GROUPE - Loeiz, Mino, Ramsay, Marko, Nino

les défis débarquent
Loeiz, Mino, Ramsay, Marko, Nino

je contrôle tout

vous vous retrouvez au Casino, à la même table de poker. Les hostilités commencent maintenant, à vous de voir qui suivra et qui se couchera. Les jeux sont lancés, et les mises montent plutôt rapidement non ?

Foutu Nino ! Bordel, il a des idées celui-là. Tu te fais une petite note à toi-même qu’il ne faut plus que tu écoutes ton ami d’enfance. Te voilà maintenant, sans que tu ne sache comment, attabler à une table de poker. Tu ne sais même pas jouer au poker. Enfin, tu ne t’y connais pas. Tu sais les règles principales. Tu sais qu’il faut que tu sois fin stratège, bluffer et patient. Trois adjectifs qui ne font pas parti de ton vocabulaire. Tu as juste eu le temps de voir les quelques règles dans la file d’attende. Tu te retrouves installé sur un siège en velours rouge. Tu observes la salle de jeux, c’est la première fois que tu débarques ici. Ton terrain à toi c’est le Caveau et la salle du club de boxe, pas une salle de jeux. Pourtant le casino, n’est pas loin de la grande plage, ou tu passes du temps, mais tu n’as jamais passé la porte de cette salle. Tu soupires quand tu vois débarqué les autres hommes qui joueront à ta table. Ramsay. Un gars que tu connais un petit peu suivit de Marko. Tu te souviens qu’il est pilote dans l’armée, enfin, c’est ce que tu as cru comprendre. Tu ne le connais pas vraiment. Un autre brun débarque, tu ne le connais pas du tout. Il est inconnu au bataillon, enfin, tu ne le connais pas personnellement. Il ne fait pas parti de tes amis les plus proches, ni de tes connaissance au bar. Tu connais pas mal de visage par ton métier, mais là, lui tu le remets pas… puis débarques, la tête blonde de Nino. Monsieur avait eu une envie présente. Il a quand même mit cinq bonne minutes. « P’tain mec, j’ai cru que tu étais tombé dedans… cinq minutes de plus, j'aurais paniqué et j’allais demander à un employé d’aller voir ce que tu ficher… » .

une envie de dépenser le maigre fric qui occupait son compte en banque l'avait pris cette soirée-là. en réalité il avait simplement besoin de se sentir avoir le contrôle sur quelque chose, sortir et s'évader. vider sa tête de toutes ces merdes qui lui tombent dessus au même moment. alors il avait choisi mino comme compagnon de galère. ça n'avait pas forcément été chose facile, mais il l'avait finalement convaincu de le suivre au casino. à peine attablé, nino s'était esquiver, prétextant une envie présente pour répondre au téléphone. tani, encore. tani, toujours un plan en tête, un plan dans lequel le fourrer, l'attirer. de retour face à la table, plusieurs types avaient rejoins la partie qui pouvait désormais débuter. il n'en connaissait aucun et ça l'arrangeait pas mal au final, le jeu en serait d'autant plus intéressant qu'il découvrirait les manies de chacun d'entre eux. nino n'était pas un as du poker, en fait il n'y connaissait pas grand chose non plus, mais il savait se montrer fin stratège et c'était ce qu'il était venu chercher. p'tain mec, j'ai cru que tu étais tombé dedans… cinq minutes de plus, j'aurais paniqué et j'allais demander à un employé d’aller voir ce que tu fichais… - si tu m'avais envoyé la petite là-bas j'aurais pas dit non. il lui adresse un clin d'oeil complice alors qu'il s'installe à sa place. le croupier demande l'attention de tout le monde, puis la partie sera lancée.

En ce moment, j’ai la folle envie de bouleverser mes habitudes. J’ai envie de bouger, de passer ma soirée autre part que dans mon appartement –comme toujours. J’en ai marre d’aller toujours dans les mêmes bars. Alors je chamboule mon quotidien. Le casino ! Voilà une idée peu brillante pour un mec si peu patient que moi. C’est vrai ça. Pour jouer au poker, il faut faire preuve à la fois de stratégie, de bluff mais aussi de beaucoup de patience. J’ai deux qualités sur trois, ce n’est pas si mal.

J’arrive devant le casino. Ce beau casino, prêt de la plage. Je m’étonne moi-même du nombre de fois où j’ai observé ce bâtiment avant d’aller surfer. Je ne suis jamais rentré à l’intérieur. Pourquoi donc ? Ce sera le suspens de la soirée. A l’intérieur, tout est beau. Tout est luxueux. Là encore, je sens que mon choix de soirée n’était pas le meilleur. Pourtant, j’ai hâte. Je me retiens de ne pas sauter partout. Bon d’accord, je suis légèrement hyperactif. Je meus d’envie de m’asseoir à cette table de poker. Je n’attends pas longtemps, finalement. Je suis face à quatre hommes, qui doivent avoir à peu près le même âge que moi. Deux semblent se connaître. Un me dit quelque chose. J’ai du le voir dans un bar, très certainement.

Je les observe. Je suis un fin observateur. Je reste souriant, ouvert. Ils ne vont pas se méfier de moi et de ma gueule d’ange. Ils n’auraient pas tord. A part jouer entre potes, je n’ai jamais joué sérieusement au poker. Il faut bien commencer un jour, comme on dit. Je veux avoir les cartes entre les mains, voir les autres sur la table. Je ne tiens pas en place, c’est plus fort que moi. Ils vont me prendre pour un fou.

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Les défis débarquent

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Parce que j’avais un peu de blé, et surtout que j’avais fait un pari avec Maggie, que j’avais évidemment perdu. J’étais plutôt mauvais perdant disons, mais Maggie, c’était la seule à qui je pouvais reconnaitre une défaite. C’était Magouille j’t’embrouille quoi. Alors j’devais aller dépenser du fric que je n’avais pas au Casino. Déjà rien qu’à ça vous voyez sentir le plan foireux, pas vrai? Parce que moi j’suis le genre de mec qui se la pète parfois. J’avais passé une veste que j’avais trouvée cool. Après chacun sa définition de cool, mais pour moi une veste blanche à motifs Yoshi verts c’était exactement LA tenue à mettre pour aller au casino. Et puis j’avais sorti les lunettes de soleil. Parce que ouais, j’voulais pas qu’on puisse lire dans mes yeux mes petits plans de jeu. Sans pour autant me rendre compte que ça reflétait par contre tout à fait bien mes cartes pour mes opposants … Et maintenant je me demandais pourquoi je perdais. « c’est de la merde ce jeu! » dis-je en abattant mes cartes. J’avais une nouvelle fois perdu. D’un geste las je retirais les lunettes et lançais un regard circulaire autour de la table. Il n’y avait que Mino que je connaissais à peu près. Si je perdais encore une fois là, j’pouvais dire adieu à ma super figurine Iron Man collector que j’avais vu sur eBay!

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Qui dit soirée casino, dit soirée poker. C’est juste la cinquième de la soirée et si j’ai eu la chance avec moi les quatre premières, mes premières cartes en main me déplaisent. J’observe mes adversaires, un à un, sans en reconnaître un seul. Je côtoie souvent ce lieu pour aimer ce jeu plus que de raison, ce jeu qui fait souvent ma paie du mois, mais je ne les ai jamais vu encore et leur façon de jouer m’est donc inconnue, mais les défis ne me font pas peur. Je pose finalement mon attention sur le type qui râle après son jeu. Il a une dégaine horrible. Sa veste lui donne vraiment un genre gamin, son allure laisse vraiment à désirer. Le petit geek à la perfection. « On dirait que la chance du débutant ne s’applique pas à toi. » dis-je, dans un fin sourire, avant de désigner sa veste. « Yoshi ? Je suis fan. La dernière fois que j’ai essayé de m’acheter une veste du style, elle coûtait un bras. Y’a moyen que tu me donnes ton bon plan ? » demandé-je, le plus sérieusement du monde, le plus hypocritement possible. Sa tenue, j’en ferai un feu de joie tant elle me sort par les yeux. Je me reconcentre sur mes cartes : la partie est maintenant lancée. C’est au petit brun de débuter.

Tu regardas ton ami s’installer à la table. Petit à petit la table de jeu se remplit. Vous voilà maintenant tous à votre place. Tu regardes alors l’homme qui est en face de vous. Comme c’est sous nom déjà, à oui, le dealer. Tu le regardes trier les cartes avec adresse. Déjà il t’énerve ce mec, il fait un peu trop le mariole avec ses foutues cartes. Si ça ne tenais qu’à toi, tu lui enverrais ses putains de cartes en pleines gueule. Seulement t’as prévu de ne pas faire un scandale ce soir. Du l’observe, il pose deux cartes devant chaque joueurs. Tu observes alors tes cartes. Elles n’ont pas l’air si mauvaise que ça, enfin, tu dis ça, mais tu ne t’y connais pas trop. Tu fais le fin stratège et tu suis le montant de la grosse blinde qui vient d’être miser. Tu espères que tu ne finiras pas la fin de la partie pauvre. Tu te connais quand tu jureras que le vent à tourner, tu te stopperas là. Les autres joueurs suivent. Les cartes que présente le dealer sont assez bonnes pour ton jeu. Tu désires de relancer, à voir si les autres suivent où pas.

désolé j'suis nulle en poker, je risque de faire de la merde sur ce sujet

plus le jeu avance plus il se rend compte qu'en réalité il n'y connait pas grand-chose au poker et qu'il a eut une mauvaise idée de les embarquer là-dedans. mais il y trouve un certain plaisir au fond, d'observer ces gens et se demander ce qui se déroule dans leur esprit, chercher à décoder leurs moindres gestes, leurs moindres sourcillement. le dealer lui refiles ses cartes et en dépose d'autre au centre de la table. c'est étrange comme nom, le dealer, parce qu'il ne voit aucune similitude entre ce types mal zappé distribuant les cartes tel une machine, et le - disons - métier qu'il a pu faire. quoi que, en observant de plus près son jeu, il se dit qu'au fond ils font la même chose : refiler de la merde aux autres. clairement de la merde et les cartes au centre ne font que confirmer qu'il est loin de gagner cette partie. alors nino sourit, un tout petit sourire qu'il ne contrôle pas. il se fout royalement de lui-même et lorsqu'il s'en rend compte jure intérieurement. espérant que sa petite tête d'amateur joue en sa faveur, il se dit que, peut-être, les autres joueurs croiront qu'il a une bonne main. alors il suit mino qui a décidé de relancer. il est venu pour jouer alors autant claquer l'argent qu'il a apporté.

(pareil, je suis une buse, désolée)

Je suis mauvais perdant. Je le reconnais, mais je ne l’assume pas haut et fort. Je n’ai pas des mauvaises cartes en main, mais je ne suis pas certain de gagner non plus. Alors, j’analyse. C’est ce que je sais faire de mieux après tout. Analyser les gens, ça fait partie de mon quotidien. Je jette d’abord un coup d’œil à droite, puis un à gauche. J’en vois deux qui n’ont pas l’air rassurés. Je souris. Il faut que j’arrête, ce n’est pas bien d’observer comme ça. Je vais passer pour un psychopathe. Quoique, c’est ça aussi le poker : bluffer les autres, cacher son jeu. Les combats de regard ne cessent pas. Je garde un petit sourire. Ce sourire que j’esquisse pour manipuler mon petit monde comme bon me semble. Je peux perdre parce que j’ai un mauvais jeu, mais certainement pas parce que je ne sais pas bluffer. Pas de panique, je passe encore les portes même avec mes chevilles qui enflent. Les cartes défilent. Je ne me sens pas confiant. Pourtant, je suis. Je joue du fric qu’un homme raisonné mettrait de côté. Les minutes défilent, et j’ai envie de courir partout. A peine hyperactif le gamin. Je suis le seul à bouger sur ma chaise. Les quatre autres sont d’un calme que j’envierais presque. Mais non, moi je suis un fou, un guerrier, un enfant avec un trop plein d’énergie. Alors pour tenter de masquer ça, je souris, bêtement, avant d’avancer mes jetons.

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