you and me we can ride on a star (louise)

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À vrai dire, si elle avait si peu confiance en elle, en plus de son passé à être vu comme la fille à papa et son dernier petit ami en date l’ayant trompé avec une de ses ex amies, c’était aussi parce qu’elle ne savait pas pourquoi il l’avait choisi elle. Elle ne se sentait probablement pas la plus jolie de ses nombreuses conquêtes. Elle était petite, elle n’avait donc pas de sublimes jambes interminables, elle n’avait pas la poitrine de Pamela Anderson, bien loin des silhouettes des mannequins de Victoria’s Secret. Si elle devait se noter elle se mettrait probablement un maigre 6 sur 10, sept grand maximum quand elle est contente d’elle après le sport. Il y avait tellement plus jolie qu’elle à Biarritz, ne serait-ce que dans ses amies, ses connaissances, qu’elle avait parfois du mal à comprendre ce qu’il pouvait lui trouver. Pourtant il se voulait rassurant et elle voulait le croire. Encore une fois, elle se demandait comment elle en était à être aussi chanceuse, elle lui sourit presque timidement, n’en croyant pas ses oreilles, ancrant son regard dans le sien intensément. Heureusement, les taquineries qui les définissaient si bien reprirent leur place. "I’m not sure I can stand you anymore already!?" Dit-elle en fronçant le nez, grimace. Bien loin d’être sérieuse dans ses propos et il le savait très bien. Elle était bien incapable de lui mentir ou de lui dissimuler quoi que ce soit comme ils avaient pu s’en rendre compte par le passé. "Damn you got me there, i’m only in it for that hot body of yours!" Elle rit du ridicule de ce qu’elle venait de dire, il lui faisait vraiment dire n’importe quoi. Avec lui, elle n’avait plus de filtres et c’était plutôt grisant. De ne pas avoir à se soucier de l’image qu’elle pouvait renvoyer, elle était juste, elle, sans filtres, sans devoir jouer un rôle comme elle devait le faire plus ou moins constamment entre sa famille où elle se voulait fille modèle et au club où elle était d’avantage elle-même mais où personne ne sait réellement qui est sa famille. Avec lui, elle ne se posait pas de question et ça lui faisait un bien fou. Elle grimace, compatissante prête à lui prendre la main pour aller lui acheter des sous-vêtements quand il lui annonça qu’on voyait tout à travers sa robe. Elle baisse le regard. Son premier réflexe aurait normalement été de tout cacher de ses mains mais il n’y avait rien à voir là qu’il n’ait pas déjà vu. Elle se contenta donc d’acquiescer. "Probably not a bad idea!" Elle laisse échapper un léger rire, enfilant le tee shirt de l’anglais qui était presque aussi long que sa robe et qui était encore bien chaud. "Careful I could get used to stealing your clothes they are so comfy!" Elle laisse échapper un léger rire. "How do I look?" Plaisanta-t-elle, comme si elle présentait les nouvelles créations d’un grand couturier. S’en suit un long baiser que ni l’un ni l’autre n’aurait voulu voir finir probablement. "Same here… Saving it for later!" Esquissant un sourire, mieux valait qu’ils se hâtent d’aller chercher un boxer pour le rugbyman. Elle était prête à partir, les doigts entremêlés avec ceux dans son petit ami, quand elle se sentit soudain soulever, d’abord surprise, elle finit par se blottir contre son torse histoire qu’ils se réchauffent l’un l’autre, du moins ça marchait comme ça dans les films, apparemment. "Let’s go tall one!" Ce mode de transport là aussi elle pourrait s’y habituer assez facilement. Elle relève la tête un instant "I’m not too heavy for you to carry, am i?" Complexes 2, de retour pour vous pourrir la vie.

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Si ces deux-là prétendent ne pas se supporter c’est justement parce qu’ils se supportent plus que de raison. Louise a une capacité exceptionnelle à lui pardonner sa maladresse, Matt à redonner confiance en ce petit bout de femme qui devrait finir par comprendre à quel point elle est exceptionnelle. Ils apprécient tant la compagnie l’un de l’autre, c’est comme s’ils étaient meilleurs amis en plus de s’être lancés dans une relation sérieuse. Aussi, le jeune homme se plait à la taquiner une fois de plus : « Already ? That means it won’t last long between us ! » Il lui fait un petit clin d’œil. Il pense tout le contraire en réalité. Depuis que Louise est dans sa vie, les choses sont allées de bon train et il a expérimenté une période plus que positive. Rien à signaler, pas un nuage à l’horizon. Elle a une bonne influence sur lui et il n’a pas à se plaindre. La jeune femme rit à sa propre remarque ce qui la rend encore plus adorable aux yeux du rugbyman qui se plait à renchérir : « Well at first you were more interested in my body than the rest, I know that, but you didn’t want to admit it ! » Il rit à son tour, parce qu’il savait à quel point elle avait lutté pour ne pas finir dans son lit, pour ne pas être une fille de plus sur son tableau de chasse. Avec elle, les choses étaient différentes. Il ne voyait pas l’acte comme un moyen de se dégourdir les jambes, comme un moyen de se faire plaisir pour le fun, mais au contraire, cela devenait la preuve ultime de son amour pour elle. Et c’était bien plus appréciable en sa compagnie, si bien qu’il avait oublié toutes les autres, comme il avait oublié qu’à l’origine, ce rendez-vous surprise était une façon de lui montrer qu’il pouvait faire des efforts. Les efforts il ne les faisait plus. Tout venait naturellement, comme s’il en avait toujours été ainsi. Il est attendri par tout ce qu’elle représente, par son rire, son sourire, si communicatifs qu’il aimerait indélébiles. Vêtue de son t-shirt bien trop grand pour elle, elle semble si fière. L’anglais s’en réjouit : « I’ve got a lot of clothes, so I have no problem with you wearing them! » Et puis, il capte un instant ses lèvres avant de lui répondre: «You look perfect, as usual! » Il se nourrit du contact avec elle. Lorsqu’elle est dans ses bras, il a l’impression que leurs cœurs battent à l’unisson. Louise s’enquit de savoir si elle n’est pas trop lourde et il éclate de rire : « Are you serious ? You know I work out everyday ? » Il soulève des poids bien plus élevés, elle fait partie des poids plumes. Avançant gaiement jusqu’à retrouver le bitume, il s’asseoit un instant sur un petit muret qui longe la plage pour remettre ses chaussures, mais plutôt que de s’en préoccuper, Louise étant toujours sur ses genoux, il reprend un instant possession de ses lèvres, comme s’il ne pouvait plus s’en passer.

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Si sa bouche dit qu’elle ne peut plus le supporter, ses yeux laisse transparaitre qu’elle voudrait que cette journée ne s’arrête jamais. Elle se sentait si bien, bien que frigorifiée, elle se sentait vivante. Elle se sentait elle-même. "That’s a shame really, I was kinda getting used to you… just kinda." Deux véritables gamins ayant une manière bien à eux de se montrer qu’ils comptaient énormément l’un pour l’autre. Si Louise avait été une bonne influence sur Matt, l’inverse se vérifiait aussi. Elle s’était ouverte, il l’avait sortie de la coquille qu’elle avait passé des années à se former autour d’elle. Elle rayonnait quand elle était à ses cotés comme elle l’avait rarement fait auparavant. D’ailleurs à bien y réfléchir, elle ne se souvenait pas d’avoir été un jour aussi heureuse qu’elle l’était à ce moment précis. "Matt, no matter how long this lasts, i’m never going to admit that… ever!" Elle lui tire la langue, avant de rire encore une fois de leurs bêtises. Elle enfile le tee shirt du rugbyman, appréciable contact chaud du tee shirt bien sec et son odeur par dessus le marché ne faisait que rendre tout ça plus agréable encore. Bien que confortable, elle est convaincu qu’elle a l’air ridicule habillée comme ça, alors elle plaisante, tourne tout à la dérision. Ne s’attendant pas à un compliment elle rougit une nouvelle fois quand celui-ci arrive pourtant. Elle se retrouve ensuite soulevée dans ses bras comme un bébé. Et bizarrement c’est pas désagréable. Encore une fois, une chose qu’il pouvait se permettre qu’elle ne laisserait personne d’autre faire. Elle se blottit confortablement ayant presque envie de fermer les yeux tant elle y était bien. Elle s’inquiète de savoir si elle n’est pas trop lourde. Question idiote qui fait rire le rugbyman. Elle essaye de s’en justifier comme elle peut. Sors les rames, Louise, tiens bon. "I know but like, not with living weights so it’s different and you can just drop them whenever you’re tired so it’s not the same.... right?" Elle bafouille, enfoui son visage dans le cou de l’anglais pour se cacher et finit par rire à son tour. Il s’assoit sur un muret pour « mettre ses chaussures. » Seulement une fois assis, ses chaussures semblent être la dernière de ses préoccupations. Il reprend possession de ses lèvres. Elle pose une main sur sa joue, l’autre sur son torse. Comme s’ils étaient seuls au monde. Comme s’ils n’avaient pas besoin de passer à un magasin de sous-vêtements pour homme. Comme si personne ne pouvait les voir. Elle se fichait pas mal de tout ça. Elle était juste bien. Elle voulait juste profiter de ce moment. Du soleil qui les réchauffaient doucement. Des bras du rugbyman qui l’entourait, où elle se sentait en sécurité. Du bruit des vagues qui s’échouaient sur la plage. De la légère brise qui faisait voleté ses cheveux, qui venait la chatouiller. Ses doigts détaillent chaque petit recoin du torse du jeune homme, son homme. Elle ne voulait plus se poser de questions sur pourquoi elle, pourquoi ci, pourquoi ça, elle voulait juste se laisser aller, pour une fois.

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Les deux amoureux n’ont que la vingtaine. On a tendance à l’oublier quand on voit un tel athlète, mais ils sont encore bien jeunes. Aussi, il est presque normal que leur complicité se transforme en taquinerie. Il ne réalise pas bien l’Anglais que toute cette histoire peut durer, parce qu’il ne pense à rien d’autre quand il est avec elle. Elle le transcende, elle fait de lui une personne bien plus exceptionnelle que ce qu’il est à l’ordinaire. Il ne voyait que le rugby autrefois, sauf qu’il y avait une vie à côté qu’il avait jusqu’à présent reniée. Il sourit, il rit, il respire le bonheur qui s’est pointé à sa porte sans crier gare. « Well even the best things come to an end ! » Mais il espère que l’adage ne se vérifiera jamais, que leur histoire, leur merveilleux secret, leur bonheur, perdurera à jamais. Pour autant, il ne se sent pas prêt à lui faire une belle déclaration, bien qu’il se soit imaginé lui dire tout un tas de mots poétiques pour lui prouver qu’il ne plaisante pas, qu’elle est celle pour qui il s’est rangé, celle qu’il attendait pour faire des efforts, pour être un homme idéal, celui qui lui fera toucher les étoiles si besoin. Elle n’a pas besoin d’admettre qu’elle était surtout attirée par son physique, il sait que c’est le cas la plupart du temps. Mais elle diffère des autres parce qu’elle a pris le temps d’apprendre à le connaitre. « Don’t worry, I already know it! » La journée devait être parfaite, sans nuage à l’horizon, comme le ciel qui s’étendait au dessus d’eux. Il aime se montrer plus démonstratif avec elle, il ne semble même plus jouer le rôle du petit ami, il le vit. Il n’a plus besoin de prétendre. La jolie jeune femme a eu raison de lui. Mais les moments de rire ne sont jamais bien loin quand on est aussi complices et que la jeune femme se justifie de la sorte. « Lou you’re really far from being as heavy as the weights I lift! » Il pourrait en soulever deux comme elle. Il dépose un baiser sur la tempe de la jeune femme comme un point pour ponctuer son rire. Une fois sur le muret, tous les deux scellés par leurs baisers, le contact grisant entre leurs deux corps en une si belle journée. Plus il se laissait aller à cette sensation plaisante de sentir les doigts de Louise parcourir son torse et plus sa respiration devenait plus haletante. Ses mains se posèrent de part et d’autre du visage de la Française alors qu’il poursuivait leur interminable baiser. Puis ses mains se posèrent sur les cuisses de sa petite-amie remontant doucement sous sa robe, avant qu’il ne détache doucement les lèvres de celle de la petite Archambault, posant son regard bleu sur elle en lui soufflant : « We should definitely get to that shop. I don’t think I am able to resist you any longer! » Et ils avaient tout le temps pour profiter l’un de l’autre ce soir, à l’abri des regards. Aussi, il incite Louise à se lever, et en se relevant, il noue ses doigts aux siens, marchant jusqu’à la boutique, toujours torse nu. « I think, I will need a t-shirt too ! » Ils vont surement le regarder bizarrement en rentrant dans le magasin.

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« Well even the best things come to an end ! » Elle hoche la tête, une mine presque triste parcourant son visage l’espace d’une seconde, la sortant quelque peu de l’humeur taquine dans laquelle elle était. Il avait raison. À un moment donné, cette journée prendrait fin. Leur relation aussi peut-être. Elle passe sa main dans ses longs cheveux avant de relever les yeux vers le rugbyman, se disant qu’il valait mieux ne pas y penser et juste profiter de cette belle journée en sa compagnie. Elle fait en sorte de mémoriser chaque détail de son visage un instant avant de repartir sur leur taquinerie habituelle. "Well cocky much, Whitford?!" Dit-elle en souriant amusé avant d’ajouter un peu plus sérieuse. "Believe it or not, I was attracted to your kicking technique and your rugby skills before even realizing you were kinda hot." Elle avait ajouté le « kinda » pour ne pas lui donner la grosse tête. Il n’avait pas besoin de ça. Et sa phrase était on ne peut plus vraie. Il avait d’abord attiré le regard de la française par son jeu plus que par son corps d’athlète. Des corps d’athlète au club ou à la plage, elle en voyait pas mal. Il fallait plus que ça pour attirer son attention. "Well I guess it’s too bad, cause otherwise you would have totally deserved a massage tonight for carrying me around, but since i’m not that heavy you won’t need one, right?" Elle se sort de ses explications comme elle peut, rien de tel que la taquinerie et le charme pour ça. Il pose un baiser sur sa tempe, elle sourit et lui caresse la joue avec une douceur infinie. Ses démonstrations d’affection en public ça ne lui ressemblait pas le moins du monde et pourtant ils étaient belle et bien là, échangeant un intense baiser, les mains de la jeune française sur le torse de l’anglais, les mains de celui-ci parcourant ses cuisses, un de ses mains vint se poser sur celle du rugbyman doucement. « We should definitely get to that shop. I don’t think I am able to resist you any longer! » Elle reprend son souffle, ferme les yeux quelques instants, se racle la gorge, se mord la lèvre. Elle réouvre les yeux, remontant ses mains autour du cou de son petit ami. "Look who is unable to resist now…" Plaisante-t-elle. "You’re right we should go. " Pour une fois c’était lui le raisonnable de leur couple. Ça change. Elle se lève, remets ses chaussures et les voilà repartie en direction de la boutique. « I think, I will need a t-shirt too ! » Elle regarde son torse, hochant la tête. "Yeah, that’s probably a good idea…" Ils arrivent enfin à la boutique. Tous les regards se posent sur eux. Louise n’est pas habituée et elle déteste quand les regards sont braqués sur elle. Elle baisse la tête, mal à l’aise, elle lâche la main de Matt. Elle a presque envie de partir en courant. Elle se dit qu’il faudrait bien qu’elle s’y habitue. Une fan arrive, vers Matt, elle dit être sa plus grande fan, lui touche le bras, le torse et finit par se tourner Louise "Tu peux nous prendre en photo?" Le s’il te plait, elle l’aurait un autre jour. Mais professionnal Louise prend le pas sur lowkey jealous girlfriend Louise, elle sourit et prend une photo, lui rend son téléphone. La fan continue de parler avec Matt, interminablement. Louise ne laisse rien paraître, de toute façon l’attention était exclusivement sur l’anglais. Sans vouloir couper la parole, elle fait signe à son petit ami qu’elle va faire le tour de la boutique en attendant. Elle avait besoin de s’échapper, sentant la crise de panique arrivait. Elle prend quelques robes au passage et va en cabine, plus pour se cacher que essayer, s’asseyant par terre pour respirer un bon coup. Bon sang Louise, ressaisis toi.

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Que Louise lui indique qu’elle était d’abord tombée amoureuse de ses talents rugbystiques le faisait sourire. Il ne pouvait pas le croire, parce qu’il était convaincu que Jonny était tout aussi bon que lui voire parfois meilleur et elle n’avait pas été impressionnée par lui. Sauf que sa théorie ne tenait également pas puisque le meilleur ami du jeune homme était beau-gosse lui aussi. « I won’t believe that, sorry ! »Dit-il alors dans un rire, s’amusant de devoir débattre sur sa capacité à la séduire par sa façon de jouer au rugby. De toute façon, ça lui importe peu. L’essentiel, c’est qu’il est parvenu à la conquérir et pas du tout pour la mettre dans son lit et l’envoyer paitre par la suite. Faire des projets avec Louise, ça parait plausible, envisageable, évident. Il sait qu’elle n’est pas du genre à rechercher la célébrité, donc qu’il sait qu’avec elle, ce n’est pas du chiqué. Ils rient ensemble, se plaisent à se taquiner toujours plus sans jamais se disputer, sans jamais entacher la belle journée qu’ils vivent ensemble. Jonny avait raison, il avait bien fait de se lancer dans cette surprise, parce qu’il ne regrettait pas une minute de cette dernière. Ralentissant sa marche, il fait semblant de trouver le poids de la jeune femme subitement plus lourd que ce qu’il n’y parait, et lui assure : « Oh girl, I’m feeling really sore suddenly... All my muscles are hurting, absolutely need a massage! » Il ferait n’importe quoi pour sentir les mains expertes de la demoiselle dans son dos pour le détendre. Lui qui n’était pas des plus pudiques se surprend à l’être avec elle. Ce n’est pas qu’il ne souhaite pas s’afficher, c’est surtout qu’il a envie de la préserver de tout ça. S’ils veulent vivre heureux, il vaut mieux vivre à l’abri des regards des photographes en série qui pourrait détruire l’image de la belle Archambault et Matt ne souhaitait pas mettre de l’huile sur le feu. Mais il n’a pas besoin de le dire pour qu’elle le comprenne, et alors qu’elle montre bien que finalement elle n’est pas la seule accro, il sourit déposant un dernier baiser sur ses lèvres. « You’re too sexy for my own good! » Arrivés à la boutique, il salue poliment les vendeuses et se retrouve soudainement pris d’assaut par une fan qui se plante là devant lui super impressionnée. « Hi! » La salue-t-il alors qu’elle devient presque oppressante en le touchant à tour de bras. Faisant un léger pas en arrière pour ne pas qu’elle recommence, il jette un regard à Louise qui est encore plus en retrait. La fan se met à lui raconter ô combien il est fantastique et que le BO ne gagne que grâce à lui, et humblement il lui répond : « Ah thanks, well you know we’re a team, it’s all about chemistry, without the others I can’t play well. » Il n’aime pas se mettre en avant parce que c’est un sport d’équipe. La jeune fille demande ensuite à Louise de prendre une photo et Matt se contente d’acquiescer, se tenant aux côtés de la fan, souriant. Cette dernière le remercie encore de longues tirades, et Lou s’éclipse. Ca ne lui plait pas. Il s’agit de leur rendez-vous. Alors il coupe court en s’éloignant et se contentant de la remercier poliment. « Avec plaisir, merci encore pour ton soutien! » Parcourant les allées, il cherche Louise sans la trouver, alors il finit par demander après elle. « Lou? Where are you? » Pas de réponse. Il se dirige vers les cabines, et il reconnait les jambes de sa petite-amie qui a l’air assise dans la cabine. La rejoignant, il marque une expression de surprise. « Hey...What’s wrong? » Il s’accroupit devant elle, caressant sa joue, posant son front contre le sien. Et puis déposant un baiser sur son front, il se relève pour voir les quelques robes qu’elle a choisies. « They’ll look good on you! Come on! » Assure-t-il alors qu’il la pousse à se relever et qu’il lui retire son t-shirt pour qu’elle puisse essayer l’autre robe, sauf qu’à agir de la sorte, il pose son regard sur elle, constatant l’inévitable : « I should probably wait outside… » Ce n’était pas une bonne idée qu’il s’amuse à la dévêtir ici.

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« I won’t believe that, sorry ! » Elle prend une mine outrée avant re répondre en haussant les épaules "Well it’s the truth anyway!" Pourquoi lui et pas Jonny? Elle ne se l’expliquait pas non plus. Jonny est talentueux, elle le sait elle le voit, il est gentil et beaucoup plus le genre de gars adorable vers lequel elle a le plus tendance à aller, parce qu’elle ne veut pas être blessée et pourtant c’est l’autre rugbyman anglais que son coeur avait choisi, pour une raison qui lui échappait complètement mais en cette belle journée, elle ne regrettait en aucun cas son choix. « Oh girl, I’m feeling really sore suddenly... All my muscles are hurting, absolutely need a massage! » Elle fronce les sourcils, prend une mine triste et compatissante, posant ses mains sur les épaules de son petit ami "Oh you poor thing, you don’t say!!!! Massage it is whenever we get back at my place then!" Elle lui sourit malicieusement, lui caressant les épaules. Puis il se retrouve sur le muret à s’embrasser, se toucher et… Matt pour une fois se fait la voix de la raison du couple. Heureusement. « You’re too sexy for my own good! » Elle sourit, étant bien incapable de trouver quoi que ce soir à répondre à ça. Ils partent direction la boutique, et tout s’enchaine très vite, une fan la bouscule presque pour atteindre Matt et lui tenir la discussion pendant ce qui paraissait être une éternité pour une Louise déboussolée qui s’eclipse à vive allure. Direction la cabine d’essayage la plus proche, elle accroche les robes au porte manteaux de la cabine et s’assoit par terre. Fermant les yeux, pour se calmer. Elle prend de profondes respirations pour se calmer, les mains posées à plat au sol. Quand elle rouvre les yeux, le rugbyman est accroupi devait elle. « Hey...What’s wrong? » Elle esquisse un sourire, se voulant rassurante. "It’s ok I just… I’m not used to all of that yet… But I’m ok, I swear…" Elle posa sa main sur celle de l’anglais qui caressait sa joue, fermant une nouvelle fois les yeux, beaucoup plus apaisé que précédemment. Elle en avait presque oublié les robes qu’elle devait essayé, Matt le lui rappelle, elle se relève son son tour dans l’étroite cabine d’essayage. Il lui enlève le tee-shirt qui cachait sa robe encore bien humide. "You probably should…" Qu’elle dit tout bas, presque inaudible. Pourtant elle fait un petit pas vers lui se place sur la pointe des pieds et l’embrasse, passant sa main dans les cheveux encore mouillé de son petit ami. "oh les filles, je crois que le rugbyman est en train de baiser sa dernière conquête en date…. pourvu que je sois la prochaine!" Elle n’avait pas dit ça très fort, mais suffisamment pour que ça arrive aux oreilles de la community manager qui redescend à plat sur ses pieds et fronce les sourcils. "You should." Elle soupire, se tournant dos à lui pour faire face aux robes qu’elle devait essayer, attendant qu’il sorte pour se changer. Elle ferait en sorte de faire vite, la visite dans cette boutique n’était pas une bonne idée…

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S’il se réjouit d’avoir un massage de prévu lorsqu’ils rentreraient, il sait qu’ils n’auront probablement pas le temps de profiter avant d’aller au restaurant parce qu’il faudrait que sa petite-amie se prépare. Sauf qu’ils auraient du temps à la sortie du restaurant, voire même toute la nuit, et cette perspective l’enchantait. Si tout se déroulait bien, il se rendait compte que sa petite escapade en mer pouvait faire des dégâts et que rentrer dans cette boutique n’était peut-être pas une bonne idée. Louise avait du mal à faire face aux fans. S’ils avaient révélé leur relation sur Instagram de façon indirecte, il savait qu’elle souffrait des remarques que lui infligeaient les groupies abusives du jeune rugbyman. Et ce n’était pas tout. Devoir être interrompus partout où ils allaient était aussi frustrant. Elle n’avait pas eu à le vivre au quotidien auparavant. C’était tout nouveau pour elle, et Matt s’en voulait de lui infliger un tel traitement à cause de sa bêtise. S’il ne s’était pas jeté à l’eau, Louise serait actuellement radieuse. Elle a beau lui dire, là assise dans la cabine que ça va, il se sent obligé de la réconforter, de s’excuser. Elle n’est pas censé endurer une telle situation, surtout pas aujourd’hui. « I’m sorry...It’s part of the job, you know... » Malheureusement, il ne peut pas refuser de faire plaisir aux fans, car sa carrière dépend aussi d’eux, et pas seulement de ses performances sur le terrain. Alors qu’il retire le t-shirt du corps de sa community manager favorite, il se laisse happer par le baiser qu’elle lui offre alors, la rapprochant de lui alors qu’elle mêle ses mains à ses cheveux, jusqu’à ce que tous deux entendent des propos qui leur déplaisent fortement. Il le savait bien que ce n’était pas une bonne idée. Il s’écarte d’elle à contre cœur, acquiesçant pour lui dire : « I’m going to look for a shirt while you try the dresses on ! » Mais s’il sort pour attraper un t-shirt à sa taille sans vraiment s’intéresser à ce dernier, il s’approche de la caisse où se trouvent les vendeuses, ayant autre chose en tête. Leur petite remarque ne lui a pas plu, et il compte bien leur faire payer à sa manière. Réglant le t-shirt, il leur demande : « Excusez-moi Mesdemoiselles... L’une de vous sait ce qui plait le plus à une femme? Un bijou, un sac ou une paire de chaussures ? » L’une d’elle, super heureuse qu’on lui demande son avis déclare : « Des chaussures sans hésiter ! C’est le cadeau phare ! » Des chaussures donc. Il va se faire pardonner auprès de Louise. S’approchant d’elles pour leur faire part de son plan pour éviter que Louise n’entende il s’explique : « Pourriez-vous s’il vous plait, vous occuper de ma copine pendant que je vais les chercher ? Donnez lui votre avis sur ses tenues, n’hésitez pas à lui en faire essayer d’autres. Je ferais de la pub pour votre boutique. Et je compte sur votre comportement exemplaire ou la pub ne sera pas au rendez-vous. » Elles finissent par accepter, non sans bisquer de devoir s’occuper de la petite Archambault plutôt que lui, et les remerciant, il prévient Lou de son absence momentanée en inventant une bêtise. « Lou, stay here, I’m coming back, I think I have dropped my wallet somewhere ! » Cette fois, il se rend à l’extérieur et il se dirige avec hâte dans la boutique de luxe la plus proche, ayant mis son t-shirt depuis. On l’accueille avec grand plaisir et il demande conseil à la vendeuse. Il ressort de là quelques minutes plus tard, une paire d’escarpins Louboutin dans un sac et revient dans la boutique pour rejoindre sa petite amie toujours en train d’essayer les robes en compagnie des vendeuses. Il lui propose alors : « Que dirais-tu d’essayer la robe avec ceci ? » Il lui tend le sac dans un sourire.

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Il s’excuse, il n’avait pas besoin de s’excuser, elle savait très bien dans quoi elle s’était embarqué quand elle avait accepté de sortir avec lui. Elle savait qu’il avait des fans. Beaucoup féminines. Elle savait sa réputation, la façon dont tout le monde le voyait. Elle savait tout ça. Elle avait fait le choix d’essayer quand même parce qu’elle s’était dit qu’il valait le coup. "Matt you don’t need to apologize, I know this is your job, I’m fully aware of what I got myself into when I started dating you. Don’t apologize for being nice to your fans and everything, I’ll get used to it, I just… I’ll get used to it eventually don’t worry." Elle plante son regard dans le sien en souriant pour lui faire comprendre que tout irait bien. Même si la situation suivante vient fortement ébranler son sourire et son éternel positivisme. Le rugbyman finit par quitter la cabine et elle commence donc à se changer pour essayer une première robe, blanche, elle n’a décidément pas appris sa leçon. Matt passe en coup de vent par la cabine, prétextant avoir perdu son portefeuille qu’elle semblait pourtant apercevoir dans la poche du jean du jeune homme. "Uh isn’t it right there in your ….pocket" Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il était déjà partie à tout allure. Elle fronce les sourcils confuse, avant de repartir à son essayage. Elle sort de la cabine pour avoir une meilleur vue sur le miroir à l’extérieur de celle-ci. Elle se tourne pour essayer de voir ce que le détail du do nu faisait, sur elle et se retrouve nez à nez avec les vendeuses tout sourire, elle leur sourit à son tour, bien que confuse . Louise n’était pas une méchante, et elle savait se tenir de par son métier meme avec des personnes qui ne lui étaient pas forcément sympathique. Elles la complimentent, lui disant qu’elle lui allait bien. Elle les remercie non sans se demander d’où pouvait provenir ce changement d’attitude. Se demandant aussi où était Matt depuis tout ce temps. Elle se change pour une deuxième robe, noire cette fois-ci avec un décolleté plongeant sans être vulgaire et qui mettait en valeur ses formes. Elle adorait l’idée mais n’était pas sûre de se sentir complètement à l’aise dans cette robe de femme fatale bien loin de l’image qu’elle avait d’elle même. Elle sort de la cabine, pas forcément convaincue malgré les compliments unanimes des vendeuses, elle se met sur la pointe de pied convaincu que ça irait mieux avec des talons. C’est à ce moment qu’elle entend la voix de l’anglais derrière elle, « Que dirais-tu d’essayer la robe avec ceci ? » Elle pose ses yeux sur le sac qu’il lui tendait, non sans remarquer la marque de celle-ci. "T’es fou!" Les yeux pleins d’étoiles elle attrape le sac doucement. Elle ouvre la boite à chaussure émerveillé. Oh bien sûr, elle pouvait se payer elle même toutes les paires de Louboutins qu’elle voulait, mais le geste la touchait énormément. Elle les enfile et retourne devant le miroir. Elle se trouve jolie. Ça lui arrivait bien rarement. Elle se retourne vers Matt, elle avait de lui sauter au cou et de l’embrasser mais sa pudeur se refusait à faire ça devant les vendeuses qui les fixaient éberluées. "Elles sont magnifiques, merci!" Elle se regarde une nouvelle fois dans le miroir, tournant sur elle-même, se regardant sous toutes les coutures, pas habituée à se trouver… belle? "What do you think?" Demande-t-elle à l’anglais, parce que son opinion comptait bien plus que celle des vendeuses, et parce qu’elle voulait lui plaire évidemment.

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Il se rend bien compte que la situation n’est pas facile à vivre pour elle. En même temps, Matt n’a pas envie de cacher son idylle. Il est fier d’être le petit-ami de la jeune Archambault et il ne voudrait à aucun moment s’en cacher. Mais il a également envie de la protéger, d’autant plus lorsqu’il voit l’impact que ça a sur elle. Elle cherche désespérément à la rassurer, lui montrant bien qu’il n’a d’yeux que pour elle et que les autres ne l’intéressent plus. « But I want you to know that you can trust me. I don’t care about the other girls out there. It’s all about you! » Qu’elle ait conscience ou non de ce qui l’attendait, c’est jamais simple de faire face à quelque chose qui nous dérange, même pour l’être qui nous est cher. Faire des sacrifices pour elle ne semble pas être bien compliqué alors qu’elle doit faire face à tous les mauvais côtés de la célébrité. Et elle l’assume. Tant qu’ils se soutiendront, il sait que leur relation tiendra, relèvera les défis avec brio. C’est une chance pour lui que la jeune Archambault ne lise pas les potins, car ça permet d’éviter des drames en plus, d’autant plus qu’il est bien aisé de le prendre en photo dans des positions délicates. Les paparazzi lui ont même un jour prêté une relation avec une de ses sœurs parce qu’il l’enlaçait en public. N’étant pas bon menteur, il ne laisse pas le temps de répondre à Louise pour s’éclipser, sachant qu’il ne possède pas beaucoup de temps devant lui. C’est tout nouveau pour Matt, et pourtant, il prend goût à lui faire plaisir. Peu importe ce qu’il choisira, il sait que ça lui fera plaisir, mais il a envie de lui sortir le grand jeu. Il veut que cette journée reste gravée dans sa mémoire comme le plus beau jour de sa vie en attendant d’autres bien plus exquis. Quand il revient et qu’elle est en train d’essayer une robe noire, il reste immobile à la contempler un instant. Elle est juste magnifique. Il est fou d’elle, oui, il ne peut rien lui refuser. D’ailleurs elle sait pertinemment que si elle lui demandait de rester ici, il resterait pour elle, au risque de sacrifier sa carrière. « You deserve them! » Se plait-il à lui avouer. Il veut la remercier, pour tout ce qu’elle lui apporte, pour sa façon qu’elle a de se soucier de lui comme elle s’accroche tous les jours pour conserver leur Bonheur. Ce n’est pas fini. Les chaussures vont parfaitement avec la robe, et il a l’intime conviction que ce sera la tenue de ce soir. Souriant, alors qu’elle lui demande son avis, il s’exécute. « I think you make them look beautiful. What about the other dresses? Do you like them? We take them all! » Les vendeuses ont l’air ravi. Ca sent la prime avec tous ces achats. Une aubaine. Mais Matt n’y prête même pas attention, c’est Louise qui lui importe. Et puis, alors qu’il met les mains dans ses poches il se rend compte qu’il n’a toujours pas acheté de boxer et il le dit tout haut. « Oh... I think I’m going to need boxers too. They’ll do! » Lance-t-il alors qu’il en saisit une paire à sa taille se fichant bien de leurs couleurs. Prenant les robes choisies, il s’avance vers la caisse pour régler le tout et retournant dans la cabine pour mettre un boxer, il ressort bien plus à l’aise, disant à sa petite-amie : « Is there anything you’d want to do now? » Rappelez-vous, c’est elle qui choisit.

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Même si au fond d’elle, elle sait tout ça, qu’elle peut lui faire confiance, qu’il s’en fiche des autres, ça lui fait du bien de l’entendre le dire. "I do know." Lui dit elle avec une douceur infinie dans la voix, pour le rassurer. Il se rassure mutuellement parce qu’au fond, pour l’un comme pour l’autre, c’est nouveau et ils ne savent pas encore tout gérer, mais elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, elle le sentait, et elle espérait qu’il savait également qu’il pouvait compter sur elle. Elle retourne donc à ses essayages quand le rugbyman reviens avec une paire de Louboutins magnifiques, qu’elle s’empresse d’enfiler se sentant comme une princesse en se regardant dans les miroirs. Les vendeuses étaient vertes mais Louise ne voyait que Matt… enfin Matt et ses magnifiques chaussures. Elle ne peut décrocher le sourire de ses lèvres. Il lui donne son avis, elle en rougirait presque. Elle retourne se changer pour une tenue plus de jour, sa première robe qui avait eu le temps de sécher depuis. Hors de question d’enlever ses Louboutins par contre, elle mets ses précédentes chaussures dans la boite et ressort de la cabine toujours sous le regard des vendeuses qui ne semblent pas décidé à les lâcher d’une semelle, ils n’étaient pourtant pas les seuls clients dans al boutique. Et puis, il se souvient qu’à l’origine, ils étaient venus pour lui acheter une paire de boxers. Et évidemment, il le dit à haute voix. La jeune community manager ne sait plus où se mettre, voyant bien que les vendeuses se faisaient des films, elle sourit gêner tandis qu’il s’eclipse pour attraper des boxers, pendant quelques secondes qui lui parurent une éternité. Il revient, paye pour tous leurs achats et va se changer et ils sortent enfin de la boutique, l’air printanier de la rue ne lui a jamais paru aussi agréable. "Feeling better down there?" Demanda-t-elle en souriant, s’amusant d’avoir même posé la question. C’était pas le genre de question qu’elle posait d’ordinaire, pas du tout même. Il lui demande ce qu’elle veut faire maintenant. Plusieurs choix s’offraient à elle et elle avait bien du mal à choisir. Une partie d’elle avait envie de rentrer, de profiter de lui rien que tous les deux, l’épisode de la boutique l’ayant un peu refroidie mais une autre partie d’elle avait envie de continuer à profiter de cette journée et d’aller dans son deuxième endroit préféré, le karting. Sans le préciser à Matt que c’était son deuxième endroit préféré. "How do you feel about karting? I know you love your speed!" Elle évite de lui dire qu’elle y est une habituée, qu’elle a même une combinaison de pro à son nom, pour le kiffe purement, et qu’elle a un bon coup de volant mais surtout qu’au karting au moins, sa petite taille et son poids plume sont des avantages capitaux. Non, elle a décidé de lui vendre ça comme une idée en l’air qui lui est venue comme ça. Elle avait presque envie de lui faire un pari pourri, pour s’amuser gentiment, du genre si je gagne, tu fais ci ou ça… mais elle n’avait pas d’idée fabuleuse en tête encore, peut-être que ça lui viendrait. De toute façon, il fallait d’abord qu’il accepte.

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Si Louise craint le regard des autres, Matt a appris à le gérer. Il se fiche bien de ce que les gens pensent ou s’imaginent sur son compte. Il vit, profite et refuse de se laisser détruire par les ragots et remarques désobligeantes. Aussi, il ne paie aucunement attention à ses dires, naturel au possible. Ca aussi ça fait partie de l’image qu’il s’est forgée. Il veut prouver qu’être soi n’a pas de conséquences désastreuses sur sa vie, bien au contraire. Les vendeuses peuvent bien s’imaginer qu’il a égaré son boxer dans la cabine ou ailleurs s’étant envoyé en l’air, il s’en fiche. Ce n’est pas le cas de sa petite-amie, mais elle apprendra probablement à faire avec. Aux côtés du jeune Whitford elle ne pouvait que progresser à ce niveau, car si elle s’arrêtait à tout, sa vie allait vite devenir un enfer. A peine sortis de la boutique, Matt se voit subir une petite plaisanterie de la part de Louise, qu’il trouve très fine. Ricanant, il acquiesce en affichant une moue de fierté : « Well yes, it’s definitely comfier ! » Son postérieur cesse de râper contre le tissu rêche du jean et il s’en porte bien mieux. C’est dans ces moments qu’il se rend compte au combien il apprécie les shorts de rugby qui sont agréables même s’il a le malheur d’oublier des sous-vêtements. Reprenant les doigts de la jeune femme entre les siens, il reste pourtant immobile dehors, devant la boutique, attendant qu’elle se décide pour la suite des opérations. C’est alors qu’elle fait une proposition plutôt surprenante, voire même intrigante. Pourquoi un tel choix lors d’un rendez-vous ? C’est le genre d’endroit où il lui est arrivé d’aller lors d’anniversaires d’un de ses amis quand il était plus jeune, mais ce n’est définitivement pas un endroit qu’il aurait visité lors d’un rendez-vous galant. Toutefois, c’est elle qui décide. Et si l’idée l’enchante elle, alors il s’y plie. « Karting? Yeah why not, Though I’d rather have a bigger car, but it could be fun! » Il s’interroge tout de même sur ses motivations, car ça lui apparait vraiment suspect. Il aurait trouvé la chose moins suspecte s’ils étaient allés visiter un zoo. « Already been there? » Demande-t-il en arquant un sourcil. Il se demande bien ce qu’elle a derrière la tête. C’était comme s’il l’avait trainée dans un magasin qui vendait des instruments de musique, elle n’aurait probablement pas compris. Il y avait donc probablement certaines choses qu’il ignorait en venant d’elle et il allait peut-être en découvrir une partie aujourd’hui. Puis, une autre question lui vint en tête. « Where’s the karting center ? I don’t even know where it is ! » Il ne conduisait pas à l’époque où il y avait mis les pieds, il n’était encore qu’un adolescent, et pour le coup, il ne s’en rappelait que peu. Il avait posé la question afin de savoir s’il fallait prendre une voiture ou s’ils devaient se rendre chez Louise pour prendre sa voiture. Quelque chose lui dit qu’il va être surpris de ce qu’elle lui réserve, mais Matt est joueur, il a hâte de savoir.

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Alors qu’ils sortent de la boutique, Louise se sent plus légère et se plait à revenir taquiner le rugbyman comme ils en avaient l’habitude. "Well good cause we’ll need that tonight won’t we?" Elle va pour l’embrasser sur la joue mais échoue sur son cou. "I’m not good at this whole seductive talk thingy, am I? It’s pretty embarrassing." Elle laisse échappé un léger rire, se trouvant bien ridicule. Mais le ridicule ne tue pas dit-on, et surtout pas avec l’anglais. Elle n’était plus à ça près. Finalement elle choisit le karting. Elle se dit que c’était une bonne idée pour qu’il apprenne à connaître le vraie Louise Archambault, celle qu’elle était au fond. Ce choix avait visiblement piqué la curiosité du jeune homme et elle n’en était pas peu fière. "Well there’s no car racing tracks anywhere near here I believe? Closest is Pau, I think so that’s a little too far…" Il y avait ça bien sûr et le fait qu’au karting de Biarritz elle avait ses habitudes, sa combinaison de pilote même, avec son nom dessus et tout. Un petit kiff qu’elle s’était fait. Et le truc avec le karting, qu’il apprendrait probablement à ses dépends c’est que la petite taille et le poids plume sont un avantage plus que conséquent. Il lui demande si elle y est déjà aller. Elle hausse les épaules, pas sûre qu’elle le dupe mais elle tente tout de même le coup pour ménager la surprise. Pas sûr qu’il la prenne bien, la-dite surprise mais elle saurait se faire pardonner assez aisément se dit-elle. "Oh you know just once or twice…" Elle lui sourit innocemment. Il lui demande où c’est. "It’s in Iraty, so we should probably go back at my place, drop the shopping bags there, and take my car, you can even drive it if you want?" Elle noie le poisson en lui proposant de conduire sa voiture. Le fait qu’elle ne propose pas de se changer avant d’y aller, et donc de rester en Louboutins et robe printanière allait peut-être lui mettre la puce à l’oreille, ou peut-être pas. Quoi qu’il en soit, les doigts, les doigts de Matt toujours entrelacés avec les siens, elle commence à avancer pour retourner à son immeuble. "You wait here, cause if you go upstairs with me, I’m not sure we’re ever getting back done here! I’ll just be a minute!" Elle depose un baiser sur les lèvres de l’anglais avant de s’infiltrer dans l’immeuble, direction son appartement. Elle prend ses clés de voiture et rejoint à nouveau l’anglais. Elle lui tend les clés de son précieux SLR cabriolet, ultime preuve de confiance de sa part. "Shall we go?"

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La jeune femme commence à devenir une adepte des blagues vaseuses à la manière de Matt. Ce dernier n’en est même pas surpris, mais rit de bon cœur. It’s just proper banter. Ca lui convient au garçon. « You’re perfect the way you are. » Lui dit-il alors qu’il passé son doigt sur le nez de la demoiselle, amuse autant par ses propos que par son attitude. Jusqu’à ce qu’elle propose la nouvelle activité. Il faut dire qu’elle le déroute grandement avec sa proposition, mais il est beau joueur et accepte le challenge. A ce moment, la seule chose qu’il se dit, c’est qu’il ne la connait pas tant que ce qu’il le croit. Il ne s’en formalise pas pour autant, si c’est ce qui lui fait plaisir pour aujourd’hui, il exaucera le moindre de ses souhaits. « Yeah, let’s go karting! »Il n’a pas franchement envie d’aller jusqu’à Pau aujourd’hui, d’autant plus qu’il y était déjà allé récemment pour visiter les installations du club avant de choisir de rejoindre les Saracens donc ça serait un peu déplacé de se rendre là-bas. Il a bien compris qu’elle le mène en bateau à certains propos. Louise n’est pas une bonne menteuse, c’est certain. Il se demande bien pourquoi elle le fait, mais Whitford n’a pas envie de se prendre la tête, alors faisant la moue, il remet en question la véracité de ses propos, mais ne pousse pas plus loin la réflexion. « Hm-hm... only twice? » Peut-être qu’elle est une habituée, mais ça ne semble pas le gêner outre mesure. Evidemment, si elle a choisi cet endroit, c’est pour une bonne raison. La jeune femme propose de repasser chez elle, histoire de poser leurs affaires et de prendre les clés de la voiture puisque le karting se trouve dans le quartier d’Iraty. Ce quartier qui est l’abri de nombreuses représentations de la région qu’il abhorre, mais lors de la dernière, il s’était plu à aller faire une balade avec Laëtitia, même si ça avait tourné au vinaigre. Il acquiesce quand elle lui propose de conduire la voiture, bien que ça ne le dérangerait pas qu’elle conduise elle-même. Ce qui le chagrine, c’est qu’elle n’a pas mentionné le fait de se changer. « And get changed obviously? » Une fois devant chez elle, elle préfère monter seule, alors il lui tend les sacs pour qu’elle y aille, mais encore une fois, il la soupçonne de quelque chose. « Fine, I’ll wait here! » Lui dit-il pourtant dans un sourire alors qu’elle lui dépose un baiser sur les lèvres. Il n’attend pas devant très longtemps, mais suffisamment pour qu’un jeune d’environ seize ans lui demande de prendre une photo avec lui, trop heureux de le trouver là. Se prêtant au jeu volontiers, le gamin repart tout heureux et Matt retrouve Louise qui ne s’est pas changée. Il se saisit des clés, mais ne cache pas son inquiétude : « But Lou... you’re wearing a dress and Louboutins... » Se rendent-ils vraiment au karting ?

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La petite Archambault ne peut s’empêcher de sourire au rugbyman quand il lui dit qu’elle était parfaite comme elle était en passant son doigt sur son nez. Il avait le don d’apaiser la moindre de ses craintes en un claquement de doigt et ça lui faisait un bien fou à la jeune community manager. Il approuve son plan sans demander plus de justification. Elle se croit sauver c’est sans compter sans son éternel maladresse et son incapacité affligeante à lui mentir. Il semble lire en elle comme dans un livre ouvert à chacun des mensonges qu’elle essaye de placer. Jamais de mensonges bien méchants de toute façon, heureusement. Il se questionne sur la véracité des propos de la jeune femme qui ne cesse de sourire de toutes ses dents, en hochant la tête, sans ajouter un mot, inutile de s’enfoncer d’avantage. Elle annonce son plan de rentrer poser les sacs et de prendre sa voiture. Il semble important à l’anglais qu’elle se change et il le lui fait remarquer, elle fait mine de ne pas avoir entendu, elle serait bien incapable de donner ses raisons sur ça, elle se contente de continuer de marcher vers son immeuble main dans la main avec son petit ami. Elle lui dit d’attendre, quand elle revient, il est en train de dire au revoir à un petit garçon, qu’elle suit du regard avant de reposer son regard sur le jeune homme en souriant lui tendant ses clés de voiture. Elle s’apprête à monter dans la voiture quand Matt n’en démord pas et lui fait une nouvelle fois sa tenue. "Oh yeah…" Elle prend une mine surprise, descendant son regard sur sa tenue comme si elle la découvrait à peine puis hausse les épaules. "Don’t worry superstar, i’m sure i’ll figure something out…" Pas sûre que flatté l’égo de l’anglais suffise à lui faire oublier sa suspicieuse tenue inchangée. Elle monte cependant dans la voiture mine de rien, lui fait signe de la tête de monter à la place conducteur. "Let’s go!" Il finit par s’exécuter et il prenne la route pour le karting, elle lui indique le chemin, faisant guise de GPS vivant. Une fois arrivé, le parking est vide. Pas étonnant étant un jour de semaine, la clientèle habituelle est soit au travail soit à l’école et n’arriveront que plus tard. Elle descend de la voiture, attend que Matt fasse de même avant de lui prendre la main et de l’emmener dans l’enceinte du karting. "Salut Liz!" Voilà qui devrait mettre encore plus la puce à l’oreille du pauvre anglais qui devait se poser un tas de questions. D’autant plus qu’une fois la petite discussion d’usage avec l’employée du karting, elle s’engouffre dans une salle « privée », des vestiaires pour les « vip » et en ressort, habillée en combinaison de pilote à sa taille, avec son nom dessus, un casque rose fluo sous le bras, et des bottines de pilotes au pied bien loin de la tenue dans laquelle il l’avait laissé quelques instants plus tôt. Liz va préparer les karts, ce qui laisse à Louise la chance d’enfin s’expliquer. "Sooooo… you must be wondering why I brought you here, and how I know Liz and why I’m wearing this right now…" Elle marque une pause, s’humectant les lèvres, elle n’était pas très douée pour ce genre de chose mais elle avait envie de dire ces choses là à Matt, elle voulait qu’il soit la personne qui la connaisse le mieux à présent. Elle lui avait déjà parlé de son père. Il connaissait évidemment sa passion pour le rugby. Elle lui prend une main, plantant son regard dans le sien, essayant de se donner confiance. "I was worried if I did tell you that I do come here quite often you wouldn’t want to come. But I wanted to bring you here because, this is a part of me that no one else knows really, and I want you to know it, because I trust you. I come here often that’s why I know Liz. Actually I come here every time I need to blow off some steam. You know with my dad and all… It’s either going to the beach, going to the rugby field obviously or here… It’s not very glamorous I know, but yeah…" Elle scrutait le visage de l’anglais essayant d’y lire une réaction quand Liz leur annonça que leur karts étaient prêts. Elle sourit à la franco-anglaise avant de reposer son regard sur Matt, attendant de voir si il voulait y aller ou pas.

» dazzle w/Louise
» he's not worth all the tears that won't go away (louise)
» (Louise) Pris au piège
» (Louise) fuck disney