(Vicktoria) une tête familière

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une tête familière
vicktoria & joao
electric bird.

Une sonnerie retentit, un son plus que désagréable pour tes oreilles. Le genre de truc qui vous coupe en plein rêve. Tu n'avais aucune idée de l'heure mais il ne devait pas être très tard. Tu refermes les yeux en espérant retrouver le sommeil, mais en vain. Tu te lèves donc et ouvre la fenêtre en grand. Vêtu d'un simple caleçon, les cheveux en bataille. Pas besoin d'un dessin pour vous expliquer. Une petite soirée entre amis. Tu étais rentré chez toi vers trois heures du matin. Tu ouvres ton frigo et boit quelques gorgées de lait directement au goulot de la bouteille. Tu t'enferme dans la salle de bain et te fou sous la douche. L'eau coule pendant presque une demi-heure sur ton corps et tu restes immobile, appuyer contre le mur glacé. Tu sors une serviette autour de tes hanches avant de traverser le couloir et d'aller dans ta chambre. Huit heures trente. Tu as un rendez-vous à dix heures. Tu t'habille vite fais bien fait et prend ton portable avant de sortir de l'appartement. Un joli petit appartement, deux chambres, une salle de bain, un grand salon avec une cuisine américaine. Rien à voir avec la maison que tu avais prévu de louer quand tu es revenu ici. Tu étais arrivé avec ta femme et alors que tu allais signer les papiers de vente, elle t’avait laissé en plan avec les papiers du divorce. Il fait beau dehors, le genre de temps à passer la journée sur ta planche de surf à affronter les vagues qui se déchainent. Seulement, aujourd’hui, tu n’aurais pas le temps de mettre un pied sur le sable fin de la plage. Trop de chose à faire. Ta journée est déjà bien remplie. Tu prends un taxi en direction du centre-ville, aujourd’hui, tu n’as pas envie de prendre la voiture. Après avoir payé ta course, tu descends de la voiture et tu allumes une clope. A cette heure-ci il n'y avait pas beaucoup de monde mais déjà quelques touristes s'attardaient devant les vitrines qui venaient à peine d'ouvrir. Les gens te dévisagent comme si je sortais tout droit d'un film. Peut-être est-ce à cause de ta gueule d'ange. Encore une latte et tu jettes ma clope dans la poubelle pas trop loin. Tu allais te rendre à ton travail quand une personne te rentre dedans. Tu lâches un juron, avant d’attraper à deux mains la jeune femme blonde qui allait chuter. Ce visage t’est familier. « Vick c’est toi ? »

Une tête familière

Second jour de repos forcé. Tu es incapable de rester une minute supplémentaire à ne rien faire. Le temps passe trop lentement à tes yeux, il faut que tu trouves le moyen de t'occuper. Sauf qu'il y a un problème ; il est six heure du matin et rien n'est ouvert en ville. Puisque ton colocataire n'est pas à la maison, tu accapares la salle de bain pour une petite heure de détente en musique. L'eau chaude, la mousse, les parfums acidulés, … Il n'y a rien de meilleur au monde finalement. Un instant de volé, face à soi-même. Tu aimes ça, même si tu écourtes ce plaisir hors du temps. Une heure passée à être allongée c'est trop. Il faut que tu sortes. C'est décidé. Tu t'habilles d'une petite chemise bleue électrique et d'un pantalon cigarette, tu t'attaches les cheveux en un chignon haut et te maquilles légèrement, ce qui est déjà plus qu'à l'accoutumé. Tu attrapes ton sac à main et parts, laissant la maison vide derrière toi.

On oublie trop souvent que faire les boutiques est la meilleure thérapie qui puisse exister. Tu as marché tranquillement jusqu'au centre ville, arrivant pile au moment où les premières ouvrent. Tu observes, essaies et achètes ce qui te plait. Les bras de plus en plus chargés par les sacs, tu passes de boutique en boutique. Jusqu'au moment où, sortant de l'une d'elles sans regarder où tu vas, tu rentres dans quelqu'un qui te rattrape de justesse tout en jurant par pure réflexe. Même en sentant ses mains sur tes épaules, tu fermes les yeux. Te sentant rééquilibrée, tu les rouvres avec anxiété. « Vick c’est toi ? » demande l'homme face à toi. Tu fronces les sourcils, surprise. Puis en quelques secondes, ton cerveau fait le rapprochement. « Joao ! » t'émerveilles-tu en retrouvant ton ami. Un grand sourire illumine ton visage, aussi surprise que ravie de tomber sur lui. « Mais, je croyais que tu étais partit ?! Tu es rentré quand ? Tu vas bien depuis ? » l'assailles-tu de questions en laissant tomber tes sacs pour le prendre dans tes bras.

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tu avais bien reconnue la belle blonde qui t’était littéralement tombé dans les bras. Vicktoria. Vous n’étiez pas vraiment proche quand tu avais quitté Biarritz. C’était une connaissance. Une fille très intéressante et intéressée par le monde des enfants pas comme les autres. Tu te souvenais qu’elle fessait des études pour être éducatrice spécialisée. Tu ne savais même pas si elle avait réussi. Tu étais parti sans avertir personne. Tu avais claquée la porte de ta maison sans avertir ta sœur et encore moins ta petite amie de l’époque. Tu étais partie comme un fugitif. Un pestiféré. Tu ne voulais pas qu’on s’apitoie sur ton sort. Tu ne voulais dire à personne que tu n’étais pas le fils de Calvez. Tu avais été un enfant choisi comme on commande un meuble dans un catalogue. Tu avais tourné le dos à ta vie, pour repartir de là d’où tu venais. Tu observes la blonde qui se trouve près de toi. Tu te recules une fois qu’elle est stabilisée sur ses talons. « Oui j’étais partie mais me voilà revenu » Tu tends les bras comme le Corcovado pour lui montrer que tu es bien là. Que ce n’est pas un rêve qu’elle fait. « Je suis rentré, il y a quelques jours. Je suis à peine installé dans mon nouvel appartement. » Tu lui souris doucement avant de prendre quelque uns de ses sacs avant de lui proposer « Pourquoi ne pas aller prendre un café pour que je te raconte ce que j’ai vécu pendant sept ans et en échange, tu me recomptes tout ce que j’ai loupé depuis que je suis partie » Le café le plus proche était à une dizaine de mettre de vous. Tu as encore une bonne heure et demie avant ton rendez-vous. Puis si tu arrives en retard, ce n’est pas trop grave, il s’agit juste d’une demi-journée d’information sur la nouvelle collection de cet été. Tu laisses Vicktoria passée la première dans le café. Tu es toujours aussi gentleman. Tu l’as suit avant de lui informer « C’est moi qui invite. Qu’est-ce que tu prends ?»

Une tête familière

Joao était bien la dernière personne que tu pensais pouvoir croiser aujourd'hui à cet endroit précis. Parce qu'il s'était volatilisé du jour au lendemain, sans prévenir personne. À l'époque tu n'avais pas été surprise de ne pas être mise au courant. Mais que l'une de tes meilleures amies, Romane, n'en sache pas plus que toi sur sa mystérieuse disparition t'avait complètement chamboulé. Tu ne savais pas quoi penser, si tu devais t’inquiéter pour ton amie ou non. Puis la vie a reprit son cours normal. Et le voilà aujourd'hui face à toi, en pleine santé. Il te lâche et, les bras écartés, te dit « Oui j’étais partie mais me voilà revenu. » comme si de rien était. À croire qu'il avait juste prit sept ans de vacances. Tu lui souris sincèrement, heureuse de le revoir, mais gênée qu'il en parle comme d'une banalité. « Je suis rentré, il y a quelques jours. Je suis à peine installé dans mon nouvel appartement. » t'informe-t-il avant d'attraper quelques-uns de tes sacs. « Félicitation ! J'en conclus que ton ancienne vie te manquait, même s'il t'a fallut du temps pour t'en rendre compte. On peut dire que t'es pas un rapide. » plaisantes-tu, incapable de tenir ta langue. La perche était si bien tendue. Toi et ton humour sarcastique n'avez pas dus lui manquer en revanche, même si avant tu savais un peu mieux la mettre en veilleuse. « Pourquoi ne pas aller prendre un café pour que je te raconte ce que j’ai vécu pendant sept ans et en échange, tu me recomptes tout ce que j’ai loupé depuis que je suis partie. » propose-t-il en commençant à avancer en direction du petit troquet se trouvant au coin de l'avenue. Tu acquiesces, le suivant de près. Toujours aussi bien élevé, il te laisse entrer la première dans le bistrot où tu t'installes à une table en posant à côté de ta chaise l'autre partie de tes sacs de shopping. Il en fait de même en te demandant « C’est moi qui invite. Qu’est-ce que tu prends ? » sans vraiment te laisser le choix, à croire qu'il a oublié que tu n'étais pas du genre à te laisser inviter comme ça. Mais tu pourras toujours t'imposer au moment de payer l'addition. « Je vais prendre un café noisette avec de la chantilly. » réponds-tu en souriant après avoir jeté un rapide coup d’œil à la carte puis au serveur qui s'est posté à côté de votre table. Une fois partit, tu questionnes ton ami « Alors, raconte-moi ! Tu as fais quoi de toutes ces années ? » le suppliant du regard de ne te passer aucun détail. « Je veux tout savoir ! »

intervention d'aléas de la vie

je contrôle tout

on est jamais à l'abris, qu'est-ce que c'est que ça ? Un homme qui passe, discrètement, qui s'abaisse et qui se permet de voler les sacs de la chère Vicktoria. La bonne affaire, il s'en va en courant avec son sac à main. Il est maintenant trop tard pour le rattraper, c'est certain, mais ce qui est encore plus sûr c'est que la miss n'a plus ses affaires, plus ses papiers, plus ses clés. vicktoria est donc une SDF maintenant. ça arrive.

» Petit accrochage |➳ Vicktoria Moreau|
» Vicktoria Moreau
» Vicktoria, Valentin & Orane
» vicktoria | coïncidence bien placée.
» vicktoria + une chanson pour une histoire.