, lui laissant un accès facile à son cou et ferme les yeux pour ressentir pleinement les sensations qu’elle lui offre. Un gémissement. Un grognement. Il l’aide à retirer son jeans qui atterrit au sol, ses chaussures suivent, puis il éloigne le tout d’un simple geste du pied et s’attarde enfin sur son soutien-gorge qui est de trop et qu’il dégrafe sans mal. Eneko avait l’impression de n’être qu’un spectateur de cette scène si érotique, mais il se reprend. Le vêtement glisse, ses mains aussi, vers ses hanches, pour la plaquer une nouvelle fois contre la porte, avec bestialité, sans avoir réussi à se contenir, lui faisant lâcher prise sur ce qu’elle était en train de faire. Elle l’a mis dans un tel état d’excitation, qu’il n’a plus qu’une envie, être en elle, maintenant. Ses lèvres retrouvent le chemin de son cou, de ses épaules, ses seins qu’il embrasse, tandis que ses doigts tentent désespérément de retirer cette fine lingerie, le dernier tissu qui la recouvre, mais il tremble tellement qu’au lieu de le retirer, il le déchire. Le vêtement tombe dans sa main. S’en apercevant, il le fixe deux secondes, puis le laisse tomber par terre. Il ne sait pas si elle y tenait, mais elle ne l’enfilera plus. Sa main se pose sur son intimité, la caresse, et sans prévenir, il entre un doigt en elle, un deuxième, pour l’agrandir, pour lui. « Je vous désire, Mao. » Dit-il, en soulevant une jambe, la tenant fermement contre sa taille. « Laissez-vous aller. Pour moi. » Il se fiche bien des passagers qu’il y a dans l’avion, de ce qu’on pourrait penser d’eux. Il les a même oubliés. Ils n’ont aucune importance. Seuls eux comptent. Seul le souffle de Mao sur sa peau est importante, son regard qui en dit long sur ce qu’elle veut, sa peau brûlante qui ne demande qu’à être touchée de nouveau et qui le supplie de ne pas la laisser comme ça, comme la dernière fois.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 22:37

« Oh bon sang… Mao. » mais tu ne lui laisses pas le temps de s'accommoder de la situation, pour une fois, tu ne lui laisses pas le temps de prendre le contrôle de la situation. tu bouges, tu continues, tu t'affères et tu ne t'empêches aucun geste, aucun mouvement. tu es totalement libérée. son regard t'incite à continuer. « Dites-moi encore ça. Qu’est-ce que vous voulez ? » comme réponse, tes mains s'acharnent sur ton jean, qui t'aide à enlever. il reprend le contrôle de la situation, tu lui donnes, le partage, comme si c'était à son tour de te surprendre. à son tour, de faire ce qu'il veut de toi. absolument tout ce qu'il veut. c'est comme ça que ses mains dégrafent ton soutien-gorge qui ne tarde pas à retrouver tout vos vêtements à terre. « vous, c'est vous ... que je veux. » c'est un simple murmure alors qu'il te plaque contre la porte avec violence, avec bestialité, avec passion et envie non dissimulées. tu ne réponds plus de toi, tu ne sais plus où donner de la tête tellement les sensations sont intenses. ses mains, ses lèvres, tes seins, ta peau. la dernier bout de tissu qui voudrait encore ton corps ne tarde pas à rejoindre le reste, tu n'entends même pas le bruit. le bruit de déchirure, tu ne remarques pas son arrêt de quelques secondes. rien. tu es bien trop loin. tu gémis au contact de sa main contre ton bas-ventre. tu gémis, sans réellement le retenir cette fois. c'est intense, d'autant plus lorsqu'un doigt s'intègre, suivit d'un deuxième. « Je vous désire, Mao. » oh oui, oui, il te désire, autant que tu le désires, autant que tu sens l'excitation s'enflammer, autant que tu sens sa virilité se cogner contre ton corps. autant que tes joues sont rouges, que tes lèvres sont en extases. ta jambe se soulève, il la plaque contre sa hanche, et la tient fermement. « Laissez-vous aller. Pour moi. » et les passagers ? tu n'en as que faire des passagers, tu t'en fiches éperdument des passagers. ils vont certainement t'entendre crier, ils vont t'entendre, c'est certain, mais tu n'as pas cette idée en tête. en ce moment, tout ce que tu veux c'est lui. tu veux faire disparaître cette frustration qui t'habite depuis que tu t'es retrouvée nue sur son bureau. tu as besoin qu'il l'éteigne, qu'il la combatte et la réduise à néant. alors tu le supplies du regard ne de pas s'arrêter. « ne vous arrêtez pas, s'il vous plaît. » que tu demandes, c'est une supplication alors que tes mains vengeresses se perdent contre son boxer, se perdent dans son boxer en se montrant affreusement douce. affreusement audacieuse. d'ailleurs le tissu ne tarde pas à être retirer. tu ne l'aides pas, tu tiens à peine debout, avec cette jambe en moins. il se débrouille à merveille. « faites moi l'amour. » que tu supplies maintenant. tu en as besoin. mais tu entreprends de le rassurer avant, le sentant hésitant. « s'il vous plaît, vous pouvez y aller ... j'ai pris mes dispositions, tout va bien. » tes mains agrippent ses épaules qui te tiennent de roc, t'empêchent de faiblir alors que tes lèvres retrouvent les siennes avec ardeur. il ne peut pas reculer, il ne peut plus reculer, pas alors que t'es dans cette position, pas alors que tout ton corps le réclame, que tout ce feu se déchaîne en toi. tu ne le laisseras pas partir, pas cette fois. « faites moi crier. » c'est un murmure à peine audible que tu délivres au bord de son oreille avant de poser tes lèvres contre son cou et le mordiller avec ardeur.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 23:13

« Je ne compte pas m’arrêter. » Qu’il répond, entre ses dents serrées, entre deux gémissements, en sentant ses mains se perdre dans ce boxer qui est de trop. Eneko penche la tête en arrière, entrouvre les lèvres, tandis que ses doigts entrent en elle, avec plus de violence, dû à ce qu’elle lui fait. C’est bon. Il a envie de plus et comme si elle lisait dans ses pensées, le supplie de mettre un terme à ce supplice. Hésitation. Son regard se porte sur son jeans où dans sa poche, il y a un préservatif. Il avait tout prévu avant de venir, cette petite chose qu’il n’a pourtant pas envie d’utiliser, mais elle le surprend de nouveau. Eneko ne s’attendait pas à ce qu’elle soit allée faire ce test de dépistage si rapidement et qu’elle ait obtenu les résultats dans la foulée, mais il ne se pose pas de questions, ne dit pas un mot et se fraye un chemin jusqu’à son bas-ventre, la titillant d’abord, avant d’entrer en elle, sans la préparer davantage. Il ressort, puis refait la même chose à plusieurs reprises, puis sans s’arrêter ensuite, plus vite, plus fort, pour la faire crier, comme elle le demande. Son visage caché dans son cou, Eneko souffle d’excitation et attrape sa deuxième jambe pour la soulever, l’inciter à enrouler ses jambes autour de lui. Il appuie sa main sur le lavabo, l’autre est sous ses fesses, la tenant fermement contre lui. Avec ses gestes, ses mouvements, le corps de Mao se cogne contre la porte, à plusieurs reprises, avec plus de force à chaque fois, à tel point qu’il est fort possible qu’elle ait quelques marques à la fin, mais il ne s’en préoccupe pas, n’y pense pas, se focalise sur son plaisir, à elle, à lui, qui lui monte à la tête. Ca toque à la porte, mais il ne l’entend même pas. « Mao… » Souffle-t-il, en relâchant le lavabo, pour poser sa main sur sa nuque, qu’elle continue de lui mordre le cou comme elle est en train de le faire. Il a presque envie qu’elle soit brutale avec lui, aussi, sentir ses ongles dans son dos, toute la violence de leurs ébats. Eneko se retire juste un moment, la repose au sol, le temps de la retourner. Il y a quelques minutes, lorsqu’elle était dos à lui, il avait aimé la position qu’elle avait prise. « Penchez-vous. » Lui ordonne-t-il, en guidant l’une de ses mains sur le lavabo, avant de reprendre possession de son corps et reprendre ses va-et-vient. Cette vue qu’il a sur le bas de son dos… Il ne pense pas avoir vu plus magnifique, comme vue. L’homme se penche légèrement sur elle, entourant son bras autour de son épaule à laquelle il s’agrippe. De son autre main, il enferme sa poitrine, ajoutant quelques caresses. « Criez pour moi. » Elle est tellement réceptive… « Criez mon prénom, s’il vous plaît. » C’est bien la première fois qu’il la supplie de cette manière, mais ça lui est nécessaire, peut-être pour prendre conscience que toute sa tête est avec lui, que ses pensées ne vont pas vers un autre.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyJeu 24 Mar - 23:35

C'est une promesse, il ne va pas s'arrêter, il ne va pas te frustrer, il va te contenter, il va aller au bout des choses, pour toi. pour lui. pour vous. en moins de temps qu'il n'en faut pour le rassurer, il t'empoigner, il te pénètre. doucement, puis ça devient de plus en plus brutal, de plus en plus intense. si intense que tes gémissements s'enchaînent, ne s'arrêtent pas. il attrape ta seconde jambe, te soulève les fesses et cogne encore plus fort, encore plus profondément, alors que tu tentes malgré tout te garder tes gémissements pour toi. ça cogne, ça cogne dans ta tête, ça cogne dans ton dos. tout ton corps s'affaisse contre la porte, tu as peur, pendant une courte seconde, qu'elle ne lâche sous les cours de ton partenaire, sous ses coups. mais rien n'y fais. tu n'entends même pas toquer, tu n'entends absolument rien, tu en vois que lui, ne veux que lui. seulement lui. « Mao… » tes lèvres se cachent dans son cou, tes dents s'acharnent sur son épaule, tirant sur la peau, t'empêchant ainsi de crier a plus haut point. jusqu'à ce qu'il sorte, qu'il s'échappe. tu as peur, un instant, que ce ne soit pas fin, tu as peur qu'il ne s'arrête là. il n'est pas humain, ce n'est pas possible, qu'il puisse en faire autant. et il te rassure en continuant. « Penchez-vous. » un ordre si bien donné, si bien exécuté alors que tu lui faisais dos. tu te penches, allègrement, lui présentant à merveille tes courbes. tes mains s'accrochent au lavabo. le cramponnent avec insistance, avec courage, avec ardeur, alors que ses mains descendent sur ton corps. les va-et-vients sont de plus en plus intenses, de plus en plus précieux. « Criez pour moi.  Criez mon prénom, s’il vous plaît. » ces mots te font réagir au quart de tour. une explosion de sensations t'assaillent de toutes parts, elles prennent possession de toi devant sa supplication. il n'ordonne pas, il demande, et tu ne peux qu'approuver sa demande. un coup de rein révélateur te donne le coup de grâce. « Eneko .... Eneko ! » que tu cries tout en gémissant de plaisir. tu jouis, entièrement, simplement, uniquement, tu exploses autour de lui alors que tu sens qu'il en fait de même. tu le sens, tu t'en rends compte et tu ne bouges pas de ta position. tes mains sont accrochées au lavabo, elles ne peuvent s'en défaire. tes phalanges te font presque mal. « eneko » que tu murmures une dernière fois, une nouvelle fois, avant de souffler un bon coup. tes jambes de lâchent, tes jambes s'affaissent mais tu sens deux mains. ses mains, qui te retiennent, qui t'empêchent de tomber, les genoux au sol. tu reviens contre son corps alors qu'il est maintenant sorti de toi. ton regard capte le sien, tu l’emprisonnes, laissant une de tes mains caresser sa joue alors que ses mains te soutiennent debout. tu te laisses totalement allée. « c'est ça .. c'est ça, que je voulais. et que je voudrai toujours. » c'est une demande, une demande cachée, une compliment caché aussi de ton appréciation. tu te remets petit à petit et tes jambes reviennent à elle, lentement quand tu entends un coup à la porte et une voix féminine. tout va bien ? elle demande, tu regardes eneko, prise de panique, mais aussi de honte, de honte de croiser les autres passagers. il peut certainement le lire dans tes yeux, c'est alors que les tiens se posent sur deux tissus. deux tissus qui à l'origine n'en formait qu'un seul. « je crois que vous me devez des sous-vêtements. » tu murmures, pour que la femme derrière la porte n'entende pas.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 0:12

Ses cris, ses gémissements, ses membres qui se tendent d’un coup, puis qui se relâchent. C’est le coup de grâce. Eneko se crispe, se tend, à son tour, avant de relâcher tous ses muscles. Son front est en sueur, sa tête ne répond plus, mais ses mains s’accrochent à son corps qui manque de tomber. L’homme se laisse doucement glisser contre le mur de la cabine, la tête penchée en arrière, appuyée, alors qu’il se focalise sur sa respiration rapide. C’était encore plus passionnel que la première fois, parce que cette fois-ci, elle a réussi à le toucher, à l’atteindre et pas seulement par son regard intense, mais par toutes les paroles qu’elle lui a confiées naturellement, avec sincérité. Il n’avait pas envie de coucher avec elle. Il avait envie de faire l’amour à Maona. Et il peine à s’en remettre. Eneko l’observe, la laisse poser ses mains sur ses joues, sur son visage, geste qu’il aime tant recevoir. C’est de l’affection, cette chose dont il a manquée. Cette chose qui est différente, bien plus douce, que l’instant qu’ils viennent de passer. Il ne peut choisir entre les deux. Il attrape sa main et l’attire contre lui. Ses doigts se perdent dans sa chevelure et enfin, il percute à ce qu’elle lui demande. « Vous aurez. C’est si facile de vous donner tout ça. » Il en a envie, lui aussi, il ne va pas à l’encontre de ses désirs non plus. « Je ne cesserai de vous donner ça. » Le mot toujours tourne en boucle dans sa tête. Est-ce qu’elle le pense vraiment, à ce toujours ? Eneko relève les yeux vers la porte, entendant pour la première fois la voix qui se trouve derrière la porte. Elle a entendu. Et d’autres, certainement. Lui ne se rend pas bien compte, puisqu’il était dans l’action. Il ne sait pas à quel point on les entendait à l’extérieur, mais ce détail lui importe peu, au fond. « Je m’en souviendrai, de ce vol. » murmure-t-il, en posant son attention sur les sous-vêtements. Il saisit le bas, déchiré, amusé. « Vous allez devoir vous en passer. » La femme, derrière la porte, insiste et toque une nouvelle fois. « Tout va bien. » Qu’il dit, assez fort. « Vous êtes sûr que tout va bien… ? » Un sourire amusé se glisse sur son visage. S’il est sûr ? Oui, bien sûr. Il vient de ne faire qu’un avec une femme qu’il a dans la peau, alors oui, ça va très bien. « Tout va bien. » répète-t-il, plus fermement. Eneko lâche la lingerie qu’il tenait pour caresser le bras de Maona. Ses jambes tremblent moins, comme les siennes. Dans un instant, ils vont pouvoir se lever, se rhabiller et repasser de l’autre côté, avec les passagers. Il sait qu’ils doivent le faire, parce que même s’il assure que les choses se passent au mieux, la femme derrière ne semble pas vouloir partir sans les avoir aperçu. Il souffle en l’entendant, puis dépose un baiser sur les lèvres de Maona, l’observant de haut en bas, se remémorant de chaque scène passée dans cette cabine. « C’était un moment plus qu’agréable, Mademoiselle Chatelain, c’était… intense. Et vous êtes tellement… Hm. » Il n’y a pas de mots pour décrire comment elle est. Parfaite. Il tire sur ses bras et glisse une dernière fois ses mains sur ses hanches nues, lui volant un baiser, tendre. « Il va falloir qu’on sorte. Je crains qu’on ait manqué de discrétion. Vous êtes tellement expressive… C’était un plaisir de vous entendre. » Il imagine que ça n’a pas été désagréable pour les hommes dans l’avion, mais l’idée ne lui plaît guère. Eneko ouvre le robinet d’eau et en passe sur lui ; une douche ne lui aurait pas fait de mal, mais il se contente de ça, puis il passe sa main fraîche sur son ventre, à elle, avant de récupérer son boxer et l’enfiler. Il lui fait signe de se retourner et l’aide à enfiler son soutien-gorge, déposant au passage un baiser sur son cou, puis sur son épaule. « Quelles étaient les questions que vous vouliez me poser ? » Ca sort comme ça, comme sur un cheveu sur la soupe, mais s’il n’a pas insisté tout à l’heure, il en ressent comme le besoin, maintenant.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 0:33

« Vous aurez. C’est si facile de vous donner tout ça. Je ne cesserai de vous donner ça. » Ca ressemble à une promesse, tu le prends comme une promesse, comme s'il te confiait quelque chose. tu apprécies alors que ton coeur ne cesse de tambouriner dans ta poitrine, dans ta tête, dans chaque parcelle de ta peau. c'est intense. c'est précieux. c'était intense plutôt. « Je m’en souviendrai, de ce vol. Vous allez devoir vous en passer. » un fin sourire s'accroche à tes lèvres lorsque tu regardes le bout de tissu. il ne ressemble décemment pas à ce que tu as enfiler dans la matinée. tu n'y tenais pas tant que ça, alors tu t'en fiches, ça t'amuse plus qu'autre chose au fond. « moi aussi, je m'en souviendrai. de mon premier vol. » que tu lui réponds. quand à lui il répond à la femme derrière la porte qui semble plus que concernée par votre situation. tu as envie de t'énerver, de lui dire d'ailleurs voir ailleurs, de vous laisser là, dans votre bulle, dans votre cocon. mais tu te retiens. « C’était un moment plus qu’agréable, Mademoiselle Chatelain, c’était… intense. Et vous êtes tellement… Hm. Il va falloir qu’on sorte. Je crains qu’on ait manqué de discrétion. Vous êtes tellement expressive… C’était un plaisir de vous entendre. » tu rougis, immédiatement, tu te demandes comment vont réagir les passagers quand vous allez sortir. est-ce qu'ils vont manquer de tact ? est-ce qu'ils vont simplement vous ignorer, tu aimerais tellement que ce soit le cas, qu'ils fassent pas attention à vous. « je ne sais pas quoi vous répondre, mise à part que je pense comme vous. » c'est vrai que tu as crié, parfois un peu trop, trop souvent, trop fort, et que tu t'es lâchée, plus que la dernière fois. ce n'était pas pareil que ce soit là, où vous aviez couché ensemble, chez toi. ce n'était pas pareil puisque cette fois-là, tu réclamais son corps, maintenant, tu réclamais son corps, son esprit, son âme. tout t'attirait chez lui, tout t'effrayait, par conséquence. il se rhabille, tu vas pour en faire de même, lorsqu'il prend ton soutien-gorge et t'aides à l'enfiler. il l'agrafe, laisse ses lèvres sur tes épaules. lentement. délicatement. « Quelles étaient les questions que vous vouliez me poser ? » c'est tellement soudain que tu ne sais que répondre, quoi faire. il profite de la situation, certainement, il profite que tu es faible, que tu es apaisée, que tu es pleine d'hormone en ébullition que tu parles. « je ... je ne veux pas vous demander, pas maintenant, pas tout de suite. » tu ne veux pas le vexer, le prendre de court, ou quoique ce soit. tu ne veux pas entendre les réponses, tu ne veux pas te sentir mal, pas encore. vous allez devoir sortir. c'est la voix d'un homme cette fois. tu regardes eneko, légèrement soulagée qu'on t'interrompt, tu savais qu'il allait revenir à la charge, plus tard, mais au moins, tu avais le temps de prendre du recul, de redescendre sur la terre ferme. enfin, façon de parler, puisque tu te trouvais dans un avion. tu ne réponds pas à l'homme, et tu t'habilles, tu enfiles ton jean, sans culotte, tant pis, et tu fais de même avec ton haut et tes chaussures. eneko semble faire de même avec ses propres vêtements, rapidement, puis finalement, tu enfiles tes chaussures. tu regardes eneko, et tu le laisses pousser la porte, ce qu'il fait. pendant un instant, tu n'es plus là, tu n'entends même pas ce que le type dit. tu n'entends pas non plus, la réponse d'eneko. tu sens simplement sa main dans la tienne, qui t'emmène jusqu'au votre rangée. tu baisses les yeux, quoique non, tu regardes droit devant toi, dans l'espoir de ne pas croiser un seul regard. tu espères ne plus revoir ses gens, jamais. alors que vous traversez l'allée, tu sens quelque chose de désagréable. tu sens une main, une main qui se créé un chemin jusqu'à ton fessier. elle presse, elle touche, avant que tu ne presses le pas pour fuir sans même regarder qui a osé faire ça. un petit "coquine" s'est échappé, tu l'as entendu, cette voix masculine. t'es soudainement blanche. tu ne regardes pas eneko tout de suite, tu ne lui dis pas. tu ne veux pas créer un scandale, tu as comme l'impression qu'il risquerait de s'énerver, et tu ne veux pas, surtout pas ça. alors tu te tais et tu t’assois, retrouvant ton sac. « oui ça va. » que tu lui réponds, avant même qu'il ne pose la question. tu le vois, dans son regard. seulement, tu mens mal non ? va-t-il poser des questions sur ça ? ou encore demander tes propres questions ?
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 1:10

Ca le satisfait, que ce souvenir soit ancré dans sa mémoire. Lorsqu’elle prendra l’avion, ce n’est pas la peur au ventre qui lui prendra les tripes en premier, c’est ce qu’ils ont fait. Un moment particulier, qu’elle ne veut pas « gâcher » avec les questions qu’il aimerait pourtant entendre. Eneko ne sait pas s’il pourra y répondre correctement, s’il voudra même donner une réponse, mais ça semble tellement la gêner qu’il en vient à leur trouver une grande importance. Si elle se sent si mal à l’aise, c’est que pour elle, ça en a. Il aimerait insister, mais une voix masculine le rappelle à l’ordre. Il enfile ses vêtements, ses chaussures, puis après un dernier regard vers Maona, pour s’assurer que tout va bien, qu’elle est bien vêtue, il pousse la porte, se retrouvant face à un homme et une femme qui semblent dérouter de la situation. Ils ne doivent pas voir ça très souvent. Eneko sent le regard du type se poser sur Maona, alors qu’il dit, d’un ton qui se veut professionnel : « Il est interdit de… » Et en fait qui ne l’est pas du tout. Ca le gêne, de parler de ce qui s’est fait entendre, mais lui fait tout de même un sermon : « Les cabines ne sont pas faites pour vous envoyer en l’air, Monsieur. » « Eh bien, je le saurais, pour la prochaine fois. Peut-être faudrait-il le préciser sur la porte. » Cette réponse semble le déstabiliser. Il ne s’y attendait pas. C’est insolent, sans doute, mais il n’avait pas l’intention de baisser les yeux comme un petit garçon pris en faute, parce que pour lui, c’en n’est pas une. Il a aimé ce qui s’est passé et si c’était à refaire, il le referait sans hésitation. Il saisit la main de Maona, la tirant en direction de leur rangée. Evidemment, il sent des regards se poser sur eux, des têtes se retourner sur leur passage, mais il n’y fait pas attention. Arrivé près des sièges, Maona s’installe, rapidement. Elle est pâle comme un cachet d’aspirine. Il s’est passé quelque chose pour que son visage change du tout au tout, elle-même le sait, puisqu’elle répond à la question qu’il se pose sans même avoir eu le temps de la poser. « Non, ça ne va pas. » Eneko s’assoit à ses côtés, pose sa main sur sa cuisse, l’autre sur son visage, caressant ses joues, ses cheveux. « Que se passe-t-il, Mao ? Vous pouvez me dire. » Il corrige aussitôt : « Vous devez me dire. » Il voit bien qu’elle n’est pas bien. Est-ce dû aux regards qui se sont posés sur eux ? Lui aussi, n’a pas aimé, c’est pour ça qu’il est bien content de retrouver leurs places. Au moins, elle est cachée, par lui et personne ne peut la dévisager, si ce n’est ce gars en face d’eux, qui peut se retourner aussi souvent qu’il le veut. « Parlez-moi. » Insiste-t-il. « Elle avait l’air d’être bonne. » Eneko a un moment d’absence, tant ça le surprend. La remarque lui paraît déplacée, énorme, insultante. Un manque de respect qu’il ne supporte pas. Il savait qu’ils avaient attiré l’attention, mais il ne se doutait pas une seule seconde qu’on leur adresserait la parole avec des propos dérangeants. « Pardon ? » Il lui laisse une chance, une unique chance. Il a eu du mal entendre. C’est ça. L’inconnu se tait, ne répond pas, mais ça l’énerve encore plus. Ca a que de la gueule. Ca balance, fier, mais c’est incapable de répéter lorsqu’on le demande. La main d’Eneko se crispe sur la cuisse de Maona, furieux et insiste de nouveau auprès d’elle : « Que s’est-il passé, Maona ? » demande-t-il, impatient, agité aussi. L’idée de se lever pour demander au gars en face de répéter lui effleure l’esprit, mais il s'inquiète aussi pour Maona. D'abord elle. Puis lui.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 18:23

sa main sur ta cuisse, il a immédiatement deviné que ça n'allait pas, que tu mentais, que tu étais toute blanche, que ça bouillonnait littéralement en toi. c'était surement ça qui te trahissait le plus d'ailleurs. la rage, l'envie de meurtre, l'envie de faire comprendre à ce type que les gestes déplacés, c'est pour sa gonzesse, pour sa femme et pas pour tes fesses. mais tu n'as rien dis, tu n'as riens, t'as gardé le silence, tu as baissé la tête et tu as simplement avancé parce que tu ne voulais tout simplement pas faire de vague, tu ne voulais pas qu'eneko s'inquiète, qu'il monte en puissance et qu'il s'énerve. vous vous étiez déjà assez fait remarqué dans cet avion pour créer d'autre soucis. alors tu n'as rien dis, et maintenant, sur ton siège, tu es partagée entre la colère et la honte. la honte, elle est venue s'installer parce que tu n'as rien dis, comme si tu ne méritais que ça, qu'un type se permette de telles choses envers toi. « Que se passe-t-il, Mao ? Vous pouvez me dire. Vous devez me dire. »   sa main sur ton visage t'oblige à le regarder, tu aimerais juste tourner ta tête vers le hublot, fixer ton regard sur les nombreux nuages que vous traversez, tu ne veux pas qu'il voit tes yeux, qu'il voit ta colère, ta honte, ta panique, et cette gêne intense. ce qu'il y a de positif dans la situation, c'est qu'il te cache, allègrement. de toute sa hauteur, les autres passagers ne peuvent plus te voir, comme si tu venais de retrouver ta petite bulle. « Parlez-moi. » qu'il insiste pendant que tu te sens mal de lui cacher une telle chose, mais tu le sens si possessif que tu as du mal à trouver les bons mots, les mots justes pour exprimer ce qu'il se passe réellement. alors tu ouvres la bouche, prête à lui dire. « Elle avait l’air d’être bonne. » ça te prend aux tripes, ça t'écoeure, immédiatement, t'as un haut le coeur, t'as mal qu'on parle ainsi de toi, ça te dérange, te gêne qu'on pense de toi de cette manière, alors tu baisses les yeux. « Pardon ? » c'est la voix d'eneko, elle est violente, elle est énervée, exigeante, et ça te fait même peur à toi, alors que tu n'es pas la cible de ce ton impressionnant. tu en profites d'ailleurs pour retirer ton regard de son emprise, tu fouilles alors dans ton sac et tu sors ton carnet à dessin, comme si tu avais besoin de penser à autre chose, et vite. comme si tu avais besoin de chasser ces pensées obscènes avant qu'elles ne prennent totalement possession de toi. « Que s’est-il passé, Maona ? » tu ne le regardes pas, mais tu sens son impatience, tu entends son agitation, tu sais que si tu gardes le silence, tu risques de l'énerver un peu plus. ce que tu ne veux surtout pas. pourtant, tu n'oses toujours pas le regarder, parce que tu sais très bien que tu n'arriveras jamais à ne rien lui dire si ses yeux perçants sont perdus dans ton regard. tu ne pourrais pas résister. alors tu ouvres ton carnet, tu ouvres la dernière page, tu prends ton crayon gris, doucement, et dessines des formes au hasard. « je ne peux pas vous dire.  » que tu lui réponds. est-ce qu'il va accepter une telle réponse, est-ce qu'il saura se calmer avec de tels mots ? tu as réellement l'impression que non « je ne veux pas que vous vous ... énerviez. » tu parles à voix basse, de manière à ce qu'il y est vraiment que lui qui ne t'entende, seulement et uniquement. tes yeux ne cherchent plus aucune occupation, ils s'attardent uniquement sur ton futur dessin que tu ne dois pas perdre des yeux, tu ne dois pas flancher et regarder eneko, tu ne dois pas flancher et croiser le regard d'un passager. tu veux juste attendre, attendre que ce vol se termine, le plus vite possible; seulement, est-ce qu'il va juste abandonner, est-ce qu'il va uniquement approuver et laisser tomber les questions ? tu n'en es pas certaine, réellement pas.  « ça va aller. » que tu finis par dire, comme si la conversation était close. tu repenses à ce geste, à ce petit mot insultant, à ses paroles qui sont sorties alors que tu étais assise. tu veux juste les oublier, mais ça tourne en boucle dans ton esprit.  « je vous le dirai ... je vous le dirai, quand on ne sera plus dans cet avion. » qu'es-tu en train de faire ? tu cherches un compromis, un moyen d'échapper à la situation, un moyen de sentir sa main se détendre sur ta cuisse. tu en as besoin.

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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 20:54

Aucune réponse. Eneko s’impatiente, fronce les sourcils, parfois en la perdant de vue pour observer son dessin. Il avait raison de penser que c’était grave, ça l’est. Ca va l’énerver, dès qu’il saura et ça le rend furieux de ne pas savoir tout de suite. Maona sait sa future réaction, prend l’initiative de les en préserver, mais ça ne lui convient pas. Il se fiche bien de faire un scandale dans cet avion. S’il faut, il en fera un. Ce qui le frustrerait serait de ne pas trouver le responsable de l’embarras qu’il lit dans ses yeux, une fois sorti de l’avion. Comme s’il pouvait trouver des réponses ailleurs, Eneko relève la tête vers les passagers, dévisageant chacun, sans voir le visage de tous. Certains parlent entre eux, d’autres sont endormis. Et puis il y a ceux, des hommes, qui tentent un regard discret vers eux. Son sang ne fait qu’un tour, alors qu’il repose son attention sur Maona, essayant de se calmer pour l’apaiser, la rassurer, mais il en est incapable, lui-même étant peu détendu. Définitivement, il ne compte pas laisser passer ça. « Maona. » L’interpelle-t-il, fermement. « Dites-moi. Bon sang, dites-moi ! » S’énerve-t-il, en capturant son crayon, perdant patience. Il pose son index sous son menton, l’obligeant à le regarder, comme elle essaie de le fuir, il exige de lui-même son attention et ne cache pas son agacement. « Faut-il que je vous arrache les mots de la bouche ? » Il regrette de ne pas avoir fait assez attention. Il était là, présent, juste en face d’elle, juste là pour voir l’élément déclencheur, mais il n’a rien vu, devant elle. « C’est un passager. » Qu’il devine. C’est forcément ça. Ou des passagers. Les regards sur elle ? Une autre remarque, comme l’autre type face à eux ? Le voilà qu’il s’énerve, maintenant, en pensant qu’une réflexion du style qu’il a entendu, a pu lui faire du mal, la peiner. Eneko se redresse de son siège, passe la tête par-dessus le fauteuil du gars et pose une main sur son épaule, geste qui le brûle, qu’il n’aime pas, mais il a tellement la rage qu’il s’autorise un geste qu’il ne fait jamais avec un homme, en temps normal. Surpris, l’inconnu relève les yeux vers lui, déstabilisé par les yeux noirs qui le fusillent. Si ses yeux étaient des revolvers, il serait mort sur place. « Je vous ai demandé pardon ? » Il a compris où il voulait en venir ? A côté de lui se tient une femme, la sienne certainement. Elle s’est penchée vers lui il y a quelques minutes, lorsqu’il a soufflé ses mots déplacés. « Répétez un peu pour voir. » D’abord décontenancé, le passager se reprend en jetant un œil sur sa blonde. « Je disais qu’elle avait l’air d’être bonne. On l’entendait bien d’ici. » « Est-ce de la jalousie ? Vous êtes si frustré de ne pas satisfaire votre femme pour manquer de respect à la mienne ? » Le passager a dû comprendre qu’il n’aurait pas le dernier mot, qu’il avait en face de lui quelqu’un de dur, qui n’est pas effrayé à l’idée de se prendre la tête avec un petit con dans son genre, même pas alors que toute l’attention est posée sur eux. « Excusez-vous. » Sa blonde ne mérite certainement pas les mots qu’il a employés. A sa place, Eneko aurait honte. Il ne lui serait même pas venu en tête de sortir des choses pareilles. Ca le dérange. Et ce qui le dérange beaucoup plus, c’est de finir ce vol, en laissant un souvenir désagréable à la femme qui se trouve près de lui. C’est une manière de lui faire comprendre qu’il ne laissera personne lui faire mal, pas tant qu’elle le laissera être dans sa vie. Un employé de la compagnie, le même homme qui lui a fait savoir que ce n’était pas un endroit pour faire des galipettes, s’approche. « Monsieur, s’il vous plaît, asseyez-vous. » « J’exige des excuses, avant. » C’est un minimum. Obstiné, Eneko campe sur ses positions, dévisageant le passager, en attendant qu’il dise quelque chose, qu’il s’écrase, surtout, en admettant qu’il s’est mal comporté, qu’il n'avait pas à être irrespectueux.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 21:24

« Maona. Dites-moi. Bon sang, dites-moi ! » c'est ferme, c'est direct, c'est efficace, exigeant et autoritaire. bien sûr que tu t'attendais à cette réaction, c'est évident qu'il parle ainsi. finalement, ce n'est pas ce que tu vas dire qui l'énerve, et plutôt le fait que tu ne dises rien. tu ne le regardes pas. pour le moment. il attrape ton crayon, l'enlève de tes doigts, mais tu bouges pas ton regard, tu bouges pas tes yeux, ni même ton corps jusqu'à ce que ses doigts se pressent sous ton menton pour t'obliger à le regarder. ce sont deux pupilles noires qui s'affirment. ce n'est pas du désir que tu lis, c'est de l'impatience, de la colère. « Faut-il que je vous arrache les mots de la bouche ? » tu ne sais que répondre, et tu gardes une nouvelle fois le silence. tu n'as pas les mots justes.  « C’est un passager. » qu'il tente de savoir. tu n'as aucun contact avec lui, mise à part son regard et ses mots tranchants. tu hoches la tête, doucement, tu ne sais pas s'il l'a vu, tu ne sais pas s'il a vu quelque chose puisqu'il commence à s'agiter de nouveau. il bouge, encore et encore, il se déplace et finit même par se lever pour toucher l'homme devant. l'énergumène qui a osé parler devant lui. tu trembles, tu trembles de peur, peur de ce qu'il pourrait se passer, de ce qu'il pourrait faire. tu ne veux pas, tu en veux pas de tout ça, tu veux juste rester dans ton coin, tranquillement. « Je vous ai demandé pardon ?  Répétez un peu pour voir.  » il est réellement terrifiant et tu ne voudrais pas te retrouver à la place de cet homme. tu veux juste qu'il oublie, même si ça te fait plaisir qu'il prenne ta défense, tu ne veux pas qu'il prenne autant de peine pour finalement arriver à un maigre résultat. « Je disais qu’elle avait l’air d’être bonne. On l’entendait bien d’ici. » « Est-ce de la jalousie ? Vous êtes si frustré de ne pas satisfaire votre femme pour manquer de respect à la mienne ? » tu suffoques, un peu plus. si tu pouvais disparaître, tu le ferais, puis ses mots te reviennent, les mots d'eneko. il te présente réellement comme sa femme. ça te touche, beaucoup trop, t'as envie de sourire, t'as envie de pleurer et t'as envie de fuir. fuir loin, parce que tu ne l'es pas, tu n'es pas sa femme. il en a une de femme. chez lui. ce n'est pas toi. tu te fais toute petite alors que tous les regards sont maintenant sur vous. tu le sais. « Excusez-vous. » c'est un ordre, un ordre comme il pourrait t'en donner à toi. un ordre bien violent. à la place du type, ça ferait un moment que tu te serais excusée. il fait exactement l'inverse de ce que tu voulais. heureusement que tu ne lui as pas dit pour l'autre type qui avait osé ajouter les gestes à la parole. « Monsieur, s’il vous plaît, asseyez-vous. » tu ne l'as pas vu venir, le type de la compagnie. il parle à Eneko, mais c'est toi qu'il regarde pendant que ce dernier est fixé sur le type devant. il te lance des regards d'appel au secours, tu comprends qu'il faut que tu agisses, que tu calmes eneko, mais tu ne sais pas comment faire, tu ne le connais pas, tu ne sais pas comment il va réagir. « J’exige des excuses, avant. » il campe sur ses positions, ta main vient doucement se frayer un chemin le long de sa jambe, tu le touches à peine, tu ne sais même pas s'il sent ton contact. tu lèves les yeux vers lui, en tirant légèrement son jean. mais c'est sans compter sur le type devant. et moi, j'exige que vous vous excusiez pour avoir été aussi peu discret. maintenant, la liberté d'expression existe alors laissez moi tranquille. tu le foudroies du regard, il ne voit pas qu'eneko ne rigole pas qu'il n'est pas du genre à se laisser faire. tu vois déjà toute la scène se dessiner devant toi. tu paniques, c'est comme ça que tu te retrouves debout, tu ne sais pas trop comment. « stop ! » ce n'est pas un cri, mais c'est bestial. « monsieur, je suis désolée, pour avoir été aussi peu discrète ... sincèrement, désolée de vous avoir dérangé mais ... vos paroles ont été très blessantes. il veut juste me protéger, protéger mon estime et vous devriez vous excusez que cette histoire finisse. » c'est direct, c'est franc, c'est sincère, tu ne le quittes pas des yeux, afin qu'il t'obéisse. euh ... je ... désolé madame. monsieur. il à l'air si insignifiant en cet instant que tu acceptes ses excuses. tu aimerais t'asseoir, tu aimerais t'enfermée dans cette cabine, seule, n'en sortir qu'après l’atterrissage. « s'il vous plait ... eneko, rasseyez-vous ... » tu le supplies du regard, tu as besoin qu'il ne fasse pas trop de vague. ta main trouve la sienne afin de l'apaiser. est-ce sans espoir ? tu caresses doucement de tes doigts le dessus de sa main.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 22:11

La bouche entrouverte, Eneko s’apprête à répliquer. Charismatique, sanguin, il n’a pas besoin de réfléchir plus de deux secondes pour répondre. Mais alors qu’il allait l’incendier, Maona se lève à son tour et retrouve l’usage de la parole. Elle s’excuse, pour apaiser les tensions et il déteste ça, parce qu’elle n’avait pas à se rabaisser à ce qu’il demandait, parce qu’il ne mérite pas qu’elle soit gentille avec un homme qui n’en a que faire, qui l’a presque considérée comme un objet qui n’a pas de cœur et qui ne ressent aucune émotion face aux nombreuses remarques. Eneko est certain que ça lui aurait déplu que sa femme se fasse insulter de traînée, ou d’une autre manière, avec des mots tout aussi vulgaires. C’est la même chose pour lui. Mais à présent il ne doit rien dire, clore la discussion qui continue de l’énerver, pour des raisons un peu différentes cette fois-ci. Eneko dévisage une dernière fois le passager, puis finit par se réinstaller sur son siège, une fois les excuses présentées, mais qui ne font pas retombée la tension qu’il ressent. Le cœur battant, la mâchoire crispée, Eneko passe sa main sur son visage, sur ses lèvres. Il faut qu’il arrive à se calmer, mais ce n’est pas son genre de ne pas dire ce qu’il pense lorsque ça le dérange. « Vous n’aviez pas à vous rabaisser de la sorte. » Au final, elle a réussi à rendre tout penaud le passager avec des paroles bien plus réfléchies que les siennes qui étaient violentes et qui allaient continuer de l’être. Mais il n’est pas encore assez calme pour l’admettre, pour le réaliser et les doigts de Mao qui caressent sa main ne l’aident pas. « Peu importe que ce que nous avons fait dans cette cabine ait dérangé les passagers, ce n’était pas une raison qui justifiait ce qu’il a dit. Qu’il dise que ça le dérange, c’est une chose et je l’aurais tout à fait entendu. » Enfin, il pose ses yeux dans les siens, avec moins de flammes dedans. « Qu’il soit irrespectueux en est une autre. Ce n’est pas une chose que je tolère, vraiment pas. Et vous ne devriez pas non plus. » S’il ne s’était pas énervé, que ce serait-il passé ? L’idée qu’elle puisse garder ces choses difficiles pour elle, ça lui fait peur, dans un sens. Il sait qu’elle a de la répartie, mais il connait une autre facette de sa personnalité, celle qui est vulnérable. Celle qui se renferme, comme il y a quelques minutes encore. Ca le rend dingue. « Je suis en colère, Maona. Vous me rendez furieux. » Notamment pour ce silence et l’impuissance dans laquelle il s’est senti. Et bien sûr, la personne à qui il en veut le plus, c’est à lui. Le regard plus doux, le rythme cardiaque calmé, il rapproche son visage du sien, entrelace ses doigts avec les siens. « Je ne suis pas uniquement là pour vous satisfaire, physiquement. Je suis là pour vous. Il ne faut pas me cacher ce qui vous blesse, sous prétexte que… Que je vais péter un câble ! » Il souffle. Elle ne voulait pas qu’il s’emporte. Elle n’aime pas lorsqu’il s’énerve et ce qu’il vient de faire, impulsivement, emporté par ses émotions. « Je voyais une bonne raison de hausser le ton. Je ne peux rester passif, dans ce genre de situations. C’est impossible. C’est la porte ouverte aux autres railleries. On n’accepte pas ça. Personne ne devrait subir cette forme de… harcèlement. » C’est exactement ça. Depuis son adolescence, il s’est fait la promesse de ne plus jamais se laisser faire. Et puis personne ne l’a protégé, lui. Il n’est pas question qu’il reste simple spectateur et qu’il les laisse faire ce qu’ils veulent. Eneko prend les choses à cœur. « Vous ne méritez pas ça. » Il tient à elle. Beaucoup. Il s’en rend compte, maintenant. C’est pour ça qu’il est si angoissé de la laisser vivre sans lui, de la savoir dehors en compagnie de ses amis, sans lui pour veiller sur elle, mais il s’efforce de ne pas empiéter de trop, pour ne pas l’étouffer. Il caresse sa nuque du bout des doigts et appuie dessus avec, afin de coller son front contre le sien et retrouve sa respiration normale. Enfin.
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