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 (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...

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(dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  _
MessageSujet: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMer 1 Juin - 22:32

vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...
dréaphaël

est ce que c’était normal que je sois plutôt contente en ayant lu les sms de Raph’ qui trahissaient sa jalousie? peut être qu’il restait encore quelque chose d son côté. parce que je sais que du mien, je l’aimerai toujours. mais … c’était trop dur. c’était … j’avais pas de mot. j’étais juste un énorme gâchis. je ne savais pas vraiment ce que je faisais, j’avais peut être tord. mais je pouvais pas. je pouvais plus. pourquoi. il me manquait terriblement pourtant. c’était … atroce. et je me sentais mal.

oui je me sentais mal à chaque pas que je faisais vers l’appartement où nous avons passé tant de bons moments. l’appartement de Raph. mon coeur manquait des battements. j’espérais ne pas faire une nouvelle crise alors je ralentissais l’allure. j’étais venue à pieds. j’avais besoin de marcher, évacuer un peu. mes talons frappaient le pavé régulièrement. ça me donnait un point de concentration. j’allais le revoir. après le malaise il y a quelques jours le sermon que j’avais eu de Julie, de Lisa. le repos forcé qu’on m’obligeais à prendre au boulot. j’avais trop de temps à moi même. trop de temps à penser. trop de temps à penser à lui. et à moi. à nous. un nous qui n’existait plus. un nous passé. révolu. j’arrivais devant la porte. mon coeur s’emballa un peu.

tout me revenait. cette porte ou il m’avait poussée après une séance de cinéma pour m’embrasser fougueusement. ces escaliers qui me semblaient toujours difficiles -et aujourd’hui encore mais pas pour les mêmes raisons. et puis le miroir dans la cage d’escaliers ou je remettais toujours en place une mèche de cheveux. instinctivement je sortais les clefs de ma porte et allais l’insérer dans la serrure. mais non c’était plus une habitude. c’était plus chez moi. prenant une grande inspiration j’appuyais longuement sur la sonnette. logiquement il était là. il m’avait dit qu’il serait là.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMer 1 Juin - 23:12

D'ici quelques minutes elle va passer le pas de la porte. Son parfum va envahir la pièce et y rester. Des semaines entières. Il commence tout juste à s'estomper et Raphaël commence tout juste à y penser un peu moins. Non pas qu'il pense moins à Dréa, loin de là, disons juste que le parfum qui s'estompe lui permet de ne pas penser à eux, à chaque fois qu'il rentre chez lui. Mais elle va venir, rester quelques instants, assez pour que son odeur reprenne sa place. Son territoire. Ce parfum qu'il aime tant. Son parfum.

Il jette un coup d’œil à la pendule accrochée au dessus du bar de la cuisine. Une pendule qui lui appartient d'ailleurs. Il s'accélère, range en quatrième vitesse. L'appartement doit être nickel, ou presque. Histoire qu'elle ne se dise pas qu'il est complètement nulle et qu'il fait même pas le ménage. Il retourne dans le salon, attrape les quelques fringues qui traînent. Sales ou propres, il l'ignore. Sûrement un peu des deux. Il fourre le tout dans le panier à linge sale, panier qui traîne au beau milieu de la salle de bain depuis deux semaines. Mais aujourd'hui, il le range dans le placard destiné à cet effet. Il revient de nouveau dans le salon, retire l'assiette sale de la table basse, la met dans le lave vaisselle. Qui est plein de vaisselle propre. Il lâche un juron mais referme le lave vaisselle d'un coup de pied. Tant pis. Il verra ça tout à l'heure. Là, il a pas le temps. Pas le temps ! Son téléphone. Sa mère. Pas. Le. Temps. Il laisse sonner et continue son rangement. Iggy est tranquillement dans son vivarium, en train de mâchouiller une brindille. L'animal est complètement hermétique à l'agitation dont fait preuve son colocataire. Après quelques minutes, l'appartement ressemble un peu plus à quelque chose et Dréa n'est pas encore là. Cela laisse le temps au jeune homme de filer dans la salle de bain histoire de jeter un dernier regard à son reflet. Ces cernes trahissent un manque de sommeil. Depuis trois semaines, ses nuits de repos sont assez compliquées. C'est difficile de dormir seul quand on a été habitué durant des années à sentir quelqu'un collé à soit. La sonnette retenti finalement et le cœur de Raph rate un battement. Elle est là. A moins que ce soit la vieille chouette du rez-de-chaussé qui cherche encore son chat. Une sorte de mère Michelle mais sans père Lustucru. Il ouvre la porte. C'est elle. « Salut. » Ok, c'est une bonne entrée en matière. « Entre, je t'en prie. » Il se décale de la porte pour la laisser entrer. La voir ici, ça lui fait bizarre. Elle a sonné alors qu'i y a encore quelques semaines elle était chez elle. « Ça va ? Tu as l'air plus en forme que l'autre jour. » D'une inspiration, son parfum lui arrive en pleine face. Cette odeur qu'il aime tant vient chatouiller son nez et Raphaël se sent dépérir.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyJeu 2 Juin - 1:04

vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...
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je stresse. oui le stress est bien présent, et il monte. c’est idiot non? s’il y a bien une personne avec qui je n’ai jamais ressenti de stress c’est bien Raphaël. j’ai tout ressenti à cause -ou grâce- à lui, mais pas de stress. même pas quand je n’étais pas pure pour le bébé. m^m pas là, parce qu’au fond, même si nous n’étions pas vraiment certains, j’étais sûre que ça se passerait bien parce qu’il était à mes côtés. c’était une certitude ça. a ses côtés je ne pouvais rien rater. et bah … ça avait été mis à mal cette certitude que j’avais. mais j’avais aussi cette culpabilité. cette lourde culpabilité que je ne pouvais me décoller des rétines. c’était d e ma faute. c’était mon corps. c’était moi? on m’avait dit qu’il n’y avait pas d’explication, que tout devait aller bien. mais alors pourquoi? c’était moi. c’était moi j’en étais sûre, il y avait un truc qui clochait en moi. c’était pas possible autrement. l’esprit un peu ailleurs. j’étais devant la porte. et j’essayais de me recomposer un visage. cette boule dans mon ventre était remontée dans ma gorge. je sonnais.

il ouvrait. il avait pas vraiment changé. si on ne prenait pas en compte les traces visibles d’absence de sommeil -qui pouvaient se voir aussi chez moi. c’était égoïste de dire que constater qu’il n’était pas dans un meilleur état que moi me rassurait? bah en tout cas … c’était le cas. « Salut. » je souriais un peu « Salut » répondis-je doucement et ne sachant pas comment réagir l’espace de quelques secondes. avant ça aurait été simple, un baiser. mais maintenant. la bise était probablement exclue … poignée de main? trop impersonnel. pour le coup la dernière fois c’était plus simple, au moins avec un malaise y’avait pas à se poser trop de questions. il était toujours aussi beau. c’était toujours le même Raphaël en même temps. « Entre, je t'en prie. » jouant avec le clefs dans ma poche j’entrais dans l’appartement. il était clair, et bien rangé. c’était … étrange. il n’y avait plus mes manteaux dans l’entrée. il n’y avait plus mes livres qui trainent sur la table basse. je sentis ma gorge se serrer. la pièce était emplie de souvenirs. j’évitais son regard, mais … je ne pouvais pas le faire trop longtemps non plus … « Ça va ? Tu as l'air plus en forme que l'autre jour. » je posais les yeux sur lui. je hochais de la tête. « oui. ça va mieux. » dis-je en souriant simplement. « et toi? comment ça va? » demandais-je doucement.

je ne savais pas comment amener le choses. je savais que l’idée de vivre en colocation avec quelqu’un d’autre, et peut être même avec un homme, le dérangeait. « iggy va bien? » demandais-je en allant vers le salon. il était là. mon bel iguane rouge dans son vivarium. « bonjour mon p’tit amour! » dis-je en m’approchant de lui. je me retournais vers Raphaël et lui dit pour détendre un peu l’atmosphère « vous êtes devenus bien copains hein! »
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyVen 3 Juin - 14:00

Il ignore si la revoir ici lui fait du bien ou si ça enfonce encore un peu plus le couteau dans la plaie. Ya moins d'un mois elle était là aussi, avec son gros bidon et ce petit bébé qui bougeait dedans, donnait des coups quand Raphaël posait sa main sur le ventre de Dréa. Et Dréa qui riait aux éclats. Aujourd'hui, son sourire a disparu. Leur complicité aussi. Aujourd'hui, ils sont tendus quand ils sont ensembles, gêné de leur paroles, de leur faits et gestes. C'est dingue comment dans la vie, tout peut basculer. En une fraction de seconde. Passer de tout à... Rien. « Oui, ça va. Un peu crevé mais je fais avec. »  Il n'a pas le choix. Malheureusement, le monde ne s'arrête pas de tourner parce que notre vie par en vrille et Raphaël doit souvent se faire violence pour aller bosser, sortir... vivre. Ces dernières semaines ont été difficile, entre le départ d'Andréa, le retour de son frère sur qui il est tombé par hasard dans un bar et qu'il a pris conscience que Dorian était de retour depuis six mois et qu'il n'avait pas jugé utile de le contacter. Double coup de poignard dans le cœur. Avant, il aurait pu en parler avec Dréa, elle aurait été capable d'apaiser sa colère.

Ils se dirigent vers le salon et Dréa s'approche du vivarium. Iggy. Son Iguane. Raphaël a eu vraiment du mal à accepter cette bestiole au début. Il n'est pas trop pour les animaux de compagnie, ou à la limite un chat, le genre de bête indépendante qui a juste besoin de l'humain pour remplir sa gamelle. Mais un Iguane ? Ou il faut nettoyer son vivarium et tout ? Cela a été un véritable sujet de discorde entre eux au départ … Et aujourd'hui, c'est sans doute ce qui le rapproche le plus de Dréa. « Comme tu le vois, il va très bien. Il a sa  dose de sauterelles tous les jours. »  lâche-t-il dans un sourire en observant Dréa. Elle a l'air fatigué, encore plus fragile qu'avant. Raph ignore dans quel état d'esprit elle peut se trouver, si elle parvient à remonter la pente ou non et même s'il aimerait bien aborder le sujet, il ne sait pas du tout quoi dire pour le lancer. C'est trop tôt. Le sujet Iggy est bien plus simple à vrai dire. « Ouais, on regarde la télé ensemble et tout maintenant. Bon, j'essaie de l'éduquer pour que quand je rentre, il m'ait préparer de quoi manger mais c'est pas encore trop ça... »  Et puis manger de la sauterelle, c'est pas trop le trip de Raph à vrai dire. « Tu veux boire un truc ? »  demande-t-il en faisant quelques pas vers la cuisine.
 
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMar 7 Juin - 17:38

vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...
dréaphaël

jun pincement au coeur, voila ce que je ressent en entrant dans le bâtiment, en me rendant dans cet appartement qui était le notre autrefois. c’était dur, bien sûr que c’était dur, mais je le lui avait dit, je devais me débrouiller sans lui, je devais pouvoir faire des choses sans avoir besoin de faire appel à lui. bien sûr tout au début c’était pas pareil, bien sûr il avait été mon meilleur ami et mon confident avant d’être mon amant, mai avec tout ce qui s’était passé, comment pourrions nous fonctionner. quand la porte s’ouvre je suis frappée une nouvelle fois par sa beauté. Raphael a toujours été bel homme et le sera certainement toujours. et je prend ça de plein fouet. c’était un beau gâchis, surtout que quand on regarde de plus près on y voit qu’il est fatigué, et moi les courbes de son visage je les connait par coeur. je lui demande si ça va, comme ça, normalement, son contact me manque, je ne sais plus quoi faire je joue avec mes mains pour masquer ma nervosité, mais il me connait tellement qu’il comprendra. qu’il me déchiffrera. « Oui, ça va. Un peu crevé mais je fais avec. » je haussai les épaules. nous étions alors tous les deux au même point hein? bordel j’avais qu’une envie c’était de m’avancer et le prendre dans mes bras. parce que dans ses bras je me sens invulnérable, et parce que je n’aime pas voir sa petite mine, parce que j’aimerai le protéger. non .. j’aime pas ça. je sais qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans l’histoire. mais est ce que c’est ma place de demander? « essaye de te reposer Raph’ » dis-je avec tendresse. oui il avait besoin de se reposer c’était clair. lui aussi n’avait pas vécu un moment facile, j’avais perdu le bébé, mais il ne faut pas oublier que lui aussi.

la tension était trop forte, c’était trop pour moi et je fuyais au salon pour voir Iggy. mon compagnon, mon amour, mon iguane rouge que j’avais laissé à Raph’ à défaut d’avoir un endroit où habiter qui pourrait l’accueillir. mais tous les deux semblaient s’entendre à merveille. « Comme tu le vois, il va très bien. Il a sa dose de sauterelles tous les jours. » je posais mon regard sur lui et lui souriais sincèrement. il n’avait pas été obligé de s’en occuper. « je vois ça. merci beaucoup » soufflais-je avant de reporter mon attention sur Iggy. « Ouais, on regarde la télé ensemble et tout maintenant. Bon, j'essaie de l'éduquer pour que quand je rentre, il m'ait préparer de quoi manger mais c'est pas encore trop ça... » je me mis à rire. ça fait du bien de rire. un vrai rire. « on va pas encore lui offrir le titre de meilleur ouvrier de France alors » dis-je en tapotant la vitre a niveau du museau de l’animal. « Bah alors mon grand tu pourrais faire à manger à pap- » mais immédiatement je me mordais la lèvre. c’était sorti tout seul et je fermais les yeux me maudissant intérieurement avant de déglutir. est ce qu’il avait entendu? j’avais parlé bas pourtant, mais la pièce n’était pas non plus aussi grande qu’un terrain de rugby … « Tu veux boire un truc ? » je me mis à rougir et n’osais pas me retourner vers lui . « je veux bien oui, je prendrais ce que tu prendra » dis-je simplement afin surtout de ne pas le faire chercher partout pour trouver une boisson que je lui demandais. il me manquait. cet endroit me manquait. j’allais m’asseoir sur le canapé et attendais qu’il revienne sagement.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMer 15 Juin - 19:13

Se reposer. Qu'il essaie de se reposer... C'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire et à vrai dire, il ne demande que ça. Ce n'est pas le temps qui lui manque, et encore moins l'envie. Mais il n'y arrive pas. Il est crevé, mais dès qu'il essaie de fermer les yeux, il ne parvient pas à trouver le sommeil. Et quand enfin il le trouve, c'est seulement deux ou trois heures avant quand son réveil se mette à sonner et qu'il doit filer à la caserne. Et les journées sont longues et difficiles, et quand il rentre chez lui le soir, encore plus épuisé que lorsqu'il en est parti, hé bien tout recommence : impossible de fermer les yeux avant trois ou quatre heures du matin. Alors les nuits où il est de garde, c'est évidemment pire puisqu'il ne dort quasiment pas. Du coup, Raphaël affiche une petite grimace et hausse les épaules. « Je fais ce que je peux... » lâche-t-il simplement. Il rêve d'une bonne nuit de sommeil. Juste une, histoire de récupérer ne serait-ce qu'un petit peu.

Heureusement qu'Iggy est là, et il leur permet de discuter sans trop de difficultés. Cet iguane, Raphaël a eu beaucoup de mal à s'y habitué. Il n'étaient pas trop amis au début tous les deux, Raph' s'est souvent demandé ce que Dréa pouvait bien lui trouvé de sympathique à ce reptile au regard inexpressif et qui bouffe des sauterelle a longueur de journée. Ouais, Iggy est vraiment un animal de compagnie assez particulier et si Dréa ne lui avait pas imposé, il n'en aurait jamais voulu. Mais voilà, la plupart du temps, Andréa parvient à faire faire tout et n'importe quoi à Raphaël. « Y'a pas de quoi, tu sais, c'est avec plaisir. » Ce serait encore mieux si Dréa pouvait le faire avec lui, mais on peut pas tout avoir. Si. Avant, il avait tout. Raph' se pince les lèvres en entendant Dréa parler à Iggy. Et sa langue qui fourche, prête à l’appeler Papa... c'était devenu un petit jeu entre eux au cours de la grossesse et ça lui plaisait. Il ne relève pas et file a la cuisine dans un hochement de tête. « Ice Tea, ça te va ? » Il ouvre le frigo et sort la bouteille à moitié pleine. Il sort deux verres du placard et emporte le tout dans le salon. Dréa est toujours tournées vers le vivarium à regarder Iggy. Quelques secondes passent, Raphaël rempli les deux verres. « Alors euh... du coup tu vas déménager, c'est ça ? » Ca le saoule cette histoire et il ne peut pas s'empêcher de partir à la pêche au informations.
 
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptySam 18 Juin - 1:57

vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...
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c’était nul, je me sentais terriblement nulle d’être là devant lui, sans savoir comment devoir me comporter. c’était encore jamais arrivé dans ma vie, et je ne pensais pas que ça m’arriverait un jour. savoir qu’il serait toujours là auprès de moi avait été longtemps une chose qui m’avait fait tenir quand j’avais eu des moments durs. car toujours je me disais « j’ai Raphaël au moins ». mais c’était plus pareil. j’avais l’impression de l’avoir perdu et d’avoir en même temps perdu la moitié de ma personne. j’étais incomplète. il y avait tant d’automatismes que je me retenais de ne plus avoir. et qu’il m’inspirait toujours. son regard bien qu’il ait changé. ses bras où j’aurais aimé me nicher et surtout me cacher pour évacuer des millions de litres de larmes. ces larme qui ne veulent pas sortir et restent bloquées en moi et me laissent submergée par trop de sentiments et de douleur. je vois était douloureux parce que ça me rappelait tout ce que j’avais perdu. et comme à mon habitude je jouais la maman ours avec lui. prendre soin de lui, m’inquiéter pour lui. car oui j’avais bien remarqué qu’il était pas bien qu’il avait l’air fatigué, épuisé même. il fallait être aveugle, ou ne pas le connaitre. et moi j’étais ni l’un ni l’autre. mais c’était plus ma place de m’inquièter, non? « Je fais ce que je peux... » je baissais les yeux terriblement gênée, et aussi me sentant coupable parce que … c’était de ma faute. alors je ferais mieux de me taire, et ne pas remuer le couteau dans la plaie.

Iggy était un bon échappatoire, je le rejoignais et il me permettait de me recomposer un visage à peu près décent, de remettre un semblant d’ordre dans mes idées. c’était de la conversation inutile, comme parler de la météo. Iggy c’était notre météo si on pouvait dire ça comme ça. je manquais de nouveau de faire une gaffe. ce foutu naturel revient toujours au galop qu’on dit hein. oui Raphaël c’est mon naturel. Raphaël c’est mon âme soeur, ça j’en suis persuadée; mais je l’ai perdu. et ça … j’en suis persuadée aussi. color=#c2251b]« Y'a pas de quoi, tu sais, c'est avec plaisir. »[/color] je souris et lui adresse un sourire tout de même. « Ice Tea, ça te va ? » je lève les yeux et constate qu’il est dans la cuisine. « Impeccable oui. » dis-je en souriant assis sur le canapé alors qu’il revenait avec deux verres qu’il remplissait. « Merci » dis-je en prenant mon verre et j’en bus une gorgé. ça faisait un bien fou … « Alors euh... du coup tu vas déménager, c'est ça ? » il … je fermais un peu les yeux pour me concentrer. je me souvenais que trop bien de ses sms et sa jalousie. jalousie qui m’avait fait chaud au coeur d’ailleurs. je hochais positivement de la tête. « Oui, c’est une grande colocation. Normalement je déménage le week-end prochain, Izario a dit qu’il m’aiderait pour les meubles et tout. » dis-je un sourire aux lèvres. c’était peut être vicieux de ma part, mais j’avais mentionné exprès Izario pour qu’il soit jaloux. parce que sa jalousie, bordel sa jalousie me faisait l’aimer encore plus. ce qu’on était crétins hein!?
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HJ j'sais plus si j't'avais dit ou pas, on a plus de Luca mais du coup Dréa déménage tout de même mais avec Izario c'est aussi une grande coloc Very Happy
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyDim 19 Juin - 14:27

Depuis leur échange de textos où Dréa lui a annoncé qu'elle allait déménagé et surtout, qu'elle allait se mettre en colocation avec un mec, Raphaël a eu du mal à penser à autre chose. Il veut en savoir plus, savoir exactement qui est ce type et si c'est vraiment une colocation. S'il faut, c'est une coloc' avec seulement une chambre et un seul lit deux places. Si ça se trouve, Dréa essaie de le ménager, elle ne veut peut-être pas lui dire qu'elle est avec quelqu'un d'autre ? Enfin, quand même, si c'est le cas, c'est du rapide... Du très rapide. Il sent son cœur se pincer à cette idée. L'idée qu'Andréa puisse voir un autre homme... ça le rend fou. «  Ah ouais, il a l'air... sympa... cet Izario. »  Il se racle la gorge avec nervosité. Le jeune homme attrape son verre et avale un gorgée histoire de souffler un peu. Certes, tous les deux, ils ne sont plus ensemble mais ce n'est pas pour autant qu'il veut qu'elle soit dans les bras d'un autre. Ça le tuerai encore plus à petit feu que le fait qu'elle ne soit plus dans les siens.

Il fourre ses mains dans les poches de son jean, se lève du canapé et fait quelques pas jusqu'à la fenêtre. Un instant, son regard se perd au dehors, il observe la route, les voitures, les passants qui traversent la rue dans inconscience la plus totale. « Quand tu dis grande colocation, c'est à dire ? Vous serez combien ? »  Manquerait plus qu'elle soit la seule femme au milieu de trois ou quatre mecs. Raph' ne le supporterait pas. « Si tu as besoin je bosse pas le week-end prochain. Je peux t'aider à déménager. » Comme ça, il verra, verra là où elle va habiter, verra cet Izario en personne. Il décroche son regard de la fenêtre et revient vers le canapé et s'assoit sur l'accoudoir. L'appartement ne ressemble plus à grand chose depuis qu'elle n'y est plus, qu'elle a emmené toutes ses affaires. « Je pense aussi à déménager... Cet appart' … Je sais pas, je ne m'y sens plus trop bien. »  dit-il d'un ton calme. Trop de souvenirs qu'ils ont créer à deux même si à la base il y vivait seul, c'était tout de même devenu leur appartement à tous les deux. Et vivre ici seul, il ne supporte pas. Même si y'a Iggy, mais soyons sérieux, ce n'est pas non plus la meilleure des compagnie.
 



HJ : non tu m'avais pas dit !! ça marche (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  2683729542
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMar 21 Juin - 2:59

vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...
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je sens la jalousie qui montre le bout de son nez et je dois avouer que … bah ça me fait plutôt plaisir. oui c’est un peu sadique peut être, mais ça veut dire qu’il tient encore à moi. et peut être même qu’il m’aime encore? parce que moi, oui moi je l’aime encore, et plus je le regarde, plus je m’en rend compte. je me souviens de la moindre courbe de son visage, de la manière qu’à son nez de se plisser quand il a l’air dubitatif, et puis à quel point ses yeux sont expressifs quand il est content. ou quand il est jaloux. oui j’arrivais à lire dans ses yeux autrefois, est ce que c’était encore le cas? fallait il avoir une « licence en Raphael Ghestem » pour pouvoir lire la jalousie et la tension dans son comportement. « Ah ouais, il a l'air... sympa... cet Izario. » il s’est raidi, et je l’ai compris directement. il n’est pas ravi que j’emménage ailleurs. je ne suis pas ravie non plus, j’aurais largement préféré rester ici, avec lui. mais c’était pas possible pas vrai? lui et moi … aherm, passons « oui, très. » dis-je en hochant positivement de la tête pour le rendre encore un peu plus jaloux. ça me faisait chaud au coeur en fait de voir son attachement à moi encore aussi fort. c’était méchant aussi peut être quelque part, mais il est certain qu’à l’inverse, je serais tout aussi jalouse. parce que le voir, ou rien que l’imaginer avec une autre que moi me rendrait folle. littéralement folle. Je souris néanmoins, putain ce qu’il est beau planté là, piqué au vif dans sa jalousie. putain ce que je l’aime. putain pourquoi tout est aussi compliqué. je me mordille la lèvre et pend une gorgée de mon thé glacé pour me rependre.

il s’éloigne et je peux comprendre. je ne sais sincèrement pas comment j’ai pas encore craqué et que je ne suis pas allée dans ses bras. l’avoir si près. ça me tue. il scrute la rue, à travers la fenêtre. « Quand tu dis grande colocation, c'est à dire ? Vous serez combien ? » je souris un peu. « il y a cinq chambres. » dis-je simplement, c’était une aubaine à ce prix, là, mais à ce que j’avais compris la propriétaire était très compréhensive. « on est deux filles » dis-je doucement en reposant le verre sur la table basse et l’observant de dos. « et ils sont trois garçons. » dis-je pour lui laisser le temps d’assimiler la nouvelle. « Si tu as besoin je bosse pas le week-end prochain. Je peux t'aider à déménager. » une lueur d’espoir. étais-ce de la jalousie ou simplement de la curiosité. ou juste un jalousie teintée de curiosité. je savais pas mais pourquoi pas. je me décale pour le laisser s’asseoir sur l’accoudoir. « Ecoute pourquoi pas, y’a pas beaucoup beaucoup à déménager hein, mais j’pense que Lisa, Mads et Luka seront là aussi, t’es le bienvenue, j’paierai en bière bien sûr » comme pour tout déménagement qui se respecte.

je croise les jambes et m’installe mieux dans ce canapé dont le confort m’avait terriblement manqué. « Je pense aussi à déménager... Cet appart' … Je sais pas, je ne m'y sens plus trop bien. » le choc. j’en reste muette quelques secondes avant de réaliser ce qu’il venait de dire. « oh … » soufflais-je doucement. je pouvais comprendre. mais est ce que ça voulait dire qu’il tirait un trait sur tout, sur le passé. sur … nous. « tu … tu as probablement raison. il y a trop de souvenirs. » dis-je. je baissais les yeux un peu puis pris une mèche de cheveux pour jouer avec nerveusement. non l’idée ne me plaisait pas. ça me rendait triste. une boule se formait dans ma gorge. « je … on … » ma voix s’étranglait « j’comprends pas Raph’, on avait tout pour être heureux … » c’était dit, c’était dur, mais … c’était là, posé entre nous. la douleur de son absence. le poids du passé. et ces souvenirs partout dans les moindres recoins de cet espace clos que fut autrefois notre « foyer » rien qu’à nous.
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HJ j'crois que je commence à t'soupçonner d'avoir fait du vaudou parce qu'on a plus d'Izario non plus donc j'me retrouve "à la rue" again (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  2928427356 j'ai sooo la poisse, mais du coup j'ai créé dans les pré-liens une coloc pour dréa ça sera plus simple (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  667330358
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMer 22 Juin - 16:57

Très gentil. Il est très gentil et Dréa est tout simplement en train de remuer le couteau dans la plaie. S'en rend-t-elle compte au moins ? A t-elle conscience de l'état dans lequel ces mots mettent Raphaël ? Non, bien sûr que non. Raph' ne peut pas s'imaginer que Dréa fait exprès d'insister sur son futur colocataire, parce que ça lui plaît qu'il soit jaloux. Elle va emménager avec d'autres gens, elle va certainement bien s'éclater dans cette grande colocation, et peut-être même que ça va lui faire oublier ces dernières semaines. Elle doit avoir besoin de ça, au final, de penser à autre chose, de s'amuser en toute innocence. De se détendre. Seulement, Raph' aurait préféré qu'elle se détendre autrement qu'avec un autre. Il souffle, serre les points. « Tant mieux » répond-t-il l gorge nouée. Tant mieux ? Non mais et puis quoi encore ? Ceci dit, si ce mec est un sombre con et qu'il fait du mal à Dréa, Raphaël n'hésitera pas à lui casser le figure. Et s'il est trop gentil avec elle et qu'il vient à lui proposer de partager son lit, Raphaël aura tout autant envie de lui foutre son poing dans le nez. Bref, quoi qu'il se passe, Raphaël ne l'aime pas celui là. De toute façon, il n'a jamais aimé qu'un homme s'approche d'elle, alors maintenant qu'ils sont séparés et qu'elle est en quelque sorte « libre », sa jalousie est encore montée d'un cran.

Il doit se reprendre, et se calmer. Oter de sa tête tout ses images de Dréa dans les bras d'un autre, de la voir sourire, rire et chahuter avec cet homme le met en rogne. Il n'y peut rien et il sait très bien que sa réaction n'a pas dix significations différentes : il l'aime encore. En même temps, c'est évident, qu'après seulement trois semaines de séparation, et au vu de leur histoire, il n'a pas pu l'oublier. Mais que ça fasse trois semaines, trois mois ou trois ans, Raph' le sait : ça ne changerait rien. C'est la seule qui compte et elle comptera jusqu'à la fin. Cinq chambre. Ok, ses doutes se réalisent. Elle seule, au milieu de quatre hommes. Ah non, une deuxième femme vient s'intégrer dans le groupe. Deux filles, trois hommes. C'est trois de trop. Pourquoi est-ce qu'elle ne peut pas se trouver une coloc avec quatre filles ? Ce serait bien plus sympa. Soirée pyjama, etc. Raphaël serait bien plus rassuré. Il sert de nouveau le poing et hoche doucement la tête tout en fixant un point imaginaire à travers la fenêtre. Elle veut le tuer. Littéralement. « Ils habitent déjà tous ensemble ? » Ça va lui changer de sa vie quotidienne et encore plus de ce qu'ils vivaient tous les deux, ici, dans leur cocoon tout confortable. On en est bien loin. « Ok, ça marche, tu peux compter sur moi. » Il ne louperai ça pour rien au monde et finalement, il se dit que si elle accepte qu'il vienne pour l'aider, c'est qu'elle n'a pas quoi que ce soit à lui cacher. Si ? Non, ce n'est pas possible que Dréa se soit consolée si rapidement dans les bras d'un autre. Impossible. « Surtout pour la bière, je peux pas refuser. » Il lâche finalement un sourire même si l'idée de participer au déménagement de Dréa avec sa sœur, son copain et tout ça, ça lui fait bizarre. Très bizarre.

Il l'observe un instant s'installer un peu plus confortablement. Il la revoit il y a quelques semaines se balader en sous-vêtements dans l'appartement avec son bidon arrondis Son cœur se serre. [color=#c2251b]« Ouais... » Trop de souvenirs ici, et bien qu'il y en ai beaucoup de très heureux, malheureusement, les derniers en date ne le sont pas, et ce sont eux qui prennent le dessus. Il n'a pas envie de quitter cet appartement, cependant Raphaël doit se rendre à l'évidence : il lui devient de plus en plus difficile de vivre ici. Sans elle. Dréa se met à jouer avec une mèche de ses cheveux. Elle est nerveuse et cela n'échappe pas à Raphaël. Quand elle ouvre de nouveau la bouche, sa voix a changé. Et ses mots pincent le cœur du jeune homme. « Je... » Il ne sait pas quoi lui répondre. Oui, ils avaient tout pour être heureux. Mais la vie leur a joué un mauvais sort et c'est dans leur tête. En permanence. « Je sais. » lâche-t-il simplement, bien conscience que ce n'est pas le genre de réponse qu'elle attend. Il pose son regard au sol, sentant sa gorge se nouer. « Malheureusement, je crois qu'il n'y a rien a comprendre... On y est pour rien. » La fatalité, le destin. Appelez ça comme vous voulez, mais Raphaël se réconforte en y croyant. En ce disant qu'ils n'avaient rien à se reprocher.
 



HJ : oh mince je me disais bien que je voyais plus d'Izario (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  4286044189 promis je n'ai jeté aucun sort (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  2389628975
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMar 28 Juin - 0:56

vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...
dréaphaël

c’était vicieux, et probablement aussi un petit peu sadique aussi même mais malheureusement c’était comme ça, on était séparés, maintenant on allait devoir faire des roues séparées, faire des choses séparément. c’était horrible comme perspective. et je ne savais pas si j’arriverais à m’en remettre. il avait toujours été une grande partie de ma vie. non je mens, il est toujours une grande, majeure partie de ma vie. alors je ne sai spas comment continuer sans lui, comment je peux avancer sans qu’il soit à ms côtés. comment faire … je n’en sais rien, je suis plongée en plein dans l’inconnu et ça me terrifie. seulement … je ne suis pas certaine d’être prête à l’admettre. mais il me manquait, terriblement. sa jalousie me faisait du bien à l’égo. sa jalousie qui était terriblement visible et pas seulement parce que je pouvais le déchiffrer avec une simplicité déconcertante, était bel et bien là entre nous et transpirait dans ses paroles qu’il essayait à peine de tenir sereines. « Tant mieux » je fis un petit sourire gênée. je l’étais réellement toutefois. gênée. c’était paradoxal. j’aimais savoir que je lui manquais, et en même temps je détestais l’idée qu’il en souffre. j’essayais donc de le rassurer à propos de ce nouvel endroit ou j’allais habiter. avec des gens que je ne connaissais pas vraiment, mais parfois tout ce dont on a besoin c’est d’un peu de nouveauté non? « Ils habitent déjà tous ensemble ? » je hochais positivement de la tête. « Oui, je suis la dernière à emménager. » je lui proposais de venir au déménagement si ça pouvait le rassurer, bon bien sur sans lui dire ça comme ça hein, clairement, mais qu’il voit qu’il n’y a rien de « pas clair » la dessous. d’ailleurs Lisa, Mads et Luka y seront aussi probablement! « Ok, ça marche, tu peux compter sur moi. » je fus surprise qu’il accepte « Surtout pour la bière, je peux pas refuser. » je fis un large sourire. c’était qu’une excuse, non? j’aimerais que ça ne le soit et qu’il vienne juste … pour moi. pour être avec moi. mais je rêve trop.

je suis sous le choc quand il dit vouloir déménager. mais je ne l montre pas, ou en tout cas j’essaye de ne pas le montrer, parce que c’était pas mon droit . a la base déjà c’était son appartement à lui. c’était lui qui avait toujours habité là. moi j’étais venue y vivre quand … quand je suis tombée enceinte … instinctivement je posais mes mains sur mon ventre à présent vide. c’était toujours aussi bizarre. même maintenant après trois semaines. il y a des habitudes que je n’arrive pas à refréner. j’attends toujours le coup de pied. un coup de pied qui ne viendra plus. « Ouais... » trop de souvenirs. ces murs ils en ont vu des choses hein. de l’amour principalement! entre lui et moi. « Je... » je baissais les yeux, j’aurais peut être pas du dire ça … mais ça me pesait sur le coeur. j’aimerais tellement que ça soit comme autrefois. « Je sais. » comme quand il était mon confident, que je pouvais lui confier tout sans craindre un jugement. il ne me jugeait jamais Raphael. mais maintenant … tout était perdu … « Malheureusement, je crois qu'il n'y a rien a comprendre... On y est pour rien. » on n’y est pour rien ? je sentis une boule se former dans mon ventre et remonter dans ma gorge. « Si … C’est de ma faute. Raphaël … » dis-je en éclatant en sanglots tout d’un coup. « C’est moi … c’est moi … j’ai pas … j’ai … » dis-je les deux mains crispées sur mon ventre. les larmes coulaient sur mon visage et je ne comprenais pas d’où venait cette crise. peut être c’était surtout mes nerfs qui avaient besoin de lâcher un bon coup.
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyMar 5 Juil - 15:04

Il est soulagé qu'elle ai accepté sa proposition d'aide pour le déménagement. Ça veut bien dire qu'au fond, elle a quand même un peu envie de le voir, ou du moins, ça veut dire qu'elle n'a pas envie qu'ils arrêtent de passer du temps ensemble. C'est trop bizarre entre eux, c'est passé du tout à pas grand chose, mais au moins, ils n'ont pas perdu totalement contact. Au début oui, bien sûr, quand Dréa a quitté l'appart et que Raph s'est retrouvé seul ici, ils ont fait chacun le mort pendant quelques semaines. Mais ils se sont revus l'autre jour au centre commercial, certes pas dans des conditions idéales, mais au moins ça a un peu débloqué la situation. En bien ou en mal, Raphaël l'ignore encore mais il préfère voir les choses bouger que de rester comme il l'a fait, sans aucune nouvelles d'elle, à se demander sans cesse comment elle va. Mal. De toute façon, il le sait, et il l'a toujours su, Dréa va mal, les cernes sur son visage en sont la preuve.Alors oui, elle est maquillée, coiffée et toujours aussi jolie, mais ça se voit qu'elle n'est pas au top de sa forme. Tout comme lui d'ailleurs, il a eu des jours meilleurs. Bien meilleurs.

La discussion prend de nouveau un tournant et Raphaël comprend bien vite que plus les minutes passent, et plus ils sont en train de retomber dans les démons qui les hantent. Ils avaient pourtant bien commencé en parlant d'Iggy, en buvant un verre d'ice tea et tout ça, mais non, inévitablement, tout les rattrape. Cet appartement, leur souvenirs, agréables et moins agréables, c'est comme si c'était un passage obligatoire entre eux d'eux. Comme si désormais, ils ne pouvait pas faire sans. Oui, évidement, c'est encore tout récent dans leur vie, mais Raphaël a l'impression qu'ils n'arriveront jamais à passer à autre chose. Que lui en tout cas, restera bloqué là. Dréa a perdu le peu de sourire qu'elle avait en franchissant la porte tout à l'heure, et il sent son cœur rater un battement alors qu'elle explose en sanglot. « Dréa... » Il ne supporte pas de la voir dans cet état et il ne peux pas s'empêcher de se lever de l'accoudoir pour venir s'accroupir face à elle. Il ne comprends pas ce qu'elle veut dire, ce que signifient ces mots. Elle dit n'importe quoi. « Pourquoi tu dis ça ?  C'est n'importe quoi. » Sa faute ? En quoi ça pourrait bien être sa faute ? Il attrape ses mains et les attirent vers le bas. Son visage est ravagé par les larmes et il doit se faire violence pour réprimer celles qui envahissent aussi ses yeux.  « Bébé, s'teuplait, calme-toi... » Ce surnom s'échappe de ses lèvres mais il n'a pas la force de le retenir. Il serre ses mains dans les siennes. «  T'as pas quoi ? » Il capte rien et la voir comme ça lui déchire le cœur.
 
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MessageSujet: Re: (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...    (dréaphaël) vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...  EmptyJeu 7 Juil - 15:51

vois comme je lutte, vois ce que je perds, en sang et en eau ...
dréaphaël

tout d’un coup je me sentais mal, c’était ainsi il y avait des moments ou je pouvais faire des crises. des crises de panique, des crises de tétanie … c’était étrange, mais … j’espérais que ça n’arrive jamais en sa présence. et porutant bien sûr puisque je ne le voulais pas, il fallait que ça arrive quand il était là. et en même temps c’était un peu normal puisque c’était aussi à cause de ça que j’avais la crise. c’était pas de sa faute à lui personnellement, non mais c’était tout ça, la situation, l’ambiance, le lieu. peut être le lieu surtout, le choc de savoir que j’allais habiter de nouveau avec quelqu’un, plusieurs quelqu’uns d’ailleurs. la dernière fois que je vivais avec quelqu’un c’était lui. lui … l’amour de ma vie. et le choc également de avoir qu’il allait déménager lui aussi. que ces souvenirs que l’on avait ensemble, ces moments de bonheur partagé entre ces murs allaient disparaitre. c’était ça qui avait tout déclenché je crois.

je tremblais. je ressentit un frisson me glacer l’échine. et je sentais mon corps se raidir un peu. je ne savais pas que faire. il allait être obligé de déménager. et c’était de la faute; ma faute à moi. les larmes ne tardèrent pas à couler et ma gorge me faisait mal, sèche, difficile de déglutir. « Dréa... » il s e lève et s’accroupit en face de moi mais c’est difficile, c’est trop dur de le voir comme ça en face de moi et je ferme les yeux laissant les larmes accrochées dans mes cils rouler sur me joues rougies. le mains sur le ventre « Pourquoi tu dis ça ? C'est n'importe quoi. » les yeux toujours fermés je hoche nerveusement la tête de droite à gauche. « non … » ma voix est toujours étranglée et le mot peine à sortir. « Bébé, s'teuplait, calme-toi... » ses mains trouvent les miennes et mon coeur s’arrête quelques secondes … mais j’arrivais pas à me calmer, les sanglots se faisaient de plus en plus fort, et mon corps frêle en était la proie. facile « T'as pas quoi ? » je rouvre les yeux et lâche tout d’un coup . « J’ai pas su garder notre enfant. C’est de ma faute, il y a quelque chose qui cloche chez moi. Je suis désolée Raphaël, je t’aime, je voulais qu’on soit heureux. On aurait réussi, mais … mais j’ai tout gâché, j’ai merdé, et maintenant y’a plus de bébé, y’a plus de rien du tout, je suis vraiment désolée. Pardonne moi … » mes mots et leur difficulté à les sortir me brûlaient la gorge. j’étais perdue, en larmes et épuisée.
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