young and wild (marlow)

ça te rassure, d'un seul coup, quand elle t'annonce qu'elle ne lui a jamais parlé de toi. c'est mieux, c'est préférable, parce que tu ne veux pas perdre hakeem, il est bien trop important pour toi. seulement maintenant, il y marlow qui fait son apparition dans l'équation, et ça aussi, ça te fait peur. parce que tu ne veux pas tout bousiller, tu ne veux pas tout voir disparaître du jour au lendemain, alors tu te dois de faire attention, malgré tout. malgré tout ce qu'il peut se passer, tu te dois de faire attention pour ton bien, mais aussi et surtout pour le bien des autres. elle te parle ensuite de ses passions, tu souris simplement. genre tu n'aimes que ça. on ne me la fait pas à moi.  tu hausses les épaules, avant de siroter sagement ton verre. malgré tout, je pense que bronzer sur la plage te permet un peu plus de te rincer l'oeil que bronzer sur une planche, à moins que seuls les beaux surfeurs - tel que moi - t'intéresses. dans ce cas, j'approuve, bronzer sur une planche est préférable. tu la taquines, doucement, tu te mets en valeur, peu subtilement et tu souris, encore et toujours parce que tu es réellement content d'être là, avec Marlow, même si la fatigue veut t'envahir, même si c'est pas gagné entre vous parce que ... parce qu'il y a beaucoup de choses qui vous l'interdit. son frère. pour commencer. la bande, pour suivre. lia, pour finir. elle est toujours dans tes pensées, quelque part, comme pour t'empêcher d'avancer. tu secoues doucement la tête pour te la sortir de là avant de te concentrer de nouveau sur Marlow. sinon, tu es attirée par quoi dans la médecine ? j'veux dire, tu vas t'orienter vers quelle spécialité ? quel métier ? en ce moment,tu as une sainte horreur des médecins, parce qu'ils t'énervent, mais surtout et avant tout, parce qu'ils ne sont pas foutus de te sauver toi, et ta jambe inutile.

« Je ne peux pas me dévoiler comme ça d'un coup. C’est trop facile sinon. Tu connais mes deux passions c’est déjà pas mal. » Tu le regardes malicieusement. « Mais peut-être que ce soir je te montrerai une ou deux autres choses que j’aime bien si et seulement si tu … t'es sage. » Pas très difficile. Oui ça serait vraiment trop facile si tu te dévoilais entièrement. « Je dois te prévenir tu vas pédaler dans la semoule avant de connaitre toutes les choses que j’aime. » Tu es comme une poupée russe de trente pièces. Il faut du temps aux autres pour t'apprivoiser et pour révéler toutes les nuances de ta personnalité et pour beaucoup tu es et restera complètement inexplicable. C’est ça qui fait ton charme. « Je ne suis pas trop attirée par les kékés des plages et j’aime trop l’eau pour me contenter de bronzer sur le sable alors je vais rester sur mon choix et choisir de bronzer sur la planche. » Tu t'interromps quelques secondes pour boire un peu. « Mais pour te répondre à la plage seul les beaux surfeurs m’intéresse effectivement. » Tu souris. « Dans le meilleur des cas j’aimerai bien devenir chirurgienne et comme spécialité la chirurgie générale histoire de ne laisser passer aucun cas intéressant. » Tu n’as pas choisi de faire cette spécialité au hasard. Spécialité mère de toutes les spécialités chirurgicales. Cinq ans de formation pour obtenir cette spécialité. Tu es une touche-à-tout et tu feras tout pour parvenir au bout de tes études et au bout de cette spécialité. Tu attends qu’il termine son verre tu ne termines pas ton tu poses sur la table l’argent pour les boissons et un pourboire. Tu te lèves de ta chaise. « Leçon numéro une : j’adore l’imprévu et je déteste l’organisation c’est le seul truc que j’ai un tout petit peu prévu pour ce soir. » Tu ne sais pas la suite du programme, mais tu trouveras bien quelque chose à faire c’est pas les choses à faire qu’il manquait ici. « Tu me suis ? » Tu t’es souvenue d’une maison vraiment isolée qui est abandonnée toute l’année sauf deux semaines en août. Bon en vrai t’es sortie l’été dernier avec le fils de leur plus proche voisin qui devait aérer une fois par semaine. Il en profitait beaucoup plus et en faisait profiter ses copains. Tu comptes juste profiter de leur piscine extérieure. Tu sais où sont les clefs en plus. S’ils n’en profitent qu’une fois par an c’est normal que d’autres en profitent pour eux.

je tiens quand même à préciser, que je suis toujours sage.   un regard malicieux, plein de sous-entendus. tu essayais, d'être le plus sage possible, c'est vrai que tu n'étais pas un casse cou, un courageux, sauf quand il s'agissait de monter sur une planche où là, il t'arrivait de ne plus faire attention à rien. c'est d'ailleurs comme ça que tu t'es retrouvé à l'hôpital. simple. tu ne savais pas réellement faire la part des choses. quand elle t'informe que tu vas devoir pédaler avant de la découvrir, ça te fait sourire, parce que ça ne te fait pas peur, t'es prêt, pour tout ça. t'es prêt pour garder le cap parce que Marlow elle est comme cette pierre précieuse où il y a tant de choses à découvrir. tu sais que si on enlève l'emballage, c'est encore plus poétique en dessous. peut-être que tu t'emballes un peu trop, que tu fais des plans sur la comète, tant pis. tu termines alors ton verre, elle se lève, laisse des pièces et plonge son regard dans le tien. tu le soutiens. je prends note. que tu réponds alors qu'elle te demande si tu vas la suivre. non tu vois, je suis plutôt bien là, alors je pense que je vais simplement rester là. tu lui fais un clin d'oeil, simple avant de te lever. tu lui prends la main, sans trop réfléchir, tu entremêles tes doigts aux siens. je te suis Marlow, vas-y, montre moi de quoi tu es capable. tu n'as pas peur, tu n'appréhende pas, en soit, un petit peu, parce que tu ne sais pas ce qu'elle a prévu, elle non plus, ne semble pas sûre et certaine. La seule chose qui t'effraie réellement, ça serait que ta jambe ne te lâche, subitement, sans te laisser aucun choix. de ça, oui, tu as peur, peur de te montrer faible devant Marlow. Ce n'est pas comme ça que tu veux qu'elle te voit. tu ne veux pas être le type macho, mais tu ne veux pas être non plus le type qui est plus un boulet qu'autre chose.

« On verra ça sur le long terme si tu veux bien. » Tu souris malicieusement. « Si ça se trouve tu caches bien ton jeu et sous cet air d’ange se trouve un véritable diablotin. » Un peu comme toi au final. Un ange pour ton frère. Un peu moins angélique pour les autres. « Tu peux prendre note. » Tu assumais tes paroles comme tes actes. Même si souvent -trop souvent même peut-être-. Tu parles sans vraiment réfléchir. Tu parles comme ça vient sans filtre. On t’a toujours dit qu’il faut toujours tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, mais tu ne le faisais jamais. Tu n'y arrivais jamais. T’assumais quand même. Parce que t’es têtue et tu n’aimes pas revenir sur tes paroles. Tu payes laisse un pourboire et tu te lèves. Parce que t’aime bien l’imprévu et tu n’as pas vraiment envie de rester assise sur une chaise toute la soirée. Pas ce soir ni avec lui en tout cas. Tu lui demandes s’il te suit question rhétorique donc forcément il te répond que non. « Bah tu peux rester, c’est vrai que je te comprends c’est vraiment trop sympa comme endroit. Tu feras un malheur avec les espagnoles une fois que je serai partie, mais c’est à tes risques et périls ... Parce que selon les rumeurs avec eux quand c’est fini ils remettent le couvert j’ai pas envie de te retrouver demain matin en petit morceaux ou pire dopée pour tenir jusqu'au petit matin. » Tu ris doucement. Tu le taquines vraiment. Tu ne remets pas réellement en question ses performances tu n'oserai jamais le faire. Tu n’as jamais eu l’occasion de tester ce cliché cela-dit. Il se lève. Tu sens sa main qui prend la tienne puis ses doigts qui lient aux tiens. Contact qui t’a fait piquer un fard, qui te déstabilise un peu sur le coup puis ton visage qui affiche un doux sourire. Cette maison et cette piscine dont tu pouvais encore profiter parce que même si vous n’êtes plus ensemble vous êtes restés en bon terme et qu’il t’a clairement dit que tu pouvais y venir quand tu voulais et faire comme chez toi. Il faut toujours se quitter en bon terme. C’est toi qui les quittais. Toujours toi qui les quittais. Tu sors toujours la même excuse tu te sens pas prête à être avec quelqu’un. Tu devrais plutôt leur dire que ton frère ne se sentait pas prêt à ce que tu sois avec quelqu’un. Tu fais ça en douceur dans l’art et la manière. Histoire de ne pas les blesser et au plus tard au bout de deux mois pour ne pas qu’ils soient trop attachés. T’as même l’impression parfois de te reconnaître dans les articles des excuses de ruptures bidons dans le presse féminine. Il y avait bien deux heures de marche peut-être même plus avant d’arriver là-bas t’avais jamais marché, mais tu gardes l’idée dans un coin de ta tête ça peut être sympa. La voiture est la meilleure solution ou au moins la plus rapide. Tu délies délicatement tes doigts des siens à contrecœur. Tu déverrouilles les portières. Tu remets ta paire de birkenstock. Tu poses tes affaires sur le siège arrière. Tu t’installes et boucles ta ceinture il fait de même. Tu frôles sa main et atteignant le levier de vitesse. Tu as un capital confiance qui doit frôler le zéro, ce n’est clairement pas dans tes habitudes et c’est précisément pourquoi les quelques minutes de ce trajet allaient te paraître longue, très longue. Tu restes concentrée autant que possible sur la route. Vous arrivez enfin à destination c’est comme dans tes souvenirs pas une seule maison dans les alentours. Tu crois bien qu’il y a au moins quarante minutes à faire en voiture pour atteindre la maison la plus proche. C’est le calme absolu et c’est parfait surtout en période estivale. « On est arrivés. » Tu te gares juste devant la maison. Tu sors en gardant tes birkenstock après tout ça sera plus pratique en sortant de l’eau. Tu laisses tes affaires derrières tu prends juste les boissons restantes et ton portable. Tu t’avances dans l’allée et tu prends le faux caillou qui contenait les clefs. Il n’y avait pas d’alarme. Tu sentais que comme d’habitude en cette période où le temps commençait à être clément il y avait du passage le frigo était rempli. Il laissait nourriture, boissons et serviettes à disposition. Dans tes souvenirs tu avais laissé un maillot de bain ici. Si ça se trouve quelqu’un est partie avec tu ne le cherche pas. C’était vraiment pas un maillot de bain deux pièces auxquels tu tenais il t’avait pas coûté une fortune comme les trois quarts de tes maillots de bain. T’en avais une collection impressionnante à la limite du magasinage compulsif. Tu te débarrasses de tes chaussures puis de tes vêtements devant lui. Ta maman t’a appris à t’aimer et à te respecter. Alors tu aimes ton corps contrairement à beaucoup de femmes qui en ont honte et qui le camoufle sous des vêtements amples et qui veulent le changer en perdant du poids. T’étais à l’aise avec ton corps tu pouvais parfaitement te retrouver en sous-vêtement sans ressentir la moindre gêne. Tu es consciente qu’il n’est pas parfait, que ton corps n’est pas parfait, mais pour rien au monde tu n’en changeras une seule partie.

Elle lâche finalement ta main, tu al laisses faire à contre-coeur alors que ce geste t'était venu plus que naturellement, trop naturellement, trop rapidement. peut-être qu'elle ne voulait pas enlever sa main plus tôt pour ne pas te vexer .trop de questions qui tournent en boucle alors qu'elle rentre dans la voiture. tu la suis, côtés passager, ta main frôle la sienne, tentatrice de la situation. tu résistes, tu restes calmes, tu te concentres doucement sur ta respiration.  tu serais surprise de savoir que je n'ai pas besoin de tout ça.   tu as une sainte horreur des médicaments, des dopants et tout ce qui va avec. d'autant plus depuis que tu as eu ton accident et que tu as été obligé d'en prendre, tous les jours, pour atténuer la douleur. finalement, au bout de quelques minutes, vous arrivez à destination, dans le calme plat. tu sors tu découvre la maison, gigantesque, à la hauteur de la maison de tes parents. le genre de famille blindée d'argent. tu ne sais pas d'où elle te sort cette maison, mais tu n'ose tout simplement pas demander. vraiment pas. alors tu en dis rien, tu te contentes de regarder, alors qu'elle semble connaître par coeur. elle te sort les clés d'un chapeau magique et ouvre. tu la suis sagement, tu découvres les lieux, c'est plutôt intimidant. d'un naturel déconcertant, elle retire ses vêtements, sans aucune gêne et continue son avancée. tu restes sans voix, le temps de quelques instants, alors que ton regard ne cesse de la regarder. tu aimerais détourner les yeux, tu aimerais ne pas être aussi insistant. mais tu n'y arrives pas. c'est trop tentant. je ... que tu souffles, sans réellement savoir quoi dire. elle est magnifique. sublime. une peau parfaite, halée, où tu aimerais poser des lèvres. des formes bien rebondies, elle a ce qu'il faut où il faut. pendant un instant, tu as l'impression d'être un critique devant une oeuvre d'art. c'est le rôle que tu joues en cet instant, sans réellement t'en rendre compte. elle est époustouflante. tu es ... magnifique. puis tu détournes doucement les yeux, gênée, d'être aussi maladroit, gênée, de ne pas savoir réagir alors que ton corps ne réclame que le sien. elle joue avec tes pulsions, avec ton self-contrôle, tu en as beaucoup, mais là, elle arrive à te faire douter de tes propres capacités.

« Je te crois sur parole après tout je n’ai pas moyen de vérifier par moi-même. » Tu le crois sur parole faute de mieux. Tu le charries gentiment tu ne doute absolument pas de ses performances. Tu fais le trajet gardant le silence sur la destination surprise. C’est un peu la maison de tes rêves. Isolée avec une piscine. Il manque plus que la mer à quelques mètres forcément et elle deviendrait pour de vrai la maison de tes rêves. Tu connais cette maison comme ta poche tu passais presque tous tes samedis l’été dernier ici pour être certaine de ne pas tomber sur Hakeem et aussi parce que c’était plus simple pour lui. Ça vous arrangez mutuellement en fait. Tu te déshabilles devant lui t’es depuis toujours à l’aise avec ton corps, même s’il n’est pas parfait. Alors te retrouver en sous-vêtement devant quelqu’un ne te posait vraiment aucun problème. Et ça t’en posais encore moins de te retrouver en petite tenue devant Numa. Tu sens son regard sur toi qui te frôle, qui te scrute, qui explore les parcelles de ta peau mise à nue comme s’il était en train de graver ses images de ton corps et de ce moment dans sa mémoire. Tu souris légèrement. Ça te flatte. Vraiment. Il te complimente. Il est hésitant. Tu t’avances vers lui. Les deux pas qui te séparaient de lui. Tu t'empares de son bras libre, tu glisses ton avant-bras sur le sien le temps de plonger ta main dans la sienne et de glisser tes doigts entre les siens. « Merci. » Merci pour ses mots qui te font tant de bien et rassurent parce que Numa il en est sorti qu’avec des jolies jeunes femmes et s’il dit que t’es magnifique c’est que certainement il le pense. Tu lui colles un baiser à la commissure des lèvres. « On va se baigner ? » Le plus gros de tes dépenses se trouvait sur toi en ce moment-même. Tes sous-vêtements. Tu as beau te lever chaque jour dans un état semi-comateux tant que tu n’as pas trouvé un ensemble assortie c’est la valse des sous-vêtements quitte à mettre ton tiroir sans dessus-dessous avant de quitter ton appartement. Autant pour tes habits en deux minutes c’était réglé -merci le dressing monochrome- pour les dessous c’était une autre affaire. Une toute autre affaire. Tu ne possédais que cinq coloris. Les basiques ceux qui vont avec tout, mais tu as quand même envie de te compliquer la tâche. Du noir, du chair, du gris, du blanc et du bleu marine. C’est plus agréable de les savoir unies même si personne à part toi ne pouvait les voir.

Sa main frôle ton bras alors qu'elle s'approche de toi. descend le long de ton avant bras pour finalement entremêler ses doigts aux siens. tu te laisses faire, comme une poupée de chiffon, comme une marionnette sous les mains expertes de la brune. elle te regarde, te remercie, et tu ne peux rien dire d'autre, parce que tu le penses réellement. Marlow est sublime, féerique, comme cette perle qu'on découvre et que l'on veut garder que pour soit, qu'on ne veut absolument pas partager, qu'on ne peut tout simplement pas partager. quand elle te propose d'aller vous baigner, tu hoches la tête. tout ce que tu veux.  c'est peut-être cliché, c'est peut-être même le genre de phrase toute faite, mais tu n'y fais pas attention, tu parles légèrement sans réfléchir .tu la suis, dans la grande baraque, jusqu'à ce que vous arriviez de l'autre côté, côté extérieur. la piscine est ... immense, il n'y a pas à dire, elle est gigantesque. tu la regardes, doucement. où est-ce qu'on est ? que tu finis par demander, pour assouvir cette curiosité qui t'attaque depuis que la voiture s'est garée devant la maison. tu te demandes bien chez qui vous êtes, parce que tu n'as absolument aucune idée. tu sais juste que ce n'est pas chez Marlow, parce que sinon Hakeem vous aurez déjà montrer et partager ce petit paradis perdu. tu espères en tout cas, mais tu ne pourras pas lui demander, dans tous les cas. tu te grillerais tout seul dans le cas inverse. tu laisses sa main, pendre alors que tu attrapes ton t-shirt que tu enlèves, tu le laisses tranquillement sur la table du salon alors que tu enlèves finalement tes chaussures et ton jean. tu te retrouves en boxer, sans aucune gêne et tu te tournes vers Marlow. tu sais bien qu'il ne faut pas me laisser avec de l'eau. et avant même qu'elle n'ait le temps de répondre, tu te jettes sur elle, l'attrape dans tes bras, la soulèves, simplement, avec douceur, avant de courir vers la piscine. elle est sûrement froide, tu t'en fiches, tu sautes, avec elle.

« Je sais que je suis vraiment raisonnable comme fille. Mais ne me tente pas trop parce que je risque de moins l’être. Et c’est pas très beau à voir tu risquerais de le regretter ... vraiment. » Tu lui adresses un sourire malicieux. Tu t’en doutais. Tu te doutais que tu allais devoir répondre à cette question tôt ou tard. Comment expliquer ça ? Tu n’avais pas du tout envie de passer pour une profiteuse ou passer pour une personne vénale. Si c’est le cas tu serais excellente puisque tu n’as même pas eu besoin d’offrir ton corps en échange. Tu restais en bon terme avec tous les hommes que tu as pu fréquenter et puis tu t’en fichais qu’ils soient blindés ou qu’ils ont à peine de quoi boucler le mois. La preuve la maison de ses parents n’était pas aussi luxueuse. Numa doit se douter que ce n’est pas chez toi, ni chez tes parents. Tu n’avais pas encore gagné au loto -malheureusement-. « Je suis … Je suis sortie l’été dernier avec le fils de leur plus proche voisin qui doit habiter à bien quarante minutes en voiture d’ici. Il devait rendre quelques services aux propriétaires. Vu qu'ils viennent juste en août deux semaines jamais plus ... et du coup il a le droit de profiter de la maison pendant qu’ils sont je ne sais où dans le monde ... et il en fait profiter d’autres personnes dont il est proche et à moi vu qu’on se voyait toujours ici quand on était ensemble. » Tu es face à lui, tu l'observes et ce soir tu remarques vraiment à quel point son corps est sculpté. Tu l’avais déjà un peu remarqué quand tu prenais des cours avec lui, mais tu n’avais pas eu le temps de t’attarder aussi longtemps sur sa musculature. Tu le vois venir gros comme une maison, mais un chouïa trop tard. Tu as à peine le temps de t’en rendre compte que tout ton corps est enfoncé dans l’eau. Une eau froide. Vous remontez à la surface. L’eau froide ça ne te gêne pas plus c’est très bon pour la santé. Tu sens contre toi le frôlement de l'air, le vent sur ta nuque et sur tes épaules. Tu te rends compte que tu es collée à lui, il a ses mains sur toi et toi aussi t'as passé instinctivement tes bras autour de son cou quand il t'a soulevé. Tu sens ta peau frémir. Pourtant tu ne fais rien, tu restes scotchée à lui. « Je pense que tu devrais me donner des cours de surf ici au moins je serai certaine d’être capable de rester debout du début jusqu’à la fin. C’est une bonne idée non ? »

Elle a eu une vie avant toi, elle a un passé, des petits-amis et tout le tralala. tu devrais peut-être sentir mal, peut-être même vexé, tu pourrais exiger à quitter ce lieu, qui doit renfermer un tas de souvenirs pour la brune. tu devrais, certainement, sauf que tu n'as aucun droit. tu ne peux pas exiger une telle chose et encore moins en ressentir le besoin, finalement. parce que toi aussi, tu as vécu, tu as ton passé tes souvenirs, comme tout le monde, comme tout à chacun, alors non, tu ne peux pas lui en vouloir ou quoique ce soit d'autre. c'est même plutôt normal. l'inverse aurait été surprenant. alors tu ne réagis pas devant son aveu, tu te contentes seulement de hocher la tête, c'est tout ce que tu peux faire, c'est tout ce que tu peux montrer, parce que ça t'embête, évidemment. tu n'es pas non plus superman, ni rien d'autre, tu es un être humain, tu ressens des choses, beaucoup de choses, peut-être même plus que la normale, alors oui, c'est pas la folie non plus, mais tu acceptes, parce que c'est la meilleure chose à faire. alors tu acceptes, simplement. tu finis par retirer tes propres vêtements, et tu ne lui laisses ensuite aucun choix. tu la soulèves et la jette dans l'eau, avec toi. vous remontez doucement à la surface, la brise vient réveiller chacun de tes muscles en même temps que l'eau plutôt froide. tu ne ressens plus vraiment ce froid, parce que tu as l'habitude. tu surf, peut importe le temps qu'il fait, donc ce n'est pas un petit douze degré qui va te faire frissonner. non, ce qui te fait frissonner, c'est plutôt les mains de Marlow, autour de ta nuque, ses doigts emmêlés, ou encore son regard, plongé dans le tien, ça oui, ça te fait de l'effet, ça oui, ça te fait frissonner. je pensais que tu aimais les risques, que tu ne te lancer par des les premières facilités, je serai presque déçu ...   que tu dis. tu as murmuré, sans faire attention, tu as parlé très bas, comme si tu ne voulais pas qu'on vous entende, comme si tu avais peur de casser le moment aussi, alors ce que ce que tu dis, n'a rien de confidentiel, ni rien de tout ça n'est-ce pas ? puis ça serait tellement ennuyeux si tu y arrivais aussi facilement, surtout que je ne servirai à rien. que tu finis par dire, le coeur battant la chamade par cette proximité. tu es proche d'elle, peut-être même trop, mais tu n'as pas envie de t'éloigner, loin de là, tu aurais presque envie de réduire la distance, encore un peu. peut-être que c'est pour ça que tes mains se posent naturellement sur sa taille, sur ses hanches, pendant que tu restes à la surface de l'eau, parce que tu as pied.

« C’est vrai j’aime les risques, mais je déteste échouer. » Tu aimes quand ce n’est pas facile. Mais tu aimes aussi réussir, peut-être même que tu aimes plus ça, plus que la difficulté. Il te donne un argument de taille. Dans cette optique tu es contente d’avoir plus de difficultés dans ce domaine. « Tu marques un point. » Tu souris malicieusement. Tu sens ses mains sur toi. Tu ne peux te décoller. Tu ne bouges plus. Tu ne respires pratiquement plus. Tu le scrutes, l'analyses, et puis doucement tu te rapproche de lui, doucement, allant jusqu’à te coller autant que possible à lui. Tu as envie de l’embrasser. Tu en as envie. Tu en as vraiment envie. Tu vas même plus loin tu en crèves d’envie. Mais ça sonne faux. Tu ne sais pas pourquoi t’avais choisi cette maison. Cette piscine, cette maison. Les deux étant trop luxueuses. Ce n’est tellement pas toi. Même pour lui c’est certainement mieux comme ça tu n’avais pas vraiment envie qu’il ne soit pas à son aise parce que tu avais des souvenirs ici. Toi tu n’aimerais pas. Ce n’est clairement pas un endroit neutre pour toi. Cette prise de conscience tombait comme un cheveu sur la soupe. « Il faut qu’on aille ailleurs … maintenant … tout de suite. » Pourtant tu ne bouges pas. Plus tu attends plus ça sera compliqué. C'est comme quand on arrache un pansement, faut le faire d'un coup. Tu serres les dents et c'est fini. Alors c’est ce que tu fais. Tu prends sa main et tu la tires. Tu te hisses sur le rebord et tu regagnes la terre ferme. Tu rentres à l'intérieur. Tu prends deux serviettes et tu lui en donnes une. T’es trop pressée pour tenter de remettre ta robe qui à coup sûr te collera à la peau. Tu remets juste tes chaussures remerciant tous les dieux qu’il peut exister dans ce monde de ne pas avoir changé de paires. Tu rassembles tes affaires. Tu enroules la serviette autour de toi. Tu le presses en prenant sa main. Même si clairement tu n’étais pas à quelques minutes près. Tu penses à un endroit où tu n’avais clairement embrassé personne. Il y avait très peu de chance qu’il est embrassé quelqu’un là-bas vu ce qu’il t’a confié sur cette ville, mais tu préférais t’en assurer. « Tu n’es jamais allé à la Baie de la Concha ? » Vous regagnez la voiture tu roules tu n’arrives pas à te décoller de lui, tu as besoin de sentir sa peau. Sa peau si douce. Le plus souvent possible. Le seul contact que tu t'autorises pour le moment. Il y avait bien plusieurs dizaines de minutes afin d’arriver à bon port, mais ça valait le coup d’attendre. Tu t’autorises même à prendre quelques libertés en roulant un poil plus vite. « Mon portable ne nuisait vraiment pas à ma conduite. » T’essayes tant bien que mal de garder la tête froide et de rester concentrée sur la route. La Baie de la Concha c’est clairement l’endroit auquel tu aurais dû penser directement. S’embrasser à un endroit similaire à votre rencontre. Boucler la boucle. La plage du miramar aurait été parfaite, mais tu n’as clairement pas le mental pour faire une heure de route. Déjà que la moitié te paraît durer une éternité. Tu n'en peux plus, il suffirait d'un rien, pour t'apaiser. T’es tout bonnement incapable d’analyser calmement la situation. Entière. T’as toujours été comme ça. Avec toi c’est tout ou rien. Pour Numa c’est tout apparemment. Trois bonnes minutes en moins en t’arrangeant un tout petit peu avec la limitation même pas de quoi avoir une contravention et également grâce au trajet presque désert. C’est toujours ça de prit. Tu te gares précipitamment. Tu sors en une fraction de la voiture. L’eau c’était un peu votre endroit de prédilection, lui pour surfer toi pour nager. « C’est un meilleur endroit ? »

tu sens tout. ses mains sur ton corps, son corps qui se rapproche du tien. dangereusement. c'est sensuel, c'est tendre, c'est vivifiant alors que tu ne lâches pas son regard d'une seule seconde. elle est là, dans tes bras, elle est là, si proche de toi, comme jamais elle ne l'a déjà été. tu as envie, de ce moment, tu as envie de goûter à ses lèvres. c'est l'interdit, c'est vrai, mais ce n'est pas ce qui te pousse à continuer. non, ce n'est pas ça, c'est réellement l'envie, la passion qu'elle exerce sur toi. seulement, en moins de temps qu'il n'en faut, elle s'écarte, dit quelques mots, que tu as du mal à saisir. elle veut partir, s'enfuir, s'écarter. oui, c'est ça, elle s'écarte de toi, rapidement, trop rapidement, c'est brusque. tu prends en gifle, c'est ça en réalité, tu prends une gifle alors qu'elle recule et qu'elle demande à partir. tu t'exécutes, tu la suis, tu remets tes vêtements après t'avoir séché et la suis jusqu'à la voiture. tu respires, tu prends le temps de respirer pendant que ton corps est toujours autant affolé, toujours autant frustré aussi. non, jamais non.  que tu chuchotes, de peur de casser quelque chose, ou de fracturer un peu plus ce qu'il venait de se passer. tu essaies de réfléchir, de comprendre ce qu'il s'est passé, ou même ce que tu as fait de mal. mais rien ne te vient à l'esprit, tu ne comprends pas. le trajet te semble durer une éternité avant qu'elle ne se gare. lorsqu'elle sort, tu fais de même. elle court, t'as l'impression qu'elle court par ses gestes rapides, tu t'approches alors qu'elle te demande si c'est mieux. si ça te convient oui ... oui, pour moi c'est bon. tu t'approches un peu plus d'elle, parce que ton corps réclame le sien, réclame sa présence, comme ce vide qui doit être rempli. alors tu t'approches et tu observes. c'est beau. réellement, mais ce n'est pas quelque chose qui accapare ton esprit, non, autre chose l'occupe, de manière beaucoup plus intense. Elle. j'ai fait quelque chose de ... mal, pour que tu veuilles partir aussi vite ? que tu finis par demander, parce que tu as besoin de savoir, besoin de comprendre. tu as du mal à rester dans l'ignorance, mais aussi parce que tu ne veux pas refaire les mêmes erreurs.

Il s’approche. Te questionne. « Non pas du tout… Tu n’as absolument rien fait de mal… C’est juste que me suis rendue compte que dans le cas inverse je ne me serai certainement pas sentie à l’aise et je n’apprécierai pas tellement. » Tu n’apprécierais pas du tout même. Tu n’aurais que ça en tête. Tu es entière. Tu es partie précipitamment, parce que t’en voulais plus. Tu le faisais pour lui et pour toi et tu n’avais pas envie qu’il se rappelle de ce baiser de cette façon et tu n’avais pas envie de te rappeler de ce baiser de cette façon. Le lieu plus symbolique qu’autre chose. Tu voulais boucler la boucle. Tu as juste voulu un endroit où il y avait de l’eau, t’aurais même pu l’embrasser à Paris Plage si ça avait été plus près. Tu franchis le pas qui te sépare de lui prudemment, soigneusement. Tu te blottis contre son torse. Les battements de ton cœur s’accélèrent. Ta respiration devient chaotique. Tu te hisses sur la pointe des pieds. Tes yeux dans les siens. Tu ne vois rien d’autre que ses yeux bruns. Compréhension. Appréhension. Il a laissé courir son pouce sur tes lèvres. Sourire. Calme. Une attente qui te semble infiniment longue : son visage s'approche du tien. À ce moment précis, tu oublies tout. T’oublies tout le reste. Tu oublies que ne tu n'en n'as pas vraiment le droit juste un instant parce qu’Hakeem risque de t’en vouloir plus que de raison. Tu ne penses plus qu’aux lèvres de Numa qui se rapprochent. Tu sentais son souffle chaud sur tes lèvres. Puis ses lèvres sur les tiennes, tu fermes instantanément les yeux et tes joues dans ses paumes. Il te fait te sentir infinie. Lui et toi ensemble, c’est comme si la lune et les étoiles entrent en collision. Une explosion indescriptible capable de décalage temporel. Surprise, chaleur, passion ta serviette qui tombe à tes pieds. Il sourit contre tes lèvres et tu fonds. Tu voulais rester dans ses bras. Pressé contre son corps, le plus longtemps possible, l’avoir contre toi, parce que dans ses bras, tu te sens intouchable. Et à ce moment, ta vie est parfaite. Pas le genre de si parfaite tout va bien. Mais le genre de parfait où les torts ne comptent pas. Quand vos lèvres se séparent, tu n’avais plus d’autres solutions que de poser tes pieds à plat.

elle t'explique, se confie, sur ses actes, ses pensées et ça te soulage, ça te rassure, parce qu'elle ne voulait pas partir ... enfin, si. ce qu'elle ne voulait pas, c'était casser ce qui était en train de se passer. alors tu te calmes, tu t'apaises en sachant ça. elle se rapproche, de toi. ton corps frôle le sien. ton corps se colle contre le sien. tu oublies le temps d'un instant ta vie, ta jambe, ta douleur, tout. tu oublies simplement pendant que seuls deux yeux sont ancrés dans ton esprit. tu ne résistes pas longtemps, ça non. tes lèvres trouvent les siennes pendant que tes mains encerclent son visage. tu intensifie le baiser, simplement. c'est sucré, c'est enivrant, c'est autre chose. tu es subjugué, par un simple baiser, tu es transporté, par ce simple contact que tu attendais, tu t'en rends compte maintenant, que tu l'attendais. vraiment. le souffle vient à manquer, et tu dois respirer. tout comme elle. seulement, tu gardes cette proximité entre vous deux. tu souris, simplement, les yeux dans les yeux. je mais tu ne continues pas, parce que tu ne sais pas quoi dire. aucun mot ne vient ou peut-être que justement, il y en a trop. t'en sais trop rien. tu ne t'attardes pas, ça non, parce que tes mains lâchent son visage pour s''écraser sur sa taille. tu la soulèves, habilement, avant de la prendre dans tes bras. ses jambes s'enroulent autour de ta taille et tu avances, vers l'eau. tu la transportes, vers l'eau, simplement. tu entres dedans, l'eu monte le long de tes jambes, jusqu'à arriver à ta taille. pendant tout le chemin, tu l'embrasses. les lèvres, le cou, la mâchoire, tu ne t'arrêtes plus, parce que tu as besoin de sentir sa peau, de la goûter, de la parsemer de multiples baisers. tu ne te fais pas prier alors que tu trembles. l'eau froide ? ou l'envie ? peut-être même les deux. ta main se perd dans sa longue chevelure alors que ton regard se perd quand à lui dans le sien. tu es magnifique seule la nuit est complice de vos actions, seule la lune qui apparaît lorsque les nuages disparaissent. ses yeux brillent, certainement autant que les siens. l'eau, c'est ce qui vous a réuni, en premier lieu et c'est ce qui semble toujours vous réunir au final.

Peau à peau. Tu fonds dans ses bras de poupée de porcelaine, tu passes à poupée de chiffon. Peut-être c’était dû à la façon dont les courbes de vos corps, ensemble, étaient parfaitement parallèles, en parfaite harmonie. Ou peut-être la façon dont il a planté ses baisers comme des graines le long de ton cou, le long de ta mâchoire et sur tes lèvres. Ce n’est pas logique, pas rationnel, pas compréhensible. Ce n’était même pas prévisible, c’était spontané, désorganisée, chaotique et fou, mais tu sais que tu en as besoin. Tu as besoin de son contact. Besoin de son étreinte. Tu as besoin de lui et de sa présence. Alors tu ne penses pas à après cette soirée, tu penses pas à Biarritz et tu ne penses pas à Hakeem. Tu ne veux pas réfléchir à plus loin que cette soirée. Tu profites de cette soirée au maximum. Tu ne veux pas en perdre une miette. L’envie de succomber à la tentation est trop grande. Tu t’es toujours dis que tout arrive pour une raison. Tu as confiance et tu n’avais pas d’autre choix parce que tu ne peux pas lutter avec force contre la marée. Tu n’aimais pas avoir des regrets et ne pas l’embrasser en aurait certainement fait un bon regret. . Il te complimente, en te disant que tu es magnifique, pour la seconde fois de la soirée. Tu te sens touchée. « Tu me complimentes de trop, si je ne te connaissais pas, je pourrais presque croire que tu me baratines en me complimentant de la sorte vu les femmes avec lesquelles tu as pu sortir. » Tu enroules tes mains autour de son cou et tu l’embrasses chastement. Un petit et léger baiser. Tellement léger que cela te semble être plus le débris d’un rêve, que la réalité. Un effleurement platonique. « Avant tu m’as parlé de tatouage est-ce que tu as déjà une idée ? » Tu es assez curieuse. Tu as envie de connaitre des petites anecdotes. Juste pour satisfaire ta curiosité. Tu n’avais pas envie de rentrer maintenant sur Biarritz. Tu n’en n’auras certainement pas plus envie dans une heure. Parce que tu passes une excellente soirée, parce que tu es avec Numa et que tu avais besoin de ce genre de personne dans ta vie. Il te faisait sourire plus, rire plus, penser plus, essayer plus, faire plus. Tu avais besoin d’être entourée par ce genre de personne.

« Tu me complimentes de trop, si je ne te connaissais pas, je pourrais presque croire que tu me baratines en me complimentant de la sorte vu les femmes avec lesquelles tu as pu sortir. » tu souris, machinalement, ses lèvres se posent sur les tiennes. c'est moins passionné, c'est plus chaste, plus intime aussi, plus réservé, et tu apprécies tout autant. heureusement que tu me connais dans ce cas. que tu dis, simplement en souriant. ses mains sont entremêlées derrière ta nuque, tu savoures ce contact, certain, assuré, passionné et intense. c'est arrivé vite, et pas si vite en même temps. ça fait un moment que vous vous tournez autour, ça fait un moment que vous dansez ensemble, la même danse. ça devait arriver, à un moment donné, tu le savais, tu le sentais. « Avant tu m’as parlé de tatouage est-ce que tu as déjà une idée ? » tu lui souris doucement, même si parler de tatouage te fait penser à son frère, parce que tu es passé à l'action, tu t'es fait tatoué. bon, l'histoire a bien duré trois mois avant que tu n'arrives à vaincre ta peur des aiguilles et compagnie. finalement, tu étais bien content, de l'avoir fait, d'avoir réussi. tu lui souris alors, tu te dégages doucement de son étreinte et tes mains attrapent le bas de pantalon de ta jambe droite. celle qui fait des siennes. tu relèves doucement, tu ne fais pas attention à l'impressionnante cicatrice, tu as l'habitude toi, maintenant. alors tu relèves et tu tournes doucement doucement jambe. sur le côté de ton tibia trône un tatouage. c'est une vague, rien de bien extraordinaire. je l'ai ait finalement, j'en avais besoin, sur cette jambe, aussi pour camoufler la cicatrice, puis ... puis ça me rappelle l'eau, mon élément. t'aimes bien ? que tu finis par demander, simplement.