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 BENDO – you saved me.

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BENDO – you saved me. - Page 2 _
MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyJeu 28 Avr - 0:34

 tu parles trop, beaucoup trop, tu t'en veux, affreusement. t'es faible, trop faible devant Alma. elle te rend faible, presque docile. ce n'est pas toi, tout ça, ça ne te ressemble en rien, tu ne te comprends pas, tu ne te comprends plus. tu vas pour partir alors qu'elle prend la parole, finalement. « Tu m'annonces que tu n'arrives pas à m'oublier et ensuite, tu veux prendre la fuite, vraiment?» tu restes en place, oui, c'est exactement ce que tu fais, c'est exactement ce que tu comptes faire. fuir, prendre la fuite avant que tout ne te tombe dessus, avant qu'elle ne t'en veuille encore plus. tu comptes partir. simplement. rapidement. elle ne te regarde pas, les yeux fixés sur la couverture qui recouvre ses propres boulets à elle. « Moi aussi... J'arrive pas à t'oublier, je sais qu'une personne censée devrait t'en vouloir mais... J'y arrive pas.» c'est quoi que tu ressens là ? une once d'espoir ? d'envie ? de joie ? impossible. non. impossible. il faut que tu chasses ses paroles, il faut que tu les oublies avant qu'elles ne s'imprègnent en toi, même si tu sais que c'est déjà trop tard, que c'est peine perdue. elle a capturé quelque chose de précieux en toi. « Tu te souviens l'autre soir, quand tu m'as dit que je n'avais pas besoin de toi pour continuer... C'est faux... J'ai... J'ai vraiment besoin de toi Bendo, j'ai besoin de toi pour continuer à avancer.» ses prunelles dans les siennes, tu restes accroché à ces dernières, comme si tu ressentais une once de peur que ça s'arrête, que ça se stoppe, pire, que tu te réveilles d'un doux rêve. tu ne sais que dire, tu n'as pas les mots justes, ceux qui devraient être prononcé. non tu n'as rien en tête, alors tu te contentes d'agir, tu avances, vers ce lit blanc, trop blanc, dans cette chambre trop blanche. parce qu'ici, tout st trop blanc. « tu te trompes Alma, tu n'as pas besoin de moi, tu as besoin ...de ton frère, de tes amis, de ta famille. mais pas de moi. » mais alors pourquoi tu ressens ça, pourquoi t'as envie qu'elle ait besoin de toi, pourquoi tu le veux. pourquoi tu dis ça dans ce cas ? pour la protéger, évidemment, pour la protéger de toi, tu lui as fait assez de mal comme ça. « je suis celui qui t'attire les ennuis, tu devrais me repousser, pas me laisser m'approcher de toi » que tu souffles, doucement, en t'appuyant contre son lit. tes doigts viennent se perdre sur sa joue, sa peau douce, que tu caresses, elle descend lentement dans son cou. elle te semble si parfaite. si belle. c'est indéniable. « si tu ne me repousses pas, je n'arriverai jamais à t'oublier, à partir. » que tu lâches finalement, ton visage s'approche du sien, entre dans la lumière de la lune, tu la regardes, tu la découvres cette fois, parce que tu peux la regarder, tu peux l'observer, la contempler sans penser qu'elle risque de mourir, sans te perdre dans le sang qui s'écoule. alors tu la regardes. « je ne suis pas un type bien. » tu veux qu'elle en prenne conscience. qu'elle connaisse les risques.
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Alma Malverti
Alma Malverti
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messages : 255 pseudo : NO NAME. avatar + © : kate harrison+ ©POLARIZE (avatar) (signature) NEON DEMON
t'as peur de péter un câble, de lui faire une scène; de lui hurler de foutre le camp, de lui dire qu'il est comme un véritable cancer pour toi; totalement nocif pour ta santé psychologique et émotive. -alma malverti


âge : vingt-cinq ans.
statut civil : closed.
adresse : de retour chez les parents; souhaite reprendre son ancien appartement.
job/études : anciennement danseuse contemporaine.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptySam 7 Mai - 1:50



you saved me...

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BENDO – you saved me. - Page 2 Tumblr_n4cn9wdwCT1t8241to8_400T'as l'impression de venir de subir une intervention chirurgicale sans anesthésie, t'as parlée à coeur ouvert, t'es connectée directement avec tes émotions et mon dieu que ça te fait un bien fou, tu te sens revivre. T'anticipes les prochains mots qui franchiront ces lèvres, voilà qu'après avoir parlé; il demeure dans la pièce t'observant, la tension et palpable, puis voilà qu'il s'avance vers ton lit tout en prenant la parole; « tu te trompes Alma, tu n'as pas besoin de moi, tu as besoin ...de ton frère, de tes amis, de ta famille. mais pas de moi. » Il a raison, t'es bien entourée; tu as ta famille et tes amis qui te sont fidèles et qui veillent sur toi depuis le premier jour de ton hospitalisation, pourquoi aurais-tu besoin de lui alors qu'au final, il est qu'un pur étranger. Tu ne connais pas vraiment grand chose sur lui, t'arrives plus à te comprendre toi-même à vrai dire. Il finit par s'avancer davantage vers toi, ta main vient se perdre sur ta joue; il te scrute du regard, un regard tellement intense que t'as l'impression d'avoir arrêté de respirer. « je suis celui qui t'attire les ennuis, tu devrais me repousser, pas me laisser m'approcher de toi » Ça aussi, il a raison tu ne devrais pas lui permettre de s'approcher de toi mais en même temps il l'a déjà fait par lui-même de nombreuses nuits à te contempler dormir. Tu prends soudainement conscience qu'il est peut-être le responsable que tes nuits plus calmes, plus douces. Ton ange gardien, voilà ce qu'il est pour toi tu en prends conscience et t'aurais presque envie de pleurer s'il n'était pas aussi près de toi. Ses doigts viennent se perdre dans ton cou, son visage s'est rapproché du tien. « si tu ne me repousses pas, je n'arriverai jamais à t'oublier, à partir. »

Tu déglutis maladroitement ayant l'impression que ta gorge est aussi sèche que le désert du Sahara. Tu ne rêves pas, il a bel et bien rapproché son visage près du tien. Tu pourrais prendre y sentir son souffle et voilà qu'il murmure; « je ne suis pas un type bien. » Tu le sais, tu l'as su à la seconde ou tu lui a ouvert la porte de ton appartement ce soir là. « Je le sais...» Voilà ce que tu lui murmures enfin, sans toutefois le repousser comme il te le demande. Inconsciemment ou consciemment peut-être, ton regard descend dangereusement au niveau de ses lèvres et tu te risques à te demander qu'elles goût elles peuvent avoir. Ton regard s'attarde probablement trop longtemps à ces lèvres, alors que tu oses avancer encore un peu ton visage près du sien. Vos souffles se mélangent et t'hésites à franchir le pas que tu souhaites franchir depuis un sacré moment déjà, en fait depuis la première nuit où il s'est pointé dans ta chambre et que tu l'as laissé partir. « Ne me repousse pas...» Lui dis-tu faiblement, doucement l'une de tes main vient se glisser sur son avant-bras où sa main est toujours perdue dans ton cou. T'as pas envie qu'il te repousse, t'as pas envie de vivre un râteau comme à l'école primaire, ton front vient s'appuyer contre le sien et tes yeux se ferment comme si tu étais épuisée alors qu'au contraire, tu t'es jamais sentis aussi vivante que maintenant. « Si t'es pas un mec bien, t'es quand même resté près de moi lorsque je pensais mourir...» Dis-tu d'une manière douce. Alors que tes yeux sont toujours clos.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyLun 9 Mai - 14:50

tu ne sais plus ce que tu fais, ce que tu veux, ce que tu décides, tu sais que t'es foutu d'avance finalement. tu sais que t'es en train de tomber et que tu n'as aucun moyen de te raccrocher. le sol s'ouvre sous tes pieds, et les parois sont bien trop glissantes pour que tu réussisses à rester là. alors oui, tu glisses, tu tombes, tu chutes vers ces choses que tu t'interdisaient, vers toutes ces petites choses dont tu ne veux absolument pas entendre parler. pourtant, t'es là, devant elle, devant Alma, à te demander ce que tu dois faire maintenant ? il faut qu'elle te repousse, qu'elle fasse quelque chose pour t'empêcher d'approcher. « Je le sais...» sauf qu'elle ne te repousse pas, pire elle s'avance, son visage, vers le tien, pendant que toi, tu ne bouges pas, tu restes dans cette inaction qui ne te ressemble pourtant pas. elle le sait, alors ... pourquoi continue-t-elle? elle sait la vérité, elle sait que c'est ta faute et pourtant, elle ne t'ordonne pas de dégager de sa chambre d'hôpital.  « Ne me repousse pas...» qu'elle murmure, tu fermes doucement les yeux, laissant la demande envahir tout ton être, ton organisme et s'introduire jusqu'à ton âme. bordel, ça fait un bien fou, mais ça fait aussi mal. très mal. trop mal. t'as envie de défaillir, de partir, de rester, de tout et rien en même temps. le contact de sa main sur ton avant-bras t'éveille de nouveau, t'ouvres les yeux pour encore mieux te perdre dans ses prunelles. Son visage s'avance vers le tien, front contre front, elle ferme les yeux, te laissant tout le loisir de la regarde, de l'observer, de l'admirer, quelque part. elle est belle Alma elle est belle malgré son lit d'hôpital, elle est belle malgré ses jambes qui ne fonctionnent plus, oui, elle est belle. « Si t'es pas un mec bien, t'es quand même resté près de moi lorsque je pensais mourir...» c'est doux, c'est soudain c'est ... c'est vrai. trop vrai même. tu ne sais pas quoi lui répondre. « j'pouvais pas te laisser dans ce hangar. » non, vraiment pas, tu t'en aurais voulu toute ta vie, tu le sais, tu en as bien conscience, tu aurais ressenti encore plus de culpabilité, tu le sais bien. alors tu es honnête, tu lui dis ce que tu penses. « est-ce que tu veux sortir d'ici ? là, maintenant ?  » que tu lui proposes. t'as envie de l'emporter avec toi, t'as envie de la faire sortir de sa chambre, de son enfer personnel, de la sortir de l'hôpital. « je te ramènerai avant le début du passage des infirmières. » parce que tu sais exactement quand est-ce qu'elle passe, maintenant que tu squattes presque tous les soirs cette chambre, tu sais tout. tout ce qu'il se passe par ici. ta main s'aventure doucement de son cou, vers sa joue pendant que ton front est toujours collé au sien. tu évites de regarder ses lèvres, du mieux que tu peux. elle mérite mieux, tellement mieux.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyMer 25 Mai - 17:14



you saved me...

ft. Bendo Combes

BENDO – you saved me. - Page 2 Tumblr_n4cn9wdwCT1t8241to8_400
C'est intense, le temps semble être en suspend en attente de la prochaine secousse; vos corps sont près l'un de l'autre en parfaite osmose, comme si c'était une évidence tout simplement. « j'pouvais pas te laisser dans ce hangar. » s'il avait été un être sans scrupule et sans coeur, il aurait largement pu te laisser mourir au bout de ton sang dans cet hangar pourri. il aurait pu, mais il ne l'a pas fait; il a choisi l'autre option celle de te sauver la vie en appelant les secours. Vous demeurez comme ça, front contre front; tes yeux sont clos et tu profites de ce moment de proximité, tu ne ressens aucun malaise; tu te sens juste bien. « est-ce que tu veux sortir d'ici ? là, maintenant ?  » Soudainement, ses grands yeux s'ouvrent et viennent croiser les prunelles du jeune homme, tu as l'impression d'avoir mal capté l'information; d'ailleurs un rire s'échappe d'entre tes lèvres, il plaisante sûrement, mais ton coeur s'emballe lorsqu'il reprend la parole; « je te ramènerai avant le début du passage des infirmières. » tu réalises qu'à ce moment précis, sa proposition est plus que sérieuse. tu sens la paume de sa main chaude contre ta joue, tu déglutis avec difficulté et tu sens alors quelque chose envahir ton corps, comme cette soif d'aventure qui te submerge. C'est dingue, mais si tu le pouvais; tu le suivrais jusqu'au bout du monde et ce sans poser de questions. Tu le sais qu'il n'est pas quelqu'un de bien, qu'il est peu recommandable, tu sais tout ça; par contre tu sais aussi qu'il ne te ferait jamais de mal, du moins volontairement. Tu le vois dans sa manière qu'il a de te regarder, de veiller sur toi. « D'accord...»

Souffles-tu alors qu'un sourire discret naît à la commissure de tes lèvres, t'as soudainement cette lueur de vie qui te traverse l'iris; puis tu sens ton coeur battre à une vitesse folle dans ta poitrine t'as l'impression d'être une gamine qui doit agir vite avant de se faire prendre par un adulte. Vous vous détachez l'un de l'autre, puis tes yeux se posent sur ce que tu portes et t'affiches une petite moue pour finalement te rendre à l'évidence que même si tu voudrais, tu n'as rien de convenable à te mettre. Tes yeux se posent sur Bendo qui s'active aussitôt, tes prunelles viennent se glisser sur ce fameux fauteuil qu'il avance près du lit; bon sang tu vas vraiment sortir de ta chambre après tout ces mois; t'as l'impression d'être dans un rêve littéralement. Il fouille dans tes tiroirs à la recherche de quelque chose pour te couvrir et te garder au chaud, parce que malgré tout; tu demeures vulnérable au monde extérieur, ton système émunitaire n'est pas encore au sommet de sa forme. « J'ai un chapeau dans le tiroir de gauche.» Lances-tu spontanément, t'es une adepte des chapeaux et tu te dis que cet accessoire ferait en sorte de passer incognito comme dans les films. Doucement, il s'avance vers toi et retire les draps de sur ton corps frêle. Tu détournes les yeux pour ne pas revoir l'image de tes jambes inactives et sans vie. Puis voilà que tu tends les bras pour t'accrocher à son cou alors qu'il te soulève pour te sortir de ton lit, il le fait doucement; mais sans grand effort puisque tu n'es qu'un poids plume. Inconsciemment tu prends la peine d'humer l'odeur de sa peau contre la tienne, puis doucement il vient te déposer comme une princesse sur son trône. Puis, il t'aide à te couvrir alors que tu essaies de l'aider du mieux que tu peux. Finalement, tu finis par mettre le chapeau sur ta tête et un sourire apparaît sur ton visage. Tes yeux brillent légèrement et tu prends une inspiration pour te donner assez de courage pour franchir cette fameuse porte et aller goûter au monde extérieur; enfin.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyMer 25 Mai - 19:48

tu la regardes là, elle croise ton regard, elle te fixe après que tu lui ais proposé de la sortir de là, même pour quelques heures.« D'accord...» qu'elle prononce finalement. elle te fait confiance. tu ne perds pas de temps, non, tu ne veux pas lui laisser le temps de se rétracter ou quoique ce soit. tu ne veux pas hésiter plus longtemps non plus. tu ne sais pas si c'est une bonne idée, tu ne sais pas si c'est ce que tu devrais faire pourtant tu es là, oui, tu es là et tu sors déjà le fauteuil que tu rapproches du lit. tu cherches ensuite de quoi la couvrir, elle ne doit pas être bien habillée. « J'ai un chapeau dans le tiroir de gauche.» qu'elle commente alors. tu hoches la tête, tu fouilles, tu trouves rapidement et tu le poses là, sur le meuble, tu viens ensuite vers elle alors qu'elle retire la couverture. tu ne regardes pas ses jambes, non, tu la regardes elle, tu plantes tes deux iris dans les siennes. tu ne souris pas, parce que tu n'as pas l'habitude de sourire, ce n'est pas toi, pourtant t'en aurais presque envie. tu viens la soulever, avec douceur alors qu'elle ne pèse pas plus lourd qu'une plume. tu la soulèves habilement avant de la déposer tendrement dans ce fauteuil pourri. elle doit le détester ce fauteuil et pourtant .. tu t'en veux putain, tu t'en veux tellement de l'avoir mis là dedans. peut-être que tu essaies simplement de te rattraper quelque part ? elle t'aide à mettre la couverture autour d'elle et elle s'empare du chapeau qu'elle cale sur sa tête. « C'est parti. » que tu lui souffles simplement avant de prendre le fauteuil et de sortir de là, immédiatement. tu sais exactement quand tu dois faire des arrêts, quand tu peux reprendre, tu connais les rondes par coeur. tu les as étudié. alors tu files, tu déambules à travers les différents couloirs, vous vous arrêtez un instant dans l'ascenseur avant d'arriver finalement en bas. vous sortez, sans vous faire remarquer et tu vas directement vers ta voiture. tu sais exactement où tu vas l'emmener. c'est étrange, ce que tu fais, mais tu n'y réfléchis pas, toi qui a pourtant l'habitude de tout calculer. tu la soulèves une nouvelle fois pour la poser côté passager de ton véhicule, un 4x4 noir, vitre teinté, l’attirail parfait du gangster quelque part. . tu la déposes avec douceur avant de ranger le fauteuil dans le coffre. tu te mets côté conducteur sans un mot et tu conduis. « dis moi si tu as froid. » que tu lui souffles simplement. tu arrives finalement à destination, elle doit facilement reconnaître la plage. tu te gares, et tu viens vers elle, mais tu ne sors pas son fauteuil, non, sur la plage, ça ne servirait à rien. alors tu la prends dans tes bras et tu t'en vas déjà vers la plage. « je ne sais pas ce que tu voulais voir en premier .. » que tu rajoutes, comme pour te justifier, c'est ce que tu fais quelque part.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 0:02

Doucement, tu te cramponnes aux accoudoirs de ton fauteuil roulant, ton chapeau bien calé sur ta tête. Vous sortez comme deux espions de ta chambre trop blanche, trop morne. Soudainement, tu deviens terriblement sérieuse; ton regard est aux aguets, tu as cette peur de te faire prendre sur le vif. Cependant, Bendo semble savoir personnellement ce qu'il fait, il pousse ton fauteuil avec agilité et sait exactement quand augmenter le pas, quand s'arrêter. Il connait les rondes par coeur et ça te fait sourire intérieurement.Après ce moment angoissant, vous vous retrouvez finalement à l'extérieur de l'hôpital et t'as envie d'hurler ta joie, mais tu te contiens. Il s'avance avec toi vers son 4x4 noir et te soulève pour te faire asseoir sur le siège passager. Il range ton fauteuil et finit par monter et s'installer derrière le volant de son véhicule. Vous, vous mettez en route et tu profites de ce moment de liberté; une liberté que tu n'as pas goûté depuis longtemps. Le trajet se fait dans un silence des plus complets, mais ça ne t'agaces pas au contraire tu apprécies ce moment de tranquilité à deux.« dis moi si tu as froid. » sa voix rauque s'élève et tu te contentes d'acquiescer brièvement d'un signe de tête alors que tu viens à le regarder un court instant. Tu te demandes où est-ce qu'il t'amène; puis tranquillement tu vois la plage qui se dessine devant toi et ton regard s'illumine automatiquement. Il finit par se garer et s'avance vers toi, alors que tu détaches ta ceinture; il ne prend même pas la peine de sortir ton fauteuil de toute façon dans le sable c'est peine perdue. Tu t'accroches à son cou, alors qu'il s'avance vers la plage. Tu sens le vent te fouetter le visage et faire virevolter tes cheveux sous ton large chapeau. T'as le coeur qui bat à un rythme régulier, puis voilà qu'il vient à se justifier à toi.« je ne sais pas ce que tu voulais voir en premier .. » Ça te fait sourire, puis tu ajoutes simplement; « La plage c'est parfait, j'adore cet endroit.»

C'est vrai, tu y venais souvent avant ton agression surtout dans tes moments de doutes et de remise en question. Combien de fois, t'es venue alors que tu voyais ton petit frère foutre sa vie complètement en air. Comme si tu espérais que la mer puisse t'offrir des réponses auxquelles tu n'avais pas accès. Tranquillement, l'eau semble s'avancer vers vous, alors qu'au final c'est lui qui s'y approche un peu plus. Automatiquement, tu te cramponnes à lui; tu fermes un oeil alors qu'un sourire se loge sur ton visage puis tu lances dans un ton de confession; « Rappelle-toi que je ne peux pas nager, je sais que tu rêverais d'un bain de minuit avec moi; mais t'es pas tombé sur la bonne fille pour ça.» T'affiches un air moqueur, tu te moques de ton état lamentable; tu décides de le prendre en rigolant, t'as envie de t'amuser et de passer du bon temps. Tu te mords doucement la lèvre et tu finis par t'esclaffer littéralement devant ta soi-disant bonne blague. Puis, tu appuies légèrement sur le sommet de ton chapeau pour le relever un peu, puisqu'il t'obstrue la vue et tu dis; « Tu sais, t'aurais pu amener mon fauteuil et j'aurais pu rester à l'entrée de la plage. J'ai pas envie que tu te fasses mal au dos en me transportant comme tu l'fais, même si j'ai toujours voulu être transporter comme une princesse.» T'as un doux sourire qui s'installe sur ton visage alors que tu croises son regard. Puis, tu contemples l'horizon et t'inspires pour emplir l'air frais dans tes poumons, évidemment tu y vas doucement pour ne pas toussoter comme une fumeuse; sachant que ton système respiratoire n'est pas habitué.    
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 0:16

tu vois son sourire se dessiner et t sens qu'elle est contente. « La plage c'est parfait, j'adore cet endroit.» qu'elle commente finalement et tu es soulagé, oui, tu es soulagé d'avoir pris la bonne décision, tu n'avais pourtant pas réfléchis longtemps. voir pas du tout, ça te semblait la solution la plus plausible, la plus attractive et la plus calme également. alors tu la portes, là, dans tes bras, tu avances dans le sable contre le vent. tu t'approches de l'eau, pour qu'elle puisse regarder. « Rappelle-toi que je ne peux pas nager, je sais que tu rêverais d'un bain de minuit avec moi; mais t'es pas tombé sur la bonne fille pour ça.» qu'elle te sort alors. elle rit et toi, tu laisses finalement un sourire se dessiner sur tes lèvres. « Tu sais, t'aurais pu amener mon fauteuil et j'aurais pu rester à l'entrée de la plage. J'ai pas envie que tu te fasses mal au dos en me transportant comme tu l'fais, même si j'ai toujours voulu être transporter comme une princesse.» tu ne réponds pas tout de suite, tu avances dans le sable, jusqu'à être au plus près de l'eau qui remonte, divague, fait sa vie. elle est libre, simplement. « j'ai envie de te tenir contre moi. » que tu finis par lâcher comme une bombe. tu t'en fiches, tu lui dis, simplement, t'as envie de la sentir, de la tenir là, contre toi, t'as l'impression d'avoir le contrôle, tu as l'impression qu'elle est en sécurité, qu'il ne peut rien lui arriver. tu as juste l'impression de la protéger et c'est ce que tu as besoin de ressentir, par dessus tout.« maintenant, si tu as envie de prendre un bain de minuit, ça peut s'arranger, je ne te laisserai pas toute seule dans l'eau. » que tu lui souffles finalement. ton regard se perd sur l'horizon, c'est calme. c'est paisible et serein, c'est tout l'opposé de ton être. « je te garderai dans mes bras après je n'ai pas envie que tu attrapes froid. » elle est encore fragile, elle n'est pas sortie depuis des mois, tu ne veux pas être responsable d'un nouveau mal. « donc le bain de minuit, ça sera pour une prochaine fois plutôt. » parce que oui, il y aura une prochaine fois, oui, il y aura d'autres moments comme ça. « dès que tu en auras envie, je te sortirai de cet hôpital et je t'emmènerai où tu veux. » que tu lui annonces sans prévenir. ça ressemble étrangement à une déclaration, à moins que ce ne soit une promesse, toi même t'en sais rien, mais tu lui dis.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 0:47

Tes yeux se sont perdus vers l'horizon et tu savoures l'instant présent te laissant bercer par le son de l'eau qui balaye le sable traçant sa route.« j'ai envie de te tenir contre moi. » Ton coeur manque un battement ça à l'effet d'une bombe, il a prononcé ses mots sans gêne et tu y ressens la sincérité. Tu déglutis et n'ajoutes rien à cela n'ayant pas envie de gâcher quoi que ce soit. Ton regard demeure sur l'eau, sur le sable et tu es juste bien. Puis voilà, qu'il reprend la parole à propos d'un fameux bain de minuit; tu l'observes et t'as ce sourire doux au visage.« maintenant, si tu as envie de prendre un bain de minuit, ça peut s'arranger, je ne te laisserai pas toute seule dans l'eau. » Elle espérait bien, ayant toujours eut peur des petites bêtes que l'on pouvait retrouver dans l'eau, le fait de savoir qu'il serait près d'elle ça la rassure.  « je te garderai dans mes bras après je n'ai pas envie que tu attrapes froid. » Son côté protecteur charmait littéralement la belle italienne, qui afficha un sourire doux sur ses lèvres, de toute façon elle n'avait pas envie d'attraper la crève et de devoir rester encore dans son lit, elle savait pertinemment qu'elle devait y aller graduellement et ne rien brusquer. Même si au fond d'elle, à ce moment précis elle avait l'impression qu'elle avait le pouvoir de tout faire en ayant Bendo à ses côtés. « donc le bain de minuit, ça sera pour une prochaine fois plutôt. » Donc, il y aurait une prochaine fois? Doucement, tu acquiesças d'un petit hochement de tête continuant de regarder à nouveau l'horizon. « dès que tu en auras envie, je te sortirai de cet hôpital et je t'emmènerai où tu veux. » malgré toi, tes yeux s'emplissent de larmes; des larmes qui ne coulent pas cependant, ils ne font qu'être là et exprimer silencieusement toute cette reconnaissance que tu as pour lui. Ça sonne comme une promesse, mais tu tentes de ne pas le percevoir de cette façon pour ne pas finir par être déçue, tu sais qu'il ne te doit rien malgré ce qu'il pourrait penser. Tes prunelles croisent les siens et tu murmures un simple; « Merci...» Tu viens glisser un baiser contre sa joue, un baiser qui vient se perdre à la commissure de ses lèvres; puis tu as l'impression que tes joues prennent une teinte rosée, du coup tu t'éloignes un peu et tu oses lui demander avec une certaine curiosité dans la voix; « Dis-moi, c'est quoi ton endroit préféré à Barritz?» C'est vrai, tu as mentionnée pour ta part que tu adorais la plage, mais peut-être que de son côté il avait un autre endroit de prédilection, un endroit qu'il affectionne particulièrement. Tu demeures tes grands yeux rivés sur lui, en attendant une réponse; puis tu souris de nouveau en voyant l'eau qui monte un peu atteignant les jambes du jeune homme.  
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 21:24

tu ne sais pas vraiment ce qu'il te prend. t'es là, debout sur cette plage, tes chaussures se mêlant au sable. tu es là, debout, à tenir une demoiselle dans tes bras. t'es là, debout sur cette plage et tu regardes simplement l'horizon. tu la tiens fermement contre ton torse, comme si tu avais peur qu'elle s'échappe, sauf qu'elle est bloquée avec toi, elle ne peut aller nulle part. non, elle est bloquée et ne sembles pas être dérangée. « Merci...» qu'elle souffle finalement. ses lèvres s'approchent des tiennes, tu ne peux pas reculer non, et tu n'en as définitivement pas envie. ses lèvres s'écrasent doucement sur ta joue, à la commissure de ses lèvres. tu la laisses faire, tu apprécies, tu entends même ta respiration qui s'arrête le temps du contact. tu essaies de ne pas y faire attention, tu essaies oui. « Dis-moi, c'est quoi ton endroit préféré à Barritz?» qu'elle te demande finalement. ça c'est une bonne question à laquelle tu n'as pas réellement de réponse. tu finis par venir t'asseoir là, dans le sable. tu fais attention à ne pas lui faire mal, tu t'assoies en écartant légèrement tes jambes et tu la déposes là, juste là. tu gardes pourtant tes bras autour d'elle. tu la serres un peu plus contre toi et tu réfléchis. « certainement là où se trouve mon ... gang. » tu ne sais pas comment lui dire, mais c'est ça, ton QG, quelque chose dans ce genre là, c'est ton lieu préféré, parce que tu t'y sens en sécurité, même ton appartement n'est pas sécurité, pas depuis que tu t'es fait cambriolé. « je n'ai pas de .. d'endroit préféré, je ne m'attache pas aux lieux. » que tu souffles finalement. non, tu ne t'attaches pas aux matériels, ce genre de choses. « j'aime être simplement en sécurité. » c'est pas pour rien que tu te balades toujours avec une arme sur toi, c'est un tic que tu as depuis presque toujours, un tic que tu as refilé à Aaron d'ailleurs, maintenant lui aussi se balade sans cesse avec une arme contre le pan du jean. ça te fait te sentir en sécurité quelque part. tu en as besoin, même quand tu dors, elle n'est jamais loin. tu n'es pas serein, jamais. « tu n'as pas froid ? tu me dis si tu as froid. » que tu répètes, tu veux prendre soin d'elle. tu ne sais pas si elle te le dirait d'ailleurs alors tu prends doucement son visage entre tes mains. tu le tournes vers le tien et tu plantes tes yeux dans les siens. « tu me le dis. » que tu ordonnes presque.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 22:03

Toujours accrochée à son cou, elle a soufflée cette question comme ça de but en blanc; doucement, il finit par s'asseoir sur le sable t'entraînant délicatement avec lui. Tu as l'impression d'être une poupée que l'on peut bouger à sa guise, doucement il te dépose entre ses jambes et passe ses bras musclés autour de ton corps frêle. Doucement, tu viens poser tes main sur ses bras alors qu'il prend la parole;« certainement là où se trouve mon ... gang. » Évidemment, tu aurais dû t'en douter que l'endroit où il se sent le mieux c'est auprès des siens; un long frisson te parcourt l'échine et ce n'est pas à cause du froid; lorsque tu penses à sa gang, des images de ton agression te revient à l'esprit, heureusement tu les chasses plutôt bien maintenant que plusieurs mois ont coulés sous les ponts. Tes cheveux virevoltent au vent, et tu te sens bien; t'en oublies même ton état, tu te sens plus légère et forte à la fois.« je n'ai pas de .. d'endroit préféré, je ne m'attache pas aux lieux. » Tu acquiesces à ces mots, après tout tu aurais dû t'en douter un peu, Bendo n'est pas le genre d'homme à s'attacher à n'importe qui facilement, t'as soudainement une pensée pour ses parents; savent-ils ce que font leurs fils? Savent-ils qu'il a les mains tâchées de sang et qu'il tue sans avoir de remords sur la conscience. De nouveau, tu chasses cette pensée morbide de ton esprit. « j'aime être simplement en sécurité. »

Te mentionne-t-il simplement, t'as soudainement une pensée pour ton appartement que tu convoites plus depuis des lustres et tu te demandes si un jour tu pourras réintégrer un domicile adapté à ta condition qui sera sécuritaire, tu te demandes si tu pourras reprendre une vie entièrement normale.« tu n'as pas froid ? tu me dis si tu as froid. » Tu arrives pour entre-ouvrir la bouche et y offrir une réponse, mais doucement il emprisonne ton visage dans ses mains t'obligeant à le regarder; « tu me le dis. » son ton de voix te surprend un peu, tu fronces légèrement les sourcils et tu comprends qu'il fait tout ça pour te protéger pour veiller sur toi; du coup, ton visage se détend et un sourire se dessine au coin de tes lèvres et tu annonces d'une voix rassurante; « Bendo, ça va; je n'ai pas froid comme ça dans tes bras.» Tu soutiens son regard pour lui faire comprendre que t'es sérieuse, puis tu viens glisser l'une de tes mains sur son avant-bras et tu te pinces les lèvres; « Détends-toi, il ne peut rien m'arriver.» Que tu articules finalement, alors que tu soutiens toujours son regard. Tu comprends qu'il veuille te protéger de tout, que tu es vulnérable; mais en même temps tu n'as pas envie d'être infantilisé, avant ton agression tu étais une personne solide, indépendante, le genre de fille à laquelle on ne cherchait pas de problèmes. Sans dire que tu étais violente, tu avais et tu as toujours ce caractère doux et bienveillant, cependant tu as toujours su ce que tu veux. Tu penches légèrement la tête en continuant de le regarder, tu essaies de lui retirer un sourire; chose qui est plutôt rare chez lui. Puis, comme une enfant; tu tires la langue rapidement et t'affiches un sourire alors que tu rapportes ton regard sur l'horizon. Tu ressers son étreinte autour de toi et tu te cales un peu étant complètement à l'aise; t'as l'impression à ce moment précis que la vie t'offre un nouveau tournant et ça t'apaises.  
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyVen 27 Mai - 0:26

ses lèvres s'étirent pendant que toi, tu restes sérieux. tu es toujours très sérieux, trop sérieux. peut-être parce que tu n'as plus l'envie ni la passion pour sourire. peut-être parce que tu as vu trop de choses, fais trop de choses pour pouvoir à nouveau sourire. t'en sais rien. « Bendo, ça va; je n'ai pas froid comme ça dans tes bras.» qu'elle te répond rapidement pour te rassurer. tu espères simplement qu'elle ne te ment pas, qu'elle ne te dit pas ça seulement parce qu'elle ne veut pas retourner à l'hôpital, dans sa chambre si morbide, si froide, si blanche. tu peux la comprendre, seulement quand tu vois son regard si insistant, tu ne peux que la croire, lui faire confiance. « Détends-toi, il ne peut rien m'arriver.» qu'elle te souffle finalement. oui, rien, tant que tu seras là. rien, tant que la tiendra dans tes bras. tu resserres doucement tes bras à cette pensée alors que sa main se perd sur ton avant-bras. elle te fixe, encore et encore, un léger sourire sur les lèvres. tu ne sais pas ce qu'elle attend alors tu ne bouges pas; est-ce que tu dois répondre quelque chose ? t'en sais rien. elle finit cependant par te tirer la langue suivit d'un énorme sourire se dessinant sur ses lèvres. tu ne bouges pas, tu restes là, à la regarder alors que tu aurais presque envie de rire. tu laisses même un petit son sortir d'entre tes lèvres alors qu'elle se retourne pour faire face à l'horizon. tu la laisses faire, tu ne veux pas briser cet instant, tu ne veux pas la déranger, t'imposer. c'est son moment, pas le tien. alors tu la laisses en paix, te contentant seulement de la tenir là, contre toi. tu laisses cependant ta tête s'abaisser, vers la sienne. tu respires son odeur, discrètement, tu humes, t'enivre en tout discrétion. elle semble si calme et apaisée en ce moment que ses sentiments se propagent jusqu'à ton âme. elle te touche alma, d'une manière incompréhensible. d'une manière douce et surprenante. comme si elle avait sa place, là, dans ta vie. t'es bien là, en cet instant, tu te sens bien. tu n'as jamais fait ça, te perdre sur une plage, te perdre, une femme dans les bras. tu n'as jamais fait ça, tout est nouveau quand il s'agit d'alma, comme si elle te faisait découvrir une autre vision de la vie, quelque chose qui t'aurait échappé. elle est cette lumière inaccessible, cette lumière que tu as tellement peur d'éteindre. tu ne veux pas l'éteindre non, tu veux en prendre soin pour qu'elle brille encore plus, pour qu'elle continue d'illuminer. tu gardes le silence, quelques instant encore alors que tu sens finalement la montée venir vers vous. l'eau s'engouffre jusqu'à vous et tu te décides à bouger pour ne pas finir trempée ou pire, malade. tu te lèves en la prenant dans tes bras, elle est si légère que tu ne fais aucun effort. tu la soulèves et ton regard tombe dans le sien. tu la regardes, trop longtemps. l'intensité du moment te prend aux tripes, te noue la gorge, faire battre ton coeur un peu plus vite et tu trouves ses lèvres. oui, tu poses tes lèvres sur les siennes et tu y déposes un baiser. c'est doux. c'est d'une pudeur extrême que tu ne te connaissais pas. comme tu ne te connais pas quand tu es avec alma. que viens-tu de faire ? non, c'est mal. tellement mal. elle mérite mieux, tu n'es pas fait pour ça, pour ce genre d'histoire, ce genre de relation. t'es un indépendant, tu ne peux pas t'amouracher, tu ne peux pas tenir à quelqu'un, seulement, tu ne te rends pas compte que c'est déjà trop tard. non, tu ne peux pas te l'avouer. « je te ramène ? » fuir semble la meilleure option.
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Alma Malverti
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyVen 27 Mai - 5:06

Si des gens passeraient devant vous, pour admirer le tableau; ils trouveraient ça forcément magnifique. Lui, solide comme le roc; toi une bouffée de fraîcheur fragile une combinaison parfaite et complémentaire. Calée contre lui, tu as l'impression d'être protéger de toutes les tempêtes, de toutes les embûches qui pourraient se mettre à travers ton chemin. T'as déjà ressentis ça par le passé avec l'un de tes ex petit-ami, cependant ce n'était pas aussi fort aussi inexplicable. Tu gardes ce sourire pâle sur tes lèvres alors que entends ce son qu'il créer avec sa bouche, puis tu peux sentir sa tête se caler contre la tienne et ça te fait fermer les yeux. Tu profites de ce moment de proximité, "d'intimité" et t'aimerais pouvoir arrêter le temps; le figer et rester comme ça encore longtemps, très longtemps. C'est à ce moment précis que tu prends conscience que la vie peut être belle quand on s'organise pour qu'elle le soit, que malgré les malheurs qu'elle peut nous apporter, les larmes et les injustices qu'on peut ressentir parfois; il peut également y avoir du bon. Soudainement, tu te sens soulever et tu réalises qu'il t'a repris dans ses bras puisque l'eau semble vouloir s'engouffrer à vous. Tu lâches un léger son de surprise alors que tu te cramponnes de nouveau à lui, sachant très bien qu'il ne te lâcherait pas; il te l'a prouvé le soir de l'agression et les nombreux jours qui ont suivis. Tes grands yeux viennent se perdre dans les siens, le moment et palpable t'as l'impression d'entendre ton coeur battre et qu'il n'y a plus de son autour de vous. Ta respiration se fait plus courte, puis soudainement il vient poser ses lèvres contre les siennes avec toute la délicatesse du monde; avec une pudeur qui te surprend, mais qu'à moitié. C'est doux et rapide, mais déjà gravée dans ta mémoire pour le restant de tes jours. « je te ramène ? » Te demande-t-il, après que tu es clignée des yeux plusieurs fois légèrement surprise par la tournure du moment. T'es un peu déçue qu'il propose de mettre un terme à votre escapade; mais tu sais qu'il le fait pour ton bien-être et tu sais aussi qu'il veut fuir de nouveau, tu le ressens. T'essaies de ne pas afficher un air déçu et tu contentes d'acquiescer doucement en disant; « Hum.. ouais, d'accord.»

Tu finis par baisser un peu le regard alors qu'il se remet à marcher vers son véhicule. Il t'installe doucement sur le siège passager et alors qu'il contourne son 4x4 pour venir prendre place derrière le volant, tu te passes une main dans les cheveux et tu souffles doucement. T'as encore l'impression de sentir ses lèvres tièdes contre les tiennes. Alors qu'il démarre, tu te concentre sur la route essayant que ton cerveau assimile ce qui vient de se passer; le trajet se fait en silence et ce n'est pas plus mal. Ton regard vient se perdre à la fenêtre de ta portière, tu essaies de te convaincre que tu ne peux pas t'amouracher d'un mec comme Bendo; que c'est impossible, totalement impossible. Que votre lien finira par se dissiper au moment où tu franchiras les portes de l'hôpital, car oui un jour tu finiras par en sortir; à partir de ce moment, il disparaîtra de ta vie continuant de veiller sur ton petit frère et toi aussi peut-être, mais à distance. Tranquillement, tu sais que vous approchez de l'hôpital et de ta chambre trop petite, trop blanche, sans lumière et ça te rend plus morose. T'as besoin de briller toi, t'as besoin de sentir la vie autour de toi. T'as cette envie de pleurer, mais tu te contiens te disant que ce calvaire achève bientôt. Puis, vous revoilà dans le stationnement; tu détaches de nouveau ta ceinture et tes yeux se glissent dans le rétroviseur où tu le vois ressortir ton fauteuil roulant, tu te pinces doucement les lèvres et voilà qu'il ouvre la portière et te prend de nouveau dans ses bras pour te déposer à nouveau dans ton fauteuil te ramenant vers l'intérieur. Alors que vous rentrez, les couloirs semblent déserts et tu oses lui demander dans un murmure; « On peut s'arrêter à un endroit, avant que je retourne dans ma chambre s'il te plaît?» T'as tournée légèrement la tête vers lui pour capter son regard et il acquiesce; puis tu le guides sans toutefois lui dire exactement où vous allez. Bientôt, un sourire se loge sur ton visage alors que tu reconnais cette énorme baie-vitrée; derrière cette grande vitrine se retrouve plusieurs bébés tous déposer dans des lits en verres. Tu t'étires le cou désirant les contempler un peu, tu adores cet endroit de l'hôpital, le plus bel endroit selon toi. Un endroit serein et pleine de nouvelles vies. Tu te doutes que Bendo soit un peu mal à l'aise, mais à vrai dire ça ne te dérange pas trop; tu profites de ce moment pour toi, pour te redonner une source de courage pour continuer. Tes yeux sont illuminés et brillants alors que tu vois ces petits êtres qui dorment paisiblement. « Ils sont si petits...» Dis-tu alors qu'un sourire discret se loge sur ton visage. Alors que tu détournes les yeux vers le jeune homme, tu constates qu'il n'est plus derrière toi; mais bien à tes côtés le regard sur la vitrine lui aussi. Tu le contemples en silence, puis t'as l'impression pour la toute première fois de tomber complètement amoureuse de lui, c'est insensé et improbable; pourtant ça semble être entrain de se produire. « T'as entendu?» Finis-tu par lui adresser dans un souffle alors que tes sourcils se froncent un peu.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyVen 27 Mai - 20:30

« Hum.. ouais, d'accord.» qu'elle te répond finalement. tu es soulagé, tu vas pouvoir fuir, parce que ça te semble être la meilleure des options. alors tu la portes jusqu'à la voiture où tu l'installes sagement. tu l'enfermes là, en remettant correctement sa couverture sur son petit corps. tu conduis ensuite sagement, jusqu'à l'hôpital. une fois garé, tu sors son fauteuil, sont p'tain de fauteuil et tu viens l'installer à l'intérieur. sagement, toujours sans un mot, tu n'as rien à dire non, tu ne peux rien dire, tu restes obsédé par ses lèvres qui t'appellent, qui t'attirent. « On peut s'arrêter à un endroit, avant que je retourne dans ma chambre s'il te plaît?» tu la regardes, un instant, où est-ce qu'elle souhaite aller ? t'en sais trop rien, mais tu acceptes en hochant la tête. elle te guide à travers l'hôpital alors que tu fais attention pour ne pas croiser quelqu'un. vous arrivez finalement dans cette pièce, une grande vitre vous séparant de quelque chose. tu la déposes là alors qu'elle s'attarde à regarder derrière la vitre. tu n'oses pas, pas tout de suite non. finalement, ton regard dévie d'alma pour se perdre sur la vitre. tu vois des mouvements, tu observes un instant, tu oses même t'approcher. tu contemples un instant l'intérieur et tu les vois. ils sont au moins une dizaine là-dedans. une dizaine de petits bébés qui doivent avoir à peine quelques jours. tu te laisses porter par l'émotion du moment. des bébés, tu n'es pourtant pas du tout mais alors pas dut tout porté sur les enfants mais là, devant cette scène tu ne peux plus rien faire. ton coeur augmente son rythme alors que tu trouves simplement tout ça ... beau. c'est beau et tu ne te comprends pas, comment peux-tu trouver ça beau ? ça te touche, énormément. « Ils sont si petits...» si fragile, si .. si tout; si pur, si sain. c'est la vie à l'état le plus concret, le plus sain. « T'as entendu?» qu'elle finit par souffler. tu sors de ta torpeur, de ta contemplation et tu la regardes un instant. « je .. non ? tu as entendu quelqu'un arriver ? » que tu la questionnes, tu n'es pas inquiet, pas le moins du monde. tu t'en fiches qu'on vous surprenne, tu t'en fiches complètement, tu fais ce que tu veux. tu n'as jamais eu de règle, jamais d'interdit. tu jettes un dernier regard contre la vitre, tu les regardes une dernière fois. « je te ramène dans ta chambre. »
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyVen 27 Mai - 21:05

T'as entendu un bruit; un bruit qui te fait sortir de ta contemplation, tu ne contemplais plus les dizaine de bébés non, tu le contemplais lui. scrutant son visage et tu y as décelée un regard tendre et doux alors qu'il regardait ces petits êtres. Ton coeur s'est alors emballé légèrement, puis t'es revenue à la réalité avec ce bruit provenant du lointain.« je .. non ? tu as entendu quelqu'un arriver ? » tu hausses les épaules essayant de savoir où pouvait parvenir le bruit et tu constates que tu n'es pas réellement nerveuse de te faire prendre; comme s'il venait à déteindre complètement sur toi. « Je sais pas trop..» Dis-tu simplement, tu n'es sûre de rien finalement. Tes yeux se posent une dernière fois à la fenêtre alors qu'il t'annonce; « je te ramène dans ta chambre. » Tu le laisses te guider jusqu'à ta chambre, tu ne peux pas t'empêcher de détourner les yeux et de te crisper un peu quand vous passer près d'une infirmière qui ne semble rien apercevoir. Puis voilà, que tu retrouves les quatre murs blancs de ta prison; un soupir franchit tes lèvres malgré toi, puis tu retires ton chapeau alors que tu l'entends refermer la porte derrière vous. Malgré le fait que tu es de retour; tu as l'impression d'être rechargée à bloc avec cette escapade à la plage et ce moment à la pouponnière. Tu te passes une main dans les cheveux pour remettre un peu ta tignasse en place; puis doucement tu te raccroches à lui et il te dépose sur ton petit lit, prenant soin de te couvrir.  Tes sourcils se froncent et tu cherches les bons mots; finalement tu souffles; « Tu veux rester encore un peu?» Doucement, tu t'es éloignée pour y laisser une place. T'as encore envie de le sentir près de toi, encore quelques minutes avant qu'il disparaisse et qu'il te laisse seule alors que tu attendras la prochaine fois. Tu sais très bien qu'il a cette envie de s'enfuir et tu n'as pas envie de l'obliger à rester s'il ne le souhaite pas. Mais t'espères qu'il restera encore un peu, tranquillement son contact semble devenir une addiction pour toi; le meilleur des calment certes. Finalement, il prend place à tes côtés un petit sourire amusé se dessine à la commissure de tes lèvres et tu baisses les yeux les portant à tes doigts avec lesquelles tu joues, puis tu dis doucement; « Au risque de me répéter, merci beaucoup pour tout ça.»

Tu viens à relever ton regard et croiser le sien, puis ton sourire s'intensifie alors que tu déclares; « Je peux pas croire qu'on ne sait pas fait prendre...» Tu lâches un petit rire en repensant à ce que tu venais de vivre; puis tu te pinces les lèvres et tes yeux viennent se perdre dans la pièce un moment alors que tu prend une bouffée d'air, puis tu annonces avec conviction; « Je vais bientôt sortir d'ici.» C'est une promesse que tu te fais pour toi-même et peut-être à lui aussi; tu ne sais pas trop. C'est sortit franc de ta bouche, alors que Bendo ne semblait jamais y avoir douté; toi, tu n'étais pas certaine, mais après ce que tu venais de vivre tu avais finalement compris que ce n'était pas une fatalité ce que tu vivais, simplement une nouvelle vie. Doucement et avec hésitation, tu viens te blottir contre lui avec toujours cette impression de marcher sur des oeufs. Puis, après un moment de silence tu déclares; « T'as jamais pensé devenir coach personnel, niveau motivation?» Tu poses tes yeux sur lui, alors qu'un doux sourire se dessine sur ton visage, parce qu'avec toi; ça semblait marcher complètement. Encore une fois, tu vins te caler contre lui, puis tu fermas doucement tes yeux; cette escapade t'avais quand même fatigué un peu malgré tout. Cependant, tu n'avais pas envie de dormir sachant qu'il finirait par partir et que tu te réveillerais sans lui au petit matin. Dans un murmure à peine audible, tu avouas; « Si seulement, je pouvais te demander de rester, cette nuit...» Bien qu'il ne semblait pas redouté les médecins, tu avais dû mal à imaginer la tête de l'infirmière qui se pointerait dans ta chambre et vous verrait ensemble. Doucement, t'ouvres les yeux et tu constates qu'il t'observe; de nouveau, tu as le coeur qui bat la chamade et tu décides de prendre les devants cette fois-ci et tu t'approches de son visage pour venir y déposer un baiser tendre sur ses lèvres alors que ta main se glisse doucement contre sa joue. Tu savoures ce contact, contact que tu as décidée de franchir par envie; tu te détaches doucement alors que deux de tes doigts viennent se glisser sur son menton que tu caresses doucement. « Tu devrais peut-être y aller...» Tu le dis à contre coeur, mais t'as pas envie qu'il ait des ennuis par ta faute.
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MessageSujet: Re: BENDO – you saved me.   BENDO – you saved me. - Page 2 EmptyVen 27 Mai - 22:13

un dernier regard vers les bébés et tu reprends le fauteuil d'alma pour la ramener vers sa chambre, dans sa chambre qui l'accueille depuis maintenant un bon moment, un trop long moment même. tu la guides, aisément, et une fois encore vous éviter toutes les infirmières qui rodent. tu l'entends souffler, rapidement, elle soupire. tu comprends, tu ne peux que comprendre. tu lui laisses un peu de temps avant de la porter et la remettre dans son lit. elle s'allonge, tu remets doucement la couverture en place sur son petit corps si frêle. « Tu veux rester encore un peu?» tu la regardes, tu pèses le pour et le contre. il faut que tu t'en ailles, c'est ce qui est le mieux à faire et pourtant quand tu la regardes, tu n'as pas envie de la laisser seule dans ce lit, dans cette chambre. t'as pas envie qu'elle reste là toute seule. finalement elle te laisse cette place et tu t'y engouffres trop rapidement. tu viens t'allonger à ses côtés. tu t'allonges là, à ses côtés et tu fixes le plafond. « Au risque de me répéter, merci beaucoup pour tout ça.» qu'elle répète mais tu ne réponds toujours rien. là, tes bras le long de ton corps, tu regardes le plafond, tentant de le trouver intéressant, le plus rapidement possible seulement tu es appelé par alma. tu la regardes, et tu croises immédiatement ses prunelles qui te font rater un battement de coeur. « Je peux pas croire qu'on ne sait pas fait prendre...» tu laisses un léger sourire s'afficher sur tes lèvres. « je connais cette hôpital comme si c'était chez moi.  » que tu lui avoues, confies, déclares, tu sais pas trop ... c'est une révélation quelque part, si elle avait un doute sur tes allées venues, elle n'en a plus maintenant. « Je vais bientôt sortir d'ici.» qu'elle continue, et tu ouvres grands tes yeux, tu ne la perds pas du regard. vraiment ? elle s'est finalement décidée ? tu es heureux, réellement, mais tu essaies de ne pas trop le montrer. « T'as jamais pensé devenir coach personnel, niveau motivation?» elle sourit et toi tu réfléchis à ses dires, quelques secondes. « je ne me suis jamais vu autre part que là où je suis.» c'est précis, non, tu t'es toujours vu comme ça, comme ce type malhonnête, qui brave les interdits, qui brave le danger, qui ne respecte rien. ce type qui finirait en prison pour bien des années s'il se faisait prendre. « Si seulement, je pouvais te demander de rester, cette nuit...» qu'elle te confie finalement. ça te touche, ça te fait quelque chose, de fort. quelque chose que tu ne comprends absolument pas. tu te laisses pourtant aller à ce sentiment, tu laisses tout faire, tu te laisses faire et tu l'observes un instant. tu ne t'attends pas à la suite. non, tu ne t'attends pas à ses lèvres qui viennent rejoindre les tiennes. tu te laisses enivrer par ce mouvement, par ce contact. elle t'embrasse, c'est doux, c'est soudain et c'est spontané. tu gouttes une nouvelle fois ses lèvres qui t'obsèdent depuis que tu as osé y déposer tes lèvres. sa main sur ta joue, qui dévie sur ton menton. tu aurais presque envie de fermer les yeux mais tu les gardes grands ouverts, sur elle. « Tu devrais peut-être y aller...» qu'elle souffle. est-ce qu'elle regrette déjà ? pas possible, tu le sais, c'est autre chose. « non. » que tu laisses échapper. tu te baisses légèrement dans le lit, venant jusqu'à presque t'allonger. tu laisses ta main se perdre sur sa joue. tu tournes sa tête vers toi, tu captes son regard. « je reste ici. » que tu rajoutes. tu ne vas aller nul part, tu n'en as plus du tout envie. alors tu t'approches un peu plus d'elle et tu vis. oui, tu l'embrasses une nouvelle fois. c'est un peu plus passionné que le premier que tu as osé lui donner. tu l'embrasses, sans relâche, tu passes toutes tes émotions dans ce baiser. cependant, il faut reprendre une respiration, pourtant tu restes très proche de ses lèvres, quelques centimètres seulement. ton souffle se mélange au sien. « à moins que tu ne veuilles que je parte. » que tu rajoutes. si elle te demande de partir, tu le feras. à contre coeur, mais tu le feras.
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