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 (Eneko) week-end en perspective

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(Eneko) week-end en perspective - Page 4 _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptySam 26 Mar - 17:07

Eneko resserre sa main autour de la sienne, pour la soutenir. Cette demoiselle, il ne la connait guère, mais ça le touche, probablement parce que ça la blesse, elle. Un accident peut ficher une vie en l’air en quelques secondes. Que ce soit en moto, en voiture, en vélo, ou même en tant que piéton. Les gens ne font malheureusement pas toujours attention, notamment à cause de l’alcool. La peine qu’elle ressent est finalement plus importante que son ex-petit ami qu’elle voie toujours. Il arrive à comprendre ses visites régulières. Il trouve ça même admirable d’être à ce point loyale, de ne pas lâcher l’affaire, quand d’autres n’hésiteraient pas à le faire, parce qu’il y en a certains qui vivent mieux quand tout roule autour d’eux et qui prennent la fuite au moindre problème. « D’accord. Je comprends, c’est normal. Continuez de la soutenir, elle a probablement besoin d’une amie. » Elle a de la chance de l’avoir. Lui aussi, d’ailleurs. Maona a bon cœur, ce n’est pas une femme qui vit que pour ses propres intérêts. Elle a des projets, mais elle n’oublie pas les autres. Eneko se contente de hausser une épaule, sans répondre. Personne ne mérite d’être trahi, pourtant ça arrive souvent. Il y en a même qui ne sont pas au courant, comme Anna. Sa femme ne se doute pas qu’il passe son week-end dans les bras d’une autre, même si ça reste plus ou moins différent, étant donné qu’ils sont en instance de divorce, qu’il ne la touche plus. « Peut-être… Mais vous êtes là. Et jusque-là, vous vous en sortez plutôt bien. Du moins, à ce que je vois, à ce que Gaël m’en dit aussi. Et bien sûr, que c’est pas mal, c’est plus que pas mal. Ne lâchez rien. A moins que vous souhaitiez que je vienne chez vous, vous traîner jusqu’au bureau, ou jusqu’à l’université pour continuer dans cette voie. » Même lorsque c’est difficile, elle ne devrait pas baisser les bras, pas pour des gens qui la découragent. Sa mère a l’air cependant de tenir à elle, pour s’intéresser autant à ce qu’elle fait, pour craindre pour son avenir. Est-ce qu’elle souhaite vraiment son malheur ? Peut-être pas, mais elle s’y prend maladroitement pour montrer qu’elle est derrière elle. Eneko sourit lorsqu’elle parle de son père, un homme qui semble mériter d’être connu. « Il fait quoi dans la vie ? » Ca a l’air d’être un bon père, en tout cas, sans fausse note. « Vous savez pourquoi elle est excessive ? Il s’est passé quelque chose dans votre vie pour qu’elle soit ainsi ? » La discussion s’arrête en même temps qu’elle s’étire, au moment même où il dépose un baiser sur son cou, où il s’apprête à enfouir son visage au creux de celui-ci. Il profite de sa conversation téléphonique pour se lever et passer un coup de fil à la réception, sans la quitter des yeux. Eneko demande des fraises. De la chantilly, ainsi que leur plat du soir, sans rien autour, gardant une oreille attentive à ce qu’elle dit. Il comprend par la suite que c’est sa mère qui appelle, qui lui donne de l’attention, quelque chose d’énorme, qu’il ne connait pas. Il n’est pas ave elle pour l’entendre, mais il sent que cette  maman aime son enfant, qu’elle s’inquiète pour elle. Elle peut être un peu étouffante, mais elle est présente. Eneko raccroche, suit du regard Maona qui marche dans la pièce et se penche vers son sac dans lequel il retire un boxer qu’il pose sur le lit, ainsi qu’un gel douche et un shampoing, qu’il utilisera un peu plus tard. « Elle est présente pour vous. C’est peut-être comme ça qu’elle vous montre à quel point elle vous aime. Profitez-en. » dit-il, peut-être parce que lui n’a pas eu tout ça et qu’il n’arrive pas à voir ça comme de l’excessivité. Il voit même ça comme quelque chose de positif, mais n’est pas là pour les voir vivre ensemble. « J’en aurais toujours. Qu’est-ce qui vous repoussez chez un homme ? Vous avez un type idéal, ou bien ça vous est égal ? » Son sourire est communicatif. Il hésite. Toute cette discussion, toutes ces révélations, sur Anna, sur lui… Il n’a pas l’habitude. « Je vous en laisse trois dernières, pour ce soir. Les autres attendront un autre jour, alors réfléchissez bien. » C’est à ce moment que ça toque à la porte. Eneko tire sur l’oreille de Maona pour lui souffler : « C’est bien dommage, que votre conversation téléphonique n’ait pas duré plus longtemps. » dit-il, en s’avançant vers la porte qu’il ouvre. Un homme se tient face à lui, observe Maona, qui se trouve derrière, dans la pièce. Il les salue, mais Eneko voit bien que ses yeux sont attirés plus que de raison vers la blonde. « Souhaitez-vous que je vous crève les yeux ? » Sa remarque l’a tellement surpris qu’il abandonne son chariot le temps d’un instant, la bouche entrouverte. « Je prends. » Il récupère ce qu’il a commandé et pose le tout sur un meuble, contre le mur. « Mademoiselle, Monsieur. » Et il s’en va, sans même oser jeter un regard sur Maona.
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(Eneko) week-end en perspective - Page 4 _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptySam 26 Mar - 17:29

Il approuve il te soutient et te pousse même à continuer d'aller voir ton ami, alma, même s'il se peut que tu croises ton ex. pour toi, c'est une preuve de confiance, il a confiance en toi, malgré qu'il ait pu être trahi par le passé. ça te touche, énormément.« Peut-être… Mais vous êtes là. Et jusque-là, vous vous en sortez plutôt bien. Du moins, à ce que je vois, à ce que Gaël m’en dit aussi. Et bien sûr, que c’est pas mal, c’est plus que pas mal. Ne lâchez rien. A moins que vous souhaitiez que je vienne chez vous, vous traîner jusqu’au bureau, ou jusqu’à l’université pour continuer dans cette voie. »  il est excessif lui aussi, une fois encore, il t'exprime de quoi il est capable, si jamais tu arrêtais tout, si jamais tu baissais les bras, et ça te fait du bien, d'avoir du soutien de cette manière. de voir qu'il est là et qu'il ne compte pas te laisser de côté si rapidement, puis ça veut aussi dire que ce que tu fais est plaisant et mérite d'aller plus loin. « gaël vous a parlé de moi ? dans tous les cas, il ne faut pas me dire des choses pareilles, parce que je pourrai apprécier l'idée que vous veniez chez moi. » tu tiques, tu cherches, tu taquines, légèrement, comme pour qu'il n'oublie pas que tu le désires, plus que tout au monde. « Il fait quoi dans la vie ? Vous savez pourquoi elle est excessive ? Il s’est passé quelque chose dans votre vie pour qu’elle soit ainsi ? » tu fais mine de réfléchir à la seconde question, tout en t'étirant. « mon père est comptable, lui et les chiffres, une grande histoire d'amour ! quand à ma mère, j'ai toujours pensé qu'elle était comme ça parce que je suis sa fille, sa seule fille. je ne lui ai jamais réellement demandé finalement. » tu finis par t'éclipser au téléphone, sagement, avec ta mère, qui t'appelle une nouvelle fois.  « Elle est présente pour vous. C’est peut-être comme ça qu’elle vous montre à quel point elle vous aime. Profitez-en. » tu prends note, peut-être qu'il a la sagesse, parce qu'il semble touché d'une certaine manière, par le comportement de ta mère. tu aimerais lui demander, à lui, comment elle est, sa mère, mais tu n'oses pas. « peut-être bien oui. » tu lui demandes alors s'il a d'autres questions, d'autres choses à te demander, ce qu'il ne tarde pas à faire. « J’en aurais toujours. Qu’est-ce qui vous repousse chez un homme ? Vous avez un type idéal, ou bien ça vous est égal ? Je vous en laisse trois dernières, pour ce soir. Les autres attendront un autre jour, alors réfléchissez bien. » tu repenses immédiatement à la dernière fois dans l'avion, où il t'a dit préféré les brunes. tu as envie de l'embêter, à ton tour, mais tu n'en as pas le temps qu'il se glisse à ton oreille pour délivrer quelques mots qui attisent irrémédiablement ta curiosité. vous êtes cependant coupé par la porte, ça frappe, et tu ne bouges pas du lit, attendant qu'il aille voir. tu regardes l'homme à moitié dissimulé par eneko. tu croises son regard, tu tentes un sourire timide qui se veut poli. « Souhaitez-vous que je vous crève les yeux ? Je prends. » tu es à moitié choquée par sa remarque, tu restes bouche bée pendant qu'il referme la porte sur les quelques mots de l'homme tout à fait pris au dépourvu. il apporte le tout, jusqu'au lit, et toi, tu le quittes pas des yeux.  « je euh ... j'ai généralement une préférence pour les hommes plutôt métisses. » tu commences alors à le chercher. tu marques une grande pause, faisant mine de réfléchir.  « en réalité, je vous mens, je n'ai pas de type de mec, je ne me focalise pas là-dessus, enfin oui et non. c'est forcément ce qui m'attire en premier chez un homme mais c'est surtout le regard qui fait que je ne peux m'en défaire. ce qui me repousse ... ce sont ceux qui se pensent tout permis ceux qui vous touches les fesses dans l'avion par exemp.... » tu t'arrêtes là, tu en as trop dit, la panique peut se voir dans tes yeux. tu viens de cracher le morceau, sans même t'en rendre compte. qu'es-tu fait mao ? vite, tu changes de sujet.  « enfin je ... voilà, je n'ai pas de préférence particulière. » mise à part lui, mise à part lui évidemment.  « quand à mes questions ... est-ce que vous êtes ... enfin, étiez comme ça avec votre femme ? je veux dire ... aussi excessif, on pourrait croire que vos tenez de ma mère. » que tu dis, doucement, en tentant de remettre une touche d'humour dans la pièce.  « d'ailleurs, je vous ai parlé de mes parents, et les vôtres alors ? » maintenant, tu crains qu'ils ne soient décédés, tu n'as pas envie de faire remonter des souvenirs douloureux. loin de là.  « puis vous n'étiez pas obligé d'agresser le type de l'hôtel. il a des yeux, et ils servent à voir. si je devais crever les yeux de toutes les femmes qui vous regardent, je pense qu'il n'y en aurait plus beaucoup sur cette terre. »
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptySam 26 Mar - 18:31

« Oh oui. Il m’a parlé de vous. » Pas comme il aurait aimé. Il s’est un peu trop éloigné du milieu professionnel et ça lui a déplu, mais il lui a aussi parlé de ce qu’elle réalisait, de son travail, bien plus satisfaisant que la deuxième stagiaire qui a besoin de plus de temps pour se faire à certaines choses. D’après Gaël, Mao apprend vite et est à l’écoute des critiques, des conseils. Ca lui a fait plaisir d’entendre toutes ces choses. Comme quoi, il ne sait pas regarder uniquement le physique des femmes, il arrive à voir plus loin, ça, Eneko n’en doutait pas. Ils se connaissent depuis longtemps. Il aurait refusé de prendre quelqu’un qu’il ne connaissait pas pour le remplacer. « Attention, je ne risque pas d’être le plus tendre, si je devais venir pour ces raisons. » Mais il est fort possible qu’il se fasse avoir par l’appel du désir, comme à chaque fois qu’il se trouve face à elle. « Vous trouverez bien d’autres raisons de me faire déplacer. » Elle est originale, malicieuse, rusée, il n’a pas de mal à croire qu’elle serait capable de le sortir de chez lui, de l’éloigner d’Anna, pour éteindre son incendie. « Intéressant. Et votre mère, elle fait quoi ? » Comptable. Ca demande de la rigueur. Lui a la chance d’avoir quelqu’un pour faire ce travail, même s’il doit s’y coller plusieurs fois dans l’année. C’est un sacré travail. « C’est possible, oui. Si elle tient à vous. Elle a peut-être peur de vous perdre, tout simplement, qu’il vous arrive des bricoles. » S’il est capable de dire ça, c’est parce qu’il le vit, avec Maona. Excessif, exigeant, il appréhende que demain elle ne soit plus là. Entre lui et sa mère, elle est gâtée. Eneko relève les yeux vers Mao, subitement, crispant ses doigts sur le dernier plat qu’il tient entre les mains. Les métisses ? A-t-il l’air d’être typé ? Dans son regard, c’est comme s’il venait de voir un fantôme. C’est un soulagement que d’apprendre qu’elle lui ment. « Vous souhaitez me provoquer. » Constate-t-il, en s’installant sur le lit. Il lui tend une fourchette, puis prend la sienne, pour piquer dans les petites pommes de terre grenaille, sans perdre une seule miette de ce qui l’attire. Pour capter son regard à chaque fois, il sent qu’il n’est pas si éloigné de ce qu’elle dit. Un sourire se dessine sur son visage… Et disparaît, presque aussitôt. Ses doigts se referment sur la fourchette qu’il tord presque, tant il la serre. Son cœur rate un battement, puis va de plus en plus vite. Il a la bouche sèche. « Plaît-il ? » C’est ça, il a mal entendu. En fait, il a très bien entendu. Il se doutait bien que dans l’avion, il y avait eu un truc qui s’est passé, mais il ne s’était pas imaginé que ça allait jusque-là. Il secoue la tête, alors qu’elle reprend sur de nouvelles questions, comme si de rien n’était, pour faire passer la pilule peut-être. Mais elle passe encore moins lorsqu’elle parle de l’homme qu’il a renvoyé. « Il ne vous regardait pas. Il vous fixait. » dit-il, en ne répondant pas à ses questions. En temps normal, il l’aurait fait. Peut-être pas comme elle aimerait. Mais Eneko bloque sur la nouvelle qu’il apprend, qui lui déplaît et il l’a clairement montré en répondant sèchement à sa dernière réflexion. « A quelques secondes près, il bavait sur vous, mais… On vous a peloté dans l’avion ?! » Il relâche sa fourchette dans l’assiette et passe sa main sur son visage pour garder son calme, alors qu’il n’y arrive pas. Il se lève, souffle, fait les cent pas dans la pièce, les poings serrés. « Vous n’auriez pas pu me le dire plus tôt ? » demande-t-il, en s’arrêtant face à Maona, les yeux plongés dans les siens. Il n’apprécie pas qu’on ait pu faire une telle chose. Il n’apprécie surtout pas les cachoteries. « Nom de Dieu ! » Ca le ronge. Il est furieux. Contre ce gars qui n’a rien eu, même pas un mot de sa part pour son geste déplacé. Contre Maona pour ne pas lui en avoir parlé. « Et cette fois-ci, c’est quoi l’excuse ? Je vous avais demandé de me dire. J’ai insisté, à plusieurs reprises. Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour vous faire cracher le morceau ? » Eneko est tellement agacé qu’il prend son gel douche, shampoing, boxer et qu’il pénètre dans la salle de bains qu’il ouvre, sans aucune douceur. Ca l’énerve. Il pose le tout près de la baignoire et revient s’appuyer contre l’encadrement de la porte. « Je n’ai pas envie d’être tendre avec vous, là. » Qu’il avoue, le visage fermé. Il peut passer d’un sourire, à un regard noir en quelques secondes, en sa présence.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptySam 26 Mar - 19:04

ah oui ? alors comme ça gaël avait déjà commencé à parler de toi. tu te demandais ce qu'il avait pu dire, mais le fantôme qui passe dans ses yeux t'interdit de poser la question, alors tu gardes simplement le silence. « Attention, je ne risque pas d’être le plus tendre, si je devais venir pour ces raisons. Vous trouverez bien d’autres raisons de me faire déplacer. » tu souris, doucement, tout en le regardant. « j'en suis certaine. » oui, tu trouveras bien des manières de l'amener chez toi, même si pour le moment, tu n'oserais pas lui faire le coup, par peur de le déranger, de l'embêter. sauf que maintenant, tu savais qu'il n'y avait plus rien avec sa femme, ça te confortait dans l'idée qu'il n'y avait que toi. normalement. « Intéressant. Et votre mère, elle fait quoi ? C’est possible, oui. Si elle tient à vous. Elle a peut-être peur de vous perdre, tout simplement, qu’il vous arrive des bricoles. » oui, c'est certain qu'elle tient à toi, de bien des manières. c'est une mère aimante, qui t'aime plus que tout au monde, tu en as bien conscience, même si elle t'oppresse de temps en temps. « elle est serveuse en chef, dans un restaurant de biarritz. » que tu lui réponds, sans commenter le reste, parce qu'il doit bien voir dans ton regard que tu approuves ce qu'il dit.   « Plaît-il ? » c'est sec, c'est dérangeant, c'est violent. ca te fait mal. t'as presque envie de te cacher sous la couette, seulement tu as ton assiette sur tes genoux et tu ne peux fuir, malgré son regard qui devient noir, noir de colère. tu baisses les yeux, immédiatement, et tu tentes un autre sujet, mais tu t'emmêles, évidemment.   « Il ne vous regardait pas. Il vous fixait. » tu continues d'avoir la tête baissée, tu n'oses pas le regarder, tu ne veux pas le voir, pas le comprendre, pas te rendre compte de son degré d'énervement contre toi. le son de sa voix te suffit largement.  « A quelques secondes près, il bavait sur vous, mais… On vous a peloté dans l’avion ?! » il revient sur l'avion, sur cet homme, qui t'a mis mal à l'aise, ce type qu'eneko aurait fusillé sur place s'il avait su. tu relèves la tête quand il commence à faire les cents pas. toi, tu bouges pas du lit, n'ayant presque pas touché à ton assiette. t'as l'impression d'avoir fait la plus grosse bêtise de ta vie, comme si c'était mal ce que tu venais de faire, comme si tu lui avais caché quelque chose d'énorme.  « je ... » mais rien de vient, rien de peut le calmer, tu le sais, tu le sens.  « Vous n’auriez pas pu me le dire plus tôt ? Nom de Dieu ! » il capte ton regard alors que tu as osé le regarder. il t'acharne, te crève le coeur, petit à petit. il est furieux, contre toi, furieux que tu aie caché des choses. il fait exactement ce qu'il ne devait pas faire, exactement ce que tu ne voulais pas qu'il fasse dans l'avion. au fond de toi, tu es bien contente que vous ne soyez que tous les deux, que ce soit toi, qui capte ses foudres à la place du type. « Et cette fois-ci, c’est quoi l’excuse ? Je vous avais demandé de me dire. J’ai insisté, à plusieurs reprises. Qu’est-ce qu’il faut que je fasse pour vous faire cracher le morceau ? » tu gardes le silence pendant qu'il prend ses affaires qu'il avait sorti et qu'il s'en va vers la salle de bain. tu ne rechignes pas, même si t'as envie de pleurer. tu ne dis rien, même si t'as envie de crier. tu n'as pas d'excuses. enfin si, tu en as, mais tu n'en as pas qui lui conviendrait. aucune ne lui conviendrait, parce que tu viens de comprendre une chose avec eneko. il veut toujours tout savoir, pire, il a toujours raison. « Je n’ai pas envie d’être tendre avec vous, là. » ça te fait sursauter alors que tu pensais qu'il était parti prendre sa douche, simplement. une bonne douche froide pour qu'il se calme. mais non, il est là dans l'encadrement de la porte. le regard fermé, noir, tu pourrais presque en trembler. « et bien ... et bien ne le soyez pas !» ce n'est pas un hurlement, c'est plutôt un cri de douleur. la douleur de ton coeur qui saigne devant ce regard ravageur. « je ne voulais pas que vous soyez dans cet état là à cause d'une main baladeuse. oui, c'est grave, oui, c'est honteux et déplacé mais ça ne mérite pas que vous vous mettiez dans un état pareil. » tu te lèves, tu poses ton assiette et tu t'en vas simplement, en direction du balcon. tu lui as tenu tête pour une fois, et tu as besoin d'évacuer. alors tu ouvres la porte fenêtre et tu sors en prenant bien soin de la refermer derrière toi. tu ne veux pas qu'il vienne, tu ne veux pas qu'il te crie une nouvelle fois dessus pour quelque chose que tu n'as tout simplement pas osé lui dire de peur de sa réaction. tu n'as pourtant rien fait de mal si ? tu t'appuies contre le balcon, et tu sèches d'une main cette larme ravageuse qui s'échappe en douce. tu ne pleurs pas de tristesse, tu pleurs de colère. tu poses tes coudes sur les barrières en fer forgé, et ta tête vient rejoindre tes mains. tes cheveux s'échappent, viennent encadrer ton visage et te cache. tu respires, tu te concentres sur ta respiration pour garder le cap. tu te demandes déjà comment tu vas revenir, parce que oui, tu reviendras toujours vers lui. malgré tout. il va falloir que tu rentres dans la chambre d'hôtel, et à ce moment là, est-ce qu'il acceptera tes excuses ? est-ce que tu devrais t'excuser ? tu n'en sais rien, tu ne sais plus grand chose, alors tu laisses le froid de la nuit t'envelopper dans ses bras. ça te revigore, mais ça te fait trembler aussi.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptySam 26 Mar - 20:01

Surprise. Il ne s’attendait pas à avoir une réponse si violente, une réponse sur un ton moins sec que le sien, mais qui témoigne la blessure qui lui a infligé en se montrant aussi dur. Eneko la suit des yeux, jusqu’à ce qu’elle disparaisse sur le balcon, la porte fermée derrière elle. C’est lorsqu’il se retrouve seul dans la pièce, qu’il se rend compte à quel point il n’aurait pas dû s’emporter de la sorte, contre elle, alors que ce n’est pas sa faute, finalement. Il pose ses doigts sur ses lèvres, se remémorant la scène, les mots qu’il a employé et fier comme il est, il n’est pas habitué à faire un pas vers les autres, surtout pour admettre ses torts. Mais il commence à être habitué par toutes ces nouveautés. Eneko se redresse, s’approche de la porte qu’il fait glisser. Elle est là, accoudée contre la barrière. Plus calme, plus détendu qu’il y a quelques minutes, il s’avance, se demande s’il a le droit de poser ses mains sur son petit corps, mais il le fait, place ses mains sur ses hanches, colle son torse contre son dos. « Pardonnez-moi. » C’est sincère. Ce n’est pas pour calmer les choses entre eux, même si c’est aussi le but, que les choses s’apaisent. « Je vous présente mes excuses. » Qu’il dit, en plaçant ses bras autour de ses épaules, afin de la protéger du froid qui la fait frissonner. « Je n’aurais pas dû m’énerver contre vous de la sorte. » Ni lui lancer ce regard noir, ni hausser le ton contre elle. Il n’aurait pas dû lui faire des reproches, aurait peut-être dû prendre plus de recul, répondre plus doucement, pour comprendre. Si elle ne lui a pas dit, c’est qu’il y a une raison. Maona avait peur qu’il s’emporte et c’est ce qui s’est passé dans la chambre. Impulsif qu’il est, dans l’avion, il aurait été pire que tout et c’est une chose qu’elle ne voulait pas voir. Il le comprend, maintenant, même s’il est toujours en colère contre cet homme qui s’est permis des choses qu’il n’avait pas le droit de faire, comme si Maona lui appartenait, comme s’il avait des droits sur son corps. « Je ne supporte pas l’idée qu’on puisse vous manquer de respect, comme ça. Ca me rend fou. » Il ne supporte pas non plus les regards des hommes sur elle, mais encore moins qu’on la touche, surtout alors qu’elle n’a rien décidé. « Vous êtes belle. Et les hommes pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Ils peuvent se comporter comme des monstres. » C’est d’expérience, qu’il dit ça, parce que lui aussi a été horrible avec les femmes, dans sa jeunesse, mais ça n’a pas été au point de les toucher sans leur permission, il ne se serait pas autorisé à le faire. Et c’est aussi parce qu’il ne supporte pas qu’on puisse profiter d’elle. C’est une main baladeuse, mais pour lui, c’est énorme. Ca représente beaucoup. « Je regrette de ne rien avoir vu. » Peut-être n’est-ce pas un mal, finalement. Il aurait fait pire qu’un scandale. Probablement que dans la colère, il en serait venu aux mains. Maona les a préservés de sa colère. Ses mains caressent avec tendresse ses bras. « Je n’ai jamais été aussi excessif. Pas même avec Anna. » Il sait qu’il a peur de la perdre, qu’il tient à elle, mais il ne se rend pas compte à quel point, jusqu’où il pourrait aller. « Je tiens à vous. » C’est tellement plus facile de le dire, alors qu’elle est dos à lui, qu’elle ne le regarde pas. Ce sont des mots qui sortent plus simplement. Ils sont sincères, là encore. Ils viennent de son petit cœur qui bat fort et ce n’est pas pour quelqu’un d’autre qu’elle, même s’il ne le réalise pas vraiment. « Pardonnez-moi, Maona. Je n’ai pas voulu vous blesser, ce n’était pas mon intention. Je veux tout, sauf vous faire du mal. » Et il sent qu’il lui en a fait, en se comportant de la sorte, en ne se contrôlant pas. Il l’a vu lorsqu’elle a baissé la tête, mais il était tellement en colère qu’il ne s’est pas arrêté à temps.
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(Eneko) week-end en perspective - Page 4 _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptySam 26 Mar - 20:29

la porte s'ouvre, une vague de chaleur venant de la suite s'échappe, vient doucement te réchauffer jusqu'à se perdre dans le froid. tu l'entends, il s'approche, mais tu ne relèves pas la tête. il se place juste derrière toi, tu sens son corps, son torse. et ça te fait trembloter. tu ne sais si c'est son contact ou si c'est le froid qui se permet de te jouer un tour. tu gardes le silence. « Pardonnez-moi. Je vous présente mes excuses. Je n’aurais pas dû m’énerver contre vous de la sorte. » tu frissonnes devant te tels mots qui te touchent , droit au coeur. est-ce qu'il a pris conscience qu'il était allé beaucoup trop loin ? apparemment oui, et ça te faisait du bien qu'il reconnaisse ses torts, pour une fois. tu ne le connaissais pas depuis longtemps mais t'avais quand même l'impression de le connaître sur le bout des doigts. tu sentais la sincérité émaner de son corps et ses paroles. « Je ne supporte pas l’idée qu’on puisse vous manquer de respect, comme ça. Ca me rend fou. Vous êtes belle. Et les hommes pensent qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Ils peuvent se comporter comme des monstres. Je regrette de ne rien avoir vu. » toi, non, tu ne regrettais pas, qu'il n'ait rien vu, parce que dans l'avion, dans un endroit si clos, si fermé, ça aurait pu être bien pire. « Je n’ai jamais été aussi excessif. Pas même avec Anna.  Je tiens à vous. » ça te plaît, qu'il ne le soit qu'avec toi, et en même temps, tu te demandes bien pourquoi qu'est-ce que tu es à ses yeux ? ces derniers mots arrêtent ton coeur, parce que tu ne t'attendais réellement pas à ce qu'il dise une telle chose. ça te réchauffe, tu ne sens même plus la légère brise de froid. toi aussi, tu tiens à lui, plus que de raison, plus que ce que ta conscience ne peut accepter.   « Pardonnez-moi, Maona. Je n’ai pas voulu vous blesser, ce n’était pas mon intention. Je veux tout, sauf vous faire du mal. » qu'il souffle finalement. ta main s'échappe du balcon pour se perdre dans ses doigts. tu finis par légèrement te décoller du balcon pour te retourner et fondre dans ses bras. tu l'agrippes, tes mains se plaquant dans son dos, tes mains attrapant son haut, et ta tête se reposant contre son torse. tu évites une nouvelle fois son regard, parce que tu ne veux pas qu'il comprenne que ça t'a touché, tout ce qu'il a dis, tu ne veux pas qu'il prenne peur si tu t'emballes trop. alors tu te caches, tout en le serrant fort, aussi fort que tu peux. « je vous pardonne eneko, je vous pardonne. » que tu murmures contre son torse ne souhaitant pas croiser son regard, peut-être parce que tu as peur de revoir celui de feu, celui qui fait peur, qui t'effraie par sa colère. « moi, je ne regrette pas que vous n'ayez rien vu, je préfère que ce soit moi, qui ait le droit aux foudres, que toute une assemblée.  » tu continues sur ta lancée. doucement, mais sûrement, pour l'apaiser, pour lui montrer que tu es là, que tu es compréhensive, que tu ne lui en veux pas, tu ne peux pas lui en vouloir, car ses intentions étaient bonnes. tout comme les tiennes d'ailleurs. « même si je sais que j'aurai du vous en parlez, plutôt et j'en suis désolée aussi. je ne voulais pas vous rendre furieux même si ... même si ça me touche que vous le preniez tant à coeur, vos intentions étaient bonnes. » tes mains s'attachent dans son dos, toujours un peu plus, laissant tes cheveux s'envoler au rythme de la brise, te chatouiller doucement les joues. « je sais me défendre, peut-être que j'ai l'air toute fragile, toute douce, mais je sais me défendre malgré tout, je peux vous en assurer. »  tu tentes de le rassurer, qu'il arrête d'autant s'en faire pour toi. tu ne mérite pas qu'il se fasse un sang d'encre à ce point, tu peux te débrouiller toute seule, tu l'as d'ailleurs fait les années, les mois, les semaines avant de le connaître, tu as su te protéger du mieux que tu l'as pu sans sa présence. « je ... je tiens à vous eneko, je tiens vraiment à vous.  » que tu finis par avouer, doucement. ton coeur s'affole de cette révélation, ta conscience qui au scandale, à la trahison, pendant que tout ton corps se colle au sien, comme si tu avais peur qu'il ne t'échappe, qu'il ne fuit, qu'il ne te laisse en plan de part cette révélation.
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(Eneko) week-end en perspective - Page 4 _
MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptySam 26 Mar - 23:13

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Ce silence qu’elle garde, il lui est difficile. Eneko se demande même s’il n’est pas trop tard, s’il n’a pas dit le mot de trop. Il se demande comment il va faire pour rattraper les choses, qu’est-ce qu’il pourrait faire pour recoller les morceaux. Ca fait si peu de temps qu’ils se connaissent, qu’elle pourrait décider de passer à autre chose, pour ne pas se prendre la tête avec un homme qui a un caractère similaire à celui de sa mère, qui l’étouffe. Il entrouvre la bouche, prêt à en rajouter davantage, afin de la convaincre de le croire, mais ses doigts sur les siens lui fait retrouver espoir. Son cœur bat un peu plus fort quand il prend conscience que rien n’est perdu et c’est un véritable soulagement lorsqu’elle fond dans ses bras. Il ne s’y attendait pourtant pas. Maona aurait pu lui en vouloir encore longtemps, mais elle est loin d’être rancunière, comme lui. Immédiatement, ses bras s’enroulent autour de son corps, ses mains remontent le long de son dos, de ses cheveux qu’il caresse. Et le souffle court, il entend sa réponse. Maona lui pardonne. Elle est toujours là. Elle a décidé de rester avec lui et il ne comprend même pas pourquoi, mais ça lui convient de ne pas comprendre, si c’est pour cette raison, si c’est pour la sentir encore proche de lui, contre son corps. « Vous ne le méritez pas. Vous ne méritez pas que je vous inflige ça. » C’était dur, comme moment. Il s’est montré horrible, alors qu’elle tentait juste de faire les choses correctement. « C’est vous qui aviez raison. » Maona a fait en fonction de lui, aussi, de son côté explosif. Il est touché par tout ce qu’elle dit, par tant de maturité aussi. « Je vous crois. » Un faible sourire se dessine enfin sur son visage plus détendu, plus rassuré aussi. « Mais je ne vais pas m’arrêter de m’en faire pour vous. » C’est plus fort que lui, il faut qu’il s’inquiète. Il peut peut-être apprendre à être moins excessif. C’est difficile. Son cœur s’arrête une seconde, puis repart aussi vite qu’un TGV. Elle tient à lui. Ca le choque presque, qu’elle lui dise ces mots, alors qu’il n’a pas l’impression de les mériter. Il n’arrive pas à comprendre comment elle peut tenir à lui. Ni ce qu’il fait pour, mais il ne s’en plaint pas pour autant. C’est juste… surprenant, déroutant. L’homme pose son index sous son menton, l’incitant à relever un peu son visage, de sorte à ce qu’il puisse se pencher et atteindre ses lèvres. Ca non plus, il ne pense pas les mériter. Eneko resserre ses bras autour d’elle, puis enfouit son visage au creux de son cou, où il dépose une multitude de baisers. Qu’elle lui redise ça quand elle en a envie. Parce qu’il en a besoin, mine de rien. Parce qu’il a du mal à y croire. Parce que peut-être qu’à force de le lui répéter, il finira par admettre que c’est vrai, qu’elle tient vraiment à lui, que ce n’est pas seulement des mots pour l’apaiser, lui faire plaisir. Dans son cou, il souffle, passe en boucle ses dernières paroles qui ne cessent de faire battre son cœur et puis subitement, il la soulève dans les airs, la prend dans ses bras et ouvre la porte du balcon pour revenir à l’intérieur de la chambre. Il n’a jamais eu autant envie d’une femme que maintenant. Il n’a jamais eu autant le besoin de remercier quelqu’un qu’en cet instant. Et il ne sait pas vraiment le faire avec les mots, alors il la pose sur le lit, doucement, attrape leurs assiettes qu’il pose sur le meuble, proche de la porte, éteignant au passage la lumière. Eneko revient vers elle, attrape son top par le bas et le retire, puis dégrafe avec habilité son soutien-gorge. Il défait les boutons de son jeans qu’il fait glisser le long de ses jambes. Le tout atterrit par terre. Il s’attarde quelques secondes, très longues, sur son corps dénudé, puis s’avance près du petit frigo où il sort des glaçons, ainsi qu’une bouteille de champagne, qu’il ouvre. Les yeux dans les siens, il rempli une coupe et en boit une gorgée, qu’il lui tend ensuite. Il avance le verre de glaçons près du lit, retire son haut qu’il jette au sol et prend un glaçon qu’il tient entre ses lèvres, alors qu’il la rejoint sur le lit. Avec ses lèvres, il fait glisser le glaçon de ses seins, à son nombril, sans la perdre de vue, très lentement. Il ne sait peut-être pas mettre les mots sur ce qu’il ressent vraiment, mais il l’exprime comme ça. Ca, il sait faire.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 13:25

« Vous ne le méritez pas. Vous ne méritez pas que je vous inflige ça. » il reconnaissait ses torts et au fond, c'est tout ce dont tu avais besoin. qu'il arrive à se rendre compte qu'il était allé bien trop loin, bien trop vite. ça te faisait peur dans un sens, qu'il se comporte comme ça alors qu'il ne te connaît pas tant que ça, alors qu'il ne sait pas qui tu es vraiment. et s'il se rendait compte que tu n'en valais pas la peine, et s'il se rendait compte qu'il valait mieux te laisser car tu n'étais pas la bonne, tu n'étais pas ce qui lui fallait parce que tu n'arrives tout simplement pas à tout lui dévoiler. trop de questions qui passent en boucle dans ton esprit. « C’est vous qui aviez raison. » et là, c'est le coup de grâce, le coup qui réduit à néant tous tes doutes, toutes tes mauvaises pensées, toutes ces petites choses négatives qui tentaient de s'infiltrer se retrouvent bloquées devant cette barrière, une barrière faite de sincérité. « Je vous crois. Mais je ne vais pas m’arrêter de m’en faire pour vous. » tu ne veux pas qu'il arrête de s'en faire pour toi, tu veux simplement qu'il ait plus confiance, non, pas ça ... tu veux simplement qu'il prenne les choses moins à coeur, qu'il arrive à se contrôler sans partir dans un débat, sans partir trop loin alors que ça n'en vaut pas la peine, alors que ça arrivera maintes et maintes fois. pour l'apaiser, pour lui faire comprendre qu'il tient une place énorme dans tout ton être, tu lui avoues à ton tour, que tu tiens à lui. plus que tout, c'en ait même flippant. tu ne comprends pas comment tu as pu t'attacher aussi vite, toi, qui normalement fait attention à ce genre de choses, tu t'es entichée d'un homme marié. un homme marié. tu as failli, tu as échoué, et le pire dans tout ça, c'est que ça ne te dérange pas. c'st le plus embêtant. il pose son index sous ton menton et le relève doucement afin de poser ses lèvres sur les tiennes, furtivement. ses bras te serrent un peu plus, ses lèvres passent dans ton cou, tu lèves la tête pour lui permettre d’approfondir un peu plus ses baisers. à ce moment tu te sens bien, tu en veux toujours plus, et comme pour répondre à tes demandes, il te soulève. te prend dans ses bras. tu te laisses faire comme une poupée de cire. il te ramène à l'intérieur et tu te rends alors compte qu'il faisait réellement froid à l'extérieur. il te pose sur le lit, tu ne bouges pas, tu lui laisses le temps de revenir, le temps de ranger les assiettes. il revient vers toi, retires ton haut, retire tes vêtements et te laisse totalement nue sur le lit. il s'écarte, ses yeux te mangent, littéralement, pendant quelques secondes, il t'observe, mieux te contemple, et tu sens tes joues rougir doucement. tout ton corps le réclame, le veut. il s'en va, revient avec un verre de champagne. il boit une gorgée, de donne le reste. tu la prends, tu ne la regardes pas, tu le regardes lui alors qu'il enlève son haut. il est magnifique, il est beau, merveilleux. tu le veux. ici et maintenant. il te regarde, tu fais de même et viens boire une gorgée de champagne. tu ne fais pas attention au goût de ce dernier qui doit pourtant valoir une fortune. non, plus rien ne compte mis à part eneko. il ne t'a pas répondu, à tes paroles. tu sens pourtant qu'il a été touché. tu poses le verre alors qu'il vient vers toi avec les glaçons qu'il fait glisser le long de ton corps. tu trembles, tu frémis, tu laisses même un léger gémissement s'échapper alors que le froid localisé s'emporte et te prend de partout. il descend, sans te perdre de vu pendant que toi, tu as du mal à le regarder, tu as du mal à garder les yeux ouverts. tu le voudrais, pour le contempler, mais ils se ferment rapidement, comme pour augmenter la puissance de ses gestes, augmenter la sensation de chaque caresse. « Eneko ...  » c'est un murmure, un léger souffle. tes mains se plaquent le long de ton corps, se plaquent sur le matelas. tes doigts s'enfilent dans la couverture, la serrent, la tirent, pendant qu'un mélange de torture, de frustration et d'envie passionné s'accumule petit à petit. tu as envie de lui, comme jamais. tu le veux. tu veux sentir ses mains, ses doigts, ses lèvres. son intense regard te chamboule. il n'est plus noir, il ne ressemble en rien à celui qu'il avait alors qu'il était sur le seuil de la porte. alors c'est comme ça les réconciliations ? lorsque ça n'ira pas, vous crierez, vous hausserez le ton pour finalement terminer au lit. de la même manière que vous vous êtes rencontrés. vos disputes sont intenses. la dernière t'a déstabilisé, elle t'a pris aux tripes, elle t'a pris à coeur, et tu avais besoin de t'exprimer. « je vous veux.  » que tu demandes, que tu t'exprimes. que tu l'encourages, simplement, à continuer.

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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 14:47

Toute la colère s’est envolée, a laissé place à une tension différente, plus agréable. Le glaçon termine sa course sur son nombril où il fond, lentement, grâce à la chaleur de son corps. Ce prénom qu’elle prononce, cette récompense. Elle le désire, il le sent à travers ses frémissements, à l’entente de son gémissement, ou encore à ses doigts qui capturent la couverture. Eneko pose ses mains sur ses hanches, remontent avec ses lèvres humides sur son ventre, joue avec sa langue sur le bout de son sein, puis vient jusqu’à son oreille où il murmure : « Shhhtt. Profitez. » Il aimerait pourtant l’entendre le lui dire de nouveau. Lui aussi la veut. Plus que tout. Son corps entier lui donne envie de se perdre de nouveau en elle, de ne faire plus qu’un. Il ne s’est jamais autant senti vivant que lorsqu’il est à ses côtés, mais Eneko a une toute autre idée de comment lui faire plaisir, cette fois. Et ce n’est pas en se mêlant à Maona. Ses mots l’ont tellement touché, son énervement contre elle le fait énormément culpabiliser, à tel point qu’il ne pense pas à son propre intérêt, son plaisir. Il ne pense qu’à elle, qu’à bien faire, qu’à lui montrer que la façon dont elle s’est comportée avec lui a de l’importance, que ce qu’elle a dit n’est pas rentré dans l’oreille d’un sourd. C’est ce dont il avait besoin ces derniers mois, dernières années et alors qu’ils ne se connaissent pas, elle lui offre ça sur un plateau doré. Il capture la coupe qui finira par se briser sur le sol, à force qu’elle gigote sur le lit, le temps d’en prendre une autre gorgée qu’il n’avale pas, s’approche de ses lèvres et profite du fait qu’elles soient entrouvertes pour partager le champagne, dont quelques gouttes glissent sur son menton qu’il embrasse. C’est sensuel, c’est froid et chaud à la fois. Eneko dévore son corps entier, avec les yeux, ses dents qui laissent quelques marques ci et là. Ses doigts entre en connexion avec son bas-ventre, ils s’appuient dessus, forment des ronds, alors que sa langue se mêle à eux, d’abord en douceur, puis avec plus de passion, tandis que son autre main garde sa cuisse écartée, pour l’empêcher de refermer ses jambes. Ses doigts appuyés s’engouffrent maintenant en elle, soudainement, gardant cette tendresse qu’il a envie de lui transmettre depuis qu’il a commencé à s’occuper d’elle. Il veut la voir se cambrer sous ses caresses, la sentir trembler, qu’elle se laisse aller, qu’elle continue d’être réceptive au moindre de ses gestes. Et pour l’y aider, il murmure : « Vous m’avez. » C’est un homme exclusif, pourtant, mais toute son âme est attirée par Maona. Toute sa tête ne pense qu’à elle. La culpabilité de la trahison qu’il fait à sa femme est là, elle aussi, mais elle occupe une infime partie de son esprit et il n’y pense pas dès lors qu’il croise son regard. Ensemble, c’est particulièrement intense, aussi bien dans les disputes, que dans des moments comme celui-ci et Eneko n’a pas envie d’y mettre un terme. La seule chose à laquelle il souhaite mettre un point final, c’est à son mariage et si avant, il y avait une raison justifiée, celle de pouvoir marquer son territoire aux yeux des autres, de faire comprendre clairement qu’elle n’appartient qu’à lui, s’ajoute à tout ça. Alors oui, il la veut.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 15:12

« Shhhtt. Profitez. » qu'il souffle à ton oreille, qu'il murmure, t'incitant alors à garder le silence, une chose qui n'est guère facile à faire. tu te perds dans des pensées intenses, dans des pensées entièrement et seulement dirigées vers lui. eneko. tu ne fais plus attention au verre, ni même à ce qui se trouve autour de toi, tu laisses tes gestes allaient dans tous les sens. tu serres, tu plaques, tu bouges, te trémousses. ses lèvres viennent aux tiennes, le champagne coule lentement en toi, une partie s'échappe sur ton corps. c'est froid, c'est sensuel, c'est intense. il s'échappe de tes lèvres pour récupérer le liquide. il mord, te fais frémir, toujours un peu plus, toujours plus intense. ce n'est pas comme dans l'avion, ce n'est pas violent, ce n'est pas bestial. non, ton dos ne se plaque pas contre une porte, les coups de reins ne sont pas interminables. non, c'est différent. c'est doux. c'est passionnée, c'est tendre. ta respiration est saccadée. tu deviens accroc, petit à petit, à chacune des caresses, à chacun de ses regards, à chacun de ses gestes. ses doigts se perdent en toi, sa langue t'émerveille et tu ne tiens plus. tu te cambres, ton dos ne touchant plus le matelas. tes mains s'agrippent toujours un peu plus fort contre la couverture. « Vous m’avez. » tu gémis devant ses paroles prononcées avec douceur, avec passion, dans un murmure qui reste ancré en toi. oh oui, tu l'as, tu l'as contre toi, tu l'as dans ta peau, tu l'as dans ton âme, tu l'as dans ton esprit, tu le sens dans chaque petite parcelle de peau qui te recouvre. tu l'as et le sens. tes mains se lèvent, se perdent, se retrouvent, se plaquent. une sur ta cuisse, l'autre sur sa main, qui tient fermement ta cuisse. tes abdos se soulèvent, forcent, s'expriment, ton dos se soulèvent toujours un peu plus, ta tête part en arrière pendant que le souffle vient à manquer. tu résistes, tu tentes de résister. tu tentes de bloquer les trop fortes sensations pour faire durer, encore et encore le plaisir. tu ne veux pas que ça s'arrête, tu veux rester là, dans cette position, lui tout contre toi. lui entre toi. seulement, malgré tous tes efforts, tu ne peux garder le cap, tu ne peux résister très longtemps. en parallèle, tu as cette petite voix qui souffle à ton oreille, cette petite voix qui te dit que tu devrais tout lâcher, que tu devrais crier, maintenant, avant qu'il se s'arrête, avant qu'il ne se stoppe, comme la dernière fois dans son bureau. il le faut, que tu cries, que tu t'exprimes, que tu laisses ton corps réagir à ce plaisir charnel, à ce plaisir si intense qu'il te procure. votre relation est physique, mais pas seulement, et tu t'en rends compte petit à petit. pourtant, ce n'est pas ce qui occupe tes pensées en ce moment. on pourrait te demander combien font un et un que tu ne saurais donner une réponse. tu ne pourrais savoir. ta conscience, tu ne l'entends plus. tu entends seulement ton coeur, qui bat fort dans ta tête, ton souffle, saccadé et incertain, et tes gémissements, qui se font de plus en plus fort, de plus en plus intense. c'est alors que tu te laisses aller, que tu arrêtes de bloquer et que la passion déborde en toi. tu cris. tu hurles de plaisir. ton corps bouge, tu ne sais dans quel sens, tu ne sais comment. il se déplace, se tend, se serre. tu n'entends pas le verre se briser au sol de part tes gestes trop violents, tu ne vois pas tes jambes se resserrer avant d'échapper à l'emprise, à son emprise. non, tu ne vois pas tes mains s'attacher à la couverture avant de l'emporter avec toi. les paupières closes, tu ne vois pas non plus tes cheveux qui ont suivi toute la bataille avant de se terminer le long de ton visage. ta réaction est si intense que tu ne te rends même pas compte que tu t'es recroquevillée sur toi même. tu ne sais même plus où tu te trouves, où est le nord et encore moins qui tu es. tout ce que tu sais, c'est qu'il est là. mieux, que tu es là, que tu te sens excessivement bien, que ça redescend petit à petit, que tu tentes de retrouver une respiration à peu près normal. tes cheveux s'envolant au rythme de ta respiration, tes yeux restant clos pendant que tes jambes reviennent tout contre toi. « c'était ... » c'est un murmure à peine audible, mais il a du l'entendre, il a du comprendre. tu n'as pas de mot pour décrire, ta réaction doit suffire à lui faire comprendre que tu viens d'atteindre l'apogée sous ses caresses.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 16:32

A chacune de ses caresses, son corps tremble un peu plus, l’incite à y aller toujours plus vite, sans s’arrêter. Il se laisse à peine le temps de reprendre son souffle qu’il continue de goûter sa chair, observant le moindre de ses gestes. Le verre qui se brise n’est qu’un détail, n’attire même pas son attention tant le spectacle qu’elle lui offre est plaisant. Son dos qui se soulève, qui retombe avec violence sur le lit, ses doigts qui s’accrochent à sa main, le griffent, sans même qu’il ne s’en rende compte. Il la voit se soulever une dernière fois, se tendre sous ses baisers et alors qu’elle résiste, Eneko accélère le rythme, jusqu’à ce que son corps retombe, que ses cris remplacent le son de son souffle saccadé. Eneko dépose un baiser au creux de son bas-ventre, un autre sur son nombril, où le glaçon a laissé quelques fines traces et se redresse, un sourire satisfait en la voyant se recroqueviller sur elle-même. Eneko passe ses doigts sur ses lèvres, se remémorant la dernière scène dont il a été acteur. Il s’avance, remarque enfin les morceaux de verre. La coupe, le reste du champagne, tout est éparpillé sur le sol, certainement dû à un mauvais geste qu’elle n’a pas contrôlé. « C’était… » souffle-t-il, un sourire en coin, satisfait. Satisfait, parce que c’est lui, qui a causé tout ça. C’est lui qui l’a amené jusqu’à un point de non retour. Il effleure du bout des doigts la couverture, les draps qui se sont déchirés sous ses ongles qui n’a pas fait que ça comme unique dégât. Sa main le lance légèrement et il comprend lorsqu’il y voit des griffures. Il va avoir du mal à les cacher, mais ça lui importe peu. « Je reviens. » dit-il, en la recouvrant de la couverture, déposant au passage un énième baiser, mais sur ses épaules cette fois-ci. Il ne s’en lasse pas. Son contact lui est nécessaire. Il s’éloigne dans la salle de bain, juste le temps de faire couler l’eau chaude, puis revient, s’assoit sur le bord du lit, à ses côtés. Avec ses bras, il encercle ses épaules, ramenant Maona contre lui. Ses doigts pianotent sur sa peau en sueur. Eneko attrape une fraise posée dans le meuble d’appoint et fait le tour de la bouche de Maona avec celle-ci. « C’était bon. » Pour lui aussi. Elle lui a fait plaisir. Tendrement, il caresse son visage, dégage ce dernier des quelques mèches de cheveux qui se sont collés dessus et mord la fraise en la partageant avec elle, pour finir sur un baiser, très doux. « Vous n’avez pas idée à quel point j’ai aimé voir ce que vous m’avez offert. » C’était beau. C’était excitant. Son souffle s’est accéléré en même temps que le sien et son cœur rate un battement rien qu’à ce souvenir ancré dans sa mémoire. Sa jambe se colle par-dessus la sienne, avec pour seule barrière la couverture, mais elle est déjà de trop. « Il faudrait qu’on se refasse ça plus souvent, mademoiselle Chatelain. Ca me plaît, de vous voir vous cambrer sous mes caresses. » Il entrelace ses doigts avec les siens et hésitant, les lèvres pincées, souffle : « Je vous remercie. » Elle a rendu l’homme qu’il est chanceux. Comme une faveur, presque sur le ton de la supplication, il ajoute : « Redites-moi que vous tenez à moi. » Il n’arrive toujours pas à comprendre ça, alors qu’ils se connaissent depuis peu de temps, mais cette interrogation, Eneko la laisse de côté. Il a envie d’y croire, finalement.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 17:09

Il te recouvre, tendrement, de la couverture que tu as presque arraché. tu n'y fais pas attention, il s'en va et toi, tu as besoin qu'il revienne parce que tu as toujours cette peur qu'il ne t'échappe, cette peur qu'il disparaisse si jamais tu fermes les yeux, si jamais tu t'endors, comme cette fois-là, après le cinéma. « C’était bon. » qu'il avoue, en jouant avec cette fraise, en amenant cette fraise tout contre tes lèvres. tu restes sage, tu le laisses faire. obéissante, tu approuves. tu t'enroules un peu plus dans la couverture. alors qu'il finit par te laisser goûter au fruit en même temps que lui. tes lèvres trouvent les siennes, pour un baiser. « Vous n’avez pas idée à quel point j’ai aimé voir ce que vous m’avez offert. » il se positionne un peu plus sur le lit, un peu plus contre toi. sa jambe contre la tienne. ta main tient la couverture contre toi, comme pour cacher ta nudité. « et vous n'avez pas idée à quel point ça a été intense. » comment as-tu pu passer toute la semaine sans ressentir tout ça ? comment as-tu su tenir ? le pire, dans cette histoire, c'est que tu allais devoir attendre encore un bon bout de temps ... une fois que cette semaine serait terminée. tu ne voulais pourtant pas y penser. « Il faudrait qu’on se refasse ça plus souvent, mademoiselle Chatelain. Ca me plaît, de vous voir vous cambrer sous mes caresses. Je vous remercie. » ses doigts entrelacés aux tiens, tu ne le perds pas du regard alors qu'il semble si hésitant, si vulnérable. tu ne comprends pas pourquoi il te remercie. un sourire s'étire sur tes lèvres, lentement. « je ... de quoi me remerciez-vous ? » tu te demandes bien ce que tu as pu faire pour le contenter. tu sais que n'est pas à propose de ton corps, de ton physique. que ce n'est pas parce que tu t'es donnée à lui. tu sens bien que c'est bien plus profond qu'une simple histoire de sexe. à moins que ce ne soit ton imagination qui veuille une telle chose, ton imagination qui chercher à obtenir plus. peut-être que tu te fais des films. rien de plus.  « Redites-moi que vous tenez à moi. » cette demande te fais frémir, elle te fait trembler alors que tu ne le quittes pas des yeux. tu t'avances doucement, un peu plus vers lui, contre lui. tes mains lâchent finalement la couverture qui tient en place sans aide. elles viennent s'emparer de son visage; caressent doucement sa barbe, ses joues, et tu plantes ton regard dans le sien. « je tiens à vous Eneko. » tu aimerais rajouter que tu es totalement accroc, que tu es dépendante de lui, mais tu ne veux pas lui faire peur, alors tu te contentes de ces mots que tu as déjà osé lui dévoiler. tu appuies les mots de ta sincérité naturelle. sans perdre son regard une seule seconde. s'il a besoin que tu le redises, tu le rediras, des tas de fois. il approche une nouvelle fraise de tes lèvres, tu le laisses faire, pendant quelques instants, avant de finalement la croquer et l'emporter avec toi. telle une petite sauvage, une petite amazone qui tente de se révéler en toi. un magnifique sourire sur tes lèvres, tu t'approches un peu plus de lui. « oups » que tu murmures pour représenter ton geste. tes doigts filent sur son torse dénudé, s’imprègnent de chaque trait, de chaque détail qui le forme. puis tes lèvres s'avancent, s'approchent des siennes, et tu lui délivres un doux et simple baiser. prude et pourtant passionné. « je vais allée prendre ma douche. » que tu murmures, contre ses lèvres. oh oui, tu as bien besoin d'une bonne douche pour te mettre à l'aise. « à quelle heure est-ce qu'on doit se lever demain ? » que tu finis par demander. tu n'es pas fatiguée, quoique si, tu es fatiguée, c'est juste l'adrénaline et le plaisir parcourant ton organisme qui t'empêchent de t'en rendre compte. « parce qu'il se trouve que j'ai très peu dormi cette semaine. mes nuits ont été agitées par des moments comme dans l'avion, ou comme il vient de se passer. » oui, tu lui révèles en quelque sorte que tu as rêvé de lui, que tu as pensé à lui, bien des fois, bien souvent. tes yeux dans les siens, tu finis par te lever, emportant la couverture avec toi. tu marches dans la suite et t'en vas jusqu'à la salle de bain pour prendre ta douche alors que tu entends un téléphone sonner juste là, sur le meuble. ce n'est pas le tien, c'est celui d'Eneko. tu ne peux empêcher tes yeux de regarder qui est l'interlocuteur; erreur. Anna. Anna. c'est ce qui est écrit. tu restes bloquée quelques secondes sur le téléphone, le temps de t'en remettre. tu essaies de montrer que ça ne te fais rien, même si ce n'est pas le cas. elle peut l'appeler quand elle veut elle, alors que toi. non. tu ne pourras jamais faire ça, pas tant qu'il sera marié en tout cas. tu te défiles cette fois, et tu entres dans la salle de bain en prenant soin de refermer la porte derrière toi. il vaut mieux qu'il réponde, pour la rassurer, pour qu'elle ne sache pas ce qu'il se passe dans son dos, alors tu fermes la porte, pour ne pas l'entendre. tu laisses tomber la couverture sur le sol et t'engouffre dans la douche. tu laisses l'eau froide couler sur ton corps tremblotant, le temps que l'eau chaude ne prenne le dessus. tu te savonnes, paisiblement, tranquillement, même si tu ne peux pas t'empêcher de vouloir savoir ce qu'ils se disent de l'autre côté de la porte. une fois la douche terminée, tu te rends compte que tu as oublié de prendre tes sous-vêtements. alors tu encercles ton corps d'une serviette blanche et te permet de sortir de la salle de bain, ainsi vêtue. il est encore au téléphone. tu ne le regardes pas, tu baisses les yeux sur ton sac et te débrouilles pour prendre ou plutôt trouver tes affaires.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 18:23

Toutes ses réactions, expressions, lui ont donné un unique aperçu, mais il en a profité et à en voir sa satisfaction dans les yeux de Mao, ça lui a été suffisant, d’autant plus maintenant qu’elle met un mot sur comment elle l’a vécu. Intense. Eneko ferme les yeux au contact de sa main sur son visage, alors qu’il s’accroche à son dos, comme si c’était la dernière fois. Ces quelques jours ensemble sont trop peu. Sa question tourne en boucle dans sa tête et la réponse, elle est au bout de ses lèvres, mais les mots se bloquent. Il voudrait lui dire qu’il la remercie pour tout ça, pour ce qu’elle lui apporte, avec simplicité, sans même se forcer. Elle est naturelle, plonge dans leur histoire tête baissée, alors qu’il ne peut lui offrir grand-chose de plus que quelques jours dans une autre ville, pour mieux se cacher, ne pas attirer les regards sur eux, qu’il exige la discrétion, par égoïsme, pour garder sa profession intacte. A côté, Maona est libre comme l’air… Et pourtant, elle lui donne la possibilité de l’avoir, rien qu’à lui. Alors forcément, il y a des tonnes de raisons pour lesquelles il peut la remercier, mais il a l’impression d’être suffisamment vulnérable. S’il lui dit toutes ces choses, il craint de se faire passer pour un être émotionnel, peut-être un peu trop, ce qu’il est finalement, mais il est tellement habitué à être dur au quotidien qu’il a besoin d’un peu de temps pour s’exprimer un peu plus qu’un simple merci. « Je vous remercie, tout simplement. » dit-il, alors qu’elle répond à ses attentes. Maona a cette facilité de lui dire les choses. Ca le touche de la même manière que la première fois. C’est un petit rire amusé par la fraise engloutie si vivement, qui sort d’entre ses lèvres. « Vous êtes une petite vorace. Vous me l’aviez caché. » Autant qu’il le peut, il se raccroche à ses lèvres, ne voulant pas qu’elle s’éloigne, qu’elle prenne une douche, seule. « Il faut qu’on soie là-bas pour neuf heures. Ce serait bien qu’on soit levé à sept, six quarante cinq, même. Ca nous laissera le temps de déjeuner, de prendre une douche et d’y aller sans nous presser. » Il a calculé qu’ils en avaient pour trente minutes, sans compter les bouchons, parce qu’à cette heure-là, la circulation ne devrait pas trop poser de problème. « Vous avez rêvé de moi, à ce que j’entends ? Et… Vous avez rêvé de moi comment, exactement ? » Même s’il se doute de ce qu’elle va lui répondre, il souhaite l’entendre. Eneko souhaitait la rendre dépendante de lui et ça semble être en bonne voie, bien qu’il ne pensait pas qu’il la hanterait jusque dans ses rêves. Son téléphone portable sonne, vibre, le coupe dans sa réflexion. C’est Anna. Maona aussi l’a remarquée. Ses mains quittent son torse, Maona s’éloigne, disparaît dans la salle de bain et lui en profite pour prendre son téléphone et répondre à Anna. L’unique chose qu’elle sait, c’est qu’il est à Lyon pour affaires, ne connaît pas les détails, le pourquoi du comment. Ca fait bien longtemps qu’il ne communique plus à ce propos. « Eneko. » Sa voix résonne dans ses oreilles, un souffle témoigne de son soulagement, à travers l’appareil. Elle est soulagée qu’il réponde. « Anna. » Son regard se pose un instant sur la porte de la salle de bain et il est bien content que Maona ne puisse pas l’entendre. C’est tellement délicat. « Je t’ai appelé tout à l’heure, tu étais occupé ? » « Hm hm. » Il n’avait pas entendu son appel, ne sait même pas lorsqu’elle l’a contacté. Un silence règne et il se souvient qu’il devait lui envoyer un message à son arrivée. « J’étais occupé, je n’ai pas entendu ton appel, il y a un problème ? » En soit, il ne ment pas, il était vraiment très occupé, mais peut-être pas pour les raisons qu’elle s’imagine. Eneko marche, tourne en rond, écoute Anna lui raconter sa journée, des détails qu’il n’a pas envie d’entendre tout de suite, des détails qui ne l’intéressent pas. Il pense à cette femme qui est à quelques mètres de lui et dont l’eau ruissèle sur son corps. « Anna. Il y a-t-il un problème ? » Si elle le tient à ce point, si elle parle beaucoup, c’est qu’il y a quelque chose qu’elle lui cache. Il la connait trop bien. « Maman vient nous rendre visite la semaine prochaine. Elle arrive dimanche dans la journée et reste toute la semaine. » Maona sort à ce moment, avec une serviette autour de sa poitrine. Serviette qui lui donne une folle envie de la défaire. « J’espère que tu plaisantes. » Il s’avance vers Mao, pose sa main sur son sac et secoue la tête pour lui faire comprendre de laisser tomber. Il ne veut pas qu’elle s’habille, qu’elle se recouvre d’un vêtement pour s’allonger. Anna reprend, lui informe que ça s’est décidé comme ça… Et connaissant sa mère, elle s’est invitée chez eux comme ça. « Très bien. Eh bien j’irai ailleurs, ce n’est pas si grave que ça. » « C’est-à-dire que… » Eneko grimace, se pose sur le lit, dans l’attente du coup de grâce, alors que pour se détendre, sa main baladeuse vient caresser la jambe de Mao. Il ne devrait pas, surtout parce qu’il est avec Anna, mais c’est plus fort que lui. « C’est le jour d’anniversaire de notre mariage, cette semaine. Elle souhaitait être là. » Ses doigts se crispent sur la peau se Maona. Il se doutait bien que leur séparation allait être compliquée, mais il ne se doutait pas qu’en plus de ça, il allait devoir supporter la belle-mère. « On en reparle. Ce n’est pas vraiment le moment, là. » Lyon. Biarritz. Il y a mieux pour avoir une pareille conversation. Anna lui souffle qu’elle pense à lui et comme simple réponse, il lui dit à dimanche. « Vous êtes fatiguée ? » Sa main libre se pose sur le sac qu’il laisse tomber au sol. « Est-ce si utile d’avoir quelque chose sur le dos ? » demande-t-il, un peu plus nerveux, cette fois. Ca le tracasse, cette histoire. Eneko pose son téléphone sur le meuble. Il aurait aimé l’éteindre, mais il remplace son réveil.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 18:49

« Il faut qu’on soie là-bas pour neuf heures. Ce serait bien qu’on soit levé à sept, six quarante cinq, même. Ca nous laissera le temps de déjeuner, de prendre une douche et d’y aller sans nous presser. Vous avez rêvé de moi, à ce que j’entends ? Et… Vous avez rêvé de moi comment, exactement ? » tu vas pour lui répondre, mais vous êtes coupés par le téléphone. tu le laisses donc en compagnie de sa femme. sa femme, anna et tu prends ta douche, quand tu reviens, il est toujours au téléphone et ça t'inquiète dans un sens, qu'ils aient autant de choses à se dire. est-ce qu'il pourrait te mentir sur certains points ? est-ce qu'il pourrait te mentir en te disant qu'il n'est pas en plein divorce ? tu ne veux pas y penser, pas maintenant, pas alors que tu te sentais si bien, alors tu sors emmitouflée d'une serviette autour de ton corps. tu vas pour prendre des affaires, mais il t'en empêche d'une main, tout en gardant ses pensées vers le téléphone, vers sa femme.  « J’espère que tu plaisantes. » tu ne comprends pas ce qu'il se passe au téléphone, mais tu comprends parfaitement qu'il ne veuille pas que tu t'habilles, alors tu vas t'asseoir sur le lit, tout en gardant la serviette autour de ton corps. tu te sentirais bien trop mal à l'aise de te dénudée en sachant qui est à l'autre bout du fil.   « Très bien. Eh bien j’irai ailleurs, ce n’est pas si grave que ça. » ailleurs ? où est-ce qu'il veut aller ? qu'est-ce qu'il se passe ? trop de questions, pas de réponse. tu dois être patiente. il vient vers toi, caresse ta jambe, et t'as ce malaise qui ne te quitte pas. il ne peut pas s'évader, partir, parce que tu te sens bien trop coupable. coupable de ce que tu infliges à cette femme. « C’est le jour d’anniversaire de notre mariage, cette semaine. Elle souhaitait être là. » tu entends, tu entends sa voix, la voix d'anna, la voix de la femme. t'as la nausée pendant un instant, parce que sa voix te semble si douce, si belle que ça te fait mal. mal d'avoir le mauvais rôle, mal de vivre ça; si tu pouvais, tu partirais en courant vers les toilettes pour faire ton affaire, mais tu te retiens, tu ne bouges pas, tu ne veux pas l'alarmer alors qu'il est encore au téléphone. ses doigts se crispent sur ta cuisse, il n'y fait peut-être pas attention. ça te fait mal. ça serre, mais tu en dis rien, tu te contente de garder le regard vers le sol. « On en reparle. Ce n’est pas vraiment le moment, là. » parce que tu es là ce n'est pas le moment ? parce qu'il ne peut pas dire ce qu'il a envie de lui dire ? la complimenter ? la rassurer sans te blesser toi ? tu as peur. bien trop peur. « Vous êtes fatiguée ?  Est-ce si utile d’avoir quelque chose sur le dos ? » qu'il demande alors en posant son téléphone sur le meuble. tu hausses les épaules, ne sachant quoi répondre tout de suite. trop de choses en tête. t'as juste envie de te cacher sous la couette et oublier que tu es la maîtresse. « oui, je suis fatiguée, ça a été une longue journée. » que tu réponds simplement. tu ne réponds pas à la seconde question, pas tout de suite, parce que tu n'as pas envie de te poser nue dans le lit, enfin si tu en as envie, mais t'a conscience a pris le dessus, et elle t'informe que c'est mal ce que tu fais. toi, la gentille mao fait des choses bien horribles. tu ne sais pas s'il voit ton changement d'état, t'essaie de rester fière, t'essaies de faire en sorte qu'il ne voit pas ce malaise, cette peur, cette tristesse qui t'habite. tu as signé, en quelques sortes, tu savais à quoi t'attendre en te plongeant dans cette relation. finalement, tu ne pensais pas que ça serait aussi dur. pour toute réponse, tu te lèves du lit, tu fouilles dans ton sac, et tu sors un long t-shirt, un t-shirt très peu féminin, un t-shirt qui te met pas en valeur et qui s'arrête bien au dessus de tes genoux, cachant juste ce qu'il faut. c'est un t-shirt d'homme. tu ne cherches pas à l'énerver, tu cherches juste à te mettre à l'aise. alors tu joues l'indépendance, tu feins l'indépendance avec. tu finis par retourner dans la salle de bain avec ta trousse de toilette, tu penses à ta pilule, manquerait plus qu'un gosse vienne s'ajouter à l'équation. tu te regardes, quelques instants, puis reviens dans la pièce avant la couette par dessus le bras. tu t'attelles à la remettre bien en place sur le lit et c'est à ce moment là que pied nu, tu marches sur les bouts de verre. tu cries, de douleur, tu laisses échapper un petit crie. c'et la goutte d'eau qui fait déborder le vase puisque tu sens déjà des larmes s'échapper de tes yeux. prises au dépourvue, il te suffisait d'un seul désagrément de plus pour que tu relâches la pression, que tu laisses tes épaules s'affaisser alors tu pleurs. simplement. tu te détestes, d'être comme ça, d'être si craintive, si sensible. tu aimerais être forte, surtout devant lui.  « je ... je ... c'est rien, je ... je suis fatiguée, c'est tout. » tu tentes de la rassurer, du mieux que tu peux, même si tu sais que c'est perdu d'avance.
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MessageSujet: Re: (Eneko) week-end en perspective   (Eneko) week-end en perspective - Page 4 EmptyDim 27 Mar - 19:40

Eneko sent que quelque chose cloche et il sait ce que c’est. Son appel avec Anna n’y est pas pour rien, sa conversation longue non plus. Le fait qu’il soit marié est compliqué. Il ne dit pas la vérité sur tout à Anna, il lui cache qu’il fréquente quelqu’un qui a attisé sa curiosité au premier regard, qu’il désire. Il aimerait, mais impossible, avec ce lien qui les uni tous les deux, leurs alliances. Il la suit des yeux, fronce les sourcils lorsqu’elle s’habille. Elle aurait pu mettre un pyjama à elle, une nuisette, un tee-shirt féminin, mais non. Elle porte un haut qui appartient à un homme. Ca lui resserre le cœur de voir qu’elle s’habille avec quelque chose qui n’est pas d’elle, qui vient peut-être d’un autre, un ancien petit-ami à qui elle a piqué ce tee-shirt une fois, pour avoir son odeur sur elle, ou même l’impression qu’il était présent et ça l’agace, mais il sent que ce n’est pas le moment de lui dire que ça le dérange. L’appel l’a dérangé, elle, ça l’a mis dans un état. Eneko essaie de lire dans ses pensées en essayant de capter son regard qui lui échappe. Maona s’éloigne, revient, sans dire un mot et ce silence est pesant. Il se lève pour la laisser remettre la couette, tire sur un angle pour l’aider, mais se fige en entendant un cri. Son sang ne fait qu’un tour, son cœur rate un battement, alors qu’il fait le tour du lit pour la rejoindre. Du sang coule sur le parquet et la peur se lit aisément sur son visage, avant de comprendre. Les morceaux de verre. Il les avait complètement oubliés. Et ce qui lui fait encore plus de peine, ce n’est pas de la savoir blessée au pied, c’est de la voir blessée au cœur. « Maona… » souffle-t-il, en s’approchant. Il la soulève dans ses bras, la porte jusqu’à la salle de bain et la pose sur le rebord de la baignoire, partant ensuite à la recherche d’une trousse de secours qu’il ne trouve pas dans la commode, mais elle est juste dessous. Il la récupère, cherche à l’intérieur de quoi désinfecter la coupure et attrape sa jambe qu’il place sur les siennes. Eneko nettoie son pied avec de l’eau, afin d’y voir plus clair, puis applique du désinfectant. « Je suis désolé que les choses soient si compliquées. » C’est à cause de lui, de sa femme, si elle est si mal, si elle pleure. Ce n’est certainement pas à cause de la fatigue, c’est encore plus profond, il le sent. Une fois que le pansement recouvre sa coupure, empêchant le sang de couler de nouveau, il dépose un baiser près de la blessure et la ramène plus près de lui encore de sorte à ce qu’elle soit sur lui, ses deux jambes se retrouvant de chaque côté des siennes. Il place ses deux mains sur son visage, ses pouces sur ses joues qui effacent ses larmes, dont certaines gouttes ont cessé leur chemin sur sa bouche. « Ca va finir par s’arranger. Il va falloir me laisser un peu de temps pour régler tout ça. » Il pourrait comprendre si elle ne voulait pas continuer, mais égoïstement, il a envie qu’elle tienne le coup, qu’elle lui laisse le temps de gérer la situation. Il est certain que ça pourrait s’améliorer. « Je ne ressens plus rien pour ma femme, mais Anna et moi, nous sommes encore mariés. Et j’ai mon entreprise… Je ne peux pas prendre le risque de tout perdre. Ma boîte m’a sauvé. C’est elle qui m’a aidé à sortir la tête hors de l’eau. J’y tiens vraiment. » Les autres biens matériels, il n’en a que faire, finalement. Sa voiture, sa maison, ça n’a pas grande importance, mais son entreprise, c’est quelque chose d’important, qu’il ne peut pas laisser tomber. « Dès qu’elle aura signé les papiers du divorce, je n’aurais plus besoin de cacher tout ce qui se passe entre nous. » Et ça arrivera, il se le promet. « Je vous l’ai dit, je tiens à vous et c’est sincère, vraiment. Je ne le dis pas souvent, vous savez. » Eneko caresse avec tendresse sa joue. « Qu’est-ce qui se passe dans votre tête en ce moment, Mao ? » Il a besoin qu’elle communique avec lui, qu’elle lui parle de ce qui ne va pas, qu’elle lui exprime ses doutes.
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