(NUMA) entre ciel et terre

oui, elle a changé Sacha, elle a changé à cause de toi, quelque part, tu le sais. tu le sens ça, elle a changé parce que tu as changé. tu as changé à partir du moment où tu as eu ton accident. elle a changé à partir du moment où tu es devenu le pire des connards. elle a changé parce que tu étais insupportable et c'est aussi pour ça que tu n'as pas le droit de t'approcher d'elle. c'est parce que tu sais que ça va recommencer. tu sais que tu as toujours mal. tu sais que ça reviendra, comme lorsqu'elle t'a vu dans cette salle de bain, plus bas que terre. tu le sais, ça va recommencer parce que tu vas devoir accepter cette opération, à un moment donné. à un instant, tu auras si mal que tu accepteras de perdre ta jambe, de la troquer contre une putain de prothèse. tu respires un coup. il faut que tu protèges Sacha de toi, de ce que tu vas devenir, mais quand t'es là, en face d'elle, t'es trop faible. .D'accord... Je veux bien que le professeur le plus doué et le plus sexy de la côte me redonne un cours. Mais interdiction de te moquer, sinon je te noie, ici et tout de suite, compris ? tu hausses les épaules, tu joues avec ton regard innocent alors qu'elle pose son index sur ton front. « tu me connais, je ne me moque jamais voyons ...  » tu souffles doucement en revenant doucement vers la côté, de manière à ce que tu aies pied, et qu'elle aussi, au passage. ça sera bien plus pratique pour elle. « aller hop, tu descends de là, et tu remontes, ensuite, tu vas nager et on va voir si tu arrives encore à tenir debout sur la planche. on va voir si le yoga sert à ton équilibre.  » tu fais doucement bouger la planche, de manière à ce qu'elle tombe évidemment, pendant que tu ris.

+Etre en tête à tête avec Numa n'était vraiment pas facile, tant d'émotions passaient dans mon corps en étant à ses côtés. Je savais que pour son bien être et pour le mien, je devrais m'éloigner mais c'était plus fort que moi, je n'y arrivais pas. Son idée de me remettre au surf, n'était pas une mauvaise idée, bien au contraire, surtout que cela pouvait me permettre de me rapprocher encore un peu plus de lui. Juste pour l'embêter et aussi pour me détendre un peu, je le menaçais de le noyer en cas de besoin. Je lui tirai légèrement la langue en entendant sa remarque. C'était vrai, il ne se moquait jamais des gens, sauf quand il voulait embêter ou détendre l'atmosphère. Je vais faire semblant de te croire hein. De tout façon s'il faut je mets sur tes épaules pour réussir à te faire boire la tasse ou quelque chose dans le genre. Je ne bougeai pas d'un millimètre quand il nous fit revenir vers le bord pour qu'il ait pied et pour que je puisse ensuite monter sur sa planche. SA planche... J'avais un peu de mal à croire qu'il me prêtait son petit bébé. En tant normal les hommes bichonnaient leur voiture et bien Numa, lui, c'était sa planche. Dis donc... Tu sais que je suis la reine de l'équilibre et ça dans n'importe quelle situation. Je suis un vrai petit chat, tu devrais le savoir non mais. Je me couchai lentement sur sa planche en me mettant bien entendu sur le ventre et observa quelques instants le large. Heureusement pour moi, il n'y avait quasiment pas de vent et donc peu de vagues, ce qui m'arrangeait, je devais bien l'avouer. Je poussai un petit soupir et commença à faire bouger mes bras dans l'eau pour faire avancer la planche et donc m'éloigner de mon professeur de surf. J'avais envie de faire exprès de ne pas tenir sur cette planche, juste pour qu'il me touche encore une fois. Au bout d'une ou deux minutes, je stoppai comme je le pouvait la planche et fis un petit demi-tour. Est-ce que je me rappelai encore des cours qu'il m'avait donné quelques années auparavant ? Peut-être mais les mettre en pratique était tout autre chose. Lentement et les yeux mi-clos, je me redressai tant bien que mal sur la planche qui bougeait plus que dans mon souvenir. Et bien entendu se fut à cet instant-là qu'une vague décida de prendre plus de vitesse que je l'avais pensé et donc bien entendu, elle réussis à me faire tomber de la planche, alors que je venais juste de me redresser et que j'allais donc crier victoire. Je me retrouvais donc totalement immergé et j'avais tellement honte de moi, que je n'avais pas enie de retourner à la surface. De plus, peut-être que si je restais à peine trop longtemps sous l'eau, Numa viendrait me chercher... Enfin je l'espérais parce que je n'étais pas un poisson et je ne savais pas encore respirer sous l'eau.

Je vais faire semblant de te croire hein. De tout façon s'il faut je mets sur tes épaules pour réussir à te faire boire la tasse ou quelque chose dans le genre. tu souris, doucement, tu savais très bien qu'elle en était capable la blonde, de tenter de te monter dessus pour un tant soit peu te couler. alors forcément tu souris en imaginant parfaitement la scène au fin fond de tes esprits. « ouais, on va dire quelque chose dans le genre pour ne pas trop te vexée alors, parce qu'avec ton poids plus, j'ai bien peur que tu ne puisses pas vraiment grand chose   » que tu lui réponds finalement alors que vous revenez vers la côte. Dis donc... Tu sais que je suis la reine de l'équilibre et ça dans n'importe quelle situation. Je suis un vrai petit chat, tu devrais le savoir non mais. tu lui souris seulement, pour guise de réponse alors qu'elle se met en position et commence déjà à partir. elle gère plutôt bien, elle s'applique et tu souris bêtement en la voyant faire. ton petit chat. oui, c'est ton petit chat. tu chasses ces idées, parce ce que ce n'est pas le moment de craquer, de penser, de se souvenirs. elle finit par être surprise, tu le vois et tu t'actives déjà pour la rejoindre. « Sacha ! » que tu cries, mais elle a déjà disparu à travers l'eau, tu ne la vois plus, tu paniques, rapidement, énormément et tu plonges sous l'eau à sa recherche. tu vois sa chevelure blonde, rapidement, tu la rattrapes en ignorant les battements de jambes qui accentuent la douleur, cette putain de douleur, tu l'ignores complètement jusqu'à ce que tu attrapes son petit corps frêle que tu remontes rapidement à la surface. tu la tiens contre toi, ta tête que tu poses contre ton torse alors que tu nages vers la côte de manière à avoir de nouveau pied. heureusement que tu avais soigneusement accrochée ta planche à sa cheville, ça t'a permit de ne pas la perdre dans les profondeur de l'eau. Sacha, évidemment, pas ta planche. quoique. « Est-ce que ça va ? » que tu lui souffles doucement en écartant ses cheveux blonds de son visage. tu lui souris, tendrement. « ça va princesse ? tu as bu la tasse non ? je te ramène sur la plage d'accord. » que tu l'informes simplement.

J'aimeis l'embêté, cela avait toujours été mon passe-temps favoris et je devais avouer que ça m'avait beaucoup manqué. Enfin, c'était un peu de ma faute, parce que depuis mon retour, je faisais tout pour me tenir correctement et lui plaire. En entendant sa remarque sur mon poids, je laissais un petit rire s'échapper d'entre mes lèvres et je lui tirai la langue tout en montant sur sa planche. Le moment crucial était arrivé et mon coeur battait à tout rompre, parce que je n'étais vraiment pas douée pour tenir sur une planche. Une nouvelle fois, je faisais ma maligne, juste pour que mon coeur reprenne un rythme normal et aussi pour me détendre. Je sentais le regard de Numa sur moi et je dus faire un énorme effort pour ne pas descendre de la planche et me jeter dans ses bras. Mais pou rlui prouver que j'étais toujours digne de lui, je devais faire ce qu'il m'avait demandé et tenir debout sur sa planche chérie. Lentement mais sûrement, je m'éloignait de lui et au moment où je prenais enfin confiance en moi et que je venais de me mettre debout, une vilaine vague m'emporta et sans que j'ai eu le temps de faire quoique se soit, je me retrouvai sous l'eau. Si j'avais pu aller plus profond pour tout oublier, je l'aurait fait, mais le jeune homme avait eu la bonne idée de m'attacher à la planche. Mon cerveau tournait à cent à l'heure, essayant de comprendre ce que j'avais fait de faux, oubliant presque que je ne pouvais toujours pas respirer, ce ne fut quand quand je sentis les bras de Numa me sortir de sous l'eau, que je le réalisais vraiment. Essayant de reprendre mon souffle comme je le pouvais, je m'accrochai au cou de mon meilleur ami, peinant à réaliser ce qui venais de m'arriver. Je suis vivante, ne t'en fais pas. Ma tête contre son torse, je reprenai peu à peu mes esprits et en comprenant où je me trouvais, un petit sourire apparu sur mes lèvres. Et oui, comme une débutante... C'est nulle hein ? En plus, elle n'était pas petite. Un léger soupir s'échappa d'entre mes lèvres et je me laissais totalement aller contre lui, appréciant pleinement ce contact devenu si rare. Je n'avais pas vraiment envie de retourner sur la plage, j'avais plutôt envie de retourner sur la planche pour lui prouver que je pouvais y arriver et surtout pour ne pas lui faire honte, mais mon cerveau tournait au ralenti à cause de son odeur si enivrante. Alors que nous approchions de la plage, je réalisais soudainement ce qu'il était entrain de forcer pour nous ramener et je reculai légèrement ma tête pour le regarder. Numa... Ta jambe, fais attention. Tu peux me poser hein, je vais pas m'enfuir et j'ai pas envie que tu te fasses mal à cause de moi. Et c'était vrai. Je savais qu'il était encore fragile et je ne voulais pas qu'il ai mal à cause de ma stupidité. J'essayais de me dégager de son emprise, mais il avait plus de force que moi, malheureusement.

Je suis vivante, ne t'en fais pas. Et oui, comme une débutante... C'est nulle hein ? En plus, elle n'était pas petite. tu la tenais, fermement, contre toi, jusqu'à rejoindre la plage. « pour ta défense, c'est vrai, que la vague aurait pu surprendre n'importe qui, enfin, presque n'importe qui. » que tu lui réponds alors simplement, pour qu'elle ne sous-estime pas trop non plus. c'est tout ce que tu peux lui dire alors que tu la sens déjà forcer pour se libérer de tes bras. Numa... Ta jambe, fais attention. Tu peux me poser hein, je vais pas m'enfuir et j'ai pas envie que tu te fasses mal à cause de moi. tu soupires doucement mais tu ne la laisses pas s'en aller, surtout pas. tu la gardes contre toi, jusqu'à ce que tu marches sur la plage et que tu la remettes debout. tu prends ta planche d'une main et tu la regardes un instant, tu vas pour parler, mais tu refermes aussitôt tes lèvres pour finalement te diriger vers vos affaires que vous aviez laissé non loin de là. tu viens t'asseoir sur le sable, sagement, et tu replis une de tes jambes, la valide, laissant l'autre tendue dans le sable. tu lèves les yeux vers Sacha avant de tapoter le sable à tes côtés. « aller, viens t'asseoir. » que tu lui demandes, sagement. « tu sais, je n'aurai pas mal à ma jambe à cause de toi. » que tu commences par lui dire. « j'ai rechuté, j'ai replongé Sacha. elle est foutue ma jambe, c'est mon médecin qui me l'a dit. il ne peut plus rien faire pour moi, à part une opération, et tu me connais, tu sais ce que je pense des opérations alors ne t'inquiète plus pour ça, c'est juste trop tard. » oui trop tard, ou complètement fini, ta jambe est foutue, elle est finie et tu l'en informes, parce qu'elle a le droit de le savoir, parce qu'elle vit encore chez toi, pour le moment, et parce que tu as aussi besoin de te confier. tu en avais parlé, avec ta soeur, et elle avait tout fait pour te convaincre de te faire opérer. mais qui dit opération, dit la perte de ta jambe et ça, tu ne peux pas le supporter. vraiment pas.

Stupide, oui je l'avais vraiment été sur le coup et rien que pour ça je n'aurai pas voulu revenir à la surface de l'eau. J'aurai voulu disparaitre dans les profondeur, juste pour me punir d'avoir agis comme un bleu. Malheureusement pour moi. Numa était venu me tirer de l'eau et alors que nous retournions sur la terre ferme, je lui dis tout haut, ce qu'il devait certainement penser tout bas. J'avais voulu l'impressionner, lui faire comprendre que je voulais toujours être avec lui en tenant debout sur sa planche et à cause de ça, j'en avais oublier les bases. Alors qu'il ne me contredisait pas, un petit sourire naquit sur mes lèvres. C'était l'un des traits de caractères que j'aimais le plus chez lui ; Sa franchise. Il disait toujours ce qu'il pensait, même si cela ne plaisait pas à tout le monde. Alors que je me blottissait légèrement plus contre lui, je fermai légèrement les yeux pour apprécier le plus possible le moment. Toi, tu l'aurais vu arriver cette fiche vague et tu aurais réussis à rester debout comme un pro. Je t'envie sur ce point. Il n'était pas professeur de surf pour rien et il connaissait la mère comme sa poche, celle-ci ne pourrait donc jamais l'avoir. Il avait se don depuis que je le connaissais et il savait très bien le mettre en pratique pour bien apprendre à surfer à ses élèves. Alors que nous revenions lentement mais sûrement sur la terre ferme, je réalisais qu'il devait certainement faire des énormes efforts pour me porter tout en avançant avec sa jambe fragilisé et directement je voulus me dégager de son emprise. Je ne voulais pas qu'il souffre à cause de moi, qu'il associe cette douleur à ma presque noyade. Mes pieds touchèrent enfin le sol et j'hésitai durant quelques secondes à aller le rejoindre près de nos affaires. Je me sentais tellement stupide, que j'avais envie que le sol s'ouvre pour m'engloutir et oublier cette stupide bêtise. Je l'observai et mon corps se mit en mouvement tout seul quand il tapota la place à côté de lui. Sa mine sérieuse ne présageait rien de bon, je le connaissais trop bien. A peine assise à ses côtés, que la voix de mon meilleur ami retentit à mes oreilles et à ses révélations, mon coeur battit la chamade dans ma poitrine. Mon regard dans le sien, j'entrouvris la bouche mais aucun son ne sortit, je ne savais pas du tout quoi dire. J'avais l'impression de revenir plusieurs mois en arrière, sauf qu'il n'était pas couché dans un lit d'hôpital et que cette fois-ci je n'allais pas m'enfuir. Il n'en était pas question, je m'étais faite cette promesse à moi-même le jour où j'étais revenu en ville pour le retrouver. Ne dis pas qu'il est trop tard. Tu sais très bien qu'il n'est jamais trop tard. Et puis cette opération, elle ne peut être que bénéfique pour toi non ? La science progresse tous les jours. Je sais que tu n'es pas du tout pour, mais dis toi que c'est pour ton bien. Je déposais ma main sur la sienne et plongeait mon regard dans le sien. J'avais envie de le prendre dans mes bras, de le bercer en lui caressant les cheveux, tout en lui murmurant que tout allait bien se passer, mais je me retenais. J'avais peur qu'il le prenne mal, même si je voyais sa détresse au fond de son regard, une détresse qu'il essayait tant bien que mal de cacher aux yeux des autres. Sache que quoique tu décides, je serais là pour toi. Cette fois-ci je te fais la promesse que je ne prendrai pas la fuite. Je serais à tes côtés. Lentement, ma main alla se déposer sur sa joue et mes lèvres s'approchèrent des siennes pour finalement dévier vers sa joue. Je tiens trop à toi Numa pour te laisser cette fois-ci. J'ai compris de mes erreurs et je veux tout faire pour les réparer et te prouver que dès maintenant tu pourras toujours compter sur moi. Mon corps se blottit finalement contre le sien et je fermai légèrement les yeux, en espérant qu'il me croit.

Toi, tu l'aurais vu arriver cette fiche vague et tu aurais réussis à rester debout comme un pro. Je t'envie sur ce point. oui, bien sûr que oui, toi, tu l'aurais vu arriver cette vague, tu l'aurais vu et tu te serais débrouillé, comme toujours. toi, tu l'aurais vu et tu aurais agis en conséquence sauf que maintenant ... maintenant tu sais que c'est fini pour toi, tout ça. tu sais que bientôt, tu ne pourras plus monter sur une planche, non tu ne pourras plus. tu sais que bientôt, toi, tu ne pourras même plus marcher sur tes deux jambes, tu le sais, parce que tu n'auras bientôt plus cette jambe qui t'empoisonne. qui t'empêche d'avancer, qui t'empêche aussi de reculer. elle te fait stagner, et tu aimerais stagner, sauf que la douleur devient de plus en plus importante, de plus en plus insupportable, tu sais que tu ne tiendras pas encore longtemps à faire semblant, tu sais que ton caractère risque de prendre un coup à cause de cette dernière. oui, tu sais, que tu es à deux doigts de tomber. de craquer. tu commences déjà, à t'énerver pour un rien, ça va recommencer tu le sais, mais tu ne veux pas faire de mal à ton entourage, à ta famille, à sacha, non, tu ne peux pas faire ça, pas une fois de plus. Ne dis pas qu'il est trop tard. Tu sais très bien qu'il n'est jamais trop tard. Et puis cette opération, elle ne peut être que bénéfique pour toi non ? La science progresse tous les jours. Je sais que tu n'es pas du tout pour, mais dis toi que c'est pour ton bien. elle ne se rend pas compte que c'est fini. tu ne le lui dis pas, tu gardes le silence pendant que tu trouves son regard si intense. Sache que quoique tu décides, je serais là pour toi. Cette fois-ci je te fais la promesse que je ne prendrai pas la fuite. Je serais à tes côtés. sa main trouve la tienne, lentement et tu ne la perds toujours pas des regards. Je tiens trop à toi Numa pour te laisser cette fois-ci. J'ai compris de mes erreurs et je veux tout faire pour les réparer et te prouver que dès maintenant tu pourras toujours compter sur moi. tu accuses le coup tu sens ton coeur battre dans ta poitrine, un peu trop vite alors que finalement, elle vient se blottir dans tes bras. tu l'accueilles sagement, tu la sers contre toi, docilement. « moi aussi je tiens à toi Sacha . » que tu lui expliques, que tu te confies. « je tiens trop à toi pour te laisser faire Sacha. ça va être la même histoire que la dernière. je serai ingérable, je serai odieux, et je ne veux pas te faire du mal, ni à toi, ni aux autres. je sais que tu veux faire les choses bien, mais le mieux, c'est que tu sois loin de moi. »

Etre blottis contre lui, me donnais l'impression d'être retournée plusieurs mois en arrière, quand nous n'avions aucun problème et que nous passions notre temps sur la plage à refaire le monde. J'en oubliais que je venais presque de me noyer pour prouver à Numa que j'étais toujours digne de lui en tenant sur sa planche adorée et qu'il venait également de m'annoncer qu'il allait certainement se faire opérer de sa jambe. Les yeux mi-clos, je profitais pleinement du moment, me disant que tout ce qui c'était passé jusqu'à maintenant n'était qu'un mauvais rêve. Pourtant, au fond de moi, je savais que tout c'était vraiment passé et une pointe de tristesse montait en moi. Je ferais vraiment n'importe quoi pour oublier ce maudis passé qui nous a fait perdre des mois et des mois. Alors que j'étais totalement plongée dans mes pensées, j'eus de la peine à croire ce que Numa était entrain de me dire. Est-ce qu'il était sérieux quand il disait qu'il tenait vraiment à moi ? Oui certainement mais ce qui m'intriguait le plus, c'était de savoir dans quel sens. Ma bouche s'entrouvrit mais aucun son ne sortit de ma bouche, l'écoutant plutôt parler et nous replonger dans le passé, au moment où je l'ai lâchement abandonné. Je me redressai lentement pour lui faire face et laissa apparaître un petit sourire sur le coin de mes lèvres. Nous étions autant têtus l'un que l'autre et c'était ce qui faisait notre force dans le passé. Tu pourras me dire ce que tu voudras Numa, je resterai coûte que coûte à tes côtés. Je te laissé une fois mais pas deux. Mes deux mains se posèrent sur ses joues et je plongeais mon regard dans le sien. Je te connais assez pour savoir que tu ne seras pas comme la dernière fois. On apprend tous de nos erreurs et en restant à tes côtés, je ferais tout pour que tu y arrives si tu repars dans le mauvais. Que tu ne veuilles pas le dire à la bande ou à d'autres personnes, je suis d'accord. Mais rien ne me fera changé d'avis Numa. Rien... Sans réfléchir plus longtemps, je déposai mes lèvres sur les siennes pour un baiser chaste et plutôt rapide. Juste pour lui faire comprendre que quoiqu'il arrive, cette fois-ci je ne sortirai pas de sa vie. JEt sache que je suis prête à lancer Iceberg à tes trousses pour te retrouver si tu essaies de t'enfuir et je sais qu'il te retrouveras, même si tu te planques en Antarctique.

Tu pourras me dire ce que tu voudras Numa, je resterai coûte que coûte à tes côtés. Je te laissé une fois mais pas deux. tu ne sais pas pourquoi ça te fait autant plaisir. tu pourrais presque la prendre dans tes bras, oui, tu pourrais la prendre dans tes bras et l'emmener loin. tu voudrais oublier cette opération qui te guette, tu voudrais oublier cette douleur et juste profiter de la vie. mais tu n'y arrives pas, et tu n'y arriveras peut-être jamais. Sacha mérite tellement mieux. elle s'accroche à quelque chose qui n'est plus. tu n'es plus, tu n'es que l'ombre de toi-même, et ça depuis un an maintenant. ses deux mains viennent encercler ton visage, et tu ne dis pas un mot, tu restes là, attentif à chacune de ses paroles. elle est aussi têtue que toi. vous êtes deux têtes de mules. Je te connais assez pour savoir que tu ne seras pas comme la dernière fois. On apprend tous de nos erreurs et en restant à tes côtés, je ferais tout pour que tu y arrives si tu repars dans le mauvais. Que tu ne veuilles pas le dire à la bande ou à d'autres personnes, je suis d'accord. Mais rien ne me fera changé d'avis Numa. Rien... tu vas pour lui répondre, pour parler, al contredire encore une fois mais tu te retrouves couper dans ton action. ses lèvres s'approchent de les tiennes et elle t'embrasse. un simple baiser, chaste et si naturel qu'il te laisse sans voix le temps de quelques secondes. tu ne te remets pas tout de suite, n'arrivant pas réellement à penser. que vient-elle de faire ?Et sache que je suis prête à lancer Iceberg à tes trousses pour te retrouver si tu essaies de t'enfuir et je sais qu'il te retrouveras, même si tu te planques en Antarctique. tu ris devant les paroles qu'elle rajoute. tu libères doucement ton visage et tu viens la prendre par la taille pour la soulever. tu la relèves, délicatement et tu viens la poster entre tes jambes sur le sable. tu l'encercles de tes bras de manière à ce que son dos se cale contre ton torse et tu enfouis ta tête dans ses longs cheveux blonds. tu respires son odeur, quelques secondes. « je vais être pire que la dernière fois Sacha. » que tu lui balances alors. il faut qu'elle s'en rende compte, que ça ne va pas être facile. de toute manière, elle ne sera pas au courant, pas tout de suite. tu vas te faire opérer et ... et tu verras bien ensuite ce qu'il va se passer. « j'ai attendu trop longtemps, j'ai souffert trop longtemps ... je n'ai aucune chance. cette fois, c'est l'amputation. » que tu lui confies finalement. « je vais perdre ma jambe, je vais perdre ma vie et je sais très bien que je vais être pire que la fois dernière. je ne veux pas que tu assistes à ça. je refuses et je te l'interdis. tu es trop têtue, mais je le suis aussi; tu vas souffrir une nouvelle fois par ma faute et je n'en ai pas envie.  »

Quand mes lèvres ses ont posés sur celle de Numa, tu n'as même pas réalisé ton geste et ce qui aurait pu pse passer s'il t'avait repoussé. Cette idée ne m'avait même pas traversé l'esprit et je devais avouer que pour une fois depuis mon retour en ville, c'était mon coeur qui parlait et pas mon esprit. J'en étais soulagée, parce que maintenant quoiqu'il arrive, il savait ce que je ressentis toujours pour lui. C'était rare que je m'ouvre autant à quelqu'un, surtout à quelqu'un avec qui j'ai déjà vécue une belle histoire. Alors que je me reculais, il me pris dans ses bras pour m'installer entre ses jambes et mon dos se retrouvait donc contre son torse musclé. Mon regard perdu dans l’océan, j'écoutais ce qu'il me disait, alors qu'il venait de plonger sa tête dans le creux de mon cou. Deux personnes autant têtue l'une que l'une dans une conversation quasiment à sens unique, c'était plutôt drôle à écouter. JSa ne me fait pas peur, je te l'assure. Et moi je serais également pire que la dernière fois, vu que j'ai décidé de rester et être tout le temps sur ton dos. Je fermai les yeux et m'appuya contre lui, déposant mes mains sur les siennes. Nous campions tous les deux sur nos positions et je me doutais que la situation n'allait pas s'arranger maintenant. La discussion allait être encore longue, très longue. Je l'écoutais attentivement, mon coeur se serrant à chaque phrase qu'il prononçait. Je savais qu'une fois son opération faite, la vie de mon meilleur ami ne serait plus la même. Mais il devait également se rendre compte que cette fois-ci il n'allait pas être seul pour affronter la situation. JTu vas peut-être perdre ta jambe, mais pas ta vie Numa. Je suis certaine qu'avec une prothèse, tu pourras toujours surfer. Regarde tous ces sportifs... Ils sont tous passés sur le billard et pourtant ils ont gagnés des médailles. Il ne faut pas voir le verre à moitié vide mais à moitié plein. Je tournais ma tête pour l'observer et je savais que j'aurais beau lui sortir tous les arguments possible, il ne changerait pas d'avis. Oui, je suis autant têtue que toi et tu sais donc que je ne te laisserai pas seule dans cette situation. Je ne veux pas te savoir seul, parce que sinon c'est toi qui va souffrir et ça, je ne le veux pas. Je veux être là dans les meilleurs et les pires moments de ta vie. Je me demandais bien comment allait se passer la suite des évènements. Et puis, il te faudra une infirmière par la suite... Alors j'aurais une bonne raison de remettre le costume que j'avais acheté la fois où tu avais été malade et où je t'avais soigné. Je laissais un petit rire s'échapper d'entre mes lèvres, j'essayais de détendre l’atmosphère comme je le pouvais.

Sa ne me fait pas peur, je te l'assure. Et moi je serais également pire que la dernière fois, vu que j'ai décidé de rester et être tout le temps sur ton dos. tu souris malgré tout, parce que ça te touche énormément qu'elle tente de s'accrocher autant. oui, ça te touche le fait qu'elle veuille s'accrocher de cette manière alors que toi, tout ce que tu vas faire, c'est la repousser. tu le sais, tu vas le faire parce qu'elle va souffrir de nouveau.Tu vas peut-être perdre ta jambe, mais pas ta vie Numa. Je suis certaine qu'avec une prothèse, tu pourras toujours surfer. Regarde tous ces sportifs... Ils sont tous passés sur le billard et pourtant ils ont gagnés des médailles. Il ne faut pas voir le verre à moitié vide mais à moitié plein. Oui, je suis autant têtue que toi et tu sais donc que je ne te laisserai pas seule dans cette situation. Je ne veux pas te savoir seul, parce que sinon c'est toi qui va souffrir et ça, Et puis, il te faudra une infirmière par la suite... Alors j'aurais une bonne raison de remettre le costume que j'avais acheté la fois où tu avais été malade et où je t'avais soigné. tu souris doucement en venant la serrer un peu plus contre toi. « Sacha .. cette conversation ne mènera nul part, tu le sais. tu vas vouloir t'accrocher et moi je refuse alors ... alors on arrête de parler de ça. » t'es catégorique, tu sais que ça ne sert à rien de continuer, vous allez peut-être même finir par vous prendre la tête, et ça tu ne le veux pas. tu vas te faire opérer, oui, tu vas te faire opérer et tu ne vas prévenir personne. ni Sacha, ni Simon, ni même les autres. tu t'y refuses, tu n'appelleras personne mise à part Julian. Julia, ton beau-frère qui bosse à l'hôpital. « tu .. tu as encore des sentiments pour moi Sacha ? je .. je en comprends pas pourquoi. je t'ai traité d'une manière ... j'ai été horrible, tu t'en rends compte quand même ? tu as même fuis pour cette raison. »

J'avais envie de sourire voir même de rire à la situation dans laquelle nous nous trouvions. Deux personnes têtues ne voulant pas changer d'avis sur un sujet plus que sérieux. Au bout de quelques secondes de silence, Numa sortit les mots que je pensais exactement, ce qui me fit doucement sourire. Nous nous étions toujours bien complété et on pouvait le prouver encore une fois. D'accord.... Il n'y avait pas grand chose d'autre à dire, la conversation était close. Jamais on ne changerait d'avis et ça tout le monde le savait et surtout nous. Un très léger silence se fit entre nous, silence dans lequel je profitai pour me laisser aller et réaliser que quelques secondes auparavant je l'avais embrassé. Chose que je rêvais de faire depuis mon retour mais que je n'avait jamais osé faire, de peur de sa réaction. Alors que je me blottissais encore un peu plus contre lui pour absorber sa chaleur, il me posa la seule question qu eje redoutais. Je me mordis légèrement la lèvre, ne sachant pas vraiment quoi dire. En fait si, je savais exactement quoi lui dire, mais je n'étais pas certaine de pouvoir le lui dire. J'étais rarement une froussarde, mais à cet instant précis je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. Je laissais donc un nouveau silence s'installer entre nous, pendant que je cherchais désespérément mes mots. J'ai fuis parce que j'ai été lâche. Je t'ai laissé alors que tu avais le plus besoin de moi. Je l'ai regretté le jour même, au moment où je suis montée dans le bus, je savais que je commettais la pire faute de ma vie. Je me redressais légèrement pour me tourner et lui faire face. Franchement Numa, c'était tellement évident le pourquoi je suis revenue en ville. Tout le monde l'a compris. Il n'y a que toi qui ne voulait pas le voir et surtout moi pour me l'avouer. Même Rory l'a deviné quand j'ai passé le pas de la porte de ton appartement. Un petit sourire naquit sur mes lèvres et j'enfuis ma tête dans le creux de son cou. Je t'ai perdu une fois, je ne veux pas te perdre une seconde fois.

Elle prend le temps avant de répondre, ta question est loin d'être simple, elle est directe, franche et peut-être un peu trop singulière. tu ne sais pas, mais tu avais besoin de savoir, de mettre les choses au clair. J'ai fuis parce que j'ai été lâche. Je t'ai laissé alors que tu avais le plus besoin de moi. Je l'ai regretté le jour même, au moment où je suis montée dans le bus, je savais que je commettais la pire faute de ma vie. elle se déplace, trouve ton regard, tu te perds dans le sien mais tu ne dis mot. tu n'as rien à dire parce que tu te souviens très bien, oui tu te rappelles quand tu t'es réveillé et qu'elle n'était plus là, tu te souviens de la douleur que ça t'a fait et quelque part tu comprends parfaitement pour elle l'a fait. tu ne lui en veux plus, tu n'es pas assez rancunier pour ça. Franchement Numa, c'était tellement évident le pourquoi je suis revenue en ville. Tout le monde l'a compris. Il n'y a que toi qui ne voulait pas le voir et surtout moi pour me l'avouer. Même Rory l'a deviné quand j'ai passé le pas de la porte de ton appartement. Je t'ai perdu une fois, je ne veux pas te perdre une seconde fois. qu'elle finit par t'annoncer en enfouissant sa tête dans ton cou. tu la laisses faire, ça te fait mal ce qu'elle dit. ça te fait mal parce que tu aimerais pouvoir lui offrir ce qu'elle mérite, tu aimerais pouvoir être présent, tu aimerais revenir dans le passé simplement avant ce putain d'accident. t'aimerais juste tout recommencer, tout refaire et la vivre ta putain de belle histoire. mais non, tu sais que c'est impossible maintenant tu sais que t'as tout fichu en l'air, tu sais maintenant que tu vas juste tomber encore plus bas. seulement cette fois, tu n'emmèneras personne avec toi, cette fois tu tomberas seul. Sacha restera en dehors de ça, tu t'en fais la promesse. tu sais que tu peux faire ça, tu sais que tu devras faire ça. en attendant, tu profites simplement de l'instant, d'ici trois jours, ça ne sera plus pareil, d'ici trois jours tu auras laissé un mot chez toi, indiquant que tu pars pour quelques jours de vacances. d'ici trois jours, tu seras dans une chambre d'hôpital avec ta vie en moins. « Sacha .. tu sais que .. je .. enfin .. je ne suis pas prêt à recommencer quoique ce soit. je tiens à toi, c'est sûr, mais de là à ... je ne veux pas te faire du mal, tu mérites tellement mieux, puis je suis si instable en ce moment. » que tu lui dis doucement en venant caressant sa chevelure blonde. « Lia est revenu » que tu lui balances finalement. c'est soudain, peut-être même violent, mais tu ressens le besoin de lui confier. « elle m'a retourné le coeur, une nouvelle fois, elle l'a capturé et elle l'a piétiné une nouvelle fois. j'ai trop mal pour l'ouvrir de nouveau mais .. ne m'en veux pas, s'il te plaît. »

Cette fois, je lui avais tout dit, je lui avais dis tout ce que j'avais sur le coeur depuis que j'étais revenue en ville pour voir s'il m'aimait toujours. Jamais je n'aurais pensé être capable de tout lui dire. Pourtant en étant dans ses bras, tout était sortie sans que j'y réfléchisse vraiment, comme si c'était normal que tout sorte maintenant, alors que nous venions d'avoir une discussion plus que sérieuse. Peut-être allait-il penser que je lui avais tout dit pour qu'il change d'avis, mais ce n'était pas le cas. Tout ce que j'avais sur le coeur depuis des mois étaient devenus trop dur à garder pour moi toute seule. J'avais besoin de me confier et je l'avais fais sans réfléchir. Ces premières paroles me firent mal, un peu... Je dois bien l'avouer mais je m'y attendais. J'avais vu son comportement depuis mon retour et je savais qu'il n'était pas prêt à refaire confiance entièrement à une femme, même à une qu'il connaissait plus que par coeur. Je fermai quelques secondes les yeux pour digérer ce qu'il venait de m'annoncer, sans me douter que la suite allait me planter littéralement un couteau dans le coeur. Ne dis pas de bêtise, s'il te plait. Tu n'es pas plus instable qu'une autre personne qui souffre. Tu te comportes normalement. Vraiment, si tu étais autant instable que tu le penses, je vivrai toujours avec toi et je tiendrai toujours autant à toi ? Alors que je voulais relever la tête, Numa me sortit la seule chose qui pouvait me faire encore plus mal qu'une rupture et je savais qu'il devait s'en douter. Au prénom de Lia, je relevai la tête et plongeai mon regard dans le sien. Etait-il sérieux ? Si oui, pourquoi ne m'en avait-il pas parlé avant ? A cet instant, j'avais l'impression qu'il ne me faisait toujours pas confiance, qu'il me voyait encore comme son ex qui allait prendre une nouvelle fois la poudre d'escampette. J'entrouvris les lèvres mais aucun son ne sortit de ma bouche. Je venais de comprendre qu'il était toujours amoureux d'elle et que son coeur était donc pris par une autre. Je me dégageais de ses bras et me releva pour faire face à l'océan. Je sentais les larmes perler aux coins de mes yeux mais je les chassas rapidement d'un revers de la main. J'aurais du m'en douter, mais j'étais certainement trop aveugle par mes sentiments envers lui. Pourquoi je devrai t'en vouloir ? Tu es libre d'aimer qui tu veux, ce n'est pas à moi de te dicter qui ton coeur doit aimer. Je suis juste déçue de voir que tu ne me fais plus confiance ou du moins plus assez pour ne pas m'avoir parlé de son retour. Dans le passé, tu me l'aurais dis... Un soupir s'échappa d'entre mes lèvres et je réalisai qu'en moins d'une seconde, la petite bulle dans laquelle nous venions d'entrer venait d'éclater.

Ne dis pas de bêtise, s'il te plait. Tu n'es pas plus instable qu'une autre personne qui souffre. Tu te comportes normalement. Vraiment, si tu étais autant instable que tu le penses, je vivrai toujours avec toi et je tiendrai toujours autant à toi ? si tu es instable en ce moment, tu vires, tu tournes tu ne sais pas ce que tu veux. ou si, tu sais ce que tu veux : rien. tu ne veux plus d'attache, tu n'en peux plus d'être attachée, de te laisser berner, de te faire avoir. tu as trop souffert et tu veux juste ne plus souffrir, plus jamais. tu vas te faire opérer pour enlever cette douleur atroce à ta jambe, ce n'est pas pour en renouveler une dans ton coeur. alors tu lui parles de lia, tu ne sais pas trop pourquoi, peut-être parce que tu veux la repousser dans ses retranchements, tu veux surtout et avant tout la protéger de l'avenir. tu sais que tu n'as plus aucun futur et elle mérite d'en avoir un alors tu vas la repousser de manière assez violente. oui, tu invoques lia, tu sais quelque part que ça la blessera, tu t'en veux de la blesser mais il faut que tu te dises que c'est pour son bien. uniquement pour ça. elle finit par se lever, rapidement, et tu la laisses faire, elle a totalement raison. Pourquoi je devrai t'en vouloir ? Tu es libre d'aimer qui tu veux, ce n'est pas à moi de te dicter qui ton coeur doit aimer. Je suis juste déçue de voir que tu ne me fais plus confiance ou du moins plus assez pour ne pas m'avoir parlé de son retour. Dans le passé, tu me l'aurais dis... qu'elle te confie simplement. non, tu n'avais pas pu lui dire, tu n'avais pas réussi, c'était si .. si compliqué en ce moment. quelque part tu avais hâte de te retrouver dans cette chambre d'hôpital, seul, éloigné du monde. « Sacha .. je .. elle est revenue si .. soudainement. et moi .. oui je l'aime et ... elle est repartie, elle est repartie comme la fois dernière. » tu finis par te lever, tu sais que tu ne devrais pas faire ça, tu sais que tu devrais rester assis là, et pourtant tu te lèves. tu forces sur ta jambe et tu viens te caler contre elle. tu te poses contre son dos et tu l'encercles simplement de tes bras. tu ne devrais pas, mais tu le fais. « elle .. elle m'a brisé le coeur une nouvelle fois et je n'ai plus aucune place, je ne peux pas laisser de la place, c'est fini. » que tu finis par murmurer finalement.