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 take the pain away (rory)

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Thésée Connors
Thésée Connors
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take the pain away (rory) 160220092401223599

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statut civil : célibataire, mais pas vraiment, c'est compliqué.
adresse : maison 15, braou.
job/études : prostitué/escot-boy.
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MessageSujet: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyDim 21 Fév - 19:10

take the pain away
RORY & THESEE

Thésée claque la porte et court. Il sait qu'il regrettera cette attitude à son retour au petit matin, mais sur l'instant, il n'y pense pas. Il court. Il fait encore jour, et d'habitude, il ne sort pas avant la nuit tombée. Il aurait pu profiter de quelques heures de tranquillité, devant la télé ou dans sa chambre avec un bouquin, mais il n'aurait pas pu supporter une minute de plus dans cette maison avec celui qui faisait de sa vie un enfer permanent. De toute façon, les choses ont une fois de plus dégénéré, et il se retrouve avec une entaille le long de l'avant-bras qui pisse le sang. Il ne sent pas la douleur, pas pour le moment, trop rempli d'adrénaline. Alors il fuit sans dire un mot, claque la porte, et trace en direction du centre-ville. Il ne pense même pas à mettre un bandage autour de sa blessure. Il court.

Thésée monte la capuche de sa veste au-dessus de ses longs cheveux. Il n'a même pas eu le temps de se changer avant de sortir, d'enfiler quelque chose qui le met en valeur. Il est là avec son jean serré -c'est déjà ça au moins- et un simple t-shirt blanc sous sa veste. Il réfléchit alors qu'il s'essouffle, se demande où il va bien pouvoir traîner ce soir, n'étant pas certain d'être assez plaisant pour les yeux des clients de la boîte devant laquelle il comptait aller. Il tire la manche de sa veste pour couvrir le sang sur son bras, puis il court.

Thésée s'arrête à bout de souffle, dans une petite rue peu fréquentée. Il n'y a rien autour de lui, à part des poubelles remplies à ras-bord. Il saisit la manche de sa veste au niveau du poignet, et la remonte lentement pour laisser l'air frapper sa plaie, poussant un soupir contre la douleur. Il s'adosse contre un mur et ferme les yeux un moment. Il ne sait pas exactement comment les larmes viennent, ou à quel moment, mais il se retrouve à pleurer là, la tête appuyée contre les briques et son bras blessé serré contre son torse. Des bruits de pas le font sursauter, et Thésée ouvre les yeux d'un coup, passe une main sur son visage, essaye de dissimuler les preuves de sa détresse.
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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyLun 22 Fév - 16:08



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Numa & Rory

Encore une putain de soirée. Une putain de soirée où, chez toi, rien n’allait. Ton père qui gueule trop fort, ta mère qui dit rien, qui reste là, incapable de prononcer quoi que ce soit. T’avais envie de la gifler de lui crier de se réveiller, que son mari de toute façon, il ne changerait jamais. Tu l’avais toujours connu comme ça, ton père, du plus loin que tu t’en souviennes. Il avait toujours été violent, fou furieux quand ça lui prenait. Parfois si calme, pourtant, comme s’il faisait semblant pour amadouer sa femme, son petit monde autour de lui, tous ceux qui croyaient encore à son intégrité. Parce que devant ses potes, devant tout le monde, il disait aimer sa femme plus que tout, sa moitié qu’il l’appelait. Puis sa fille, le joyau de sa vie pour qu’il donnerait tout. Tu parles, que des belles paroles bien vite envolées, toi, tu le savais. Ce soir là encore, tu le voyais s’énerver, geindre, tu sentais qu’il avait cette envie imminente de frapper, taper sur quelqu’un, n’importe qui qui pouvait bien passer. Y’avait que ta mère et toi, comme toujours, puis t’avais pas non plus envie que ça tombe sur quelqu’un d’autre, de toute façon. C’était partie d’une histoire toute bête d’un plat mal préparé puis il était devenu fou quand sa femme lui avait répondu de faire lui-même à manger. Toi tu t’en étais pas mêlée, t’avais voulu te jeter dans ta chambre avant que ça dégénère, juste le temps de te faire pousser par terre. Puis t’étais partie presque en courant, tu pouvais plus supporter.

Tu te retrouvais tu ne sais comment dans une ruelle sombre pour aller jusqu’à un bar, il était déjà tard ce soir, et tu savais même pas qui appelait pour te rassurer. T’avais personne ou en tout cas pas grand monde. Tes potes du lycée c’était des faux, presque tous. Les vrais, comme Clément, avaient d’autres problèmes chez eux à gérer, t’avais pas envie de les déranger, de gêner, d’encombrer. Alors tu marchais, tu marchais vite dans cette ruelle, c’était trop sombre pour toi, ça te rappelait bien trop ton chez toi. Puis en plein milieu t’entends des sanglots, tu vois ce gars adossé par terre, l’air encore bien plus désespéré que toi. Tout de suite, tu sais pas quoi faire, mais t’as pas envie de le laisser là comme ça, tu ressens bien trop sa douleur. Puis tu vois son bras et tu comprends. Du moins tu crois comprendre, tu sais pas trop. Tu t’approches de lui d’un pas de louveteau, mais avec tes talons qui claquent comme toujours, t’es jamais très discrète. Tu t’abaisses à côté de lui, t’as pas peur, t’as juste envie de lui tendre la main là maintenant, de toute façon t’as peur de rien. « T’es au courant que ce genre de ruelle sombre c’est pas le meilleur antidépresseur du monde ? »  Au contraire, ça foutait encore plus le cafard. Tu lui attrapes le bras – pas le blessé, l’autre.Tu  essayes de le lever, toi toute frêle et fragile, il faudrait qu’il y mette un peu du sien, sinon t’allais galérer. « Lève-toi, je t’emmène chez moi. »  C’était venu comme ça. tu avais pas la moindre idée de si c’était une bonne idée ou pas. ton père était dans un mauvais soir, mais tu pouvais toujours espérer qu’il se soit calmer d’ici là. Et puis tu pouvais pas le laisser là, ils pouvaient pas aller tous les deux dans un bar dans cet état, et tu voulais pas rester dans cette ruelle où n’importe qui pourrait débarquer pour les agresser. Tu essayais encore de le soulever en espérant qu’il te suive jusque chez toi, t’avais pas envie de devoir le supplier.



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Thésée Connors
Thésée Connors
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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyLun 22 Fév - 20:28

Ca fait clic clic clic sur les pavés et Thésée ne veut surtout pas qu'on le voie dans cet état, avec des larmes sur les joues, les yeux rouges, de la morve autour du nez. Il a déjà assez honte comme ça, c'est pas la peine d'en rajouter. Il s'essuie le visage comme il peut, il est trop tard pour fuir de toute façon. Dans cette urgence, il en oublie son bras ensanglanté, pourtant la preuve la plus flagrante que rien ne va. Et il lève les yeux et se retrouve face à une jeune femme. Il ne la connait pas, ce qui ne le surprend pas. Il ne sait pas ce qu'elle fait là, dans cette ruelle bien pourrie, toute seule. Elle ne devrait sans doute pas être là. Il connait bien les rues Thésée, et même si jamais il ne se permettrait de dire à une femme de rester chez elle pour éviter qu'il lui arrive malheur, il se doit de faire face à la réalité, et d'admettre que ce genre de ruelle, ce n'est pas un endroit rêvé. Et puis elle a l'air jeune, un peu comme lui, mais plus jeune. Lycéenne peut-être, même s'il lit dans son regard quelque chose d'affreusement mature. Il aurait préféré ne rien lire du tout. Parce que quand elle est là, à le regarder, c'est un peu comme si elle comprenait quelque chose. Comme si elle avait la capacité de se placer dans le même monde que lui. Il ne lui souhaite pas ça. « T’es au courant que ce genre de ruelle sombre c’est pas le meilleur antidépresseur du monde ? » Elle lui balance, et ça tranche tout à coup avec ses airs de lycéenne innocente. Il lui en est presque reconnaissant, de ne pas le traiter comme une pauvre victime. Elle le voit là avec son bras en sang, et elle ne se met pas à paniquer, elle ne lui demande même pas comment il va. C'est rassurant. Elle lui attrape le bras et tire pour qu'il se lève. « Lève-toi, je t’emmène chez moi. » qu'elle lui dit, sans même lui laisser le temps de refuser. Thésée s'exécute. Il ne réfléchit même pas à la proposition, il ne pense pas au pourquoi du comment. Il obéit. Il se lève en s'aidant du mur plus que de la main de la jeune femme et lui adresse un petit sourire suivi d'un hochement de tête.

Alors ils marchent. Ils marchent en silence, et Thésée ne sait pas quoi lui dire. Au bout d'un moment, il se décide tout de même à prononcer un mot, brisant le silence. « Merci » Ca sonne un peu faux dans sa bouche, comme si c'était un mot qu'il ne prononçait pas souvent. Pourtant il avait appris à être très poli, mais c'est peut-être la réelle gratitude derrière ces cinq lettres qui lui est étrangère. Il n'a pas vraiment l'habitude qu'on s'occupe de lui, et en général lorsqu'on lui dit les mots "je t'emmène chez moi" c'est pour bien d'autres raisons. Il marche à côté de la jeune inconnue, à la fois méfiant, mais ne pouvant que se fier à elle. Il arrivent devant une porte qui a l'air d'être leur destination. Et soudain il doute. « T'es sûre de toi ? » Il ne sait pas pourquoi il remet en question sa proposition. Il ne se sent pas tout à fait prêt à mettre les pieds dans une maison qui n'est pas la sienne, la maison d'une fille tout à fait normale, il n'est pas sûr de le mériter. Et il y a quelque chose d'autre, un peu comme un mauvais pressentiment, quelque chose d'idiot, quelque chose qu'il déteste et qui pourtant le bouffe sans cesse. Une sorte de peur de l'inconnu, comme si passer de l'autre côté de cette porte, c'était entrer dans un autre monde.
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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyDim 28 Fév - 14:43



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Numa & Rory

T’allais pas bien ce soir Rory. T’allais pas bien, pourtant t’aurais voulu rire, sourire, t’amuser. T’aurais dû sortir avec tes amis, oublier les devoirs que vous aviez, toute façon tu les faisais jamais. Mais y’avait pas de soirée prévue, ce soir, y’avait juste toi chez toi et ton désespoir. Tu pouvais aller chez personne dans ces moments-là, sans doute parce que presque personne n’était au courant à part un de tes meilleurs amis, Clément. Mais Clément, ça n’allait pas chez lui, t’allais pas t’incruster et foutre encore un peu plus le bordel dans sa vie. Alors tu restais chez toi, dans l’ombre, attendant que le soleil du lendemain se lève et que tu puisses enfin retourner au lycée et faire semblant, oublier. T’étais devenue une experte dans l’art du camouflage, du mensonge, des non-dits. Parfois tu te faisais taper dessus, t’entendais ta mère hurler et le lendemain tu te retrouvais au lycée, le sourire aux lèvres, des vêtements qui toujours soigneusement choisis pour camoufler tes bleus, tes coups, mais pas ceux de l’âme, juste ceux du corps. Tu jouais bien, apparemment, tu cachais bien, parce que personne savait, personne voyait, presque personne te posait de questions indiscrètes, de celles auxquelles tu voulais pas répondre. On t’embêtait pas, sans doute parce que tu étais une de celle qu’on craignait au lycée. Mais une fois chez toi, c’est toi qui craignait, qui flippait, qui voulait te cacher, toi toute entière. Alors ce soir-là, sortie de chez toi, quand tu voyais ce pauvre gars au plus bas, tu pouvais pas faire semblant et passer devant, tu pouvais pas ne pas t’arrêter, ne pas l’aider. C’était plus fort que toi ce soir là. Peut-être qu’une autre fois t’aurais passé ton chemin, t’aurais fait semblant de rien voir, que tout allait bien. Mais là tu pouvais pas, tu sentais sa détresse proche de la tienne, tu sentais qu’il avait besoin de ton aide ; tu l’emmenais chez toi. « Non, me remercie pas. » Tu lui réponds simplement. Tu voulais pas de merci alors que t’allais l’emmener dans un endroit peut être encore pire que chez lui, quoi que ton père t’avais jamais tapé jusqu’au sang alors que Thésée, lui, avait un bras bien mal en point. Si c’était ce qu’elle pensait, elle aurait au moins quelqu’un qui la comprendrait.
Devant chez toi y’a le cœur qui se met à battre la chamade, le stress qui monte. Il te demande si t’es sûr de toi et tu réponds pas tout de suite. Tu le regardes et sens sa détresse, son stress. Toi aussi tu doutes, tu sais que tu l’emmènes pas dans le meilleur des endroits, mais fallait bien soigner son bras et l’allonger quelque part, et tu le voyais mal l’emmener à l’hôpital dans ses conditions, parce qu’il aurait fallu qu’il explique, et tu savais bien toi, que y’avait rien à  expliquer, que c’était impossible. T’avais jamais dénoncé ton père, t’allais pas commencer à dénoncer les bourreaux des autres. « Oui .. Non .. Je .. Ça va aller.  » Toi-même t’y crois qu’à moitié, t’as peur de ce que tu vas trouver derrière la porte, t’espères que ton père se soit calmé depuis tout à l’heure, une petite demi-heure. T’espères qu’il soit pas toujours en train de gueuler sur ta mère. Tu finis par mettre les clés, pousser la porte et entrer. « Tu crois tu te casses comme ça puis tu reviens Rory ? T’es sortie t’es sortie, t’as plus rien à faire ici. » Tu boues de l’intérieur. Y’a ta mère qui essaye de résonner ton père, puis le père qui s’énerve, qui jette un regard noir sur toi et Thésée. « Monte.  » Tu glisses à Thésée, tout bas, quand vous arrivez à l’escalier. Tu voulais pas qu’il assiste à ça, le pauvre en avait déjà assez endurer. « Et tu vas faire quoi hein si je dors ici ?  » Toi aussi tu lui jettes un regard noir puis tu montes, tu suis Thésée. T’attrapes des compresses en passant par ta salle de bain puis tu l’emmènes dans ta chambre et ferme la porte à clé. « Désolée.  » Tu finis par lui dire, parce que tu te sens idiote de l’avoir emmené ici, t’étais pas celle qu’il fallait pour le sauver, toi, t’étais comme lui, blessée et meurtrie.
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Thésée Connors
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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyMer 2 Mar - 0:35

« Non, me remercie pas. » elle lui dit. C'est simple, précis. Thésée se tait, ne contredit pas, ne pose pas de question. Il ne sait pas trop ce que ça veut dire. Est-ce que sa générosité refuse le remerciement ? Ou est-ce que sa proposition ne mérite pas ce merci. Mais Thésée s'en fiche, et il ne cache pas sa gratitude. Ca fait du bien, que quelqu'un s'inquiète de ton état, qu'on te laisse pas là à crever dans une ruelle qui craint, que quelqu'un pense que tu mérites de vivre, d'être soigné. C'est comme une bouffée d'oxygène. Et de toute façon, Thésée n'a pas le temps de réfléchir plus longtemps, de se fabriquer des théories, d'interpréter les paroles de la jeune femme de mille autres façons. Ils sont arrivés, ils sont devant la porte. Alors il lui demande si elle est sûre, parce que cette porte semble infranchissable. Il ne veut pas polluer l'espace de cette fille, il ne veut pas emmener sa saleté dans une maison comme les autres, envahir ainsi une famille qui n'a rien demandé. Et puis il y a l'impression que c'est une mauvaise idée, que mettre les pieds dans cette maison, ça n'apportera rien de bon. Parce que la jeune fille hésite. Ils sont là comme deux imbéciles à fixer cette porte, comme si elle allait les bouffer, et Thésée ne sait pas, ne comprend pas. « Oui .. Non .. Je .. Ça va aller. » Et ce n'est pas très convaincant, mais Thésée lui fait confiance, au moins un peu, assez pour la suivre jusqu'à la porte, la regarder l'ouvrir, et la suivre à l'intérieur.  « Tu crois tu te casses comme ça puis tu reviens Rory ? T’es sortie t’es sortie, t’as plus rien à faire ici. » La voix l'aurait fait sursauter si une part de lui ne s'y était pas préparée. Et ce ton, il est tellement familier que Thésée a tout à coup l'impression d'avoir mis les pieds dans l'enfer de quelqu'un d'autre, de s'être retrouvé dans un autre cauchemar. Il y a un homme juste là, et il a l'air assez vieux pour être le père de la jeune fille. Thésée ne se laisse pas trop impressionner, il ne réagit pas à la voix menaçante. Il observe. Il y a quelque chose qui ne va pas et il ne sait pas exactement quoi, mais ça crée une boule dans son estomac. Une femme prend part à la conversation, et ça fait sens, un sens qui donne envie de grimacer, un sens dans lequel ces gens sont les parents de la jeune fille - Rory.

« Monte.  » Elle lui dit, à voix basse. Il voudrait protester, lui dire que ce n'est pas une bonne idée, qu'il ne veut pas la laisser là seule dans une situation qui a l'air dangereuse. Mais il est un invité ici, et il monte les premières marches sans y mettre le coeur, regardant derrière lui pour s'assurer que tout allait bien.  « Et tu vas faire quoi hein si je dors ici ?  » Il l'entend dire, et un côté de lui l'admire pour parler ainsi, pour s'affirmer face à quelqu'un qui aurait le pouvoir de la réduire en bouillie. L'autre part voudrait la secouer en lui demandant ce qui ne va pas chez elle. Thésée, il a compris au bout d'un certain temps que répondre, provoquer, c'est toujours une mauvaise idée. Rory monte, juste derrière lui, elle passe par la salle de bain, puis le conduit vers sa chambre. Elle ferme à clé, ce qui rassure Thésée autant que ça l'inquiète. Se retrouver enfermé dans une pièce, sans aucune issue. Mais elle laisse la clé sur la porte, et au pire, il peut la tourner et fuir, s'il le faut. « Désolée.  » dit-elle, et il ne comprend pas trop pourquoi. Elle n'a pas à s'excuser pour ce que fait son père. Elle n'a pas à s'excuser pour l'avoir ramassé et emmené chez elle, alors qu'elle aurait pu le laisser là.  « Tu vas pas avoir des ennuis à cause de moi au moins ? » demande-t-il d'une voix hésitante. Il se doute bien qu'elle devra payer pour avoir ramené un inconnu chez elle, alors que son père semblait être à deux doigts de tout exploser. Il ne veut pas s'en faire pour elle, il a déjà assez de merde rien que pour lui, pas besoin de s'encombrer avec celle des autres. Mais il est généreux Thésée, et Rory est décidée à l'aider. Alors il lui doit au moins ça, s'en aller à tout moment si elle le souhaite. Elle est là avec ses compresses dans la main, et Thésée présente son avant-bras. Il regarde la plaie, une longue entaille, pose son autre main à proximité de la blessure. « Je sais pas si y'a des bouts de verre dedans, il m'a coupé avec un gros morceau, mais ça se peut » dit-il sans lever les yeux vers elle. Il se dit qu'il n'a rien à lui cacher, qu'elle n'est pas une pauvre gosse qui n'a jamais rien vécu. Il se dit que si c'était le cas, elle aurait paniqué en le voyant. Son sang-froid l'avait trahie, il en dit long sur elle. Thésée réalise que quelque chose les lie, et il sait qu'il peut compter sur Rory. « Je m'appelle Thésée » dit-il en levant enfin les yeux vers elle, essayant de sourire un peu malgré la douleur qui se fait sentir tout à coup.
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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyLun 7 Mar - 0:35



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Numa & Rory

Tu voulais pas qu’il te remercie, tout simplement parce qu’il n’y avait pas de quoi. S’il savait où tu l’emmenais, il te remercierait sans doute pas. Lui, il croyait que t’allais le sauver, le sortir de sa misère, de sa détresse, l’emmener dans un univers plus doux. Mais y’avait rien de doux, où ils allaient. Y’avait rien de bien, rien de bon. Y’avait juste son père prêt à frapper, prêt à détruire, anéantir. Alors fallait pas qu’il la remercie de l’emmener la dedans, de le plonger dans un univers qu’il connaissait déjà bien trop et duquel il ne sortirait peut être pas de sitôt. C’était pas facile, de sortir de tout ça. C’était pas facile de mettre un stop et de se barrer, de décider de plus accepter. Pourtant il suffisait d’une idée, d’une envie, d’un coup de folie. Il suffisait simplement de se le dire, une bonne fois pour toute ; je pars. T’en avais pas encore eu le courage et pourtant, t’y pensais souvent. A chaque fois tu disais «  la prochaine fois qu’il me bat, je pars » et à chaque fois tu restais. Sans doute une histoire de culpabilité, culpabilité par rapport à ta mère que tu voulais pas laisser. Ou la peur de l’inconnu, de te retrouver dans la rue, comme Thésée l’avait été ce soir. Si t’étais pas passée par là, qu’est ce qui aurait pu arriver à ce pauvre Thésée ? Tout seul, dans une rue déserte, à moitié défoncé par la trouille, en détresse, il aurait pu se défendre de rien, il aurait pu être capable de rien. Alors l’emmener chez toi, ça semblait encore être la meilleure des solutions. Ou peut-être que t’avais besoin de quelqu’un comme toi, qui vivait la même chose que toi ? peut-être que t’étais juste une égoïste et que t’avais besoin de compagnie dans ton lit. En tout cas, l’emmener ici semblait être la meilleure des solutions jusqu’à arriver à ta maison et entendre les cris de ton père. Merde. I s’était pas calmé. Mais tout ce que t’avais à faire avec Thésée, c’était de monter et attendre qu’il la ferme. En haut, vous l’entendiez déjà plus, il devait passer ses nerfs ailleurs ou finir par se taire. « J’ai l’habitude des ennuis,  j’me trompe si je dis que toi aussi ? » Tu lui demandes alors qu’il s’inquiète pour toi. Là ou pas, lui ou pas, ça aurait été la même chose. Elle aurait bien fini par rentrer chez elle, pas passer la nuit à vagabonder dehors. Et seule ou pas, il aurait trouvé quelque chose à dire et chercher à te nuire, t’avais l’habitude. Toi tu regardes Thésée, sa blessure. Tu grimaces légèrement – mais dans ta tête, pas en le montrant – c’est pas très beau à voir, il est plutôt bien amoché. Ton père quand il te frappe il te frappe, il utilise pas du verre ou d’autres choses, mais sans doute que la dispute de Thésée avait dégénéré. Délicatement,tu retires le bout de verre qu’elle voit, le seul, tu l’espères puis te mets à désinfecter, nettoyer. Tu le soignes comme le ferait sa mère à son bébé, tu le soignes parce que tu le sens pas capable de le faire lui-même, parce que t’as envie d’aider, et aussi quelque part pour te faire pardonner de l’avoir emmener là, dans un endroit tout aussi craignos que celui d’où il venait. « Rory » Tu lui réponds dans un souffle avant d’enrouler des compresses autour de sa blessure. « Qui t’as fait ça Thésée ? Et c’est pas la peine de mentir, de cacher .. J’crois qu’on est dans le même genre de bateau. Et j’te promets qu’on coulera pas.  » Tu lui dis, souriant légèrement. Parce que oui, tu voulais te battre, pour toi et pour ceux qui étaient comme toi. Le voir là, ça te donnait envie de te révolter, et de le serrer dans tes bras aussi. Mais t’attendais un peu avant de chercher de l’affection, t’avais pas envie de passer pour une folle, là, tu voulais juste écouter sa version.
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Thésée Connors
Thésée Connors
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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyMer 9 Mar - 18:07

« J’ai l’habitude des ennuis,  j’me trompe si je dis que toi aussi ? » Il a envie de lui dire que ce n'est pas une raison pour les provoquer, que peut-être elle aurait mieux fait de le laisser dehors. Ce n'est pas la première fois qu'il est dans une situation pareille, et il s'en était sorti les autres fois alors... Mais avoir quelqu'un qui en a quelque chose à foutre, ça fait du bien, et Thésée n'est pas assez désintéressé pour refuser l'aide qu'on lui offre. Même après avoir mis les pieds dans cette baraque peu accueillante, hostile, et à vrai dire, peut-être que c'est un peu réconfortant, de ne pas se retrouver projeté dans quelque chose qui le sort radicalement de son quotidien. Peut-être que comme ça, c'est un peu plus facile à accepter. Se dire que la merde ne lui tombe pas dessus à lui exclusivement, qu'elle s'éparpille un peu partout, chez tout le monde. Au moins comme ça, il est autre chose qu'une sorte de déchet social. Il se fond dans la masse. Alors quand Rory voit juste, suggère que lui aussi, il a l'habitude des ennuis, il se contente de hocher la tête, juste une fois. Il n'est pas sûr qu'il puisse qualifier tout ça d'ennuis à proprement parler, c'est plutôt juste un énorme trou dans lequel il s'est enfoncé tout seul. Mais il ne peut pas expliquer tout ça, alors il préfère lui donner raison. Elle se penche sur la blessure et l'inspecte, le visage froid. Etrangement, c'est rassurant. Elle retire un bout de verre qu'il n'avait pas vu, et ça fait mal. Putain. Il se mord la lèvre pour oublier la douleur, habitué à ne rien laisser paraître, à souffrir en silence. Puis elle désinfecte, panse la blessure, sous le regard de Thésée. « Rory » qu'elle se présente, et Thésée sourit légèrement, il ne sait pas si elle le voit ou pas.

« Qui t’as fait ça Thésée ? Et c’est pas la peine de mentir, de cacher .. J’crois qu’on est dans le même genre de bateau. Et j’te promets qu’on coulera pas.  » Il n'a pas vraiment l'habitude qu'on s'inquiète pour lui. Et les questions... en général, ça lui donnerait plutôt envie de s'enfuir, de se braquer, se fermer. Parce que s'il parle, ça finira mal, s'il se plaint, ça finira mal. Et de toute façon personne ne voudra le croire. Ceux qui le croiront refuseront de l'aider parce qu'il n'en vaut pas la peine. Tant de conneries qui ont été enfoncées dans son cerveau... Et il a envie de lui donner raison, de la laisser voir les choses à sa manière, de la rassurer en lui disant qu'elle n'était pas seule dans sa merde. Mais Thésée n'est pas certain qu'il y ait quoique ce soit de comparable entre leurs deux situations. Parce qu'elle lui dit qu'ils ne couleront pas, mais Thésée sait bien qu'il a déjà coulé, lui. Elle, elle a sûrement grandi là, et c'est clair qu'un jour elle s'en ira, aura une vie meilleure. Thésée, il est parti de chez lui pour avoir sa vie à lui, et il s'est retrouvé là-dedans. Alors il ne pense pas qu'il reverra la surface un jour. Non, il est plutôt certain que son espérance de vie limitée ne lui donnera pas la chance de voir autre chose que Ben et cette baraque cauchemardesque.

Au final, il parle. Il passe sa langue sur ses lèvres et regarde Rory. Il lui doit bien une explication, il lui doit au moins une part de la vérité. Même si leurs situations sont différentes, il s'imagine que se faire insulter et maltraiter par ceux qui sont supposés nous aimer, ça fait mal de la même façon, peu importe qui on est et d'où on vient. « Mon petit ami, enfin... c'est compliqué » s'embrouille-t-il en soupirant. « Je peux pas en parler, c'est dangereux » finit-il simplement, recrachant machinalement des paroles qui n'ont pas vraiment de sens alors qu'ils sont là tous les deux dans une chambre où personne ne les entend. La simple idée de parler de ce qui se passe vraiment, ça le rend nerveux, anxieux. Sa main s'agite toute seule, sans qu'il ne s'en rende compte, alors qu'elle pend le long de son corps. Il se mord la lèvre, s'arrache quelques bouts de peau avec les dents, et les mâchouille. Une part de lui-même est consciente qu'il y a quelque chose de cassé en lui, dans sa tête, dans son corps. Quelque chose qui le met dans un état d'angoisse constante, quelque chose comme de l'hypervigilance. Un truc irrationnel. Mais ça lui semble très rationnel la plupart du temps. 99 fois sur cent.
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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyLun 21 Mar - 0:10



take the pain away
thésée & Rory

Tu le regardes et tu vois bien que ça va pas. Que ça va pas et surtout qu’il croit que ça n’ira jamais. C’est idiot, de croire ça. C’est idiot de penser à même pas vingt ans que sa vie entière est gâchée. Toi tu le sais, tu le sais que tu t’en sortiras, demain ou dans un mois, un an ou plus. Tu le sais que tu prendras ta revanche, que plus personne pourra lever la main sur toi. Tu t’en fou de devoir supporter ça aujourd’hui parce qu’un jour ça sera plus qu’un mauvais souvenir. Enfin non, tu t’en fou pas. Tu joues la fille forte, celle qui n’est pas blessée, mais au fond t’as tellement mal que t’en parles jamais à personne. Tu joues à celle qui n’a aucun problème de famille, celle qui est aimée, chouchoutée. Mais t’es rien, t’es rien pour personne et encore moins pour tes parents. Ils ont jamais été capable de te dire une seule fois qu’ils t’aimaient et ils te le diront jamais. Et les gens , au lycée, c’était la même chose. Qui est-ce qui t’aimait ? Qui est-ce qui s’intéressait vraiment à toi ? Et qui sera là quand t’en auras besoin, vraiment besoin ? Qui était là quand tu te faisais taper dessus et que tu revenais le lendemain pleine de bleus ? Personne le voyait, personne le savait, personne savait lire en toi comme toi tu lisais en tout le monde. T’avais cette facilité déconcertante à comprendre les autres, lire leur histoire, quand eux ne comprenaient ni ne savaient rien de toi. Mais ils n’essayaient pas, de savoir, ils voyaient juste la façade et s’en accommodait. Ils te voyaient comme la petite riche pleine de confiance qui n’avait besoin de personne et ça les arrangeait bien, de te voir comme ça, comme ça ils avaient pas à s’occuper de toi. Mais lui Thésée, lui, il avait besoin qu’on s’occupe de lui. Il avait besoin de quelqu’un et tu le sentais, tu le voyais. Il fallait pas qu’il reste seul, ni ce soir ni un autre. Tu sentais qu’il avait besoin de TOI, même si c’était peut-être une mission un peu trop grande pour toi. « Pourquoi tu .. Pourquoi tu restes avec un homme qui te fait ça ? » Ça te révolte, Rory. Ça te révolte parce que ça te rappelle ta mère, ta mère qui reste depuis des années et des années avec un homme violent. Plus de vingt ans qu’elle est avec lui, qu’elle ne le lâche pas. Pourtant il lui tape dessus parfois, puis il tape sur sa fille aussi. Elle aurait du réagir, le renvoyer. Elle espérait toujours qu’il change, qu’il arrête. Mais ce genre d’homme n’arrête jamais, c’est dans leur veine, leur sang, leur tempérament. Et c’est pareil pour Thésée, ça sera toujours pareil, toujours. Il aura mal, il aura toujours mal. Et toi-même si tu le connaissais à peine tu voulais pas de ça, t’avais envie de lui faire ouvrir les yeux, ça te révoltait, ça te donnait envie de tout casser. Il pouvait pas être aussi naif que sa mère, il pouvait pas rester avec un homme qu’il suffirait de laisser, d’abandonner, de dénoncer même. Mais tu le savais bien, qu’il le ferait jamais. Comme ta mère l’avait jamais fait. « Me dis pas que tu l’aimes Thésée, c’est pas ça l’amour ça a jamais été ça. Je sais pas ce que c’est, mais c’est pas ça. » Tu le regardes, tu le vois s’emballer. « j’ai vu ma mère souffrir, je la vois toujours. Elle espère toujours qu’il change, qu’il l’aime, qu’un jour tout ça soit qu’un mauvais cauchemar passé. Mais ça arrivera jamais, les hommes comme ça changent jamais. » Tu vois sa main qui s’agite, tu vois qu’il n’arrive pas à se calmer, qu’il ne s’en rend même pas compte, d’ailleurs. Tu sais ni pourquoi ni comment mais tu attrapes sa main, tu attrapes sa main sans lui laisser le temps de te rejeter ou le choix. « Arrête. Regarde, je suis là, il peut rien nous arriver, ici.  » Tu t’approches de lui, pose ta tête contre son épaule, toujours en lui tenant la main. Tu te sens tellement proche, juste parce qu’il vit ce que tu vis, juste parce que quelque part, il te comprend sans doute.
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Thésée Connors
Thésée Connors
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take the pain away (rory) 160220092401223599

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MessageSujet: Re: take the pain away (rory)   take the pain away (rory) EmptyMer 23 Mar - 23:10

« Pourquoi tu .. Pourquoi tu restes avec un homme qui te fait ça ? » elle lui demande, comme si ça lui paraissait complètement dingue, incroyable. Comme si elle était incapable de voir la logique, le sens là-dedans. Il a presque envie de se braquer, de lui hurler dessus, de lui cracher au visage que c'est comme ça, et que y'a pas de questions à poser. Que sa famille a pas l'air très heureuse non plus et pourtant ils sont là dans une baraque et font semblant que tout va bien. Thésée, lui au moins, il n'a que lui-même, il n'est responsable que de lui. Mais il y a quelque chose de gerbant ici, parce que les parents ne sont pas censés être comme ça, ils ne sont pas supposés faire du mal, ou laisser leurs gosses souffrir. Thésée, s'il avait un gamin, il n'aurait jamais laissé Ben s'en approcher. Mais bon, c'est facile de juger, alors il la ferme.  « Me dis pas que tu l’aimes Thésée, c’est pas ça l’amour ça a jamais été ça. Je sais pas ce que c’est, mais c’est pas ça. J’ai vu ma mère souffrir, je la vois toujours. Elle espère toujours qu’il change, qu’il l’aime, qu’un jour tout ça soit qu’un mauvais cauchemar passé. Mais ça arrivera jamais, les hommes comme ça changent jamais. » Il voudrait lui dire qu'il sait bien que ce n'est pas ça l'amour. Il n'est pas idiot, il sait très bien que ce qu'ils ont, Ben et lui, ce n'est pas normal. C'est très loin d'être normal. Mais il doit rester avec Ben, il ne peut pas partir, il ne peut pas. C'est aussi simple que ça, vraiment. C'est juste ça. Il ne peut pas. Il lui doit beaucoup, à Ben. Il lui doit peut-être même la vie, d'une certaine façon. Il a été là pour Thésée quand il n'y avait personne d'autre. Rory attrape sa main et il grimace, il s'empêche de faire un pas en arrière, et tente de se détendre même si le contact le fait angoisser. Elle vient encore plus près, se colle à lui, et il essaye de trouver du réconfort là-dedans. C'est difficile. « Arrête. Regarde, je suis là, il peut rien nous arriver, ici.  » elle lui dit, et ça ne change rien pour Thésée. Il a envie de lui dire que ses parents sont de l'autre côté de cette porte, qu'ils ne peuvent pas échapper à leur destin. Alors les petits morts de réconfort, c'est futile. Ca ne sert à rien. Il pose  une main maladroite sur l'avant-bras de la jeune fille, voulant faire quelque chose pour elle, sans savoir comment. Il se doute bien qu'elle cherche à se rassurer elle-même tout autant que lui. Après un silence, il parle enfin. « Je suis pas amoureux de lui, depuis longtemps » Depuis la fois où il m'a baisé pour la troisième fois et que j'ai compris qu'à chaque fois ce serait pire. Thésée ne s'explique pas, il ne dit pas tout ça, il ne veut pas polluer son espace avec son langage cru. « Mais je lui dois tout, il m'a tout donné. Il a besoin de moi, et moi j'ai besoin de lui, et c'est comme ça » il dit, comme si ça concluait la discussion. Il n'y a rien d'autre à dire. Il n'est pas un pauvre gosse qui se fait maltraiter par son conjoint, c'est pas ça son histoire. C'est plus compliqué que ça, c'est sa faute à lui, s'il s'est retrouvé dans cette situation. C'est lui qui s'est enterré dans un trou dont il ne peut plus sortir. Il n'a eu besoin de personne d'autre pour faire ça. Il s'éloigne de Rory, décolle son corps du sien et retire sa main, fait un pas en arrière, sans rien ajouter. Il ne précise pas que de toute façon il ne saurait pas où aller, à qui demander de l'aide. Il ne précise pas non plus qu'à force, il ne sent plus grand-chose de toute façon.
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