BENDO – born to die.

Born to die.

ft. Bendo Combes.

Finalement, il a tenu sa "promesse" il l'a ramené à la maison. Du coup, la belle italienne a cru que la tempête était passée que les journées ensoleillées allaient finalement transparaître, mais cela n'a pas duré malheureusement. Tranquillement Nino est replongé dans ses habitudes quant à Alma elle a replongée dans ses inquiétudes. Cependant, une chose était différente et la belle n'allait pas demeurée les bras croisés à attendre un miracle; cette fois-ci elle allait agir pour sortir son frère de ce merdier. Elle n'avait pas beaucoup d'économie, d'ailleurs elle a dût emprunter une bonne partie de la somme, son plan ce rendre voir ces caïds pour payer les dettes et que son frère soit enfin tranquille, quelle naïveté... C'est la peur au ventre, mais avec une adrénaline que la jeune femme se rendit à l'entrepôt dans le quartier industriel de Barritz, un vieil entrepôt qui permet aux gens du milieu de faire leurs activités loin des regards. Il devait être vingt et une heure quand Alma gara sa voiture non loin de l'endroit, elle avait réussie à repérer l'endroit il y a de cela quelques mois alors qu'elle faisait du profilage en suivant les moindre gestes de son frère. C'est pourquoi après un temps, elle fût amenée ici et elle comprit que c'était l'endroit de prédilection pour les activités illégales. Une petite malette à la main, elle avait réussie à tomber sur le portable de son frère et entrer en contact avec l'un de la bande. Au début, il avait aussitôt raccroché après l'avoir brièvement menacé, mais Alma n'avait pas abandonnée et ils avaient réussis à convenir qu'elle apporterait l'argent, telle date à telle heure. Se dirigeant d'un pas décidé vers l'entrepôt, Alma ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une angoisse comme un mauvais présage peut-être? Finalement, elle fit son entré et bien évidemment les regards se posèrent sur elle et la plupart sortir leurs armes pour la menacer. Malgré l'assurance qu'elle pouvait posséder, elle avait l'impression qu'elle allait s'effondrer alors que ses jambes tremblaient comme une feuille. « Je suis venue voir Ricky, il est au courant de ma visite...» Dit-elle avec la voix légèrement tremblante, puis voilà que l'un deux disparaît pour revenir quelques minutes plus tard avec le fameux Ricky. « J'ai la somme demandé, comme prévu.»

Annonce-t-elle alors que les yeux de l'homme (Ricky) se pose sur elle. Ce dernier ricane, sûrement un moyen pour l'intimidé davantage, puis l'un des hommes proche de lui s'empare de la mallette après que le boss l'est dit de le faire dans un signe de tête. Évidemment, la requête de la belle italienne ne s'arrête pas là et elle prend de nouveau la parole; « Je vous ai remis l'argent, maintenant laisser mon petit frère tranquille.» Les hommes se regardent tous entre eux, certains sourient amusés et cela fait de nouveau rire de le fameux Ricky qui fait un pas vers elle l'obligeant à le regarder; « Tu pensais que c'était si simple, que t'allais te pointer le cul ici, remettre l'argent et qu'après ton petit Nino allait couler des jours heureux?» À nouveau un rire s'échappe de sa bouche, puis Alma réalise tranquillement qu'elle s'est mise dans de beaux draps. Sa gorge est sèche et son coeur s'emballe dans sa poitrine, d'un geste vif, il lui prend le visage en lui serrant les joues ce qui lui cause un hochet de surprise, puis il plante son regard dans le sien et une lueur malsaine traverse ses yeux. « C'est pas si simple que ça ma jolie...» Déclare-t-il dans un murmure, alors qu'il s'humecte les lèvres laissant entrevoir un sourire pervers. Un frisson parcourt le corps de la jeune femme, malgré la peur qui la ronge elle tente de ne rien laisser transparaître. Il finit par la relâcher et demande; « Qu'est-ce qui me garanti que tu ne vas pas tout balancer aux flics en sortant d'ici?» Évidemment ces mecs là, protégeaient leurs peaux, mais aussi le business et parfois ceux en voyaient trop ou en savaient trop finissaient par être éliminés tout simplement. « Je veux pas d'emmerdes, j'ai aucune raison de vous balancer.» Dit-elle simplement espérant être assez convaincante aux yeux du patron.

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comme à ton habitude, tu te cales dans un coin de l'entrepôt et tu suis la scène de loin. t'as pas envie d'avoir des emmerdes ou quoique ce soit, alors lorsque ça ne te concerne pas, tu restes en retrait, comme une ombre de passage. c'est comme ça que tu l'as vu arriver, mallette en main, les jambes tremblantes, le corps raide, ses cheveux dansant au rythme de sa respiration plus qu'accélérée. tu as cru à une hallucination, à un délire de ta part. peut-être que tu avais tout simplement trop pensé à elle, trop souvent, et que tu te faisait des idées, maintenant. mais elle prend la parole, ne se démonte pas devant les armes pointées sur elle. tu es à deux doigts d'intervenir, à deux doigts, quant Ricky débarque. Ricky, c'est un peu comme le leader, ce n'est pas le tien, toi, tu fourni les armes, puis tu te casses, généralement. Ricky, il est connu pour être implacable, il ne va faire qu'une bouchée de l'italienne, tu le sens, tu le sais. ça pique, au niveau de ta nuque, parce que t'es contrarié. qu'est-ce qu'elle fout ici ? elle n'a donc aucun instinct de survie ? « Je vous ai remis l'argent, maintenant laisser mon petit frère tranquille.» elle espère trop, elle s'est faite avoir, embobiner, dans le meilleure des cas, elle va juste perdre une somme importante. dans le pire ... tu plisses tes yeux, agacé. « Tu pensais que c'était si simple, que t'allais te pointer le cul ici, remettre l'argent et qu'après ton petit Nino allait couler des jours heureux?» Il s'empare de son visage et tu sors de l'ombre, comme happé par la situation, tu ne peux plus rester les mains dans les poches, tu ne sais pas pourquoi, tu ne sais pas ce qu'il t'arrive, pourquoi tu bouges, pourquoi tu veux agir, après tout, tu ne la connais pas. tu ne sais pas qui elle veut. « C'est pas si simple que ça ma jolie...» il presse son visage, et tu avances, discrètement. « Qu'est-ce qui me garanti que tu ne vas pas tout balancer aux flics en sortant d'ici?» évidemment, la peur de finir en taule. « Je veux pas d'emmerdes, j'ai aucune raison de vous balancer.» qu'elle dit, il n'est pas convaincu, tu le sens, tu le sais. j'peux te le garantir, elle ne dira rien. tu as parlé, fort, soudainement, spontanément, tu te fais une place dans la court des grands, tu avances, d'un pas assuré. des gens te craignent ici, parce qu'ils te savent insensibles, parce qu'ils te savent dangereux, tu n'as pas peur de grand chose, de grand monde, tu fais ce que tu veux. c'est ce que tu es en train de faire, ce que tu veux. pour elle. « Et comment tu peux garantir ça Bendo ? tu sais ce que je veux, trente armes. tu me files ça, et c'est bon, je la laisse en vie. » tu ne bouges pas, tu ne montres rien, mais tu es énervé. la pression monte, parce que ton business est trop important pour le sacrifier pour ses beaux yeux. tu remontes quelques années en arrière, quand elle était là, celle que tu as un jour aimé. Elle était menacée, et avant que ça n'en vienne à ce genre de situation, tu avais agis. là, c'est différent, elle a plongé dedans, sans même que tu t'en rendes compte. est-ce que tu es en train de penser que tu éprouves quelque chose envers elle ? non, non, pas possible. tu n'as pas le temps de répondre qu'un type débarque derrière vous. tu entends les pas, tu entends les voix, et tu te retournes, tu le fixes. tu le connais, il est connu pour ne pas avoir de patience. il sort son flingue, et vise. te vise. toi. Tu entends le bruit du canon, tu entends la détente, qui se presse et c'est la fin, tu sens a fin arriver alors que la balle arrive. seulement, elle ne se plante pas en toi, non, elle se coince dans le dos de l'italienne. tout se passe alors trop vite, il y a des jurons, d'autres tires, un vrai bordel. au final, t'es là, agenouillé devant la brune, tenant doucement sa tête entre tes mains, ta main caressant sa joue. merde .... t'as du mal à comprendre ce qu'il se passe. ça bouge autour de toi. ils s'en vont tous, ayant peur que la police ne soit alerter. tiens le coup ... que tu lui souffles, tu prends ton téléphone, et t'appelles les secours pendant que ton coeur ne bat plus.

Born to die.

ft. Bendo Combes.

La belle italienne a voulu se montrer audacieuse, comme une lionne elle voulait protéger son petit lionceau, son petit frère ne prenant pas conscience des conséquences possibles à son geste. Débute une joute verbale entre elle et le patron, ce patron qui ose te toucher pour l'intimider un peu. Tactique qui semble fonctionner, puisque les jambes de la jeune femme tremblotent un peu et son coeur bat à un rythme affolant. Voilà qu'elle lui jure en plantant ses prunelles dans les siennes qu'elle ne les dénoncerait pas eux et leurs activités illégales. Alma remarque dans le regard de l'homme qu'il n'est aucunement convaincu et doucement elle sent la fin approchée, puis voilà qu'il y a cette voix qu'elle reconnait et elle détourne son regard pour reconnaître aussitôt l'inconnu qui s'est présenté quelque temps auparavant pour la mettre en garde, pour lui expliquer dans quoi son frère se retrouvait. La jeune femme ne laisse rien transparaître alors que leurs regards se croisent et du coup, la belle italienne se trouve stupide de ne pas l'avoir entièrement écoutée. «j'peux te le garantir, elle ne dira rien.» Mentionne-t-il, l'observant brièvement Alma constate à quel point, il semble avoir un "rôle" important dans la business puisque les regards des autres membres se font fuyants pour certains comme s'ils le craignaient. « Et comment tu peux garantir ça Bendo ? tu sais ce que je veux, trente armes. tu me files ça, et c'est bon, je la laisse en vie. » Bendo, voilà comment il s'appelle; elle peut enfin mettre un prénom sur ce visage. Se mordant l'intérieurement de la joue, Alma pose son regard sur la patron, la tension est palpable et l'angoisse l'envahit montant d'un cran. Bendo n'a pas le temps de rien prononcer et tout le reste ce passe rapidement, trop rapidement. Un légèrement détonation se fait entendre et voilà que des coups sont tirés, la belle italienne a l'impression d'être dans un véritable apocalypse.

Soudainement, son regard s'agrandit et son souffle lui manque on peut voir la peur dans tes prunelles alors qu'elles se remplissent de larmes sans cependant couler, puis elle s'écroule au sol comme ça simplement. La belle italienne a été touchée, autour c'est un vrai bordel. Malgré la douleur indescriptible, ses yeux sont à semis-ouverts et elle semble apercevoir une ombre au dessus d'elle. Puis y'a encore cette voix qui s'adresse à toi, ce n'est pas net; mais pourtant ça semble la garder éveillée d'une certaine manière. «tiens le coup ..» Murmure-t-il, alors que la jeune femme a le souffle terriblement court, prise de légers tremblements à cause de cette panique qui monte en elle. Elle ne veut pas mourir, elle est trop jeune pour ça; c'était pas ça son plan de vie. La belle italienne a toujours voulu mourir dans son sommeil après être devenue une vieille femme, pas de mourir dans un entrepôt pourri. Elle a dû mal à avaler, sa gorge est serrée et elle a l'impression d'y goûter un goût de rouille. Ses prunelles foncées s'inondent d'eau, elle a toujours cette peur dans le regard, elle sent tellement la mort proche qu'elle a l'impression qu'elle pourrait la frôler si elle était une entité. « J'veux... pas mou..rir...» Réussit-elle à articuler maladroitement et avec une voix à peine audible que seul lui peut entendre. Elle s'en veut tellement, c'est donc comme ça que ça va se terminer; vraiment? Son corps lui fait souffrir, elle a juste envie de fermer les yeux et de s'endormir. Cependant, une partie d'elle l'oblige à continuer de le regarder pour continuer de se battre parce qu'elle sait que si elle ferme les yeux, elle risque de ne plus jamais les ouvrir à nouveau. «Je...» Dit-elle, elle laisse échapper une grimace de douleur alors qu'elle tente de prononcer ses mots, doucement des larmes coulent de chaque côté de son visage et elle finit par dire; « Déso...lée...» Il l'avait prévenu pourtant, il l'avait fait à sa manière en voulant retrouver son frère, il l'avait mis en garde concernant ce monde dangereux. Toujours prise par de légers tremblements, la belle italienne avait l'impression que la douleur s'évaporait tranquillement que son corps était sous anesthésie, tellement que la douleur était au final insupportable.

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t'es là, agenouillé à ses côtés, tenant doucement son visage entre tes mains. le spectacle est terrifiant, ça te fait mal, au coeur, au corps, à l'âme. tu en avais vu, des gens, perdre la vie, mais rarement des innocents, rarement des comme elles. cherchant à protéger les siens. mais tu refuses, catégoriquement, qu'elle perde la vie, ce n'est pas pensable. tu ne veux pas qu'elle meurt, non. tu vas tout faire pour la sauver, c'est pourquoi tu appelles les secours. tu tentes de situer au mieux votre position, pour qu'ils vous trouvent le plus rapidement possible. « J'veux... pas mou..rir...» toi non plus, tu ne veux pas qu'elle meurt, tu ne veux pas qu'elle meurt, là dans cet entrepôt pourri. shuuut, écoute moi, tu ne vas pas mourir, tu ne vas pas mourir. que tu dis, inlassablement, en caressant doucement ses cheveux. ton autre main est plaquée dans son dos, tu tentes par tous les moyens de compresser la blessure, l'impact pour qu'elle cesse de perdre du sang, ou tout du moins, pour qu'elle en perde le moins possible. «Je... Déso...lée...» elle grimace, elle souffre, et tu ne peux rien faire pour la soulager. tu ne te comprends pas, parce que tu t'en veux, tu t'en veux de ce qu'il lui arrive, de son état, alors que tu n'es pourtant pas responsable. peut-être que tu aurais du la prévenir un peu plus, peut-être que tu aurais du faire attention à elle. tu t'en veux, affreusement, la culpabilité te ronge, atrocement alors que tu compresses doucement sa blessure, ta main devenant de plus en plus rouge, recouverte d'un sang qui ne t'appartient pas et pourtant dont tu te sens responsable. garde tes forces, garde tes forces, ne parle pas. penses à Nino tu ne peux pas le laisser, tu dois vivre, tu dois vivre, tu entends ? je ne vais pas te laisser mourir, les secours vont arriver, ils vont arriver et te sortir de là, il faut juste que tu te concentres sur ma voix. ne fermes pas les yeux, regardes moi. que tu souffles alors vers son oreille, tu ne perd pas son regard, d'une seule seconde. je suis là, je ne vais pas te laisser dans cet entrepôt à te vider de ton sang. tu n'as pas à t'excuser, c'est moi, j'aurai du te surveiller ... j'aurai du ... je sais pas putain. et tu te parles un peu à toi-même, même si elle entend absolument tout. tu as ton palpitant qui s'enflamme, qui accélère son rythme, qui t'empêche de réfléchir correctement. tu as mal, pour elle, cette balle, elle était pour toi, elle était pour toi et c'est elle qui l'a pris. alors tu es déjà en train de monter un plan de vengeance dans ta tête, parce que oui, tu vas la venger, tu vas retrouver le type, et l'exterminer, le faire souffrir. l'anéantir. parce qu'il te fait quelque chose en tête, pour garder le cap, pour rester debout.

Born to die.

ft. Bendo Combes.

shuuut, écoute moi, tu ne vas pas mourir, tu ne vas pas mourir.»Lui répète-t-il avec sa voix grave et rassurante, malgré tout Alma peut sentir la panique qui le submerge à son tour. C'est complètement irréaliste comme situation, c'est juste un mauvais cauchemar. Bientôt, un silence de mort règne dans l'entrepôt tout le monde est partie, tout le monde se sont enfuit pour sauver leurs peaux sauf lui. Il demeure près d'elle et l'accompagne dans ces longues minutes qui semblent durer des heures. Il lui caresse délicatement les cheveux alors que son autre main s'est glissé dans son dos pour y compresser la blessure. L'envie de s'endormir l'envahit tellement, mais il continue de lui parler pour l'empêcher de sombrer; «garde tes forces, garde tes forces, ne parle pas. penses à Nino tu ne peux pas le laisser, tu dois vivre, tu dois vivre, tu entends ? je ne vais pas te laisser mourir, les secours vont arriver, ils vont arriver et te sortir de là, il faut juste que tu te concentres sur ma voix. ne fermes pas les yeux, regardes moi.» Lorsqu'il parle de son frère, un sourire se loge sur son visage; un sourire pâle et à peine visible, mais quand même.

La belle italienne se bat pour ne pas fermer les yeux se concentrant sur sa voix et ses prunelles claires. Finalement, elle prend conscience qu'elle s'est peut-être trompée à son sujet; le croyant égoïste et à fond dans son business, un salaud au coeur de pierre, Alma réalise qu'au fond il est un humain comme tout le monde. Qu'il a peut-être un peu d'humanité en lui. Des perles de sueurs se forment sur son visage, la jeune femme combat du mieux qu'elle peut espérant que les secours fassent cela rapidement. «je suis là, je ne vais pas te laisser dans cet entrepôt à te vider de ton sang. tu n'as pas à t'excuser, c'est moi, j'aurai du te surveiller ... j'aurai du ... je sais pas putain.» Reprend-t-il en ce parlant à lui-même alors qu'au fond elle comprend tout de son monologue ses yeux se ferment brièvement alors qu'elle rassemble ses forces pour s'exprimer; « Je suis... une vraie tête de... mule, ça aurait... rien changé.» Dit-elle en guise de réponse alors qu'un mélange d'un sourire et d'une grimace se dessine sur son visage. Elle continue de fixer son regard comme s'il était devenu son phrase alors qu'elle tente de sortir la tête hors de l'eau; de survivre. La jeune femme a l'impression que sa cage thoracique est comprimée, elle recherche son air c'est agaçant. De nouveau des larmes glissent le long de ses joues, puis elle a l'impression d'entendre des phares au loin, très loin elle se demande si elle ne rêve pas, ayant du mal à démêler la réalité du reste. Elle vient à toussoter un peu et doucement elle brise le silence non sans difficulté; « Si jamais... je meurs... prends soin de lui, s'il te plaît...» Une requête qu'elle lui demande alors que ses yeux brillent sous l'effet des néons, elle sait très bien qu'il veillera sur lui; d'ailleurs il a déjà commencé à le faire elle a bien vue ce fameux soir lorsqu'il est venu frapper à sa porte qu'il tenait à son petit frère, malgré que jamais il ne l'avouera. Doucement, elle étire sa main vers le visage de Bendo pour la caresser du bout des doigts, un geste instinctif et aucunement prémédité elle a besoin de ce contact au cas où c'était la dernière fois. Le visage de la belle italienne est doux et presque serein soudainement, puis elle lui souffle doucement; « Merci Bendo...»

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elle ferme les yeux, tu vas pour la réveiller, la sortir de sa torpeur, mais elle prend la parole, te rassurant alors. « Je suis... une vraie tête de... mule, ça aurait... rien changé.» peut-être bien, peut-être bien, mais tu es pire qu'elle, tu es certainement plus têtu qu'elle ne peut l'être, parce que contrairement à elle, tu n'as rien à perdre. ou presque. parce qu'en cet instant, tu as bien quelque chose à perdre. et tu ne peux pas la perdre, pas maintenant, tu le sais, que tu n'arriverais pas à le supporter. je suis plus têtu que toi. tu ne connais pas son nom, enfin, son prénom. tu ne sais rien d'elle, et pourtant, tu es là, prêt à tout pour la garder éveillée, prêt à tout pour la garder en vie, quoiqu'il t'en coûte, quoiqu'il arrive. les sirènes retentissent, au loin, tu les entends, les secours ne sont plus très loin, tu le sais. ils vont arriver, et il vont la sauver, ils vont arriver, et tout va bien se passer, tout va rentrer dans l'ordre. tu as besoin que tout rentre dans l'ordre. maintenant. « Si jamais... je meurs... prends soin de lui, s'il te plaît...» tu secoues la tête, elle n'a pas l'droit de dire ça, elle n'a pas l'droit d'imaginer ça, ce n'est pas possible. écoute moi que tu commences par dire, en passant ta main sur son visage, tendrement. ça en te ressemble en rien, ça ne te ressemble pas d'agir comme ça, d'être si concerné par la situation. mais devant la belle brune, tu ne peux pas faire autrement, tu n'y arrives pas. c'est plu fort que toi, tu ressens le besoin de la protéger. la protéger de ton monde. je ne veillerai pas sur lui, tu m'entends ? je ne le ferai pas, parce que tu ne vas pas mourir. elle frôle ton visage, de ses doigts, ta main se porte à la sienne, pour la soupeser, pour l'empêcher de faire des efforts inutiles alors que ça t'électrise, irrémédiablement. l'ambulance se gare, juste là, et les secours s'empressent. « Merci Bendo...» tu n'as pas le temps de répondre qu'ils prennent le relais, qu'ils s'affaissent et tu te retires doucement. on te parle, mais tu n'écoutes pas, on te questionne mais tu ne réponds pas, parce que tu as du mal à la voir partir, là-bas, avec eux. tu as du mal à laisser. ton palpitant s'éveille, si longtemps endormi. tu voudrais la rejoindre, mais ton corps ne bouge pas. Son nom peut-être ? on va l'emmener, maintenant vous voulez venir ? ] malverti. elle a de la famille ici. Je ...non, je ne viens pas. il abdique, ne demande pas plus et vrille se dépêche de courir vers l'ambulance alors qu'elle démarre à toute vitesse. tu pries, pendant quelques instants alors qu'elle s'éloigne. tu pries pour qu'elle soit saine et sauve. tu en as besoin. réellement. ta main se porte à l'arrière de ton jean, tu sors ton arme, que tu charges, expressément. tu as des choses à faire maintenant. tu regardes l'arme, tu regardes ta main, couverte de sang.

» laëtitia & bendo
» raindrops. (bendo)
» BENDO – you saved me.
» N’oublie jamais qui est ton véritable ennemi - Bendo&Kayla
» BENDO + (i need a doctor)