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 (Fabian) Une soirée entre potes

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(Fabian) Une soirée entre potes _
MessageSujet: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyMar 29 Mar - 2:16

Il est une heure du matin lorsque Dorian se réveille en sursaut dans son lit, le front en sueur. Les images de Thea dans cette prise d’otages, ça lui revient toujours en mémoire, comme une bombe qui explose et elle le fait souvent. Ses doigts se sont crispés sur les draps, jusqu’à les déchirer. Il s’en rend compte seulement lorsqu’il les desserre. Il y a des trous, à force de les brutaliser et ses cris en ont réveillé plus d’un dans l’immeuble, certainement, notamment son voisin du dessous qui tape du balai au plafond, qu’il ressent sous ses pieds. « C’est pas bientôt fini ?? » Dorian se sent tellement honteux lorsque ça arrive, mais il ne contrôle rien. S’il pouvait, il étoufferait toutes les mauvaises ondes, oublierait les images difficiles, n’entendrait plus les cris qui résonnent encore dans sa tête. Il ramène ses jambes près de son torse, pose ses mains sur ses oreilles pour ne plus entendre les coups de feu, les pleurs des enfants, ceux de Thea et se balance d’avant en arrière, pendant plusieurs minutes, de longues minutes qui lui paraissent être une éternité. Lorsque les choses se calment, que les bruits dans sa tête s’atténuent, il se redresse, pose les pieds sur le sol et part se réfugier sous la douche. L’eau ruisselle sur son corps, lui brûle la peau. Il se lave de tout ce qu’il a vécu, de ce qu’il a fait, du sang sur ses mains, des mensonges soufflés à Tara pour préserver la mémoire de sa sœur, pour ne pas qu’elle s’en fasse. Mais ça n’y fait absolument rien. Tout ce dont il a besoin, c’est de ne plus être seul. Alors il saisit son portable et contacte Fabian, son meilleur ami, pour savoir s’il dort, ou s’il l’a réveillé, ou s’il ne dormait pas tout simplement. Tous les deux se comprennent, ont vécu des choses similaires. C’est ce qui fait qu’ils sont devenus très proches. Dorian se sent à l’aise, ne se sent pas jugé et puis, ça lui fait du bien de pouvoir parler de leur passé à l’armée, de leurs mauvais rêves. Il voit un psychiatre pour ça, mais ça n’arrange rien à sa situation. Il n’avance pas. Il se lève le matin, s’endort le soir, n’a aucun projet dans la vie, n’en fait aucun. Il voit comment ça se passe au jour le jour. La réponse ne tarde pas à arriver et c’est une réponse positive. Un rendez-vous dans un petit bar sympathique de Biarritz, ouvert encore à cette heure. Dorian ne perd pas de temps, enfile un jeans, un haut noir et met son manteau bleu marine. Il ferme derrière lui et prend sa voiture pour se rendre au lieu de rendez-vous. Celui-ci est toujours aussi plein : pas étonnant, à deux heures du matin, un samedi soir, mais il se fiche bien du monde qu’il y a. Il commande au comptoir deux bières, pour lui et son ami et emporte les consommations lorsqu’elles sont prêtes au fond de la salle, où il s’installe, loin des autres, pour avoir plus de silence, tout en profitant de la musique. Dorian place ses deux mains autour de sa bière, jette un œil vers l’entrée et le voit enfin arriver. Tout de suite, il lui fait signe, se lève quand il s’approche et lui donne une poignée de main. « Salut, merci de t’être déplacé. Je t’ai pas trop réveillé, ça va ? » Il est tellement soulagé de le voir, Fabian ne s’imagine pas à quel point.

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(Fabian) Une soirée entre potes _
MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyMar 29 Mar - 19:03


Les yeux fixes sur l'écran qui lui fait face, Fabian cligne les paupières par intermittence, changeant de chaîne à rythme régulier, en baillant, parfois. Il soupire, se passe une main sur le visage, ses mirettes sont endolories, le blanc ,quant à lui, injecté de sang dans des nervures rouges et marrons. Le manque de sommeil s'illustre sur son faciès d'enfant terrible, sans pour autant que le marchand de sable ne vienne jeter d'sa poudre, laissant son charme opérer, le traitre jamais là à moment opportun. Le bouclé soupire, expirant lourdement l'envie profonde d'aller dormir, la frustration de ne pas pouvoir le faire, la réalité salope qui écrabouille sa cervelle. Il a la tête lourde, les membres ankylosés. Il a l'impression d'être passé sous un camion, il a l'impression de flotter, d'être écrasé, par un poids inconnu, de s'être fait passé dessus par d'autres camions, dans la foulée. La Une, une rediffusion de New York police judiciaire déprimante se déroule, la Deux, fait suite un épisode d'Hercule Poirot, putain, il zappe. La Trois ça se passera de tout commentaire puis, directement, la Cinq ( parce qu'il n'a jamais payé le bouquet). La lionne prend en chasse l'antilope, dans une savane époustouflante, le documentaire est aussi vieux que la chaîne qui le diffuse. Il sait, Fabian qui lit beaucoup, que la savane n'a plus rien du paysage romancé, plus rien de receleur de rêve, ce qu'il est venu chercher. Il grogne, en s'enfonçant davantage dans son canapé, fermant les paupières, il résiste pour une raison qui lui échappe, à l'envie d'aller gober les cachetons prescrits par le psychiatre. Une autre pression sur un énième bouton de sa télécommande, il tombe sur un vieux western spaghetti qui schlingue à des kilomètres le bourbon, la poudre et le cigarillo ; s'il se voit aficionado, il ne peut s'empêcher de trouver le film d'une chianterie quasi surnaturelle. Il éteint, pas d'humeur à regarder quoi que ce soit d'autre que son reflet zombesque sur l'écran désormais noir du poste de télévision. Fabian jette un coup d'oeil à l'horloge qui orne majestueusement le seul mur blanc de son appartement, accrochée là par une mère croyant bien faire, assez moche le truc, ça vaut le détour. Pour les constipés du rire, songe-t-il, en détournant son attention des chiffres pour la poser sur l'écran de son téléphone cellulaire qui vient soudainement de s'allumer. Il s'en saisit, y trouve l'annonce d'un message provenant de son meilleur pote, Dorian. Il ne lui faut pas plus d'une nano seconde pour répondre à l'affirmative. Il est évident qu'une sortie nocturne du genre où pointe la perspective de se brûler un tant soit peu la glotte - en fumant clope sur clope, assis dans un coin à refaire le monde à leur manière - ne peut que lui procurer une sensation d'excitation,  assez suffisante pour lui faire oublier ses problèmes de sommeil. Il sait, au fond, que Dorian est comme lui, fêlé. Un soutien dont tous deux semblent avoir besoin. (…) Lorsqu'il pénètre dans le bar, il repère aussitôt son ami, installé. Il le rejoint, non sans avoir salué une connaissance sur son passage. A la hauteur de son camarade, il lui présente une poignée de main, s'attarde quelques instants sur son visage où les traces d'une certaine agitation apparaissent. Le basque se déleste de sa veste et s'installe, en remerciant Dorian. Il trempe les lèvres dans la bière commandée, température idéale, parfaite. « Ça va, t'inquiète surtout pas pour ça. De toute façon, je n'arrivais pas à roupiller. C'est simple, je n'y arrive plus du tout et, tu sais que je n'ai pas confiance , les médocs peuvent abrutir » - il se gratte l'arête du nez, en donnant un coup de menton vers son ami. « Et toi ? T'as pas l'air d'aller particulièrement bien... » s'il ne verbalise pas l'inquiétude, elle est lisible sur ses traits. Ils n'ont pas besoin de ça, palabrer à tort et à travers, ils se comprennent facilement. « En fait, tu me sauves. J'étais à deux doigts de succomber au programme d'Arté » - il sourit, en balayant le bar du regard.
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MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyJeu 31 Mar - 0:07

« Toi non plus. M’en parle pas, j’ai arrêté de les prendre y’a quelques jours tant j’avais l’impression d’être à côté de la plaque. » Mais il va reprendre, parce qu’il en est dépendant, parce qu’il n’y a que comme ça qu’il dort. Sans médicaments, c’est simple, il lui est impossible de tenir une nuit et avec son travail de nuit qui demande de l’énergie, il se connaît, il va sombrer de nouveau et ça ne le dérange pas. Il n’a pas une si mauvaise image que ça de ces petites pilules qui fait office de drogue. Ce n’est pas plus sain que la drogue dure à laquelle il avait touché, un peu moins néfaste peut-être. Ca lui est égal. Il n’aspire pas à autre chose que d’aller mieux, ne peut plus se permettre de tomber maintenant qu’il a Tara. Tara qui compte sur lui. Tara qui a besoin de le voir, de lui parler, de passer du temps en sa compagnie, de lui, pas du zombie, alors il fait ce qu’il peut pour garder la tête haute, mais autant dire que ce n’est pas évident. Dorian prend sa clope électronique : c’est une connerie d’avoir interdit la cigarette dans les lieux publics, parce qu’il aurait bien besoin d’une vraie cigarette, mais il se contente de cette chose qui fait remplacement. « Comme d’hab. Je dors pas très bien en ce moment, mais je dors un peu. Pas comme toi. C’était quoi le programme de ce soir ? » Il rit, un rire franc, imaginant Fabian sur Arte. C’est une bonne solution… Pas si bonne que ça, parfois. Ca ne marche pas toujours avec Fabian. Lui ne connait pas tout ça, puisqu’il n’a aucune télévision chez lui. « Je n’en reviens pas d’avoir pu te trouver des points positifs à l’armée. » Dorian sourit, un sourire très faible, en secouant la tête, alors qu’il se concentre sur sa bière un instant. C’est destructeur, la guerre, mais il fallait bien garder la tête haute pour tenir le coup. Il imaginait parfois le sable chaud, le soleil lui brûler la peau, à la place de la pluie, de la boue. S’il y a été, c’est parce qu’il avait envie d’être utile, de servir son pays, mais s’il est revenu avec les honneurs, avec une médaille qu’il a rangé dans un tiroir et qui n’en sort jamais, il aurait préféré revenir plus vivant que mort de l’intérieur. Nerveusement, il frotte sa jambe, en jetant un œil sur les tables autour d’eux. « Je t’ai dit il y a quelques jours que je m’étais fait accosté par une nana au bar où je bosse ? » Ce n’est pas la première fois que ça lui arrive, mais c’est la première fois qu’il voyait une nana aussi sûre d’elle, qui n’avait peur de rien. « Tara était là. Si elle avait des revolvers à la place des yeux, elle serait morte. » Il ne sait toujours pas pourquoi elle a réagi comme ça, Dorian ne se pose pas trop de questions… Il s’est contenté de vivre l’instant présent, de rassurer Tara aussi et de ne pas donner suite aux avances de la demoiselle qui a été vexé. « Et toi, les nouvelles ? Ca avance ? » demande-t-il, en noyant son angoisse de la nuit qui n’est pas passée, à travers une gorgée du verre qu’il boit.

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MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyVen 1 Avr - 18:12


Il y vient souvent, dans ce coin commode, où la fumée des sésames a été remplacée par la vapeur des e-cigarettes, dont la génération X semble être particulièrement adepte, il sourit en coin, en voyant son pote tirer une latte de l'engin. En pensant que les études sur ces bidules n'ont démontré aucun effet secondaire, ce qui ne saurait tarder, après tout, les résultats n'apparaissent qu'à partir du moment où un péquenot ou deux se mettent à développer des cancers. Instinctivement, il porte la main au paquet de gauloises qui dépasse légèrement de la poche de son pantalon, distraitement, il en tire une sèche qu'il vient caler derrière son oreille. Tic du fumeur qui s’éclipsera en lançant un « besoin vital » dès que l'occasion se présentera ( dès, surtout, que l'envie se fera indomptable). « Le grand classique : lionne versus antilope » - souffle-t-il, portant à nouveau le breuvage à ses lèvres. Il y a des effets salvateurs dans les pintes, brune ou blonde, ce n'est toujours qu'une question d'ivresse, de désir d'oubli, de profond sentiment de monotonie. « Moque-toi donc l'ermite qui ne regarde pas la télévision » - il fait bien, pense Acoriola, en imaginant ce que serait sa vie, sans les conneries télévisuelles qu'il avale à longueur de nuit et, ce qui prend forme dans son esprit torturé par le sommeil absent, ne lui plait guère. « Tu choisis tes amis à ce qu'ils matent ? » - il arque un sourcil, en se massant la mâchoire, le regard sombre. L'armée, à la simple évocation de ce qu'il considère comme une institution, quasiment une entité, il ne peut s'empêcher d'effectuer un voyage dans le passé, là-bas, derrière les montages boueuses. D'ailleurs, en posant les yeux sur son compagnon, il voit bien qu'ils y sont tous les deux,  à cet instant précis. Débraillés, à courir pour fuir les projectiles sous des averses. Un éclat de rire à la table d'à côte se substitut à celui d'une ogive et, putain, il sursaute imperceptiblement, le cœur en tachycardie. Les paupières clignent enfin, le regard qu'ils échangent, en dit long. Il hoche la tête, acquiesçant à la question du brun qui lui fait face, la tête appuyée contre la paume de sa main gauche, tandis que la droite, elle, essuie la buée formée sur son verre. Tara. Fabian a beau réfléchir, c'est un nom qui même s'il lui évoque quelque chose, ne se superpose à aucun visage. Ou peut-être si, une nana avec laquelle il a tendance à cultiver l'art de la polémique. «J'imagine que c'est compliqué, sérieux, peut-être les deux entre vous ? Arf, moi, disons que ces histoires de femmes me mettent minable. Je préfère rester loin de tout ça » - il esquisse un vague geste de la main. Le sentimentalisme n'est pas son sujet de prédilection. « Je me concentre sur le boulot » - affirmatif, seul son avenir professionnel  lui paraît substantiel. Peut-être à tort. « D'ailleurs, Marco m'a parlé d'une surveillance le mois prochain, si ça te dit » - il sait que, question argent, c'est jamais de refus. Et ils ne s'oublient jamais pour partager les gains. « C'est assez bien payé , complètement légal. Tu sais, pour te changer les idées et ne pas perdre certaines de tes compétences » - Dorian étant pas mal doué pour l'anticipation, bien qu'il ne s'en vante pas, Marco et Fabian le savent eux et comptent parfois sur lui pour grossir leur rang.
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MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyDim 3 Avr - 12:31

« Oh putain. » C’est vraiment le truc qu’il ne pourrait regarder. Se cultiver, ça ne le dérange pas, bien au contraire, mais les animaux… Savoir comment ils sont apparus, à la rigueur, mais connaître tous les détails de la vie d’un animal, savoir comment ils se reproduisent, il préfère lire ça dans les livres, que perdre son temps devant la télévision, sur un documentaire qui le fatiguera plus qu’autre chose et c’est peut-être ça le but, finalement. Donner envie aux gens de dormir sainement, sans médicaments, mais en utilisant un somnifère télévisuel. Dorian se sent presque chanceux d’avoir envoyé ce message pile au moment où Fabian allait se coller devant. « Ha ha ha. » dit-il, en haussant une épaule. « En attendant, je ne suis pas comme les débiles d’adolescentes qui s’extasient devant la téléréalité et à qui ça donne des envies de trouver la célébrité et la richesse de façon aussi minable. » Il trouve que ça ne s’arrange pas. La première émission, c’était Loft Story, il s’en souvient pour le détail qui tue : Loana dans la piscine. Les gens en parlaient tellement, qu’il a fini par savoir d’où ça venait. Et les gosses du foyer regardait l’émission, alors il a fini par en voir un lui aussi. « Ah non ! Ah… oui. » Il roule des yeux. « Regarde, je t’ai bien choisi toi, c’est bien la preuve que je ne choisis pas mes amis à ce qu’ils matent. » dit-il, en lui adressant un clin d’œil. N’empêche, s’il pouvait éviter les fanatiques de la téléréalité, les youtubeurs aussi, parce que cette nouvelle mode, il ne la comprend pas. Dorian, il est resté bloqué à l’époque où toutes ces choses n’avaient pas encore pris cette ampleur et il n’arrive pas à s’y retrouver. Il ne se sent pas comme toutes ces personnes qui vivent inconsciemment, avec insouciance. Comme ce couple à côté, dont le rire de la nana résonne jusqu’à ses oreilles. Il préfère parler de Tara. Oui, cette petite blonde qu’il protège, cette petite blonde qui l’a sauvé, aussi. « Compliqué ? Non, c’est… Pourquoi ce serait compliqué ? » La seule chose qui est compliquée, c’est de lui mentir, mais il a promis à sa sœur Thea qu’il ne lui dirait rien des circonstances atroces dans lesquelles elle a trouvé la mort. Tara ne doit pas savoir. « Ca ne te ferait pas de mal de passer un peu de bon temps. Je te dis pas de te caser, je te dis de goûter à la chair d’une femme. » C’est ce qu’il fait, régulièrement, parce que ça lui fait du bien, parce qu’elles sont douces, parce que leurs baisers, leurs caresses, sont bons, enivrants. Ca n’a rien à voir avec la boue qu’il y avait en Afghanistan. « Je prends, évidemment. T’en sais plus ? Il y aura port d’arme ? » C’est probablement la seule chose qu’il se refuse à faire, mais il prend sur lui, parfois, quand c’est nécessaire, en se préparant psychologiquement à l’avance. Il a des compétences physiques, c’est sur celles-ci qu’il compte le plus, si jamais il y a un problème. Il craint juste de péter les plombs, à certains moments, mais l’argent à la clé le motive toujours à ne pas se mettre en retrait, à refuser. « C’est quoi le job de la mission exactement ? »

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MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyMer 6 Avr - 19:23



Fabian porte le verre à ses lèvres, boit silencieusement le liquide jaunâtre qui, chaud, pourrait facilement avoir le goût de pisse. A cette pensée, il grimace, ne quittant pas son camarade du regard.  Il n'est que peu prolixe Acoriola. Peut-être une qualité, comme un travers. Les années ne l'ont pas encore aidé à statuer sur le sujet. Il se passe une main sur la joue droite, qu'il gratte furtivement. « C'est un détail qu'on peut négocier » - souffle-t-il, concernant le port d'arme. L'idéal serait, en effet, qu'ils en portent tous. L'idéal aux yeux de l’émirati qui est sur le point d'organiser une fête en l'honneur de tous les investisseurs qui l'enrichissent, contribuant ainsi au moulage de ses couilles en or massif. Fabian s'accoude sur la table, se rapprochant un peu plus de son ami, histoire que la conversation qui se déroule n'ait pas deux destinataires de plus. Il jette un coup d'oeil, en biais, au couple qui occupe les sièges d'à côté. L'amour, pense-t-il blasé, on le croise partout, c’en est écoeurant. « Enfin, je sais bien que tu préfères largement le combat à mains nues si les choses venaient à dégénérer. Cependant, on ne peut pas poser nos propres conditions, tu comprends qu'il faut qu'on s'assure le deal, avant. Marco raconte qu'apparemment, on aurait de la concurrence. Tu penses bien qu'avec toi, pour faire pencher la balance, il n'y a aucune raison pour que le beef nous passe sous le nez » - il lève son verre à son honneur. Dorian et Fabian, c'est une histoire qui s'est enracinée derrière les montagnes, dans les milieux les plus hostiles. L'entente est aphone, quasiment synergique. Le contenu de son verre bu jusqu'à la dernière goutte, il en profite pour faire signe au serveur de leur apporter la même décoction. Cette fois-ci, c'est lui qui offre. « Un qatari a besoin qu'on assure la sécurité pendant que ses semblables et lui se démonteront la gueule à coup de vins millésimés, champagnes de grande classe. Peut-être qu'on pourrait aussi, en tout professionnalisme, finir la soirée avec quelques degrés dans le sang » le clin d'oeil qu'il lui envoie, semble vouloir marquer des paroles d'où l'ironie suinte par tous les pores. Ils n'ont pas pour habitude de taper dans les stocks, leur approche prône l'efficacité, le sérieux. Mais, parfois, l'envie est là, insidieuse, elle plane au dessus des crânes qui vivent en se serrant la ceinture. Ils ont connu pire et, en se basant sur ce simple constat, ils arrivent à ne pas déraper. Même Marco se montre appliqué, pourtant, c'est bien celui qui a le moins la tête sur les épaules. « Il faut que tu arrêtes la date du 14, ne prévois rien ce jour-là » - c'est le protocole habituel.  Le serveur vient déposer leurs nouvelles consommations face à eux, sur des dessous de verre en carton élimé. Fabian essaye de distinguer quelle marque a bien pu les offrir au bar, les dessins sont bien trop effacés pour qu'il réussisse son entreprise. Il abandonne. « Oh, et attends, j'allais oublier, devines qui s'apprête à être tonton pour la deuxième fois ? » - il cligne des sourcils, un sourire lui mordant le visage sur la largueur. Ce n'est pas le genre d'information dont il parlerait à n'importe qui.

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MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyMer 6 Avr - 23:36

La négociation lui fait de l’œil, l’intéresse. Fabian le connaît, il sait qu’il peine à porter une arme sur lui depuis ce qui s’est passé, depuis sa dernière mission qui a mis définitivement fin à ce qu’il était, qui lui a fait perdre toute son âme. Il pense même l’avoir perdu lorsqu’il a atteint une première cible menaçante. C’était l’ennemi ou lui. Son choix a été rapidement fait. Il n’a même pas eu besoin de réfléchir, ça a été un instinct naturel, celui de la survie, mais aussi pour protéger les siens. Dorian se rapproche un peu plus de son ami, pour réduire encore plus la distance entre eux et ainsi garder leur conversation confidentielle. Il se pince les lèvres lorsqu’il comprend qu’il ne va pas avoir énormément de choix. Le port d’armes est fortement conseillé, même obligatoire. « Ouais, évidemment. Je m’en doutais, mais sait-on jamais… S’il y avait possibilité d’éviter, je l’aurais fait. » Ce n’est pas dit qu’il s’en serve, il se réconforte en s’en convaincant, mais il la sortira si c’est nécessaire, si ça tourne mal, pour la sécurité de tout le monde, pour ne pas faire foirer l’opération à laquelle il est gentiment convié. On lui fait confiance. A son tour, il lève son verre et trinque avec son ami, sans cogner les verres. Tout comme Fabian, le contenu de son verre ne fait pas long feu. Ca lui fait du bien, lui redonne un regain d’énergie qu’il avait perdu dans son lit. « Un homme assez important pour qu’on veuille tuer sa peau. » Il ne veut même pas savoir ce qu’il fait, ce qu’il a fait dans le passé, si ce sont des horreurs et s’il a pu se racheter ensuite, ou si ses bonnes actions ne conviennent tout simplement pas à tout le monde. Ca ne l’intéresse pas. Il prend la mission comme ça lui vient, pour ramasser du blé en toute légalité et finir avec de l’alcool dans le sang met fin définitivement à ses doutes. « On pourrait très bien passer à l’intérieur, quelques secondes, emporter une petite bouteille qui fera notre soirée après l’opération qui sera un franc succès. » Dorian fait si sûr de lui, alors qu’au fond, il ne sait jamais comment les choses vont se terminer, si ce sera en leur faveur ou non, mais il ne se fait pas de mouron. Il est mort de l’intérieur depuis bien longtemps, ce n’est pas ce qui l’effrayera le plus. Lorsque les consommations arrive, il fait le tour de son verre avec son index. « Laisse-moi deviner : toi ? Ton frère qui s’est mis en quête de se faire une petite famille ? » Dorian sourit, ravi d’entendre une bonne nouvelle. Un petit va faire son apparition, va naître dans un monde pourri, mais il sera tellement choyé qu’il ne verra pas toutes ces choses. Il l’espère. « Oh, tu sais ce que ce sera où ils ont décidé d’emmerder le monde en gardant la surprise pour la fin ? » Cette relation entre eux, c’est bien l’une des choses les plus importantes à ses yeux, une chose dont il ne peut se passer. « Ce qui veut dire que dans les mois à venir, au lieu de te retrouver dans un bar à deux heures du mat’, je devrais te récupérer dans des boutiques pour gamins, à essayer de te dissuader d’acheter la boutique entière ? »

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MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyVen 8 Avr - 20:16


intervention d'aléas de la vie
je contrôle tout
il y a ce type qui passe, une ancienne connaissance de Fabian. il s'installe juste en face des deux garçons et le fixe. intensément. un regard mauvais, un sourire qui pourrait tuer, il les fixe. il en veut à Fabian, même s'il ne le connait pas tant que ça. finalement, il est juste ivre et va certainement venir embêter les deux potes.
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(Fabian) Une soirée entre potes _
MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptySam 9 Avr - 12:08



« Tu sais combien je méprise la pensée bourgeoise... » - Fabian méprise davantage les tendances fraternelles à vouloir s'imposer comme le modèle de réussite. Ça ne veut pas dire qu'il méprise Bixente, il n'arrive simplement pas à embrasser les mêmes objectifs que lui. Fabian n'est pas vénal, il se contente de peu, ce qui n'est vraiment pas dans les habitudes de son aîné, qui a toujours trouvé à redire sur la façon dont ils ont été élevés. Et maintenant qu'il flirte dans les strates élevées de la ville, il se tape un melon tel qu'il arrive à peine à passer les portes de la maison familiale lors des déjeuners dominicaux. D'ailleurs, à chaque fois que l'un est présent, l'autre s'arrange pour se trouver une occupation quelconque pour pouvoir bénéficier d'une excuse acceptable. « mais, l'idée d'avoir ma propre maison, avec un boulot plus stable et une famille...ne me paraît plus aussi inconcevable, plus aussi abracadabrante » - regard appuyé, ils ont beau aimer l'indépendance, la possibilité d'aller en mission sans se soucier d'une tierce autre personne, quelque part, ces gaillards là, rêvent de simplicité, d'une vie de famille, sans prise de tête. « J'imagine qu'ils feront comme pour le premier, tout un plat pour pas grand chose. Je ne comprends vraiment pas leurs délires » - et à dire vrai, il ne veut surement pas s'emmerder à chercher à comprendre. Fabian trempe ses lèvres dans sa nouvelle bière, l’œil noyé au fond. Là où un souvenir est immobile. Il repense à sa chance d'être père qu'il a laissé passer parce qu'il avait la trouille, à l'époque, parce qu'il se pensait incapable de pouvoir s'en occuper correctement, parce qu'il n'avait pas les moyens pécuniaires d'en prendre soin. Il aurait pu enchainer les petits jobs, il a préféré éviter à un môme d'avoir un père comme lui. Comme le Fabian qu'il était. « Quelque chose comme ça, ouais. A un détail près. Tu m'aideras à choisir entre acheter la boutique entière ou celle d'à côté » - il sourit de toutes ses dents, sourire s'efface lorsque son regard se pose sur un mec qui le fixe avec intensité. Les iris suintants de haine. Un verre à la main. Un rictus carnassier sur les lèvres. Fabian fronce les sourcils, s'il est embêté par l'hostilité qui se dégage du gars (qu'il ne connait ni d'Eve, ni d'Adam), il n'a pas l'impulsivité de la moitié de ses frères d'arme. Il prend une profonde inspiration, décidant d'ignorer le mec. Chose qu'il ne peut plus faire lorsqu'il décide de se lever pour venir rejoindre les deux hommes. « Je crois qu'on va avoir de la compagnie » - souffle-t-il à Dorian, en lui faisant signe de se retourner. Cet homme là n'en est pas à son premier verre et, celui qu'il tient dans sa main , déverse la moitié de son contenu sur le sol. Fabian ne peut s'empêcher de lever les yeux au ciel, persuadé que les choses vont dégénérer. Il se prépare mentalement à devoir agir avec rapidité. De toute façon, Dorian est là. Il est bien plus rapide que lui.

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(Fabian) Une soirée entre potes _
MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptySam 16 Avr - 21:04

Dorian l’envie, oui, de trouver cette idée de stabilité bien plus concevable qu’auparavant. Ca fait bien longtemps qu’il a cessé d’y penser et ce n’est pas plus mal. Il préfère qu’il n’y ait personne assez attaché à lui pour l’attendre, pour avoir besoin de lui au point de déprimer en le voyant au fond du gouffre, à ne pas réussir à se ressaisir. L’idée de la famille, lui est interdite, lointaine. Le seul plaisir qu’il s’autorise, c’est le réconfort auprès des femmes, une différente à chaque fois afin d’éviter de leur mettre des idées qu’elles ne doivent pas avoir en tête. « Tu y arriverai ? » Si lui est convaincu que non, pour lui-même, il espère que ce sera différent pour Fabian. C’est son meilleur ami. Il mérite de trouver un peu le repos. « Si tu en avais l’occasion, tu sauterais dessus ? » Parce qu’il y en a des tonnes, d’occasions. Lorsqu’ils sont en mission, rares sont les fois où ils n’ont pas de contact avec la gent féminine et Fabian plait. Fabian attire les regards. Fabian et son côté mystérieux, homme des cavernes, côté peluche aussi, il ne laisse pas indifférent les femmes. Dorian l’aurait fait, s’il ne se sentait pas comme un cas désespéré, qui préfère de loin être accompagné à vie par Madame la Solitude, plutôt qu’une même femme qui apprendra à connaître ses failles qu’il tente de ne pas laisser entrevoir. « Oh, m’en parle pas… C’est juste gonflant, surtout quand t’entends les parents parler des premiers mots qui n’en sont pas vraiment, des nuits qu’ils ne font pas et les autres… Il y a certains bébés hyper moches, mais ils trouveront toujours le moyen de dire qu’ils ont une bonne bouille, parce qu’on ne parle pas des bébés. » Il balaye la conversation d’un geste de la main. Dorian n’est pas à l’aise avec les enfants. Lorsqu’il se retrouve dans une même pièce qu’un bébé qu’on lui demande de tenir dans les bras, il refuse. Il n’a même jamais porté un bébé, convaincu qu’à force de gigoter, Dorian le lâcherait maladroitement, involontairement. « Tu imagines la gueule que t’avais quand t’étais gosse et que tout le monde venait te voir pour te faire des petits sourires à la con ? Ce sera exactement pareil avec ton neveu et cette fois-ci, ce sera toi qui seras l’adulte intenable devant ces petites mimines. » dit-il, d’un ton un peu moqueur, taquin, avant de partir à rire en imaginant son pote vouloir acheter la boutique entière. Celui-ci s’estompe bien vite quand il comprend qu’ils ne sont plus vraiment seuls. Dorian se retourne, aperçoit le gars qui s’approche d’eux. Il titube, sourit niaisement, puis après avoir renversé sa boisson sur lui, lâche son verre sur le sol. Dans la surprise, Dorian a un geste de recul, mais se remet bien vite dans sa position initiale. « Alors ça rigole bien les p’tits cons ? » Le type pose ses mains sur la table des deux amis, les regarde l’un après l’autre, puis fixe Fabian, avec ce même regard, cette colère qui se lit aisément sur son visage. « Tu le connais ? » Colère incompréhensible pour Dorian. « T’as dû lui faire un truc pour qu’il te regarde comme ça. Tu l’as repoussé lorsqu’il t’est rentré dedans ? » Un petit peu d’humour ne fait pas de mal, même si le type ne le prend pas de cette manière. Il tape du poing sur la table et Dorian se lève aussitôt, avec sa main sur l’épaule de l’inconnu qu’il tient fermement. « Je te laisse cinq secondes pour te barrer d’ici avant que je t’en colle une. » Cinq, pas une de plus. Il déteste ça, l’ivresse des mecs qui deviennent violents ensuite et qui ne savent pas se contrôler ensuite.

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(Fabian) Une soirée entre potes _
MessageSujet: Re: (Fabian) Une soirée entre potes   (Fabian) Une soirée entre potes EmptyLun 25 Avr - 22:20




Acoriola est peut-être bourru, roi de la brique (et non pas de la dentelle), toujours à côté de ses pompes lorsqu'il est question de jouer du violon, il n'en demeure pas moins qu'un mec qui adore les enfants. Loin d'être mal à l'aise avec les bambins, tout lui paraît presque naturel lorsqu'il se retrouve en leur compagnie. Il n'a pas besoin de se forcer, pour ressentir une envie de protéger ces êtres qui lui paraissent si dépourvus. Il se ramasse des gifles avec les femmes et quelques poings avec les hommes mais avec les enfants, il se comporte correctement. C'est plutôt avec les adultes, les corrompus, ceux qui ont perdu espoir, que le bât blesse bien comme il faut. Il est évident, qu'à ce jour, il se voit signer, ouais, il se voit fonder une famille, même si ses problèmes psychologiques, son engagement avec l'armée, bien des facteurs laissent prétendre le contraire. Il ne le crie pas sur tous les toits. Il le dit, simplement, à Dorian. Parce qu'il raconte quasiment tout à Dorian. Sans pour autant devenir un fardeau. Dorian est là, il est stable, autant qu'un bon gars ayant survécu à la guerre peut l'être. Et il l'est beaucoup, à cet instant, lorsqu'ils sont rejoints par le poivrot qui le fusille du regard depuis plusieurs minutes. Pour une raison qui lui échappe complètement et dont il n'est pas sur de vouloir connaître les fondements. Le bouclé ne cherche jamais les emmerdes mais, lorsqu'elles le trouvent, il ne prend jamais ses jambes à son cou. Il reste et fait face, comme un homme. Les poings parlent une langue que seuls les plus cons veulent pratiquer. L'inconnu s'impose, mord goulument dans leur espace vital, dégueulant sur eux une haleine fétide où les relents d'alcool se mélangent à ceux d'un diner où l'ail a du être au menu. Fabian fronce le nez, grimace de dégoût qu'il efface vite de ses traits pour planter son regard dans celui de son ami. Il hoche la tête, négativement. S'il avait été bousculé, il aurait laissé couler, rien ne se résout par la violence (sauf cas particuliers, pluriels, oui). Mais il apprécie le trait d'humour, ce qui n'est pas le cas du parasite. Ses poings frappent la table, Fabian se tend, toutefois, demeure immobile. Comme si, dans son monde, sa bulle à lui, rien ne vient de se produire. A l'instar de son pote qui lui, se relève, empoignant le revanchard par l'épaule.« Laisse Dorian » - il est définitivement plus rapide que lui, ce constat le fait sourire. Pas le pathétique de la situation, l'autre a l'air minable à tituber, en essayant de jouer les gros durs. Il n'aurait pas le temps d'envoyer un uppercut chancelant que le grand brun le maîtriserait d'une clé parfaitement exécutée. « On va plutôt l'escorter jusqu'à la sortie, appeler un taxi, l'obliger à le prendre », il se relève à son tour, en posant sa main sur l'épaule de son acolyte. «  Et se fumer une vraie clope, nom de dieu » - il attrape son verre, boit une rasade. «  On y va » - il ressent l'impulsion latente, celle d'une violence chiche qui ne demande qu'à se déverser sur l'ivrogne. Dorian peut faire preuve de maîtrise mais, Fabian décèle que celle-ci n'est peut-être pas au point. Il préfère désamorcer. Tabasser en cas de réel besoin. « Allez» - lâche-t-il, attrapant l'ivrogne par le bras, ouvrant la voie, vers la sortie.



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