(bendo) ◊ bord d'aile

la nuit commence à tomber. la lune prend place dans le ciel à moitié étoilé alors que ton arme vient, elle, prendre place dans l'arrière de ton jean. tu remets ton t-shirt de manière à la dissimuler à un quelconque regard, et tu sors de ton appartement pour te tendre chez lui. un type sans histoire qui t'a contacté pour obtenir une arme. pourquoi pas. mais tu veux d'abord négocier, tu veux d'abord savoir ce qu'il en est mais surtout, tu dois t'assurer qu'il n'est pas un flic. manquerait plus que ça, que tu vendes une arme à un flic et que tu te retrouves derrière les barreaux. qu'est-ce que tu dirais à opaline ? à romy ? est-ce qu'elles viendraient te voir ? non, il ne faut pas qu'elles viennent dans ce genre d'endroit, elles méritent tellement mieux, tellement plus qu'un type comme toi. mais tu ne peux pas te résoudre à t'éloigner des deux créatures. alors tu avances vers ce quartier saint-charles. il est maintenant tard, la nuit enfermes chaque ombre à l'invisibilité, seules quelques lumières persistent. tu entres dans le bâtiment de l'adresse donnée plutôt par texto. tu pénètres à l'intérieur, les lumières t'éblouissent un instant. quelques secondes. puis tu t'avances vers l'ascenseur dans lequel tu t'engouffres juste avant la fermeture des portes. tu passes de justesse et t'arrêtes en croisant délicatement ce regard. tu le connais ce regard, il te dit quelque chose mais tu ne l'associes pas tout de suite à une situation. tu te retournes, tu lui fais dos, et tu attends patiemment de monter au bon étage. tu vas certainement arriver en retard. en effet, l'ascenseur s'arrête net dans un bruit sourd et un tremblement inquiétant. tu te retiens de justesse sur le bord, et agrippe l'avant-bras de la demoiselle, sans trop savoir pourquoi. peut-être parce qu'elle tanguait. pris d'une envie d'aider. tu n'en as pas l'habitude, et tu retires immédiatement ta main sans croiser son regard. putain ... tu jures en te dirigeant vers le bouton pour appeler les secours. tu appuies et patiente. t'as comme l'impression qu'il ne va rien se passer.

Tu vois entrer l'inconnu dans l'ascenseur, tu ne fais pas attention à son visage. Quand il se met dos à toi, tu peux constater à sa carrure qu'il doit s'agir d'un bel homme. Il doit s'agir d'un voisin, d'un visiteur. Tu t'en fiche un peu. S'il te laisse tranquille, tu finiras tranquillement ta soirée. Puis tu entends un bruit sourd, un craquement et soudain l'ascenseur arrête son ascension. Tu n'avais pas prévu qu'il s'arrête brutalement et tu fais un léger bond vers l'avant. L'homme qui t'accompagne dans ce merdier, t'agrippe l'avant-bras en le serrant un peu trop fort. Il n'a pas dû se rendre compte qu'il sert un peu trop fort ton bras et sans réfléchir, tes morts sortent tout seul.  Aïe, mais ça ne va pas. Puis tu relèves la tête et le regarde enfin. L'inconnu n'est pas vraiment un inconnu. Tu regrettes de l'avoir trouvé sexy de dos.  Hé merde, ça n'aurait pas pu être pire. Cette fois-ci, tu aurais mieux fait de tourner sept fois ta langue dans ta bouche. Car non seulement, il a dû entendre, mais tu es coincée avec lui. Cet inconnu, tu le reconnais rapidement. C'est ce mec que tu as rencontré à ton arrivée sur Paris, une fois après une soirée. Tu avais suivi des personnes de ta promo à une soirée, car ils voulaient te faire connaitre Paris et t'intégrer à leur bande d'étudiants. Tu les avais suivis comme un mouton, car l'un d'eux t'avais promis que l'after serait mortel. Tu n'avais pas compris de quoi il voulait bien parler. Puis vous aviez été dans une ruelle, ils avaient retrouvés un type. Là, tu avais compris ce qu'il se passait. Le petit sachet transparent remplit de pilules qui étaient passés d'une main à un autre contre une liasse de billet. Tu avais quitté le groupe avant quoi que ce soit t'arrive, car tu ne voulais pas tomber dans cette merde. Puis à chaque fois que tu le voyais en ville, tu changes de chemin pour ne pas avoir affaire à lui. Puis aujourd'hui, tu te retrouves coincé avec lui. Prise de panique, tu le regarde appuyer sur le bouton d’urgence et tu attends une réponse qui ne vient pas. super...  

Spoiler:

Elle s'envenime, tranquillement, doucement, sans crier gare. elle se permet quelques phrases et quelques mots. tu n'y fais pas attention, tu l'observes,pendant que tu appuie sur le bouton d'appel d'urgence. elle panique, elle bouge puis elle commence sagement à souffler ou quelque chose dans ce genre là. t'apprécie la situation, bien trop parce que cette brune ... cette brune tu la connais de paris. tu te souviens très bien d'elle. elle fuyait sans cesse ton regarder, elle éviter de passer sur le même trottoir que toi, pire, elle ne te regardait même pas. tu apprécies de te retrouver ici. t'adore ça, c'est le début d'un jeu malsain qui commence. un début de jeu qui va obtenir le droit d'avoir une durée indéterminée, le temps q'on vous sorte de là. je pense qu'on est coincé ... que tu sors, doucement, ta voix n'est qu'un murmure, quelques mots sortis alors que tu ne baisses pas ton regard, que tu l'observes toujours autant, que tu ne la perds absolument pas le regard. alors comme ça, tu es sur bizarritz maintenant, quel heureux hasard. que tu dis, sur un ton un peu plus souple, un peu plus certain, un peu plus malicieux. tu la cherches, tu veux entendre son souffle, sa respiration saccadée, tu veux qu'elle panique. c'est mal, c'est mauvais, c'est toi. qu'est-ce qu'on va pouvoir faire en attendant ... tu regardes au dessus de toi, il n'y a pas de caméra. bien, une bonne chose. tu regardes les horaires des services technique, vous allez pouvoir attendre un bon moment comme ça. alors, qu'est-ce que tu dois faire maintenant ? jouer avec ses nerds ou pas ?

Hé merde. Te voilà définitivement dans la merde. Puis là, dans un murmure, il te dit que vous êtes coincé tous les deux. Il est vraiment intelligent le type. Tu n'aurais pas remarqué. Oh bravo tu es vraiment cocasse, je ne l'avais pas encore remarqué.  Ta seule arme face à lui c'est de répondre ironiquement. Une seconde mauvaise nouvelle tombe, il se souvient de toi. Tu aurais aimé qu'il ait eu un énorme trou de mémoire. Malheureusement, il te remets. Enfin en même temps, c'est de ta faute. Tu ne l'as pas vraiment joué fine sur Paris. Tu ne te cachais pas pour le fuir. Tu aurais pu faire comme si de rien était, ne pas changer de chemin. Seulement Paris a été néfaste pour toi. Tu y as vécu des heures sombres. Puis un jour, tu ne l'as plus vu. Tu t'es dit qu'il était surement mort en livrant sa merde. Apparemment non, il est venu vivre dans ta ville. Quoi on ? On ne fait rien du tout ensemble. Même si on t'offre des millions, tu ne feras rien avec ce jeune homme. Tu préfères être pauvre, qu'avoir un lien avec ce genre de type. Tu veux être le plus loin de lui. Tu te recules discrètement dans le coin opposé et tu lâches alors  Je reste dans mon coin. Toi, tu restes tranquillement là. Enfin si tu connais la définition du mot tranquille... Tu ne tiens vraiment pas à ta vie, Oi'. Tu le cherches là. Tu devrais vraiment réfléchir avant d'ouvrir la bouche. Surtout devant lui. Vraiment, ferme ta bouche. Puis tu sais très bien qu'il serait du genre à jouer avec tes nerfs. Voilà, respire. Détends-toi…

Spoiler:

il n'y a pas de on, c'est certain qu'il n'y aura jamais de on, pas avec cette jeune femme, même si elle est séduisante, qu'elle est ravissante mais bien trop innocente et naïve pour toi. bien trop peur des apparences, de ce que les gens rejettent, elle ne doit pas être très clair dans sa tête ou alors elle a été bien trop couvé quand elle était jeune. chose dont tu n'as pas eu la chance, heureusement. elle finit par reculer, dans le coin de l'ascenseur, malheureusement pour elle, cet endroit n'est pas le plus vaste, bien au contraire. en un seul petit pas, tu pourrais la rejoindre, en un seul petit pas, tu pourrais lui faire peur, en un seul petit pas, tu pourrais aller contre ses règles, contres ses pensées. je ne connais pas la définition du mot tranquille. que tu murmures avant d'avancer dans sa direction tel un prédateur se préparant à sauter sur sa proie. tu la regardes, de tes yeux perçants, tu ne la quittes pas d'une seconde. tu te demandes bien pourquoi elle a peur de toi, tu ne lui as jamais rien fait. peut-être qu'elle a besoin d'une réelle bonne raison pour avoir peur, peut-être que tu peux le lui donner, peut-être que ... peut-être que ça va mal finir, mais tu t'en fiches pas mal finalement. complètement. peut-être que tu pourrais me l'expliquer. ou peut-être que je m'en fout complètement. je crois bien que c'est la deuxième réponse. dommage. tu continues de t'approcher, tu la frôles presque, à moitié sans la quitter du regard, à aucun moment. alors comment ça, tu habites dans cet immeuble ...   tu pourras donc facilement la retrouver.

Oui, tu veux peut-être que je te laisse le numéro de mon appartement ? Qu'un matin, tu déboules chez moi sans crier gare ?  C'est de l'ironie. Jamais tu ne lui donneras pas le numéro de ton appartement. De ton vivant, il ne mettra jamais un pied chez toi. Il s'est rapproché de toi, ses yeux clairs bien fixés au tien aussi claires. Tu dégluties, ta gorge est sèche d'un coup. Puis une idée te vient. Le numéro de la centrale technique est écrit en gros. Tu sors ton portable de ta poche arrière. Tu déverrouilles l'écran. Là ton cœur se sert. Ta seule solution vient de tomber à l'eau. Un gros rond barré d'une croix apparait à la place du signal réseau. Super, tu es dans une belle merde. Super, il n'y a pas de réseau. Tu soupires, tu ranges à regret ton portable dans ton sac à main. Le seul choix qui s'offre à toi c'est d'attendre. D'attendre avec Mr Inconnu aux très beaux yeux. Merde Oi, ressaisit toi ! Il est dangereux. Il a quand même de très beaux yeux pour un mec dangereux. Tu dérailles ma pauvre Mon dieu, qu'il fait chaud ici... Avec la panique, tu commences à avoir chaud. Tu hésites à enlever ton pull, tu ne voudrais pas qu'il croit que tu le dragues. Peut-être que ça serait le seul moyen pour qu'il te fiche la paie. Soit tu meures de chaud, soir tu meures à causes de ses avances. Tu as vraiment trop chaud, tu retires donc se fichu pull. Tu agites ta main pour te ventiler. Tu espères que le temps va passer rapidement. Tu te doute qu'avec Mr Inconnu, ça ne va pas être le cas.

désolé, c'est pas terrible

elle habite là, elle te le confirme. tu ne la quittes pas des yeux, et tu hoches la tête pour approuver ses dires. elle tente de l'humour. tu la prends au sérieux toi. tu tentes de la déstabiliser du mieux que tu peux. tant que tu le peux aussi. en effet, ça m'arrangerait plutôt que de regarder sur les boîtes aux lettres, ou de demander au concierge. oui, tu la préviens, que tu sais où c'est, que tu peux la retrouver, qu'il y a maintes et maintes manières de la retrouver et qu'elle ne pourra pas s'échapper aussi facilement. tu as envie et besoin qu'elle ressente cette peur grandir au fin fond de son estomac. tu as besoin qu'elle sache que tu es là, que tu es présent, que tu existes et que tu peux venir à tout moment. c'est mal, c'est vicieux, c'est même étrange ce besoin de possession, ce besoin de reconnaissance, mais tu n'y fais pas tellement attention, tu continues ta route. oui, tu traces ta route comme tu l'entends. elle finit par se coller au mur, toi, tu restes au milieu, tu laisses ton regard divaguer un moment sur le lieu avant de l'entendre parler. elle a chaud, en effet, il fait chaud dans cet ascenseur. elle retire son pull alors que ton regard reste accroché sur elle. tu t'approches immédiatement. tu la frôles de ton propre corps alors qu'elle est complètement enfermée entre toi, et le mur. enfermée avec toi dans ce tout petit ascenseur. ta main se place sur le mur, à côté d'elle, l'empêchant ainsi de fuir de ce côté. serait-ce un appel ? serais-tu en train de me provoquer ma belle ? c'est un ton suave que tu emploies. tu cherches à ce qu'elle approuve, parce que là, maintenant, tu n'as rien d'autre à faire, parce que là, maintenant, tu aimerais bien goûter ses lèvres, parce que là maintenant, tu ne refuserais pas qu'elle te saute dessus, mieux, qu'elle t'autorise toi, à plaquer tes lèvres contre les siennes.

Seulement faudrait-il pour cela que tu saches comment je m'appelle ? Tu fais ton plus beau sourire. Il a envie de jouer, tu vas jouer à ton tour. Tu en as plus que marre de fuir comme une pauvre proie à chaque fois qu'il est dans les parages. Tu en as plus que marre d'être cette fille faible depuis que ton frère est mort. Tu en as plus que marre d'être une bonne à rien. Tu sais qu'il faut que tu réagisses. Il s'est approché de toi, frôle ton corps. Tu te doutes qu'il a l'habitude de faire cela et surtout, qu'il doit s'amuser à faire peur à des filles fragiles comme toi. Puis tu as un déclic. Il te demande si c'est un appel. C'est le bon moment… A toi de le savoir... tu m'avais l'air plus loquace tout à l'heure.  Tu sais que tu joues avec le feu. Tu sais que tu risques d'avoir les ailes bien brûlées avec ce type. Seulement sur le moment, tu t'en fiche. Tu n'es plus toi-même. Tu deviens celle que tu n'as jamais osé être. Une séductrice. Tu n'as jamais été une femme qui séduit les hommes. Tu sais que tu as quelques choses qui les attirent. Tu n'as jamais joué de tes charmes. Tu étais trop occupée à passer tout ton temps avec Yon dans sa chambre d'hôpital, que tu n'as jamais dragué. Ce soir, tu sens que tu peux jouer, qu'il peut très bien tomber dans tes filets. Tu sais qu'il est dangereux. Mais merde, on ne vit qu'une fois ! D'une certaine façon, tu as envie de te venger de Théo. De ce qu'il a fait avec cette fille. Alors machinalement, tu t'approches du corps musclé du jeune homme. Tu approches tes lèvres de son visage, tu souris de plus belle. Tu remontes vers son oreille et tu lui susurres doucement Pour faciliter les choses, je m'appelle Oihana. Tu t'humidifies les lèvres. Tu deviennes joueuse, tu fais glisser tes lèvres dans le cou du jeune homme. Tu frôles sa peau, tu sens qu'il y a un brin de réaction. Tu sais que tu dois continuer. Tu ne sais pas ce que tu fais, mais tu fais. C'est une première pour toi. La séductrice Oihana a pris les rênes de ton corps…

tu souris, doucement, un sourire carnassier, alors qu'elle réagit immédiatement. tu ne connais pas son prénom, c'est vrai, tu ne le connais pas et alors ? si je demande où habite la séduisante brune de l'immeuble, tu penses réellement qu'ils ne sauront pas me répondre ? que tu lui dis, dans un murmure sensuel. je ne pense pas qu'il y en est des milliers ici .. alors tu t'approches, tu plaques tes mains contre la paroi derrière elle, l'empêchant ainsi de faire tous mouvements pour s'éloigner. toi, ce que tu vois, c'est une petite brune qui n'attends que ça, ce qui t'arrange bien finalement. autant passer le temps de cette manière, plutôt qu'à te dévisager comme si tu étais un monstre. tu lui montreras plus tard, ce qu'est un monstre. ce n'est pas le propos, pour le moment. elle s'approche de toi, colle son corps au tien. tu ne bouges pas, tu ne bouges pas et attends qu'elle continue alors que ses lèvres s'approchent des tiennes, elles s'écartent dans ton cou, te frôlent. son souffle chaud s'écrase dans ta nuque alors que son murmure traverse ton esprit. facilitons un peu plus les choses alors. que tu lui réponds sans la quitter du regard. tes mains s'écrasent sur ses hanches que tu plaques contre la paroi, ton corps se colle au sien, tes lèvres descendent lentement dans son cou. très lentement. tu le parsème de multiples baisers, les uns plus fougueux que les autres. tu ne cherches pas à lui faire du mal, non, tu cherches à lui faire du bien, pour le moment. tu veux juste profiter de la situation, profiter de l'endroit clos et restreint, tu veux juste la sentir trembler entre tes mains. c'est tout ce que tu souhaites. petit Oihana devient grande ... biarritz te va si bien. que tu te permets de souffler entre deux baisers, pendant que ton regard bleuté se plante de nouveau dans le sien. tu captures alors ses lèvres. tu ne te présentes pas toi, tu ne sais pas, si elle te connait, si elle connaît ton prénom. elle connait ta réputation, c'est déjà ça. c'est tout ce qui t'importe.

Tu te doutes bien qu'il n'attendait que ça. Il attendait seulement que tu succombes. Puis tu te laisses tomber dans son jeu. Il ne se présente pas. D'un déclic tu te souviens qu'il a un nom étranger. Ben… quelque chose. Benoit. Non. Trop français. Benny. Pas assez sexy pour un mec comme lui. Bendo. Voilà ça te reviens. Bendo, un prénom exotique pour un type comme lui. Son corps se colle au sien. Tu sais qu'il n'est pas à son premier coup d'essai. Le nombre de filles qui ont dû tomber sous son charme et dans son lit doivent être très nombreux. Tu seras peut-être une de plus. Non, tu vas juste rentrer dans son jeu. Son corps s'écrase contre le tien. Des pluies de baisers se déposent sur ton coup. Tu apprécies ce contact. Tu ne laisses pas sortir ce son qui bloque au niveau de ta gorge. Tu ne veux pas lui montrer que toi aussi, tu aimes ce qu'il a déjà fait aux autres. Ça flatterait trop son ego de mâle. Tu vas le faire marronner. Même si ça doit te faire faire du mal de ne pas libère ses sensations, tu dois te mettre à son niveau. Il vient de te murmurer entre deux baisers que Biarritz te va bien. Enfin, il dit cela vu que tu te laisses aller à ses avances. Tu es bien trop bavard Bendo… Tu poses tes mains à l'arrière de sa tête. Tu approches son visage près du tien. Tu le laisses capturer tes lèvres. Bon dieu, tu te dis qu'il a des lèvres très agréables. Tu comprends que les autres filles aient pu tomber sous son charme. Tu te laisses aller et tu l'embrasses un peu plus à l'aise dans ton jeu. Tu laisses tes mains descendre le long de son cou. Tu te rapproches un peu plus de lui, tu colles ta poitrine contre son torse. Tes hanches se colle un peu plus aux siennes.

ton prénom, prononcé d'entre ses lèvres te stoppe, légèrement. des questions envahissent doucement ton esprit et tu te demandes comment elle connaît ton prénom, comment ça se fait. mais ses lèvres qui se plaquent aux tiennes font disparaître ses questions déraisonnables. elles s'envolent de mille feu et ne sont pas prêtes de revenir. tu t'en fiches, finalement, au fond, qu'est-ce que tu en as à faire qu'elle connaisse ton prénom c'est bien, tant mieux pour elle et ensuite ? tu sens sa poitrine contre ton torse, elle étouffe et tu es à deux doigts de retirer son haut pour la soulager. tes mains parcourent son corps, la découvre, ses courbes, ses formes, chaque détail, rien ne passe inaperçu à tes yeux. tu la touches, tes doigts pressent sa peau. tu veux la sentir encore plus proche de toi, comme si c'était une évidence, comme si vous n'aviez que ça à faire. ce n'était pas totalement faux, finalement. alors tes mains passent sous ses fesses, la soulève violemment pour la plaquer contre la paroi de l’ascenseur. ses jambes s'enroulent autour de ta taille pendant que ton bassin s'accroche à elle. elle ne peut plus partir, elle ne peut plus fuir. elle est coincée. prise au piège, prise dans le piège du nom de bendo. une de tes mains restent ancrée sur son fessier pendant que l'autre part à la découvert de ses formes, passe délicatement sous son haut, frôle sa peau avant de la presser, pour lui faire sentir que tu es là, que tu es juste là, contre elle. le temps s'arrête, le temps que quelques instants, quelques minutes, comme s'il n'y avait plus que vous. l'enclos de l’ascenseur vous y aide certainement. dans une toute autre circonstance, elle aurait simplement changé de trottoir, tu le sais. tu le sens.

Etre enfermé là avec lui. Il te fait totalement devenir quelqu'un autre. En temps normal, tu aurais évité de croiser sa route. Alors que dans cette situation, tu te retrouves enfermé avec lui. Peut-être que tu aurais dû croiser sa route un peu plus souvent. Vu que votre rencontre est des plus intenses. Alors que tu t'écrases sur lui. Il laisse courir ses mains sur tes hanches. Il te soulève rapidement par les fesses, tout en te plaquant violemment contre la paroi de l'ascenseur. C'est à ce moment que tu ne joues plus à ton jeu. Ton cerveau est en complète ébullition. Tu te laisses aller à son contact. Tu n'as jamais été touché par un homme de la sorte. Il caresse ta peau à moitié dévêtue de ton haut. Tu en fais de même. tu commences par retirer ce fichu tee-shirt qui fait barrière à l'appel de ton contacte. Tu es d'une sauvagerie que tu ne te connais pas. Tu balances le pauvre bout de tissus à l'autre bout de l'ascenseur. Tes mains commencent à descendre le long du torse de Bendo. Il te presse contre lui pour bien te faire comprendre qu'il est bien présent. Tu fais glisser ta main qui est sur son torse jusqu'au bas de son ventre, t'arrêtant sur la couture de son pantalon, caressant doucement son bassin, t'interrompant juste avant l'élastique de son sous-vêtement. ton cœur bat la chamade, tu plonges ton regard dans le sien avant de laisser un soupire empli de désir s'échapper. Tes lèvres retrouvèrent les siennes, tandis que ta main caresse toujours son bas ventre. Tu lui mordille la lèvre inférieure. Sentir ses mains passaient sur ton corps ne faisait qu'attiser le désir bouillant au creux de ton ventre.

tout s'envenime, tout s'accroît, comme s'il n'y avait plus que cette petite brune qui occupe ton esprit. comme s'il n'y avait plus qu'elle qui osé franchir l'espace de ton jardin secret. elle s'emmêle, s'emballe et tu la laisses faire avec plaisir. tu la tiens en joug, tu ne la lâches pas. tes baisers ne tarissent pas, s'enchaînent le long de son cou, de sa nuque, de ses épaules et descendent sauvagement à la naissance de ses seins que tu embrasses. simplement. passionnément. tu lui retires ce haut, qui est totalement inutile à tes yeux. tu le lances dans la cabine, tu t'en fiches, tu l'enlèves simplement, le temps pour toi d'admirer la vue. tu ne perds pas une seconde pour que tes lèvres descendent de nouveau sur ses seins. t'es pas doux, t'es même brutal, tu te laisses aller, complètement, à tes envies, tes désirs, à tout ce qui te passe dans l'esprit. tes doigts s'emmêlent dans sa chevelure, tirent sur ses cheveux, relèvent sa tête pour te laisser tout le loisir d'atteindre son cou, comme tu l'entends. tu veux l'entendre, tu veux la sentir, tu veux la posséder. là maintenant. et alors que tu vas pour lui enlever son jean, tu entends quelqu'un. on va ouvrir la porte, écartez-vous qu'ils disent, de l'autre côté. un sourire en coin se dessine sur tes lèvres et tu la fixes. tu la déposes sur le sol et tu t'écartes doucement d'elle. tu la fixes, encore et encore. tu soupires doucement, parce que t'aurais voulu continuer, tu en avais besoin, de continuer, d'aller plus loin. tu la laisses ramasser ses vêtements, tu la laisses s'habiller alors que les portes s'ouvrent d'un coup. les types vous regardent. quoi ? ton regard est meurtrier. t'aimes pas ça, ceux qui regardent comme ça, jugent, et t'es sanguin. tu t'approches d'eux, au plus proche, ton corps les frôlant presque. un problème messieurs ? que tu murmures. ils secouent la tête et tu retournes dans ascenseur, tu t'empares de sa main et tu l'emmène hors de la cabine. dommage que tu lui souffles doucement à l'oreille.

Un bouquant se fait entendre de l’autre côté de la porte de l’ascenseur. Putain, ils font chier. Il aurait pas pu venir soit dix minutes avant ou beaucoup plus tard cela ? Tu sais que votre moment va être  interrompu. Tes doigts que tu avais posés sur le bouton de son pantalon se stoppent. « on va ouvrir la porte, écartez-vous »  Tu allais pousser le grognement qui restait au fond de ta gorge. Il te fait glisser contre la paroi glaciale de l’ascenseur. « hé merde alors, il n’aurait pas pu venir un peu plus tard… »  Tu annonces ça à voix basse. Est-ce que Bendo entendra ? tu ne sais pas, mais c’est belle est bien vrai. Tu sentais ce désir ardant devenir de plus en plus immense dans ton bas ventre. Tu aurais aimé le sentir un peu plus près de toi. Tu attrapes ton haut qui t’avais été retiré quelques secondes plus tôt. Tu l’enfiles à la va vite. Tu laisses tes cheveux comme ils sont. Surement emmêler à cause de votre étreinte, mais tu t’en fiches que ses mecs te reluques en te jugent. Tu étais en train de passer un moment fiévreux et eux, ils vous interrompent. « un problème messieurs ? »  Le Bendo dangereux réapparaît. Il doit surement être légèrement fruste que vos petits échanges buccaux et manuels s’interrompent comme ça. Vous laissant sur votre faim. Il te prend par la main et te sors de l’ascenseur. Vous vous retrouvez à ton niveau  « dommage »  qu’il te dit doucement à l’oreille. Oui c’est dommage. Tu serais allé plus loin, si les réparateurs n’auraient pas ouvert cette fichue porte. Putain, si tu pouvais tu l’aurais vraiment bloqué cette fichu porte. « oui effectivement dommage. Je serais bien allé un peu plus loin. »  tu colles tes lèvres au sienne avant de lui lancer. « la nuit n’est peut-être pas fini si tu le souhaite » tu sais que tu prends des risques envolant coucher avec ce mec, mais tu es excités et tu veux voir si être « mon appartement est dans cet étage. » tu commences à t’éloigner de lui. Tu t’avances vers la porte de ton appartement. Tu espères qu’il suivra. S’il ne veut pas, et bien tant pis pour lui, tu ne lui renouvelleras pas deux fois cette offre. Tu te retournes pour voir ce qu’il fait. Il est encire à l’endroit où tu la quitter. Avec un sourire et un haussement d’épaule, tu le tentes « à toi de voir »