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 (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces

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(Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 1:53

« Toujours aussi exigeante. » tu hausses les épaules, peut-être bien que quelque part, tu es exigeante, mais trop peu, pas assez, ou alors pas tout le temps, tu souris, devant sa mine réjouie, pourtant, il te semble encore fatiguée, il n'a pas du se reposer. « Ne t’en fais pas, nous ne sommes pas en retard, on a une petite heure devant nous encore. Ton portable a sonné plus d’une fois. » il trouves tes lèvres, plusieurs fois, et ça te fait du bien. pendant un instant, tu pensais qu'il n'était pas là, que tout ce qui c'était passé n'avait été qu'un rêve mais quand tu l'as vu, sur le seuil de la porte, tu as su que non, ça c'était bien passé. tu l'aimes, tu l'aimes tellement. tu penses alors à ton téléphone. « c'était qui ? au téléphone ? » que tu demandes, suspicieuse. Solange, certainement, puis qu'elle appelle en moyenne quinze fois par jours. « Solange ? depuis mon ... départ, j'ai le droit à minimum dix appels par jour ...  » que tu souffles en t'étirant légèrement. « Tu ne vas pas regretter ?  Je ne te le ferai pas regretter en tout cas. Tu peux en être certaine.  » tu poses tes mains sur son visage, sur ses joues. tu l'encercles tendrement en vrillant ton regard dans le sien.   « non mon ange, je ne regretterai pas, je ne regretterai jamais de m'engager avec toi. je t'aime, je t'aime plus que tout, et ... et je sais que tu seras un bon mari, et un bon père de famille. je sais que tu m'apporteras ce que je recherche.  » que tu lui murmures simplement avant de poser tes lèvres sur les siennes, une fois encore, comme si c'était ta drogue, comme si tu en avais besoin, follement besoin. à chaque moment de la journée. « Et ça ne t’empêchera pas de t’amuser avec tes amis, de les voir, de sortir avec eux… Ce n’est pas parce que nous serons engagés que tu devras t’éloigner de tes activités, de ce que tu avais l’habitude de faire seule. Je m’ajoute juste dans l’équation. » tu hoches la tête. non, tu ne comptais pas perdre tes amis parce que tu t'engages dans une relation. le mariage n'est pas quelque chose de très fort dans ton esprit, parce que tu es déjà engagée envers lui, ce n'est qu'une formalité officielle même si quelque part ... c'est un peu un rêve de petite fille, un rêve qui devient réalité. Eneko, il va devenir ton homme, ton mari, officiellement. vous êtes loin de vos débuts, où vous étiez obligés de vous cacher. « je sais bien, je ne comptais pas changer mes habitudes. je te laisserai le petit bout pendant que je sortirai m'amuser comme une mère indigne tu vois.  » tu le bouscules lentement, avant de lui sauter dessus, littéralement, il tombe en arrière sur le lit, et toi, tu le suis, et t'atterris simplement sur lui, le sourire aux lèvres. « il faut que je mange un petit quelque chose, avant de partir pour l'avocat. tu sais .. pendant que tu n'étais pas là, ces derniers jours, j'ai tenté de m'entraîner à faire la cuisine. je n'ai pas de don particulier, mais je dois avouer que ma carbonara n'était pas mauvaise.  » tu te vantes allègrement. « tu faisais quoi, avant que je sorte du sommeil ? tu as regardé tes dossiers un peu ? parce que j'avoue ... j'avoue avoir légèrement mis le nez dedans et avoir laissé quelques petits cadeaux, par ici et par là.  » tu t'ennuyais, et tu avais laissé pas mal de croquis dans ses dossiers en cours. tu en avais eu envie, presque besoin.
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(Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 _
MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 2:52

J’acquiesce d’un signe de tête. Son téléphone, il a sonné plusieurs fois et je n’ai pas vu ceux qui l’appelaient à chaque fois, mais Solange est revenue sur l’écran de son portable à quelques reprises. Ca doit la frustrer qu’elle ne lui réponde pas, de voir sa fille lui échapper. Elle doit sans doute se demander si elle sera là à l’audience et quelque part, si elle n’avait pas été là, ça aurait donné des éléments supplémentaires au juge de trancher, de lui donner raison. Je suis bien content de l’avoir trouvé avant. « Elle a appelé, oui. Lorsque la décision sera prononcée, tu couperas les ponts avec elle ? » Je ferai comme elle voudra, même si l’idée que sa mère puisse reprendre contacte avec Maona me déplaît. J’imagine à quel point ça peut être difficile pour une maman de ne plus voir son enfant, mais elle avait le choix. Elle pouvait se mettre Maona de son côté, prendre le recul nécessaire et l’accompagner, l’encourager, la soutenir plutôt que d’aller contre ses envies. Elle pouvait à tout moment revenir en arrière, annuler la demande de mise sous tutelle, mais elle n’en a rien fait. Solange a pris sa décision en se laissant aveugler par son besoin de tout contrôler. Je suis tout aussi extrême, mais pas de la même manière, pas à ce point. Mes yeux se plantent dans les siens et je suis rassuré d’entendre cette réponse. « Moi aussi je t’aime. Je ferai ce qu’il faudra, je ferai tout ce qu’il pour être à la hauteur, pour bien faire. » Pour ne pas faire d’erreur, pas les mêmes. Je tiens beaucoup trop à Maona pour prendre le risque de la perdre en la laissant de côté. Et je tiens déjà trop à ce petit être qui grandit en elle pour me comporter comme un mauvais père. J’aimerais qu’il me regarde avec de grands yeux brillants, qu’il n’ait pas peur de se réfugier dans mes bras, ou de me demander quelque chose. Je ne veux pas avoir la même sensation que j’ai ressentie avec mes parents. J’aimerais que ça se passe bien mieux. C’est une pression énorme que je me mets sur les épaules tant je souhaite faire les choses correctement. « Oh, bien sûr, mais ce n’est pas bien grave. J’inviterai Sebastian et on se fera des assiettes fabuleuses. Il invitera par la même occasion quelques amies à lui pendant que le petit dormira et je me ferai offrir un massage gratuit parce que le père que je suis l’aura mérité. » Je lui vole un baiser, avec un sourire au coint des lèvres. C’est taquin. Lorsqu’elle me bascule en arrière, je lâche enfin un rire, attrape ses cheveux qui me chatouillent et les place derrière ses oreilles. « Est-ce une invitation à goûter ta carbonara ou une pour me faire empoisonner ? » Je la soulève dans mes bras, la ramène dans le salon, puis la pose sur l’îlot, alors que je penche la tête sur le côté, intrigué. « Non, je n’y ai pas touché, je… » J’avais la tête ailleurs. J’ai pourtant travaillé sur certains dossiers ces derniers jours, mais j’ai laissé de côté ceux que j’avais laissés à l’appartement, qui avaient un délai moins important que ceux qu’il y a à l’entreprise. « Je te laisse fouiller dans le réfrigérateur si tu peux trouver de quoi faire ta carbonara et je vais voir ça, d’accord ? » Je dépose un énième baiser sur son épaule cette fois-ci et cherche sur l’étagère mes dossiers en cours. C’est bien l’une des rares choses que Solange ne s’est pas permise de toucher. C’est toujours en place. Je passe le premier en revue et m’arrête sur des croquis qui n’étaient pas là auparavant. « Tu as repris à dessiner ? » C’est la surprise. Je ne m’attendais pas à ça, encore moins à ce qu’elle ait reprit des croquis de ce style et surtout pas au fait qu’elle complète mes dossiers. Je me rapproche de l’îlot central, pose le tout dessus et tourne les pages, en m’attardant sur les rajouts. « Tu ne voudrais pas venir travailler avec nous ? Je sais bien qu’avec la grossesse, tu as besoin de te reposer, mais tu pourrais venir parfois. Ce que tu fais, c’est… C’est vraiment bon. Je suis sûr que ça pourrait plaire aux clients, Mao. » dis-je, en relevant la tête vers Mao. Ce potentiel, c’est tellement dommage de ne pas en faire profiter. Elle a du talent, je l’ai toujours pensé.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 3:09

« Elle a appelé, oui. Lorsque la décision sera prononcée, tu couperas les ponts avec elle ? » tu ne sais même pas pourquoi tu as posé la question, tu savais très bien que c'était elle, qui avait appelé, tu le savais parce qu'elle ne lâchait pas l'affaire jamais. tu ne l'avais jamais vu baisser les bras, abandonner. en vingt-et-un ans, ça ne s'était jamais produit. « je ne veux plus rien avoir à faire avec cette femme. » c'est assez clair, assez violent même, pourtant, ton ton est plutôt calme, plutôt doux. ce n'est pas contre Eneko, que tu es énervée, c'est contre cette femme qui a failli détruire ta vie, cette femme qui a voulu tout contrôler, qui a voulu que tu avortes, que tu quittes Eneko, que tu rentres docilement à la maison. tu ne peux plus l'accepter dans ta vie à moins ... à moins qu'elle ne s'excuse peut-être parce que tu n'es pas rancunière, même s'il te faudra un certain temps, oui, il te faudra du temps. « Moi aussi je t’aime. Je ferai ce qu’il faudra, je ferai tout ce qu’il pour être à la hauteur, pour bien faire. » tu le sais, tu en aies convaincu, qu'il fera ce qu'il faut, pour que tout fonctionne à la perfection. ça te rassure, énormément. « Oh, bien sûr, mais ce n’est pas bien grave. J’inviterai Sebastian et on se fera des assiettes fabuleuses. Il invitera par la même occasion quelques amies à lui pendant que le petit dormira et je me ferai offrir un massage gratuit parce que le père que je suis l’aura mérité. » tu lèves les yeux au ciel. bien sûr oui, d'autres femmes que toi qui le toucheraient. même en rêve tu laisserais une chose pareille se produire. tu le pousses doucement, et tu tombes sur lui pendant qu'il remet une mèche de tes cheveux en place. « Est-ce une invitation à goûter ta carbonara ou une pour me faire empoisonner ? » tu ris, doucement. « ça ne dépend que de toi, s'il y a une seule femme qui ose te toucher plus que de raison, il est fort probable que je vous invite tous deux à manger et que vous n'en sortiez pas vivant. » que tu affirmes, le sourire aux lèvres, en riant. il se soulève doucement et tu te retrouves rapidement dans la cuisine, sur l'îlot. Non, je n’y ai pas touché, je… Je te laisse fouiller dans le réfrigérateur si tu peux trouver de quoi faire ta carbonara et je vais voir ça, d’accord ? » tu hoches la tête alors qu'il vient embrasser ton épaule, tu descends de ton trône et tu commences à préparer. tu fais bouillir l'eau des pâtes, tu sors des lardons, tout ce qu'il te faut que tu places un peu partout autour de la plaque. « Tu as repris à dessiner ? » tu en avais envie, simplement, de reprendre un crayon et de dessiner. « je ... oui, j'en avais envie alors ... alors j'ai dessiné. » que tu conclus simplement en tournant ton regard vers lui, lui qui semble absorbé parce qu'il voit. ça lui plaît ? t'en sais trop rien. « Tu ne voudrais pas venir travailler avec nous ? Je sais bien qu’avec la grossesse, tu as besoin de te reposer, mais tu pourrais venir parfois. Ce que tu fais, c’est… C’est vraiment bon. Je suis sûr que ça pourrait plaire aux clients, Mao. » tu souris de plus belle, en remuant la crème fraîche que tu as déposé sur les lardons. « ce n'est pas toi qui m'a dit qu'il fallait que je rembourse mes dettes ? » que tu commences par dire. « ça me ferait plaisir, vraiment, puis ça me touche ce que tu dis. j'ai envie de m'impliquer, de retrouver le goût du dessin qui est juste là, au bout de mes doigts et qui n'attend que ça. ça doit faire ... deux semaines que je n'arrête pas de dessiner. » tu lui avoues finalement en plongeant les pâtes dans l'eau bouillante. entre temps, tu sors deux assiettes que tu poses sur l'îlot en face des chaises, délicatement, tu sors également les couverts alors que t'es là, dans cette cuisine en lingerie fine. ça ne te dérange pas, de te balader comme ça, devant Eneko. de temps en temps, ton regard se perd sur ton ventre arrondi. « mais je ne veux pas de traitement de faveur Eneko, je veux être sur la même marche que les choses, c'est pas parce que je suis la femme du patron qu'il me faut un traitement de faveur tu vois, déjà qu'il va certainement avoir des rumeurs comme quoi je suis là parce que je couche avec le patron ... » tu souris doucement, oui, tu couches avec le patron, déjà stagiaire, tu couchais avec le patron. ton Eneko. ton mari dans quelques jours.

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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 14:22

Là-dessus, elle n’a aucun souci à se faire, je ne risque pas de laisser une autre femme me toucher. La seule femme qui peut poser ses mains sur moi comme Maona le fait, c’est elle. Durant les quatre jours où j’étais sur Paris, j’ai essayé d’y voir plus clair, je me suis demandé si le mieux n’était pas qu’on arrête tout simplement de se déchirer et sur le moment, je n’ai pas trouvé une réponse, je suis rentré avec mes questions, mais cette semaine sans elle a été éprouvante. L’inquiétude mêlée au manque. J’ai compris que peu importe ce que je ferai, peu importe ce que je disais, peu importe les difficultés dans notre couple, je n’arriverai pas à me passer d’elle, de tout ce qu’elle dégage, de son fameux coup de crayon, aussi. Ses croquis donnent des idées. Ils ont été travaillés. « J’ai vu ça, mais je ne pensais pas que tu avais repris ce genre de dessins. » Encore moins qu’elle aurait travaillé sur mes dossiers en cours. J’en ai délaissé certains, me suis concentré sur ma vie personnelle. Je n’aurais certainement pas dû… Mais je n’arrivais pas à me concentrer pleinement. Je perds de vue les croquis et passe derrière Maona, l’encercle de mes bras en observant ce qu’elle fait. Je lui fais pleinement confiance, la cuisine n’est vraiment pas mon fort. « Ca me fait plaisir d’entendre ça. » J’étais inquiet. Je ne savais pas ce qu’elle allait faire de son avenir, rester dans l’appartement tous les jours, regarder la télévision, appeler ses amis pour se tenir compagnie, ce n’est pas une vie. Du moins, ce n’est pas comme ça que je la conçois. « J’aimerais que tu reprennes tes études, en alternance si tu le souhaites. Il te manquera plus qu’à trouver l’école. » Si elle ne souhaite pas de traitement de faveur, elle n’en aura pas et ça commence notamment par ça. Je n’embauche généralement pas des personnes sans diplôme. J’ai besoin de faire confiance aux gens qui m’entourent, aux architectes qui travaillent avec moi. Si Maona n’avait pas été ma femme, je ne l’aurais jamais prise dans l’entreprise sans aucun bagage. Je me connais assez bien pour savoir que son curriculum vitae aurait terminé à la poubelle juste après lui avoir envoyé une lettre négative. Ca s’est déjà passé de cette manière. « Si tu souhaites que tes collègues t’apprécient, autant faire les choses correctement. Tu pourras être formée par des personnes compétentes, qui ont de l’expérience, en même temps que d’apprendre la théorie dans une école. J’aimerais que tu aies un bagage solide, que tu sois fière de toi, que tu te dises que tu n’es pas seulement entrée parce que nous avons un lien très fort, tous les deux, mais plutôt parce que tu as ce qu’il faut, que tu t’es donnée les moyens pour y arriver. Il faut que tu te reprennes et ça commence par là. » Je crois en elle, en ce qu’elle sait faire. Gaël pourra la prendre à sa charge pour éviter que je lui fasse tout passer. Il sera objectif, il saura la former à la perfection. Et si ce n’est pas lui, puisqu’il est bien occupé en ce moment avec l’entreprise à Bayonne, eh bien ce sera quelqu’un d’autre de tout aussi performant, qui saura la corriger. J’ai déjà quelques noms en tête. « Qu’est-ce que tu en penses ? » demandé-je, en déposant un baiser au creux de son cou. Je prends une bouteille d’eau fraiche dans le réfrigérateur et verse l’eau dans les verres, non sans la perdre des yeux.


Dernière édition par Eneko Deribay le Dim 1 Mai - 14:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 14:37

« J’ai vu ça, mais je ne pensais pas que tu avais repris ce genre de dessins. » il vient doucement derrière toi, t'encercle de ses bras, et tu souris, bêtement, parce que t'es bien là, dans ses bras, contre lui, tu l'aimes, plus que tout. « je ... j'ai commencé par des paysages, puis je n'ai pas pu m'empêcher de dessiner des petites cabanes, des bâtiments, des brasseries et ... et voilà, forcément, il fallait que je fasses quelque chose j'ai vu tes dossiers, qui étaient à l'abandon et je me suis dis pourquoi pas.  » que tu lances finalement en restant concentrée sur ta préparation que tu ne veux absolument pas louper, il ne le faut pas. tu veux qu'il soit fier de toi, peu importe ce que tu entreprends. « Ca me fait plaisir d’entendre ça. J’aimerais que tu reprennes tes études, en alternance si tu le souhaites. Il te manquera plus qu’à trouver l’école. » tu ne sais pas réellement quoi penser ... alors tu ne réfléchis pas trop longtemps pour finalement lui formuler. « déjà, te faire plaisir est une de mes priorités mon ange ensuite ... ensuite, j'ai peur qu'avec ma grossesse ce soit compliqué auprès de l'école, mais je tenterai, de retourner à celle où j'étais. mes professeurs m'aimaient beaucoup, si je leur explique la situation, si j'ai en plus l'alternance, je ne pense pas qu'ils me refusent de reprendre là où j'en étais puis ... puis si jamais je ne peux plus vraiment me déplacer, je pourrai toujours travailler d'ici, histoire de ne pas prendre de retard. » finalement, oui, ça te semble une bonne idée. tu t'écartes du feu, tu égouttes les pâtes que tu viens servir, avant de venir déposer la sauce par dessus. niveau odeur, c'est parfait, ça sent plus que bon, tu espères que le goût suivra.  « Si tu souhaites que tes collègues t’apprécient, autant faire les choses correctement. Tu pourras être formée par des personnes compétentes, qui ont de l’expérience, en même temps que d’apprendre la théorie dans une école. J’aimerais que tu aies un bagage solide, que tu sois fière de toi, que tu te dises que tu n’es pas seulement entrée parce que nous avons un lien très fort, tous les deux, mais plutôt parce que tu as ce qu’il faut, que tu t’es donnée les moyens pour y arriver. Il faut que tu te reprennes et ça commence par là.  Qu’est-ce que tu en penses ? » tu hoches la tête, tu te retournes captures ses lèvres, tendrement. « je pense que tu as raison, il me faut un diplôme de toute manière, il faut que j'ai quelque chose parce que j'en ai besoin et envie, alors ... alors j'appellerai mon école demain ... puis tu sais, si jamais ils me reprennent, je pense que ça fera un plus dans mon camp pour l'audience. » que tu rajoutes, oui, si tu reprends tes études, il n'y a pas de raison qu'on te mette réellement sous tutelle si tu retrouves le cours de ta vie normalement. « je te suis, je te suis dans tes idées, faisons ça, quand ça sera terminé tout ça, quand je serai enfin tranquille, quand je pourrai me poser et sortir de cet appartement, je reprends tout ce que j'ai laissé sur le tapis, je reprends ma vie. » que tu souffles doucement contre ses lèvres avant de le prendre par la main pour qu'il s'assoit. « maintenant, tu vas devoir goûter mon plat, et ... il faut qu'on se dépêche pour ne pas être en retard il faut encore que je m'habille d'ailleurs. » tu souris, malicieusement avant de t'asseoir et prendre une première bouchée. Bon sang, tu as réussi. t'as le sourire aux lèvres, un énorme sourire de fierté.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 16:17

« Tu as bien fait. » C’est une bonne initiative. Elle peut jeter un œil quand elle veut dans mes dossiers, tenter tout ce qui lui fait plaisir. Si ça ne passe pas, on pourra retravailler dessus. C’est comme ça qu’elle pourra apprendre, en essayant, en refaisant s’il y a des imperfections. Au fil des années, Maona va se perfectionner. « Il faudrait que tu te trouves une signature discrète qu’on pourrait ajouter sur tes créations validées. Nous sommes des prétentieux dans la boîte. » Dans tout ce que nous faisons, il y a une petite marque. Tout le monde peut deviner d’où ça vient si encore on prêtait attention aux détails. C’est trop discret pour être vu d’un simple coup d’œil. « C’est surtout pour différencier les vrais du faux. » L’an dernier, nous avons fait une collection d’un style ancien. C’était des meubles qui ont été mis en vitrine dans une petite boutique. Ils se sont vendus tellement vite que peu après, une autre boutique affichait les mêmes, de moins bonne qualité. « Très bien, ça me va, c’est parfait, tant que tu reprends tes études, ça me convient. Et si vraiment ils n’acceptent pas, on trouvera une autre solution. Préparer l’examen en candidat libre, par exemple. » C’est nettement plus difficile, surtout qu’elle n’a pas les cours, mais si ses professeurs l’aiment beaucoup et que le refus tient d’une personne plus haut gradé, ils pourront lui envoyer des copies afin qu’elle puisse réviser. Cette nouvelle évolution montre bien qu’elle va mieux, qu’elle relève la tête. Elle est en train de guérir. Maona est encore fragile, elle l’a toujours été, mais avec les bonnes personnes autour d’elle, elle peut s’en sortir, elle peut aussi gagner de l’indépendance. Il y a encore peu de temps, elle souhaitait participer aux courses en payant, mais là, elle pourra le faire, avec l’argent qu’elle aura gagné. De toute façon je refuse qu’elle emprunte de nouveau à ses parents, ce serait leur devoir des comptes. Je n’ai rien contre son père, mais Solange peut mettre son grain de sel dans l’histoire. « C’est une bonne chose. Tu en parleras à l’avocat ce soir et s’ils te reprennent, ce serait bien d’avoir une trace écrite. Ils aiment ça, les documents officiels. » Je suis fier de ce qu’elle dit. Elle semble en avoir réellement envie, elle n’a pas l’air de se forcer. Je lui rends son baiser et m’assois ensuite face à l’assiette, face au plat dont l’odeur me plait déjà. Ca sent bon. Ca n’a rien à voir avec ce que je prépare moi. A en voir son sourire, c’est réussi, alors j’engouffre une bouchée à mon tour, goûte à sa préparation, affichant un sourire à mon tour. C’est bon. Même très bon. « Bientôt tu vas devenir la femme parfaite, si tu commences à cuisiner comme ça. J’aime ce que tu as fait. » soufflé-je, parce qu’elle a besoin de l’entendre, de savoir ce que j’en pense pour se donner confiance, pour prendre de l’assurance, relever le niveau de Solange qui n’a eu de cesse de l’humilier, de la prendre comme une petite fille incapable de se débrouiller sans elle. Elle serait bien surprise de nous voir au quotidien. Nos plats se terminent rapidement. J’avais faim. Je m’étais contenté du morceau de pain dans l’avion. « Je te laisse t’habiller, même si… » Même si cette tenue me plaît, même si je prends plaisir à laisser mes yeux se balader sur son corps dans cette fine lingerie. Je dépose un baiser sur sa tempe et saisis les assiettes vides. « Ne mets pas de robe, de jupe. » Pour moi, oui, ça va, mais la dernière fois que mon avocat est passé, c’était à l’entreprise. Il s’est déplacé parce qu’il avait rendez-vous dans les coins et que c’était plus simple que de retourner dans son cabinet. Je l’ai vu en train de reluquer mon assistante qui portait une robe ce jour-là. Si je n’avais pas repris la parole, il ne se serait pas gêné pour continuer. Ca ne lui retire pas les compétences qu’il a.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 16:39

« Tu as bien fait. Il faudrait que tu te trouves une signature discrète qu’on pourrait ajouter sur tes créations validées. Nous sommes des prétentieux dans la boîte. C’est surtout pour différencier les vrais du faux. » une signature, tu y penseras à l'occasion, même si tu sais que pour le moment, tu ne vas pas pouvoir gravir les échelons aussi vite alors tu y réfléchiras, quand tu auras le temps mais surtout et avant l'inspiration pour que ce soit quelque chose d'assez simple, sobre, qui passe inaperçu aux yeux du commun des mortels. « j'y penserai alors. » que tu souffles doucement en prenant place et en mangeant en même temps que lui. « Très bien, ça me va, c’est parfait, tant que tu reprends tes études, ça me convient. Et si vraiment ils n’acceptent pas, on trouvera une autre solution. Préparer l’examen en candidat libre, par exemple. C’est une bonne chose. Tu en parleras à l’avocat ce soir et s’ils te reprennent, ce serait bien d’avoir une trace écrite. Ils aiment ça, les documents officiels. » oui, tu en as envie, de prouver que tu es capable, que tu es responsable. tu as des coups de mou, il t'arrive de ne pas réussir à garder la tête hors de l'eau, tu le sais, que ça recommenceras, tu le sais, que tu auras du mal à garder le cap, mais tu sais aussi qu'il sera là pour t'accompagner Eneko, tu sais qu'il sera là pour te soutenir. tu ne lui cacheras rien, aucune de tes pensées, aucune de ces choses qui pourraient te faire sombrer de nouveau. non, il a besoin d'être au courant, d'avoir toutes les données pour t'aider, au mieux; tu le sais, maintenant, tu comprends maintenant, tu vas y arriver. pour toi, pour lui, et pour le petit être. « oui, je lui en parlerai » tu as un peu peur, finalement, des questions qu'il va te poser, parce que tu vas devoir tout lui dire n'est-ce pas ? En passant par les phases les plus compliquées telle que l'alcool. tu as du mal, à parler de ton alcoolisme. énormément. « Bientôt tu vas devenir la femme parfaite, si tu commences à cuisiner comme ça. J’aime ce que tu as fait. » qu'il finit par dire une fois qu'il a goûter au plat. tu lèves les épaules et lui lance un regard équivoque. tu es sûre de toi, là maintenant. « nous savons tous les deux, que je suis déjà la femme parfaite. » tu hausses les sourcils et tu termines ton plat, en même temps que lui, qui a tout mangé. ce n'était pas un compliment pour un compliment, il y pensait réellement. t'es heureuse. « Je te laisse t’habiller, même si… Ne mets pas de robe, de jupe. » ah oui ? tu hoches la tête, coopérative, tu te lèves une fois qu'il a embrassé ta tempe et tu files vers la salle de bain. « j'ai le droit de me maquiller quand même ? » que tu cries à travers l'appartement, plus pour l'embêter qu'autre chose puisque tu viens tout juste de terminer ton maquillage, surtout ton teint bien trop blafard, tu manques de soleil. c'est normal, à rester enfermée. tu termines le tout, tu files dans la chambre pour enfiler un jean, slim, un petit top, une veste par dessus, tu optes pour des talons. ça te fait du bien, de retrouver tes vêtements, tes affaires, tu reviens vite fait dans le salon et il est là, prêt à partir. « je suis prête ! » que tu lui lances en tournant sur toi-même, tu t'arrêtes, tu l'observes, lui souris, pendant qu'il enfile son manteau et que vous partez de l'appartement. tu ne prends pas ton téléphone, tu n'en as pas besoin. une fois la voiture en route, tu demandes : « je ... je vais devoir tout lui dire ? vraiment tout ? » tu as peur, peur de craquer, peur de t'emmêler mais surtout très peur d'être jugée. certes, c'est son métier mais ... t'en sais trop rien. « pourquoi tu m'as dis de ne pas mettre de robe, ou de jupe d'ailleurs ? » que tu rajoutes en questionnement en posant une main sur ton ventre. tu as mis un top plutôt serré, ce qui fait qu'on le voit, le petit ventre arrondi, espiègle, tu n'en as pas honte.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 19:57

« Tout à fait. » Ce sont ses petites imperfections qui la rendent parfaite à mes yeux. Je crois que même le fait qu’elle ne sache pas cuisiner tant que ça me plaît. Ses petites failles la rendent attachante. Si c’était une femme modèle, qui se contentait d’être toujours d’accord avec ce que je disais, si elle ne faisait aucun écart, au point d’en agacer tout son voisinage, je m’ennuierais. Oui, c’est ça. La vie est semée d’embûches, elle est parfois mal foutue, souvent, mais il faut tout de même en profiter, tenter des choses, faire certaines folies, ne pas se rendre malade pour des choses à qui l’ont donnent trop d’importance. Notre différence d’âge pour bien des gens. Oh que j’aimerais pouvoir me dire ça tous les jours et passer sur des broutilles qui prennent trop d’ampleur, prendre le recul nécessaire au lieu de foncer dans le tas tête baissée. « J’ai mon avis sur la question, tu le veux ? » que je réponds, en rangeant les assiettes dans le lave-vaisselle, ainsi que les couverts. Je laisse les deux verres sur l’îlot, au cas où nous en aurions besoin. Alors que Maona revient, j’enfile mon manteau, récupère mes clés sur la table basse et vérifie que j’ai tout ce qu’il faut dans mes poches : mon téléphone portable et mon portefeuille, sans la perdre de vue. Elle tourne sur elle-même et je m’avance aussitôt en posant mes mains sur sa taille. « Tu es très bien comme ça. » dis-je, en glissant ma main sous son top, pour caresser son petit ventre, mais aussi son nombril. Sa main emprisonnée dans la mienne, nous quittons l’appartement et prenons place dans la voiture. « Oui, tout. Les choses essentielles qui sont contre toi, tout en ramenant un point positif vers toi. L’alcool, mais ton arrêt depuis le centre. Tes études, mais que tu les recontactes demain pour reprendre là où tu t’es arrêtée. Le fait que tu sois enceinte, mais que tu es en couple et qu’en plus de pouvoir vous assurer financièrement, je suis là auprès de vous deux. » Je me remémore les dires de Solange, passe tout en détails dans ma tête pour ne rien oublier. « Il y a Cameron aussi. Mais ça… » Ce n’est pas elle la fautive. Qu’est-ce que pourra bien dire Solange sur lui ? Qu’il est en danger, que je ne peux la protéger ? Qu’elle ne peut se protéger contre lui ? Je doute que ce soit un argument valable : le responsable, ce n’est ni elle ni moi, c’est Cameron. « Je ne pense pas qu’elle puisse s’en servir contre toi, ce n’est pas de ton fait, mais tu peux lui en parler. » Autant que l’avocat ait connaissance de la totalité du dossier. « Qu’est-ce qu’elle pourrait bien utiliser d’autre contre toi ? Ah, les deux-milles euros. Ecoute, je les avancerai, vraiment. Si elle s’en est rendu compte, les choses risquent de se compliquer. » C’est une sacrée somme, mais je crains que ce soit un élément qui fasse pencher la balance. Il vaut mieux régler ça rapidement. « Est-ce qu’il y a autre chose ? » Je pose ma main sur la sienne, furtivement, puisque je suis obligé de la reposer sur le volant pour prendre à droite. Je me gare en bas du bâtiment et dépose un baiser sur l’épaule de Maona. « Quant à l’avocat… C’est parce qu’il aime les jolies femmes. Parce que tu es plus que ça. » Elle n’est pas jolie, elle est belle, sexy, jeune. « Tout va bien se passer. » Je lui caresse son visage, perds mes doigts dans sa chevelure. Aujourd’hui est un rendez-vous pour elle, pour que quelqu’un puisse la défendre.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 20:33

« J’ai mon avis sur la question, tu le veux ? » tu secoues la tête, devant le miroir, non tu sais très bien ce qu'il pense de tout ça, tu sais très bien qu'il t'aime et qu'il t'aime surtout sans maquillage, enfin, au naturel, même si tu sais que lorsque tu te maquilles il n'est pas non plus totalement contre. tu finis par le rejoindre et main dans la main vous rejoignez la voiture. tu sens le stresse monter, doucement, tu sens la panique, s'emparer de toi. « Oui, tout. Les choses essentielles qui sont contre toi, tout en ramenant un point positif vers toi. L’alcool, mais ton arrêt depuis le centre. Tes études, mais que tu les recontactes demain pour reprendre là où tu t’es arrêtée. Le fait que tu sois enceinte, mais que tu es en couple et qu’en plus de pouvoir vous assurer financièrement, je suis là auprès de vous deux. » tu prends note dans ta tête, puis de toute manière il est là, il sera là Eneko. tu sais que si tu oublies quelque chose, il saura le rajouter. il saura compléter tes dires. « Il y a Cameron aussi. Mais ça… » tu l'observes tu viens poser ta main sur sa cuisse. Cameron, rien qu'entendre de prénom te donne froid dans le dos. « Je ne pense pas qu’elle puisse s’en servir contre toi, ce n’est pas de ton fait, mais tu peux lui en parler. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien utiliser d’autre contre toi ? Ah, les deux-milles euros. Ecoute, je les avancerai, vraiment. Si elle s’en est rendu compte, les choses risquent de se compliquer. Est-ce qu’il y a autre chose ? » tu secoues la tête doucement en haussant les épaules. « j'en sais rien Eneko, j'ai peur qu'elle ait des témoignages des infirmières du centre par exemple je ... je n'étais pas la meilleure patiente tu sais. » vous n'en aviez jamais réellement parlé de ces deux semaines que tu avais passé là-bas, mais tu avais été atroce, tu faisais crise sur crise. ce n'était réellement pas beau à voir. « quand à l'argent, elle n'a pas vraiment de preuve que ce ne soit moi tu sais, il n'y a pas d'effraction, rien du tout et je pense que je peux m'arranger avec mon père, pour qu'il dise que ce soit lui. » pourquoi pas, peut-être qu'il te protégera, t'en sais trop rien. « Quant à l’avocat… C’est parce qu’il aime les jolies femmes. Parce que tu es plus que ça. Tout va bien se passer. » tu lui souris, tendrement, alors que vous vous garez. tu sors, avec lui, et vous entrez dans l'établissement. tu laisses Eneko parler, après tout, c'est lui qui a pris rendez-vous, et c'est lui qui connait le nom de l'avocat. « Monsieur Deribay, Mademoiselle Chatelain, c'est un plaisir de vous rencontrer, je vous en pries, entrez dans mon bureau. » tu le suis, doucement, vous entrez, tu t'installes sur une chaise, aux côtés d'Eneko. tu sors la convocation, que tu fais doucement glisser sur le bureau. « j'ai besoin d'aide, pour ne pas finir sous tutelle » que tu dis alors. « Racontez-moi. » qu'il dit en prenant le bout de papier et en lisant en diagonal. « ma mère, elle me considère inapte à m'occuper de moi-même et compte me mettre sous tutelle. Je suis alcoolique, mais je suis passée dans un centre, et je ne bois plus depuis que j'en suis sortie. j'ai aussi arrêté mes études, notamment à cause de l'alcool, mais j'ai pour projet de les reprendre, et ... et je suis enceinte. » que tu rajoutes en posant ta main sur ton ventre. « mais je l'assume complètement, je ne suis pas toute seule. »
que tu rajoutes en tournant ton regard vers Eneko.

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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 21:32

« Ca fait plusieurs semaines. Tu n’as pas touché une goutte d’alcool depuis ton départ du centre. » J’essaie de rester optimiste, de penser au fait que Solange ne gagnera pas, que même avec des propos recueilli, elle ne s’en sortira pas. Peu importe l’issue au final, ça ne lui sera pas favorable. « Les témoignages seront ce qu’ils sont, mais ils ne sont plus d’actualité. » Il n’y a eu aucun suivi derrière, ils ne peuvent pas dire si oui ou non, Maona va mieux ou s’est enfoncée. Ils sont seulement bon à donner des détails de quand ils l’ont connus et à mes yeux, ça ne suffit pas à prendre une décision. « Et quand bien même elle en aurait… Quand bien même ce serait suffisant pour te mettre sous tutelle. Je te rappelle que d’ici quelques jours, nous serons mariés. » Mais je ne suis pas la justice, je ne prendrai pas la décision, alors j’ai conscience qu’il faut tout de même garder la mauvaise hypothèse dans un coin de ma tête. « Il faut que tu contactes ton père. Tu lui expliques la situation… Ou je pourrais le faire si tu crains que Solange finisse par comprendre. Les deux solutions me vont, mais il faut que tu l’appelles. » Son père est un homme respectable, que j’apprécie beaucoup. Il est là pour Maona dans les pires moments, il ne la laissera pas. Il doit se laisser bouffer par sa femme, chose qu’il ne mérite pas. « Tu comptes lui parler du mariage ? » Elle y tient. Je doute que ça lui fasse plaisir qu’il soit absent, qu’il ne soit même pas au courant de ce qui se trame. J’ignore si le tenir loin de tout ça est une bonne ou mauvaise option.

Je salue l’avocat d’un signe de tête et le suis en serrant avec tendresse la main de Mao qui prend la parole. Elle commence à résumer la situation délicate. Je ne la coupe pas, la laisse s’exprimer, jusqu’à ce qu’elle me tende une perche. Je lui adresse un sourire qui se veut rassurant et prends la parole à mon tour : « Nous nous fréquentions lorsqu’elle a sombré. On venait d’apprendre que nous avions la même mère en commun. Maona a été adopté, mais elle n’était au courant de rien. » Je mets cet élément dans ses mains, le raconte pour qu’il comprenne mieux le pourquoi l’alcool lui a fait de l’œil, tout en ajoutant ce fameux détail que nous avons appris au centre, qui a une importance capitale. « Imaginez le choc que ça a été en prenant en pleine figure l’anormalité de la situation. Elle a vu l’alcool comme une échappatoire. » Je presse sa main dans la mienne, caresse avec tendresse sa paume. « Je la vois au fil des jours, je vis avec Maona. Elle ne boit plus aucune goutte d’alcool, elle prend soin d’elle, de notre bébé. Evidemment, elle est passée par une période difficile, mais elle s’en sort très bien. Mao va reprendre ses études, ses projets, elle souhaite s’en sortir. Avec sa mère qui souhaite l’emprisonner, elle ne risque pas d’aller bien loin. » Je prends une pause, l’observe prendre des notes de tout ce que nous sommes en train de lui dire, puis me tourne vers Mao. « Raconte-lui ce qui s’est passé ces derniers jours. » Sa fugue, Solange n’hésitera pas à s’en servir, à l’utiliser contre elle.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 21:55

« Nous nous fréquentions lorsqu’elle a sombré. On venait d’apprendre que nous avions la même mère en commun. Maona a été adopté, mais elle n’était au courant de rien. » sa main dans la tienne, tu tiens le coup, tu tiens le choc, tu tiens face devant les confidences qui remuent un peu trop de souvenirs en toi. le fait que pendant un moment, tu pensais désirer ton frère surtout, mais qu'il n'en était rien finalement. « Imaginez le choc que ça a été en prenant en pleine figure l’anormalité de la situation. Elle a vu l’alcool comme une échappatoire. » tu baisses les yeux, une très mauvais échappatoire. t'es descendue, dans l'enfer, dans un endroit où tu n'aurais jamais du mettre les pieds. le pire dans cette histoire, c'est que tu as conscience du fait que tu es toujours fragilisée, que tu es toujours apte à retomber dans l'alcool, à n'importe quel moment. « Je la vois au fil des jours, je vis avec Maona. Elle ne boit plus aucune goutte d’alcool, elle prend soin d’elle, de notre bébé. Evidemment, elle est passée par une période difficile, mais elle s’en sort très bien. Mao va reprendre ses études, ses projets, elle souhaite s’en sortir. Avec sa mère qui souhaite l’emprisonner, elle ne risque pas d’aller bien loin.  Raconte-lui ce qui s’est passé ces derniers jours. » il tourne son regard vers toi, presse ta main, doucement pour que tu prennes la parole. tu regardes l'avocat, un instant, il lève les yeux vers toi, un sourire sur les lèvres, un sourire pour t'encourager à continuer,  prendre la suite, à parler. « je ... quand j'ai reçu cette convocation, j'ai paniqué et j'ai été blessée que ma mère me fasse une chose pareille. On en a parlé avec Eneko, et j'ai pris la décision d'aller lui parler pour qu'on trouve un terrain d'entente, pour qu'elle se rende compte que j'allais mieux mais ... mais elle ne voulait pas entendre raison. » que tu souffles, tu respires doucement alors que tu revis chaque moment.   « Elle était butée, et moi, je ne voulais pas abandonner ma vie, elle a alors commencé à menacer Eneko. » ta voix se brise doucement alors tu reprends ta respiration avant de continuer, tu sers sa main, précieusement.   « Il ... son beau-père, Cameron et ma mère, ils avaient passé un sorte d'accord, quelque chose dans ce genre. si je ne m'éloignais pas d'Eneko, Cameron allait les faire souffrir, lui, et son père et je ne pouvais pas accepter cette situation. Sauf que je ne pouvais pas rester avec ma mère non plus ... j'ai profité qu'Eneko soit là, à tambouriner à la porte pour fuir. J'ai volé de l'argent, dans leur coffre et j'ai pris la fuite. je n'avais pas d'autres choix, je suis allée à l'aéroport et j'ai décollé pour Lyon. » que tu ajoutes doucement. L'avocat est très attentif, autant qu'Eneko, qui n'avait pas encore eu le droit à ce récit.   « j'ai prévenu Eneko, que je partais, loin, et qu'il ne fallait pas qu'il retourne chez Solange, notre mère, qu'il ne fallait pas non plus qu'il me cherche. alors je me suis trouvée un hôtel, que je connaissais bien pour y être allée avec lui et j'y suis restée une semaine ... une semaine à être harcelée par ma mère. et il n'a fallu qu'une semaine pour qu'Eneko me retrouve et ... et me ramène ici, aujourd'hui. » tu marques une pause, tu reprends ta respiration, doucement, tu te détends aussi, légèrement avant de fixer l'avocat. « vous allez m'aider ? » que tu lui demandes les yeux pétillants d'émotions par le récapitulatif de ta vie.

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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 23:25

Le récit est repris, je me revois encore dans cette voiture en train d’attendre Maona, pour finalement repartir sans elle, sans savoir qu’elle avait déjà fugué. Solange ne m’aurait pas contacté de son propre plein gré, pas avant d’avoir fait toute la ville pour la trouver de ses propres moyens. Elle m’a contacté juste après et j’étais déjà au courant de sa fugue, par Maona elle-même. Un message qui m’a fait froid dans le dos, un message que je n’ai pas compris. Sebastian m’a soutenu durant ces jours où j’ai paniqué, littéralement. Elle continue et je prends note de tout ce qui s’est passé dans sa tête pendant qu’elle était chez sa mère. J’ai eu quelques précisions, mais c’était décousu. Je presse de nouveau sa main, en posant mon regard sur l’homme qui a les yeux baissés sur son cahier de notes. C’est brouillon, je crains qu’il y ait des détails qu’il n’ait pas compris, mais il s’arrête et pose ses mains sur le bureau. « Eh bien. Voilà une histoire bien compliquée. » Oh ça oui. L’entendre, l’expliquer, c’est déjà compliqué, mais le vivre, ça l’est encore plus. Maona est prête à reprendre sa vie, mais cette nouvelle procédure est en train de la détruire, la fragiliser encore un peu plus. Solange souhaite garder le contrôle sur sa vie, prendre des décisions pour sa fille, pas toujours les bonnes. Je veux bien croire qu’elle pense faire ça pour Maona, mais tout ce qu’elle entreprend, ça ne fait que l’enfoncer plus. La mise sous tutelle ne l’aidera pas. J’en suis convaincu. Il faut qu’il accepte de prendre ce dossier à sa charge, qu’il défende son dossier. J’ai confiance en cet homme qui a suivi mon divorce de près et qui m’aurait défendu jusqu’au bout si Anna n’avait pas signé les papiers. « Je n’ai pas pour habitude de prendre ce genre d’affaires, mais c’est tellement rocambolesque que je ne peux faire autrement. » dit-il, avec un sourire, mi-amusé, mi-rassurant. « Je vais avoir besoin de quelques précisions. Des documents officiels pourraient m’être très utiles. Comment s’est déroulé votre séjour au centre ? Pourrions-nous nous servir de votre état au moment de votre départ ? » Je plisse les yeux, interroge Maona du regard. Elle seule peut répondre à cette question. J’ai seulement été présent au moment où son père m’a contacté pour annoncer son adoption. Je suis parti avant d’avoir aperçu le formulaire de sortie. Son père l’a prise à sa charge ensuite et peut-être pourrait-il être un témoin clé du début de sa guérison. Le seul document officiel que nous pouvons donner pour justifier sa reprise en main, ce serait celui de son école qui confirmera qu’elle a bien pris contact avec eux et qu’elle reprend ses études. Je doute que signer un papier concernant son implication à l’entreprise leur paraisse bien objectif. Des photos des placards pour affirmer qu’il n’y a aucune bouteille d’alcool dedans ne servira à rien non plus. Ce n’est pas une preuve solide qui pourrait justifier le manque d’alcool dans son organisme. Une prise de sang, en sachant que l’alcool peut mettre jusqu’à sept heures pour être éliminé, ce n’est pas assez non plus.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyDim 1 Mai - 23:42

« Eh bien. Voilà une histoire bien compliquée. » C'était bien le moins que l'on puisse dire. ton histoire avait pourtant si bien commencée pour finir de cette manière, ballottée de droite à gauche, sans savoir qui tu es vraiment, savoir ce que tu dois faire, sans avoir où aller réellement. tu ne sais pas encore où tu vas aller, tu sais seulement ce que tu aimerais avoir, là où tu aimerais aller, là où tu as envie d'aller, mais c'est encore bien vague, bien vaste. tu hoches alors la tête pendant que tu sens toujours la pression de la main d'Eneko dans la tienne. « Je n’ai pas pour habitude de prendre ce genre d’affaires, mais c’est tellement rocambolesque que je ne peux faire autrement. Je vais avoir besoin de quelques précisions. Des documents officiels pourraient m’être très utiles. Comment s’est déroulé votre séjour au centre ? Pourrions-nous nous servir de votre état au moment de votre départ ? » tu réfléchis, tu essaies de réfléchir. Ton séjour au centre était un désastre. tu n'avais pas envie d'être là-bas et le manque était bien trop important pour que tu arrives à te retrouver, à te faire une idée, à te plonger dans quelque chose. « mon séjour a été compliqué, je ne vous le cache pas, après ... c'est normal, le manque faisait partie de la maladie par contre, je pense que mon père peut signer quelque chose, un papier officiel indiquant que c'est moi qui est voulu entrer dans ce centre, pour me faire soigner.  » oui, tu as demandé à être "internée" en quelques sortes. « ça serait une très bonne chose, oui, et à votre sortie ? » tu réfléchis, encore.   « j'ai mes relevés de compte, peut-être que ça peut être utile ? sinon .. sinon, j'ai fais quelques prises de sang après ma sortie, notamment chez mon gynécologue qui pourrait peut-être faire de même. je prends soin de moi, je prends soin du bébé, je pense qu'il peut sûrement faire un papier dans ce sens si vous pensez que ça peut être utile. » « je prendrai tout ce que vous pourrez avoir. » tu hoches la tête, de haut en bas, avant de regarder Eneko. « On va se marier. avant l'audience, je serai mariée .. vous pensez que ça peut jouer en ma faveur ? est-ce que vous pensez qu'au pire, ça pourrait être Eneko qui obtienne ma tutelle ? » que tu lui demandes, la voix un peu trop basse parce que tu as peur de la réponse, qui pourrait être négative après tout. « il faut que je me renseigne avant de vous donner la réponse.  »  Ce n'est pas un non, mais ce n'est pas un oui non plus. « je pense avoir une bonne partie des informations, je vais constituer tout ça, dès que vous avez un nouvel élément, envoyez le moi par mail surtout. tout a été dit vous pensez ? » il se tourne vers Eneko, attendant sa confirmation, tu en fais de même tout en réfléchissant, est-ce que tu as oublié quelque chose ? non, tu ne penses pas non. « de toute manière si vous pensez à quelque chose, n'hésitez pas à passer ... ou m'appeler. » qu'il rajoute, peut-être à cause du regard noir d'Eneko, tu l'a bien vu, ce dernier, ça t'a arraché un sourire d'ailleurs.

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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyLun 2 Mai - 0:45

L’entrevue touche à sa fin. J’aimerais pouvoir être présent, mais cette réponse, je l’ai déjà eue lorsque nous étions sur Lyon. Je ne pourrais pas être là. Bien qu’à présent qu’elle ait donné l’information pour notre mariage, je peux espérer le contraire, alors en le regardant dans les yeux, je l’interroge à ce sujet. « Etant donné que je serai son époux, peut-être il y a-t-il possibilité que je sois présent ? » Il acquiesce d’un signe de la tête, ça change la donne. « Je me renseigne et je vous recontacte à ce propos. » Si l’on peut au moins me faire entrer pour appuyer le fait que suis apte à prendre soin de Maona. Mon salaire suffit amplement. Avec tout ce que nous entreprenons à l’agence, mon ambition mêlée à celle de Gaël, nous ne sommes pas à plaindre. Nous n’avons certainement pas l’utilité à avoir de l’aide de ses parents, pas financièrement. Le regard de l’avocat sur Maona est un peu trop insistant, le mien se transforme peu à peu. Non, elle ne passera pas ici, pas seule. « Je pense qu’on a fait le tour. » Je ne vois rien d’autre pour le moment. Rien qui puisse être important pour le dossier, mais nous n’en avons tellement dit qu’un oubli ne m’étonnerait pas. Je me lève, le salue d’un signe de tête, refusant tout contact. Il le sait, il n’a pas pris la peine de me tendre sa main. Il ne se doute pas du pourquoi, mais il a compris que son contact, je n’en voulais pas. Je pose ma main sur le bas du dos de Maona. « Je vous remercie. » « Je vous en prie, à bientôt. » Ses honoraires, je les connais sur le bout des doigts, ce n’était pas utile de s’attarder dessus. Je pousse la porte et la referme derrière nous. D’abord, nous parcourons les mètres jusqu’à la voiture en silence, puis je me tourne vers Maona en posant mes mains sur ses épaules. « Est-ce que ça va ? » Elle en a beaucoup dit, elle a retracé tout ce qui s’est passé ces dernières semaines, d’une seule traite, parce qu’elle n’avait pas le choix que de tout raconter pour donner tous les éléments à l’avocat. Maintenant que le rendez-vous est passé, je m’inquiète à son sujet, craignant qu’elle ne tienne pas le choc. « On va rentrer, tu vas prendre un bon bain pour te détendre et tu vas te reposer, ça va te faire le plus grand bien. » Mes mains glissent jusqu’à son visage, un pouce sur son nez que j’embrasse en douceur. « J’y crois, ça va bien se passer. Les choses vont s’arranger. Il va constituer un bon dossier. » Je passe mes bras autour de ses épaules et la ramène contre moi. Je l’aime, cette petite femme. Je pourrais faire n’importe quoi pour elle, pour qu’elle se sente bien, qu’elle soit en sécurité.
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MessageSujet: Re: (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces   (Maona) Lyon, un souvenir qui laisse des traces - Page 2 EmptyLun 2 Mai - 11:09

Parler. Parler et encore parler. raconter, ce que tu as vécu, raconter, ce qu'il s'est passé, raconter tout ce qui s'est passé dans ta petite vie. ton esprit est occupé, à tout revivre, chaque moment, les plus douloureux, notamment. La perte d'Eneko, le centre, la fuite, la solitude, et le manque, oui ... le manque. le manque de tout. pendant un instant, tu as cru que tu allais perdre tout, ta vie, ton indépendance, ton homme, tes amis, ton enfant. tu pensais réellement tout perdre et là ... et là, oui ça va mieux, ça va un peu mieux parce que tu sembles entrevoir le bout du tunnel. « Est-ce que ça va ? On va rentrer, tu vas prendre un bon bain pour te détendre et tu vas te reposer, ça va te faire le plus grand bien. J’y crois, ça va bien se passer. Les choses vont s’arranger. Il va constituer un bon dossier. » tu hoches la tête avant de venir cacher ton visage dans son cou, respirant son odeur. « ça va, ne t'inquiète pas, ça va aller. j'y crois aussi, si tu as confiance en cet avocat, alors j'ai confiance aussi. » que tu lui avoues, tu trouves ses lèvres, furtivement. « je vais juste rentrer et me remettre au lit, je manque de sommeil, de beaucoup de sommeil, et je vais envoyer des messages aussi, je sais qui je veux ... comme témoin. » que tu lui souffles avant de monter dans la voiture. et le trajet se passe très rapidement, tu arrives à la maison, oui à la maison, parce que c'est un peu chez toi ici. Parce que dans quelques jours ça sera complètement chez toi. tu respires, doucement et tu files au lit parce que tu es fatiguée, réellement exténuée et que tu n'as besoin que de ça. Dormir. pour le moment.
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